LPV Grenoble en 2010

Vin 6
J'ai très peu de souvenir de ce vin, si ce n'est qu'au départ c'était réduit et vraiment pas chouette.
Le vin s'est un peu ouvert au fil du temps, mais le vin semble vraiment maigre.
Grosse déception à la levée de la chausette.
Pas d'intérêt en l'état. Le vin hyper réduit à été ouvert plusieurs heures à l'avance puis carafé.
Buisson Charles, Volnay Santenots 1er cru, 2010

Marc

Domaine Buisson-Charles – Bourgogne Pinot Noir – Hautes Coutures – 2020 :

 Robe noire aux reflets grenat, disque framboise.
Nez puissant, bourgeon de cassis. Notes de fruits noirs. Bouche puissante, légère astringence, tannique.
Finale tannique et pointe d'acidité. AB. 13/20. Très 2020 dans l’esprit, solaire, à attendre impérativement.

oberlin écrit:

LPV Grenoble en 2010

Vin 6
J'ai très peu de souvenir de ce vin, si ce n'est qu'au départ c'était réduit et vraiment pas chouette.
Le vin s'est un peu ouvert au fil du temps, mais le vin semble vraiment maigre.
Grosse déception à la levée de la chausette.
Pas d'intérêt en l'état. Le vin hyper réduit à été ouvert plusieurs heures à l'avance puis carafé.
Buisson Charles, Volnay Santenots 1er cru, 2010

Marc

Bonjour Marc,

On me glisse dans l'oreillette que c'est très surprenant cette réduction :-). (D'autant plus après plusieurs heures d'ouverture et carafage)
Et donc, à l'autre bout de l'oreillette, en discutant avec Patrick, qui a lu le post, m'indique qu'il "chasse" drastiquement la réduction dans ses vins.
Je me permets de rapporter son propos :-)
Et c'est effectivement dommage car la bouteille que j'ai gouté en 2019 était plutôt très jolie (CR doit être plus haut dans le fil). 
Amicalement, Matthieu

Ah ! Si Patrick Essa payait sa contribution dans la vitrine des domaines il pourrait donner ses explications lui- même.
Et discuter en direct avec une partie de sa clientèle même si il nous dit sans cesse que ce n’est pas les forums qui promeuvent ses vins. ( on va finir par croire qu’il ne fait rien de désintéressé)

Je ne vois pas en quoi il est nécessaire de payer pour défendre ses opinions : la production d’un domaine est contredite, libre à lui d’apporter ses arguments ou non. Ce Volnay-Santenots 2010 est à mon humble avis, le résultat d’une bouteille défaillante … Cela arrive dans n’importe quel domaine !
Oenophilement vôtre.
Christian Roger

juste parce qu'il y a une charte et qu'elle est très claire. Et s'il elle ne l'était pas depuis 20 ans, le forum "open" serait depuis longtemps une succession d’encarts publicitaires.
Et en effet, nous savons tous ici qu'un vin ne se juge pas à l'aune d'une bouteille. Ce n'est pas la question.

LESSENTIERS1 écrit:

Ce Volnay-Santenots 2010 est à mon humble avis, le résultat d’une bouteille défaillante … Cela arrive dans n’importe quel domaine !
 

Ca n'en fait pas une excuse, il appartient à chaque fabricant de quelque chose de tendre vers une mise en marché de non qualité le plus proche possible de zéro %.
La question majeure est de savoir ( enfin...surtout y répondre mais là du coup c'est moins facile...) le pourquoi du comment sur cette fiole:
- défaut ponctuel, ( avinage début ou fin de lot de tirage, etc...) 
- défaut du lot entier,
- défaut de conservation ( mais je ne vois comment ça pourrait amener ce ressenti )
- autres ( pistes multiples ).
- défaut du dégustateur,
- jour racine ( pour ceux à qui ça causerait ...)
- divers et autres.

Il y a cependant 2 points négatifs levés. Réduction, ET dilution ( maigreur )

Si on devait jouer, je mettrai une pièce sur un avinage défectueux en piste probabilistique majoritaire. Mais attention, ça ne veut pas dire qu'une autre piste, à statistiquement 0.01% de chance, malchance, n'en serait pas la cause ici.
 

Quelle déception a dû représenter effectivement le Santenots 2010 de Buisson-Charles... Pour ma part, après avoir ouvert une bouteille de 2017 en début d'année (excellente - profondeur, fraîcheur, structure, richesse du goût, la totale ou presque) une deuxième ouverte le weekend dernier s'est avérée maigre et décevante, et l'aération ne l'a pas ramenée à son potentiel attendu.

Bref entre mon expérience sur les 2017 et le 2010 dont il est ici question, j'ai l'impression que cette cuvée souffre d'écarts entre bouteilles
Mais l'échantillon est peu représentatif. Afin d'en avoir le cœur net, j'espère donc pouvoir mener une expérience "scientifique" rapidement avec les 2016 et 2017 que j'ai encore en cave...

Si les blles viennent du même carton / caisse, on peut raisonnablement supposer que ce n'est pas un pb d'avinage, car les blles doivent se suivre, donc autreS pisteS à envisager...( raisonnement probabiliste, qui souf(f)re de ses exceptions néanmoins ).
En général en pareil cas, le bouchon est le coupable facile premier inculpé. 
Il peut être coupable...ou pas forcément. 
une hétérogénéité de becs de tirage est plus fréquente en impact organoleptique qu'on pourrait l'imaginer. 
L'hypothèse de variation restant dans tous les cas sur le maillon le plus faible: le dégustateur, sa capacité d'analyse et sa mémoire du gout.

Voilà, débrouillez vous avec çà, vous avez droit à 4 pages, et 2 heures.

pour avoir visité et acheté le domaine, je me contenterais de 10 ans d'attente

FGsuperfred écrit:

pour avoir visité et acheté le domaine, je me contenterais de 10 ans d'attente

Bel investissement, Fred 

jlj

Bonjour à tous.


Bourgogne - AOC Meursault - Domaine Buisson-Charles - Meursault "Les Tessons 2017" - 14% - 100% Chardonnay.

Bouteille bue hier soir, en guise d'apéro, pour faire plaisir à Madame fan de cette appellation. Le vin a été servi à 10°c.

Bouchon : Très beau bouchon, long, souple et sans défaut. Il est à peine marqué sur le disque.

Œil : Le vin se présente sous une superbe couleur jaune or éclatante. Elle présente de beaux reflets dorés et les larmes sont bien présentes, grasses, larges presque visqueuses.

Nez : Il est très présent d'entrée. Très beau sur un panier de fruits blancs, de fleurs blanches et d'un très léger grillé. Puis viennent des notes d'amande et des notes plus fugaces d'agrume (citron). C'est assez complexe avec une belle puissance aromatique.

Bouche : On trouve une très très jolie matière à la fois équilibrée, puissante, grasse et fraîche. On y retrouve les éléments du nez : fruits blancs, fleurs blanches, agrumes, amande et grillé dans un superbe volume. La bouche est entièrement tapissée par cette superbe matière, très légèrement réhaussée, au réchauffement, par un joli côté boisé qui porte l'ensemble. Une belle acidité porte la finale de longues secondes. Une superbe bouteille.

Nathenri.  

Henri, peut être est-ce la photo mais la robe fait étonnement foncée. Par contre,  c'est "fugace" et non "f(o)uguasse"! 

Salut Florian.

Ce côté foncé vient du fait que la peinture du mur derrière la photo est de couleur jaune et ça doit foncer l'ensemble. La couleur était bien jaune or éclatante.

Merci pour l'erreur d'écriture, c'est rectifié.

Nathenri
 

Volnay 1er cru "Santenots" 2005 - Domaine Buisson-Charles

Bouteille ouverte vendredi soir et terminée ce soir.
Couleur dense, sombre, à peine évoluée. Le nez évoque une forte maturité voire une sensation d'alcool (cerise à l'eau de vie). Il y a aussi une étonnante note de gaz de ville ou de truffe. Le côté cerise + aspect ferrugineux pourrait orienter vers un Gamay... Bouche bien équilibrée avec une belle acidité. Les tanins sont encore sensibles et mériteraient peut être un peu plus de fondu. Impression globale mitigée avec ce vin viril mais manquant quand même un peu de grâce.
Bien

Domaine Buisson-Charles – Aligoté Hors Classe – 2020 :
 Robe paille-or, nez sur le végétal et les fleurs, chèvrefeuille.
Léger toasté qui apparaît à l'aération.
Attaque franche, légèrement perlante puis qui s'arrondit sur les fruits jaunes.
La finale se retend autour d'arômes fruités, grosse tension qui fait saliver. TTB 17/20.

Au dessus encore de « Sous le Chemin », Hors Classe mais surtout un aligoté de grande classe ! Accord classique et parfait sur des escargots de Bourgogne. Et très bonne tenue sur une semaine, ce qui n’est finalement pas si fréquent !

dt écrit:

Meursault 1er Cru Charmes 2009 - domaine  Buisson-Charles

ouvert hier soir et commenté ce midi. 
le vin présente une belle couleur sans signe d’évolution notable. Ça se confirme avec un nez qui évoque la pêche jaune, la poire pochée, le sésame, la crème pâtissière. On sent une forte maturité mais sans excès de fruits confits. Bouche  presque crémeuse, épaisse, avec une amertume sur la peau de pêche. Fin de bouche marquée par la richesse mais sans élan et qui peine se déployer. Je trouve que ça manque quand même un peu de tonicité, de relief, de plaisir, de gourmandise. Bien fait, incontestablement, mais terriblement ennuyeux. C’est le genre de vin dont je n’ai pas envie de boire beaucoup de verres.

 

Nouvelle bouteille ouverte hier soir et nouvelle relative déception.
Ennuyeux, c'est peut être le terme qui traduit le mieux ce vin pourtant bien fait, joliment équilibré avec de beaux arômes de poire juteuse et de pralin. Mais c'est en bouche un peu serré avec une finale étriquée. Il doit m'en rester encore quelques unes. Il faudra voir ce que ça donne au vieillissement.
 

Bonjour à tous,

 

Meursault, Buisson Charles Bouches Chères 2015 (vidéo 5:15) : Un nez plutôt discret de poire William, note chèvrefeuille, tarte citron, puis plus aubépine, pointe sésame, fond un peu beurrée, et surtout amande. La bouche est ample à l'attaque, puis jolie fraicheur, qui tend la bouche de bout en bout, c'est fin, précis, matière de belle densité, ciselée, au toucher soyeux, c'est assez puissant en finale, sur le citron, note plus marqué sésame, pointe chèvrefeuille, fond amande, aubépine. La finale est fraiche, ample, joli rondeur puis belle persistance droite et longue sur le citron, le chèvrefeuille, le sésame, l'amande, l'aubépine. Excellent 93 (17)

Amicalement, Matthieu

Bonjour,

 

Pommard, Buisson Charles En Mareau 2020 (vidéo 12:00) : Un nez expressif très séduisant, fin et élégant sur le fruit noir, puis très prune,  note classe florale, aubépine, amande, pointe fraiche sous-bois, fond noyau léger fumé. La bouche est corpulente voir charpentée, ample, mais avec des tanins fins, très soyeux, puis joli fraicheur qui donne une colonne vertébrale droite au vin, accompagnant la puissance du millésime qui se sent quand même (enfin surtout Sylvia la sent :-)) sur le fruit noire, le cassis, puis la prune, note aubépine, amande, pointe fraiche sous-bois, fond noyau amande, léger fumé. La finale est fraiche, puissante donc (sylvia sent un léger côté alcool quand même, mais elle y est très sensible car moi qui y suis sensible ne le sent pas), mais fine, friande, et belle persistance cassis, prune, aubépine, amande, sous-bois et fond noyau, léger fumé. Excellent 91+ (16,5+)

Amicalement, Matthieu

Domaine Buisson-Charles – Bourgogne côte d’Or – Hautes Coutures – 2020 :

 Robe vieil or, le nez s'ouvre sur des notes d'élevage, délicatement boisées.
Également des arômes de fruits à coques, notamment l'amande amère et la noisette. La bouche est assez large, et s'exprime sur les fruits jaunes, fruits à coques.
L'amande prend le dessus sur la finale, salivante. Légère chaleur en toute fin de bouche. B ! 14/20.

Bonjour à tous,

 

Meursault, Domaine Buisson Charles VV 2020 (vidéo 0:30) : A 1H, un nez expressif, friand, voir gourmand, sur la pomme, la poire, note appétante de brioche dorée sorti du four, une pointe de vanille canaille, qui à l'aération longue disparait, pour gagner en élégance sur le chevrefeuille (tarte citron meringuée), fond d'amande et sésame grillé, fumé (plus marqué de cette fine ligne grillé/pétard à 2H). La bouche est ample, beaucoup de volume en attaque, puis de la fraicheur, léger gaz je pense qui donne de la tension, vivacité, équilibré par une matière dense au joli gras, c'est puissant sur le fruit blanc, la poire, note beurre, brioche avec la pointe légère vanille friande puis plus marqué chevrefeuille, fond d'aubépine, d'amande et le coté sésame grillé, pétard. La finale est puissante, du volume, de la fraicheur, mais cela reste précis, pas pataud, et jolie persistance. Plus puissant, et plus de volume/matière, opulent que sur la version Germain, mais quelle niveau pour un village... on me dirait 1erC (Charme par exemple), je ne serai pas surpris...Excellent 91-92 (16,5-17) et attendre que cela s'assagisse, se fonde, s'harmonise... en toute confiance  :-) car à 24H le vin gagne en finesse, définition...

Meursault, Domaine Buisson Charles Tessons 2013 (vidéo 11:30): Un nez évolué, classe, de fruit blanc, poire, note chèvrefeuille qui laisse vite place au champignon, presque truffe, fond amande, sous-bois, humus. La bouche est droite, voir vive, joli matière ample, au toucher gras, qui enrobe cette fraicheur/tension, qui tend la bouche de boute en bout, c'est tonique sur le fruit blanc, la poire, note chèvrefeuille, tarte citron, puis champignon, fond humus avec un côté poudre/pétard. La finale est fraiche, acidulée, puissante et belle persistance acidulée, fruit blanc, tarte citron, note champignon, fond amande et humus. Excellent 92 (17)

 Amicalement, Matthieu

Domaine Buisson-Charles – Bourgogne – Hautes Coutures – 2020 :

 Robe or un peu patiné mais brillante.
Nez plein, du chèvrefeuille, pointe d'amande et de noisette verte.
Bouche ronde, salivante sur des notes de fleurs, de fruits jaunes. Le milieu de bouche est puissant, dense et frais, avec une pointe d'amertume.
Finale longue sur les fruits à coques. B 14/20.

Domaine Buisson-Charles, Meursault 1er cru Les Cras 2018

J'ai un peu de difficulté à rédiger ce CR, car j'avais en tête la voix de feu mon grand père éructant "ah ça c'est du Meursault !"
Et ben en partant de là, oui effectivement c'en est.
Le vin est puissant, capiteux, long en bouche.
C'est bien fait, il n'y a pas vraiment de bonne ou de mauvaise surprise mais cela manque franchement de subtilité, de nuance, de quelque chose de vraiment intéressant pour que je focalise mon attention.

Quelques "off" de LPV Franche Comté par LoneWD


Domaine Buisson-Charles - Bourgogne Aligoté "Sous le chemin"  2018

Un nez qu'il faut aller chercher, fenouil ? Buis ? Pas facile à déceler. 
En bouche l'ensemble n'est pas vraiment à mon goût et me fait penser à du sauvignon. Finale chaude et marquée par l'alcool. 
Je n'ai pas aimé. 

Domaine Buisson-Charles – Meursault Vieilles Vignes – 2020 :
 Une bouteille qui me laisse perplexe. Un premier verre servi au Coravin, gazeux, odeur de cidre, de pomme blette, perturbant. La bouche l'est tout autant, dans un style nature instable. Quelques jours plus tard j'ouvre la bouteille, foutue pour foutue... Même verdict. Je laisse 24h au frigo. Le nez s'est assagi, toujours marqué par la poire, mais beaucoup plus net, accompagné par des notes de fruits à coques, de fruits jaunes. La bouche est toujours spéciale, déséquilibrée. Je rebouche, encore 24h. Et là, le nez est superbe, poire, pêche de vigne, noisette verte, un peu d'épices. La bouche est fluette, acide, je me dis que le reste de la bouteille va finir dans une sauce, quel dommage, le nez est maintenant si beau. J'oublie la bouteille encore au frigo 2 jours  et la retrouve presque par hasard. Pas confiant. Et pourtant !Le nez toujours beau sur les mêmes arômes avec une note de grillé léger. Bouche onctueuse, mûre, pleine et fraîche qui s'allonge indéfiniment. L'acidité est tombée, le volume est maintenant là, grande allonge sur un fruit très mûr. Finale qui se retend, vive. Délicieux et incompréhensible. TTB 17/20 le dernier jour.Alors, défaut de bouteille, problème de coravinage? Je ne sais pas comment elle a pu évoluer de la sorte. Des fois il faut accepter de ne pas tout comprendre, pourvu que le plaisir soit au bout du chemin!

Bonjour, 
Même ressenti que le message de LPV plus haut, nez peu expressif, une bouche sur la retenu. 
Peut être une belle promesse dans les années qui viennent, mais pas en l'état. 
Cordialement

Bobo1 écrit:

 L'acidité est tombée, le volume est maintenant là, grande allonge sur un fruit très mûr. Finale qui se retend, vive. Délicieux et incompréhensible. TTB 17/20 le dernier jour.Alors, défaut de bouteille, problème de coravinage?

Il y a 2 choses distinctes, l'évolution du nez et de la bouche ( qui ne vont pas toujours évoluer dans un sens d'équilibre commun d'ailleurs ).
Je fais juste un focus sur la bouche.

En ouverture vidange longe et coravin, tu anéantis l'effet gazeux que tu ressentais à l'ouverture. Je suppose qu'il existait, je te fais confiance, je ne connait pas le vin. En faisant chuter le CO2 présent en dessous de l'équilibre naturel a l'équilibre avec le CO2 atmo et donc à un niveau trés bas de CO2 dissous, tu élimine au plus fort la contribution à la fraicheur par le CO2. Le vin n'est pas forcément moins acide en analytique pur, mais sa perception est moindre, donc le vin parait plus gras, plus enrobé ( alors qu'il n'est pas intrinsèquement plus gras ).

Le CO2 et la T° de service sont 2 leviers importants sur la sensation de l'équilibre moelleux / acide  ( et en rouge sur la sensation des tanins ).

LPV écrit:

Quelques "off" de LPV Franche Comté par LoneWD


Domaine Buisson-Charles - Bourgogne Aligoté "Sous le chemin"  2018

Un nez qu'il faut aller chercher, fenouil ? Buis ? Pas facile à déceler. 
En bouche l'ensemble n'est pas vraiment à mon goût et me fait penser à du sauvignon. Finale chaude et marquée par l'alcool. 
Je n'ai pas aimé. 

En écho au rebond de SG75, j'ai également bu cette bouteille (en compagnie de Rémy).
Nez qui fait chardo, pointe d'élevage, légère vanille (mais je ne sais pas si le vin voit le fût).
Bouche "classique", sans grande personnalité, assez légère (peu de matière), mais fraiche et pas désagréable à boire.
Un vin assez simple.

agitateur écrit:

Bobo1 écrit:

 L'acidité est tombée, le volume est maintenant là, grande allonge sur un fruit très mûr. Finale qui se retend, vive. Délicieux et incompréhensible. TTB 17/20 le dernier jour.Alors, défaut de bouteille, problème de coravinage?

Il y a 2 choses distinctes, l'évolution du nez et de la bouche ( qui ne vont pas toujours évoluer dans un sens d'équilibre commun d'ailleurs ).
Je fais juste un focus sur la bouche.

En ouverture vidange longe et coravin, tu anéantis l'effet gazeux que tu ressentais à l'ouverture. Je suppose qu'il existait, je te fais confiance, je ne connait pas le vin. En faisant chuter le CO2 présent en dessous de l'équilibre naturel a l'équilibre avec le CO2 atmo et donc à un niveau trés bas de CO2 dissous, tu élimine au plus fort la contribution à la fraicheur par le CO2. Le vin n'est pas forcément moins acide en analytique pur, mais sa perception est moindre, donc le vin parait plus gras, plus enrobé ( alors qu'il n'est pas intrinsèquement plus gras ).

Le CO2 et la T° de service sont 2 leviers importants sur la sensation de l'équilibre moelleux / acide  ( et en rouge sur la sensation des tanins ).

En effet, c'est la perception qui a vraiment évolué, mais je pense aussi que le vin a "bougé" lors du coravinage.
La température n'est pas vraiment un levier puisque le premier service s'est fait à température de cave, et les suivants à la température du frigo, soit un delta de 2-3 degrés max rapidement augmentée lors du service puisqu'il faisait très chaud dans la pièce (entre 25 et 30 degrés)

Je suis intimement persuadé que j'ai un peu forcé sur la dose de gaz lors du premier service, ce qui a donné cet effet gazeux/nature. Celui-ci a mis pas mal de temps à disparaitre d'ailleurs. Par contre je ne vois pas comment il aurait pu influer sur la perception d'acidité. 
Patrick m'a répondu à ce sujet que le niveau de gaz carbonique était volontairement plus élevé sur cette cuvée pour limiter les sulfites. Une fois le gaz dissipé le vin a rendu ses aromes d'origine.

Bu à midi ce Bourgogne blanc Hautes Coutures 2017 du domaine Buisson-Charles :
Robe : dorée, brillante
Nez : très complexe sur les fruits blancs (poire, pomme), la noisette/le sésame, chèvrefeuille/menthe, mûr mais pas lourd
Bouche : attaque mûre/glycérinée, le milieu de bouche est marquée par une fraîcheur aromatique sur le sésame bienvenue, ainsi qu'une légère amertume de type peau de poire. Vin dense et long, sans lourdeur
Conclusion : Très bien/Excellent. Vin magnifique, qui vaut largement les 17€ de l'époque et me rend nostalgique de la Bourgogne (et d'autres régions) qui s'est/se sont implacablement/sciemment/méthodiquement éloignée(s) de moi. Je me souviens de la dégustation des 2017/2018 sur fût avec mes amis parisiens durant laquelle j'avais dit à Patrick et Michel que j'étais impressionné par la densité des jus par rapport à 10 ans avant disons, dans les premières années de la carrière de Patrick mais aussi 20 ans avant à l'époque de Michel. Cette bouteille montre que densité n'est pas incompatible avec fraîcheur, ce qui n'est pas une surprise évidemment mais n'est pas toujours compris. Du vin comme celui-là, j'en veux bien tous les jours!
David Chapot.