Maher,
connaissais tu la carte du restaurant, et les goûts de celui qui a choisit la bouteille? Aucune polémique, c' est juste que ce genre de performance
fait naître scepticisme avant admiration, chez moi, tant je suis à des années lumières d' un tel résultat.

Bof, il n'a pas donné les prénoms des vendangeurs...

connaissais tu la carte du restaurant, et les goûts de celui qui a choisit la bouteille?

Le vin n'était pas à la carte et venait de la cave personnelle du restaurateur. En revanche, connaissant très bien l'ami qui choisissait, je savais que ça serait un très beau pinot.

Bof, il n'a pas donné les prénoms des vendangeurs...

Maher et Michel?

Laurent/Enzo m'a gentiment fait remarquer que mon message pouvait manqué d'humilité. Il a raison mais ce n'était pas le but, voici ma réponse

> Je comprends Laurent, je l'ai pensé en l'écrivant
> mais pour moi l'important était la conclusion
>
> "Je retiens deux choses fondamentales de cette
> dégustation. La manière avec laquelle la
> discussion avec les vignerons fait avancer la
> compréhension des terroirs. Ainsi que le le
> respect des grands vignerons de l'idée véhiculée
> de ces mêmes terroirs. "
>
> Je voulais véhiculer l'idée que le discours avec
> les vignerons fait mieux comprendre leurs terroirs
> et qu'un bon vigneron, même en imposant sa patte
> comme ici, laissera toujours dans son vin
> l'expression du terroir. Si j'ai trouvé, ce n'est
> pas moi qui suis très fort, c'est le vin qui est
> particulièrement bien fait.

J'ai aussi eu beaucoup de chance.

Bonne soirée.

Maher

Bu Ici

Domaine d'Auvenay - Meursault Narvaux 2001

Bouteille cirée, bouchon imbibé sur toute sa longueur. Bouchon de grande qualité.
Robe or foncé.
Nez sur le miel, le caramel. Il s'ouvre ensuite sur le pétard et des arômes torréfiées.
En bouche, la pierre à fusil, la poudre dominent. C'est gras, ample, on sent une superbe qualité de raisin, une belle matière mais la longueur décevante, le vin chutant en fin de bouche...Manque d'équilibre selon mes gouts.
Un vin en largeur plus qu'en longueur.
Un très bon vin mais qui ne m'a pas fait décollé.

Bue ici

Domaine d'Auvenay - Meursault Narvaux 2001

La bouteille est imposante et massive.
Mon pouce touche à peine le fond du cul de la bouteille…
Le col est ciré jusqu’à l’épaule.

Robe jaune soutenu.
Nez sur la pierre à fusil, le pétard, très minéral.
J’ai eu ce nez sur un Meursault de Coche 09 très dernièrement.
En bouche, la minéralité est prédominante.
Elle est contrebalancée par un gras qui équilibre le tout.
C’est complexe et je m’étonne de comment ça passe derrière ce Bâtard…
Très bon vin.

J’en attendais davantage car les vins du domaine sont souvent encensés.
C’est sympathique de goûter des domaines mythiques, ce vin remet l’église au centre du village !

Domaine d'Auvenay - Aligoté Sous Chatelet 2005

Je partage l'avis d'Enzo concernant la description de ce vin. Malgré le prix excessif de cette bouteille, il vaut largement certains meursault et autres puligny... Bien ++.

Cordialement,

Stéphane

Domaine d'Auvenay Meursault Les Narvaux 2004

Bouteille juste carafée un petit 1/4 d'heure.
Robe bien dorée, magnifique dans la carafe.
Whaou, quel nez, ça envoi furieusement dans le grillé / petard / cacahuetes et on en sortira pas de toute la dégustation. J'adore ce nez mais je peux comprendre aussi que ça déplaise car c'est vraiment "entêtant".
En bouche, c'est magnifique, hyper large mais avec un équilibre magistral, impossible de placer ce vin sur un village...à part chez d' Auvenay.
Je suis une nouvelle fois sidéré par ce vin à la hauteur des attentes placées en lui.
Et pour ceux qui en auraient en cave, ça ne craindra pas encore quelques années de garde.

Arnould

Bonjour

Bouteille bue lors d une soirée Ici

Domaine d' Auvenay, Meursault 1 er cru " les Gouttes d'Or " 1997

La robe est évoluée sur tirant sur le vieil or avec de grosses larmes sur les parois du verre.
Le nez est très puissant sur des arômes briochés , de noisettes torréfies et de pralins. La bouche est très concentrée, complexe, d une grande densité développant une palette aromatique complexe mêlant fraîcheur, gourmandise et notes évoluées. L équilibre entre le volume et l acidité est remarquable et d une grande intensité. La longueur est immense ( rarement vu pareil) sur des notes complexes.
J ai garder un peu de vin dans le verre pour le fromage. Le vin avait gagner encore en précision. Il était plus subtil dans son approche et moins démonstratif mais toujours avec cette grosse intensité. Superbe vin

Domaine d'Auvenay Meursault Les Narvaux 1999

Belle robe tirant sur le miel très clair. Nez genereux, complexe et subtil, avec un côté pierre à fusil remarquable. En bouche rondeur sans mollesse, richesse sans chaleur, complexité contemplative et persistance merveilleuse (enfin tout ce qui manque dans les chardonnays américains). Quel vin racé! 97/100

Merci à DidierT d'avoir fait partager cette bouteille sublime lors de notre dîner à Chicago

Merci Tom.

Chicago est une ville vraiment agreable et sympa. Un bon dîner en bonne compagnie autour de bonnes bouteilles. Ce Narvaux 99 est à maturité, d'une grande complexité, d'une élégance incroyable alliant puissance et finesse, volume et fraicheur. Un grand vin tout simplement.

Le Cheval Blanc 2000 qui a suivit a aussi été une grande bouteille en devenir, une texture comme je les aime. Merci.

Didier

Merci à toi Didier.

J'ajoute une photo de Chicago, l'une des plus belles villes du monde, malgré le ciel couvert et la température froide de ce weekend (et encore plus remarquable pour le nombre de restaurants qui permettent aux amateurs d'apporter leurs propres bouteilles!)...

i1113.photobucket.co...

Je ne suis allé qu'une fois à Chicago, et j'ai beaucoup aimé, mais de là à dire que c'est une des plus belles villes du monde...

Alain

Je ne suis allé qu'une fois à Chicago, et j'ai beaucoup aimé, mais de là à dire que c'est une des plus belles villes du monde...

"Belle" dans le sens de "admirable" ou "agréable", plutôt que "joli" (bien qu'on y trouve pas mal de jolis endroits). Peut-être que j'aurais dû dire que c'est une ville "extraordinaire"

Tom, don't worry be happy effectivement tres agreable et sympa.

Domaine d'Auvenay Auxey-Duresses Les Clous 2006
Nez très riche, très prononcé, très intense et profond.
La bouche est douce, suave, contrastant avec le nez. On sent du lait, de la crème, une matière onctueuse.
Le final est salin, minéral.
La douceur est surtout dans l'attaque. La précision est dans le final.
C'est un vin éblouissant.
Je ne connaissais pas, et je suis très impressionné.
ça commence au nez comme la puissance d'un Coche-Dury et ça finit avec la grâce d'un Bonneau du Martray.
Je trouve ce vin absolument magnifique.

Bourgogne Aligoté Sous Châtelet 2008. Domaine d’Auvenay.
[size=x-small]cr tiré de Catherine et les garçons sortent leurs Beaune nés de Nuits .[/size]

catherine
Nez grillé, noisette, allumette soufrée, suret d'après Philippe M. La bouche est très minérale, coquille d'huître, une pointe de citron. J'aime beaucoup, mais qu'est-ce donc ? Un aligoté, madame. Nooon ? Je me déçois énormément, je n'ai pas reconnu le cépage, ni l'appellation, que j'adore, et avec laquelle j'ai pratiquement été élevée... Il faut dire qu'il n'avait rien en commun avec ceux que j'avais bus par ailleurs.

andré
de belles notes grillées pas trop prégnantes , le vin est rond assez charmeur avec des notes acidulées, Philippe Modat a été géné pa rla dissociation fruit mûr-acidité ça ne m'a pas choqué mais qui reconnaitra un aligoté? "that is the question"...

daniel
Au nez, une première impression grillée (noisette, pain grillé) – un fin liseré beaucoup moins réduit et encombrant à l’ouverture que sur l’Auxey Duresse Les Clous gouté il y’a quelques mois – rejointe rapidement par une alliance de fruit (pomme), de fleur (acacia), d’herbes coupées, de champignons, de beurre frais, de brioche : les deux réunies tissant comme une étoffe d’arômes. Une étoffe complexe ornée de mille nuances épicées, subtiles, vraiment attachantes dont on ne sait plus trop, faute de mots, qui de la profondeur troublante ou qui de l’allonge folle, vous touche autant. Maintenant, je comprend l’enthousiasme qui animait les propos d’Alain Chameyrat, de retour d’une dégustation chez Lalou Bize Leroy, disant lors d’un déjeuner, que l’aligoté du domaine témoignait déjà superbement de l’excellence de sa gamme...
La bouche est élégante et tendue ; le crayon d’acidité à la pointe ultra fine, semble dessiner des arabesques où les pleins d’amers finement concentrés, s’enroulent sur eux même comme dans un ressac sans fin sur fond d’écume grillée. Un paradigme de tension animée d’une vibration résolument dynamique, équilibre le vin dont le coté grillé ici plutôt bien fondu, serait un peu le marqueur qui peut déplaire à certains, mais qui transcende pour le moins l’aligoté de soif.

Bourgogne Aligoté Sous Châtelet 2002. Domaine d’Auvenay.
dégusté dans un beau restaurant classique de Paris, le relais Louis XIII ce midi.

C'est ma première rencontre avec un vin du domaine. La bouteille n'est pas donnée mais le millésime un peu âgé finit de me convaincre de ce choix.
Au tout premier nez, on ressent, le coing, le chèvrefeuille, les épices et un peu d'oxydation. L'excellent sommelier propose de ne pas rafraichir la bouteille dans la glace et de la laisser à température pendant tout le repas. C'est effectivement judicieux car la belle acidité maintient une grande fraicheur à chaque gorgée. Tandis que la température permet aux arômes de s'exprimer avec beaucoup d'intensité. Avec l'aération, on perd complètement la très légère oxydation et le vin évolue sur des notes plus classiques d'agrumes. La puissance est folle et la longueur vraiment étonnante pour un "simple" aligoté. La bouche est pure et ciselée. Vraiment une belle rencontre avec un vin se mariant divinement bien avec le homard!
J'aimerais maintenant déguster les vins du domaine sur d'autres terroirs pour bien saisir les différence de terroirs obtenues par le domaine.
Bref, un très beau moment!

Vincent

domaine d'Auvenay 2005 meursault "narvaux"

que dire quand on a l'impression à l'aveugle de toucher si ce n'est le graal, au moins une émotion superbe !

eh bien c'est l'impression que j'ai eue et pas que moi, à l'aveugle sur ce vin qui a complètelement éclipsé un meursault-perrières 2005 de bouchard pourtant issu d'un terroir bien plus prestigieux... et le résultat fut pour moi sans appel...

nez malheureusement marqué par le soufre, la poudre à canon, bref le pétard qui ne laisse la place à rien d'autre comme souvent chez ce domaine (réduction diront certains...)

la bouche n'est par contre rien de moins que grandissime !la matière est énorme, la tension sensationnelle, une acidité citronnée de très belle qualité, la matière est dense et concentrée, superbe de peps, de par ses amers absolument divins (allez osons les qualitatifs superlatifs...) le peps de ce vin est impressionnant, l'ampleur la la richesse sont grands, le gras d'une jeunesse évidente aussi...

que dire de la longueur ? superbe et énormissime ai-je noté, bref le graal...

ah pardon ! nous ne sommes que sur un village ? mais quel village ! sur meursault entre tessons et narvaux quels villages ! tension et incroyable fraicheur sur ce vin d'un autre monde (tant niveau qualitatif que niveau prix ce qui est bien dommage)

bref je jouis de la bouche...

grand vin !

D'Auvenay Meursault 1er Cru Les Gouttes d'or 2004 : couleur or pâle, un peu trouble. Le premier nez est très grillé, avec un peu de cacahuète, mais avec l'ouverture ça s'estompe un peu et beaucoup de choses apparaissent derrière : citron, gingembre, abricot, beurre, notes florales. Bouche massive, très concentrée, avec une grosse tension, du poivre et du gingembre qui la rendent très vive, beaucoup de citron, de fruits jaunes. Finale interminable, portée très loin par l'acidité et son côté épicé. Très grand vin, d'une énergie incroyable, qui a complètement éclipsé le Faivelay. Je n'ai pas été trop gêné par le côté grillé que je crains habituellement, mais il était soi-disant peu prononcé pour du d'Auvenay. Note : 19,5/20.

La réduction chez Auvenay est souvent présente dans les dix premières années puis s'estompe petit à petit pour donner une grande complexité. Certainement le cas ici.

Didier

CR:Domaine d'Auvenay Auxey-Duresse Les Clous 2006
Si le Montrachet est une Symphonie, cet Auxey-Duresse, c'est de la musique sacrée! Un nez stupéfiant de classe et de complexité.
De la pierre à fusil, des épices, du miel, de la mirabelle, du chèvrefeuille, du pain d'épices, de la feuille morte, de la truffe blanche, des zestes d'agrumes et une touche d'ananas. Prodigieux!
La bouche a dû être ciselée par un diamantaire d'Anvers ou d'Amsterdam, c'est d'une rectitude diabolique, baroque et précis, mystique et apocalyptique, gras et tendu comme un arc,
sphérique, captivant et long comme un jour sans vin. Un 1er cru qui en impose au plus grand, un chef-d’œuvre absolu, le Graal des grands vins blancs de Bourgognes.
Stratosphérique! Grand vin

Beau cr dans lequel je me retrouve parfaitement(tu)

Salutations vineuses,

Christophe

Pfiouuuuu ca donne envie!!!!
Dommage que le prix calme beaucoup d'ardeurs, sauf peut être direct du domaine?
Néanmoins j'aimerais gouter un jour ce domaine alors si quelqu'un veut échanger sur une base "saine" un d'Auvenay contre de beaux Rhones, Bourgognes ou Bordeaux je suis intéressé!

totolouga écrivait:

---

> Pfiouuuuu ca donne envie!!!!
> Dommage que le prix calme beaucoup d'ardeurs, sauf
> peut être direct du domaine?
> Néanmoins j'aimerais gouter un jour ce domaine
> alors si quelqu'un veut échanger sur une base
> "saine" un d'Auvenay contre de beaux Rhones,
> Bourgognes ou Bordeaux je suis intéressé!

Même direct domaine (encore faut-il y avoir accès!) les tarifs font quand même mal au c..! Mais ça peut quand même permettre d'économiser quelques dizaines voire centaines d'euros sur une bouteille!

Les Auxey du Domaine sont vraiment superbes, je bois des 2000 actuellement, grand!

Pour Raphael, un passage sur la Cote Est peut etre moins cher qu'un achat au domaine

Didier

Sans vouloir chercher la petite bête, Les Clous est un village, pas un premier cru.
J'ai fait l'expérience il y a 3 ou 4 ans de cette cuvée sur 2000, et cela reste un grand souvenir, notamment par cette capacité a combiner gras et tension, rarement vu a ce niveau.

Antoine

Effectivement, la bouteille, même vide, avait du mal a être lâché par certains ....

Modification faite

Dégusté avec le CRD-LPV Belgique :

Domaine d'Auvenay - Meursault Les Narvaux 2001


Olivier Mottard : Nez de pop corn, de grillé signant une réduction qui ne s'atténuera pas forcément malgré l'agitation des verres. Bouche dense construite sur un équilibre d'école entre alcool et acidité. Un vin d'une classe folle que j'ai rarement rencontré en Bourgogne. C'est élégantissime, complexe et d'une longue éternelle ! Sans aucun doute possible, le plus beau blanc de Bourgogne que j'ai dégusté à ce jour.
Luc Javaux : C'est vrai que la bouche est grande, et donc que le vin peut sans doute être qualifié de grand, tant dans son équilibre et sa finesse, que dans sa longueur. Mais bon sang, 15 ans d'âge et toujours réduit sur le popcorn, tant qu'il est difficile de percevoir grand chose d'autre au nez, c'est tout de même dommage ! Et tous mes efforts d'aération n'y ont rien fait... Peut-être qu'avec dix ans de plus... Mais je ne veux pas faire la fine bouche, d'autant que j'aime plutôt le popcorn, et que les qualités en bouche sont pour moi prépondérantes, c'est indiscutablement Excellent.

Luc

Beau cr(tu)
Va falloir que je pique une bouteilles dans les caisses de mon fils pour que je le fasse une idée sur le millesime;)
Salutations vineuses,

Christophe

Bu chez les normands

Domaine d'Auvenay, Meursault 1er cru Les Gouttes d'Or, 2004



Oliv
Robe sur un doré clair, plus teintée que le Coche.
Nez assez discret, serré, sur un ensemble finement réducteur qui s'exprime entre le végétal et la noisette grillée, l'aération forte dans le verre ramenant de jolies notes de fleurs blanches et minérales.
Bouche dense, généreuse et racée, sur une matière plus épaisse et confortable que le Charlemagne, au volume moelleux qui se pose bien sur la langue.
L'acidité très bien intégrée participe à donner de l'allonge à cette belle matière dans un effet de profondeur très agréable.
Avec la remontée en température, le vin gagne en précision aromatique, devenant plus floral que minéral.
Très joli finale ample et lisible, avec un peu moins de capacité de relance que le Coche toutefois.
Très bien.
Vougeot
J’étais resté sur une histoire d’amour un peu avortée lors de ma dernière rencontre avec l’Auxey-Duresses du Domaine d’Auvenay. Force est de constater que, cette fois-ci, j’ai été déçu que nos amours ne durent pas plus longtemps. Le terroir murisaltien s’exprime par un peu plus de moelleux par rapport au CC de Coche. Il y a également plus de largeur en bouche. C’est très, très bon et il est franchement difficile de départager ces deux bouteilles qui ont un style totalement différent. Mais, de mon côté, ayant une préférence pour les vins un peu cisterciens, je préfère le CC au Meursault.