Après une affligeante série de 4 Bourgognes et non des moindres (millésimes de 1988 à  1992, dont un aloxe, gevrey et un Echezeaux et fait par des noms reconnus) voilà  un petit miracle.
Attention, concernant ces quatre là , je dis pas que c'est acide et léger ou fin je dis tout simplement que c'est pauvre en arômes (sous bois), en matière et en bouche (tanins secs comme du bois blanchit dans le désert d'Atacama depuis le temps des Incas) et avec un goût de vieux bois, plus de fruits rien de rien aucune tenue en bouche. Le moindre thé des plus légers aurait pu passer pour un GC de cette région.
N'importe quel vin de coop de par chez moi m'aurait procuré plus de plaisir.
Le genre de vin qu'il faut intellectualiser dur , ou pour faire partie d'une intelligentsia bien pensante qui à  la côte en ce moment.
Faut quand même passer pas mal d'argent avant de trouver une bouteille buvable (et plus). Ils ont aucun respect du client.
Ainsi, je ne sais si c'est par différence que j'ai trouvé le suivant excellent ou s'il était par lui même. Vous en jugerez.

Vosne Romanée jean Grivot 1989
Couleur moyenne, rubis avec une évolution vers le tuilé.
Nez de fruits rouges (framboise entre autre) de pain d'épices (orange cannelle) de viande rôtie
La bouche est tout en équilibre ou la rondeur et la matière se la dispute avec l'acidité.
De l'équilibre en somme et de la longueur.

Par contre quand la Bourgogne peut amener ses « enfants » à  maturité là  il y a pas photo.

Chablis la forest 1987 Dauvissat
Couleur étonnamment jeune jaune citron sans aucune trace d'évolution
Nez mielleux et floral (fleur blanche diplotaxis ericoides pour les connaisseurs) tirant sur le foin avec des notes de mousserons. Le citron est présent laissant présager d'une belle maturité et acidité.
Bouche très belle ou l'on retrouve les arômes le foin est plus présent, longue et équilibrée.
Inoui de jeunesse.

Meursault Coche-Dury 1988 à  mettre en carafe
Couleur moyenne présentant quelques traces d'évolution
Nez une démonstration de minéralité de fleur, de miel, de la poire de l'écorce de citron et de crème.
Tout cela étant sublimement fin.
Bouche remplie par des effluves de poire, miel, minéral et citron avec de la tenue du gras (cire d'abeille) et de la matière finit sur une petite amertume qui relance le vin.
D'une lonnnnnnguuueeeur ………
Noté achtement bon
Peut vieillir encore 10 ans avant d'atteindre sa plénitude.

Salut Robert,

Toi et Olif, vous m'inpressionnez. Vous êtes toujours en train de gouter de nouveaux flacons et pas n'importe quelles bouteilles. Pour le petite histoire, avec le seb et remy Jobard de Meursault, on avais degusté un puligny enseigner 2000 de chez coche dury lors d'un repas dans le haut doubs. ce vin m'avais laissé un souvenir impressionnant. j'ai trouvé la descritpion d'une queue de paon tout a fait adapté avec vin qui s'amplifiait de manière exponnentielle en fin de bouche, un boisé bien maitrisé avec une longueur énorme.....
Sinon, quand est ce tu viens nous rendre visite dans le haut doubs et dans le jura. En Aout, je descends vers Martigues. j'ai prévu d'aller rendre visite au mas de Morties au pic saint loup, que nous n'avions pas pu aller voir avec Olif et Seb debut Juin. peut être que l'on se reverra à  ce moment là .

Salut FrançoisB

PS : fais moi signe pour la dixieme tranche hors de prix de cabernet-merlot
(aaa)

En tout cas merci Rober tde ne pas "balancer"

encore une fois les grands vins de Chablis montrent leur grande qualité (enfin Raveneau et Dauvissat-le bon-) à  des prix raisonnables !

Chablis 1er Cru La Forest 2002 à  16 euros TTC au Comptoir des Grands Bourgogne à  Saulon La Rue (j'ai reçu la doc hier)… comparez avec le prix des Meursault !!!!!!!!!

Ouaih !
j'ai pas envie de balancer ni de généraliser (quand je le fais c'est pour taquiner), comme celà  peut se pratiquer dans d'autres lieux...
Il y a du bon partout.

Message edité (12-08-2004 21:28)

fan non, mais c'est effectivement une référence à  JP.
Vous parlez de Bourgognes rouges ?
si si il y en a sur les meilleurs terroirs et quand l'année est bonne.
mais c'est partout pareil non ?

Message edité (12-08-2004 21:29)

Mes exigences personnelles sont très simples.
Il faut un minimum en arômes (aller 3 ou 4 assez purs et pas du bois secs) et en bouche (pas de la verveine et encore). En tout cas plus que du jus colloré et du bois sec dû à  l'élevage non contreballancé par de la matière (même un minimum me va).
Contrairement à  ce que vous pensez je ne suis pas un buveur "élitiste" et me contente de vin de coop à  2 euro qui sont bien meilleurs que ce que j'ai pu boire dernièrement sur les bourgognes.
Et je dois être un des rare gars ici à  citer des vins de coop à  3 balles.
J'en discuté de mes goûts avec Olif en lui citant ô combien j'apprécie les rouges du jura, qui ne sont pas, vous en conviendrez, des monstres d'extraction.
L'acidité pour elle même ne vaut rien, il faut qu'elle participe de l'équilibre.
Mais il n'en était même pas question pour ces vins, car pour se poser la question de l'équilibre et de l'acidité encore faut-il qu'il y ait un minimum de perception. Ce qui à  ce niveau de prix semble être un scandale.
Et vous seriez surppris de déguster avec moi pour comprendre que j'aime l'acidité.

Ce que je dis souvent c'est quel que soit le vin il lui faut le plat qui va avec et là  a part le mac do je vois pas.
J'ai attendu la cinquième bouteilles avant de mettre un commentaire.

"Ce que je voulais dire Robert, c'est que la proportion de bons bourgognes rouges me semble plus importante que ce que vous, vous ressentez."

Que savez vous de moi ?

La complexité ?
Pour moi elle vient après le minimum requis, je mettrais la barre à  1.5 la bouteille. Là  elle n'y était même pas. C'est seulement après que je parle de complexité.

Par contre j'écluse ma cave de Bourgognes (des grands noms dans des grands millésimes antérieurs à  94) et j'espère bien qu'ils seront tous bons à  l'avenir.
J'en serais le premier ravis.

Quelques commentaires laissés par moi même.
Je suis preneur des votres JMP je ne demande qu'à  acheter du bon.

La tâche 1992
a l'époque il y a longtemps je l'ai goûté et c'était pas fameux. Priez pour qu'elle se soit améliorée. Je vous le souhaite

soit deux 1990
Aloxe corton camille giroud 1990
couleur évoluée avec des reflets tuilés
nez présentant un mélange de cerises et pruneaux, de sous bois, d'encaustique (vieux bois cirés) de laurier et de suie
bouche : enfin une bouche avec de la matière tout juste ce qu'il faut pour contrebalancer l'acidité bourguignone ou l'on retrouve les fruits rouges accompagant des tannins présents mais discrets.
Noté : enfin une

premier achat chez DL ni connaisant pas grand chose je les avaient obtenues en échange de Beaune 1er cru perlantes. Si ce vin a été à  l'origine de nombreuses déceptions, j'en ai ouvert une parce que je recevais un non connaisseur en me disant il faut les finir. Et là  patatras très beau couleur évoluée nez très mais alors très minéral se mariant au fruits et aux odeurs de sous bois en bouche rectitude et goût. étonnant a boire conclusion : attendre les vins de DL serait de mise

beaunes mariages rossignol trapet 1988
htes côtes de beaune C. Giroud 1993
et Nuits st georges les vaucrains 1994
les deux premiers présentent en bouches des tannins secs et auraient mérité un peu plus de maturité.
Les arômes sont classiques avec pour le camille giroud une patte reconnaissable de vieux bois (très distinctif) ont se croirait entouré d'odeurs de caves et de sous bois plus le côté oriental qui caractérise ce négociant d'orange et d'épices.
Le troisième
je n'ai jamais goûté de 1994 raté chez Dom Laurent et j'ai encore en mémoire un lavaux st jacques assez superbe.
La couleur n'était pas encore évoluée.
le nez présentait une minéralité très présente (silex) pour partis sur des arômes fins de pinots noirs de fruits rouges d'épices ...
La bouche est très bien les tannins sont bien enrobés et en rétroolfaction on a bien les fruits rouges.La bouche est bien ronde.

Mercurey meix foulot 1987
bu ce midi Une couleur très typique des bourgognes un nez au démarage sans grand entrain de sous bois de champignon puis miraculo ce nez s'est estompé au fur et à  mesure que le temps passait pour laisser la place à  des fruits rouges des épices (pain d'épices) du miel bien sûr puis de l'orange confite pour finir sur du fruit exotique (goyave pour ceux qui connaissent) La bouche fine et bien équilibrée les arômes sont identiques au nez et finissent longuement par de la goyave. Tu vois vincent quand ils travaillent bien en bourgogne j'aime.

Message edité (12-08-2004 21:30)

"Moi, je n'aime que le Bourgogne"
C'est bien ce qui nous différencie moi j'aime toute les régions quand c'est bien fait.

"3ter) "Et vous seriez surppris de déguster avec moi pour comprendre que j'aime l'acidité."
Jaurais dû rajouter dans le vin et avec un plat

4) Que savez vous de moi ?
Pfff... Que ce que vous écrivez, ici et là .

Donc pas grand chose.
Vous avez remarqué que je n'écris pas en premier vous ci vous ça...

6) Balancer des piques, c'est facile (et en restant dans le vague). Moi je ne fais pas état de mes essais de vins de part chez vous, genre, dernièrement, un vin à  moins de 3 € (et oui, je bois de la coop aussi) qui ne m'était pas acide mais alcooleux et d'une suavité qui confinait à  la mollesse (pour moi, je le répète). A part ça l'étiquette était très joliment... originale.

Eh ben moi ça ne me dérangerait beaucoup moins de descendre un vin du sud qu'un Bourgogne. D'abord ça fait in the wind et de plus qui aime bien chatie bien.

N'avait vous publié aucun commentaire qui me fasse saliver et rêver ?
Il y a la fonction recherche je vais voire.

Je vois: Robert-Daniel, même combat! Avec Jean-Michel en preux défenseur du faible (en qualité) et de l'opprimé.(aaa)

Message edité (12-08-2004 21:30)

J'aime bie, les bourgognes rouges bien fait et avec du génie.

"ces sacrés bourguignons, lesquels ont une espèce de génie collectif de sortir de temps en temps la bouteille qui vous retient de ne pas tout abandonner"

C'est vrai c'est pourquoi je continue à  goûter et aimer ou non. Mais quand c'est non je le dis.

"PS, mais ce serait plutôt à  poster dans "Dialogue de sourds" je viens de boire ce soir un Hautes Côtes de Nuits 2000 moyen. J'ai également la faiblesse de penser qu'à  ce niveau je le préfère à  un autre moyen du Languedoc-Roussillon. Cela vous va comme définition de "ma" préférence ?"

Ben non pour moi c'est deux vins moyens et je n'ai pas de préférences.

"2) Aimer les Bourgognes (rouges), ça ne veut pas dire détester les autres. Romain Gary a pu dire "le patriotisme, c'est aimer les siens, le nationalisme c'est détester les autres". Si cela vous évoque quelque chose, Robert, essayez de transposer."

Dans ma vie je me suis toujours méfié des donneurs de leçon. Et ma vie fait que je n'ai pas de patrie vineuse (ou réelle).

"1) Robert, ne pas savoir grand chose avec ce que vous écrivez ne m'invite que mollement à  poursuivre sur le chemin de la connaissance"

Je vous ai rien demandé

C'est marrant mais personnellement j'ai l'impression (et depuis longtemps) que Robert, et Luc également, sont de vrais amateurs de Bourgogne. Souvent ils sont déçus mais quand ils aiment… ils aiment. Je n'aime pas les "Fans"… inconditionnels donc manquant d'objectivité.

Je pense en effet que la Bourgogne est la région la plus "casse-gueule"… irrégularité des millésimes, différence énorme de qualité entre producteurs et même grande irrégularité entre plusiuers cuvées du même vigneron une même année !!

Si je dois acheter un vin de coop ou un vin d'ambition mesurée… je me dirigerai plutôt vers le S.O. , le Languedoc-Roussillon, l'Espagne ou je ne sais où encore mais plutôt au Sud où le risque est beaucoup moins élevé.
La Bourgogne ne supporte pas la médiocrité et on la rencontre assez souvent. Et Robert a bien raison de le signaler et avec beaucoup d'élégance puisque qu'il nomme les bouteilles qui lui conviennent et préfère taire l'origine des "piquettes".

JMP
J'ai eu envie d'apprendre (contrairement à  ce que vous pensez) et de goûter à  vous lire.
J'ai donc tapé sur recherche (JMP + bourgogne) et j'ai beaucoup appris sur les terroirs, mais après quatre pages pas une dégustation commentée.
La Bourgogne doit elle être à  ce point secrète ?.
Je reste sur ma faim, surtout que je vous ai fait remonter les quelques commentaires (indécis et mal intentionnés soit disant alors qu'il ne sont que à  l'avantage des vins dégustés, sauf la tâche 1992).

Alors quand je goûte 4 bouteilles pas bonne je le dis.

Vincent c'est exact.
Je suis un fan de Bourgogne contrairement à  ce que l'on peut croire.
Mais ce qui me hérisse le poil c'est que l'on détruise ainsi un si beau terroir.
Surtout pensez à  l'estranger qui va dépenser 40 à  70 euro (chez sont caviste à  l'étranger) et qui va irrémédiablement se détourner de cette AOC.

Deuxième remarque JMP dit qu'il n'y a que 94 qui soit je cite
"Et pour les années les plus récentes, il me faut remonter à  94, en rouge, pour conclure à  un millésime globalement insuffisant."
C'est fou le micro climat qu'il y a en Bourgogne.
Moi je vinifie depuis 97 et j'ai eu 97, 99, 2002 comme étant "insuffisant"

Merci Vincent, je pense que tu as effectivement bien compris le sens des quelques coups de gueule que je pousse parfois au sujet des vins de cette région. Pas si sourd que ça le dialogue finalement...(bbb)

Amitiés,

Luc

Message edité (12-08-2004 21:31)

Je n'ai jamais visé personne en parlant d'inconditionnel !

1997 en Languedoc me régale parfois comme avec la cuvée "de base" du Domaine Barral encore apprécié récemment… un délice mais malheureusement il ne m'en reste qu'une !

Unfortunately je ne l'ai jamais goûté mais j'ai eu beaucoup d'échos favorables sur le Sang du Calvaire 1997 du Ch. de Cazeneuve. Un pur mourvèdre… cépage pariculièrement à  son affaire cette année là  me-semble-t'il…

Le Sang du Calvaire 1997, je l'ai (moyennement) goûté il y a peu, Vincent, à  l'Auberge du Cèdre. Beaucoup de bois pas (encore?) digéré!Je pense préférer largement le style des vins de F. Magnien!(bbb)

Olif

ça va JMP pas besoin de réponde.
Je dénigre et tu es un saint.
Tu es pur et je suis dur.
Pas besoin d'en rajouter.
j'assume.

Message edité (12-08-2004 21:33)

Une bonne bouteille de qu'elle région ?(aaa)
Et c'est reparti comme en 14

Message edité (12-08-2004 21:33)

Tiens c'est fou je viens de boire un ganay VV 2002 offert par la bande à  Olif
(en fait c'est l'Olifan club)
commentaire à  suivre lundi.

Tiens j'étais à  l'Auberge du Cèdre en Août 2003… j'en ai profité pour passer voir André Leenhardt juste en face.

J'avoue que sa production me laisse perplexe, même si l'homme est charmant et son travail tout à  fait estimable, trop d'alcool et trop de bois !!
Quoique ce soit encore pire au dom. de Mortiès… Et je ne parle pas des blancs (ou pourquoi s'obstiner à  faire du blanc à  cet endroit là â€¦ ? Comme nous nous demandions récemment à  la suite d'une dégustation de Pinots Noirs issus de terroirs classés Grand Cru : pourquoi ne pas plutôt y planter du Riesling ou du Gewurz -quand il s'agit du Hengst par exemple- ?)

J'espèrais que cette cuvée tant louée pouvait avoir autre chose dans le ventre !!

Dégustation récente dans "mon" club de dégust. des Pics Saint Loup … la discussion en arriva très vite à  imaginer l'origine des barriques et c'est à  peu près tout… Des vins pour Castor comme diraient certains !!!

Message edité (12-08-2004 21:34)

Ah! Ca fait du bien de rire un peu(aaa)(aaa)
Franchement, Jean-Michel, si vos goûts en matière de vins ne sont pas les meilleurs , vous m'aurez au moins bien fait rire et cela rachète toutes vos vacheries et fautes de goût ! Merci encore!