Bonjour,
j'espère simplement apporté une pierre à  votre édifice déjà  bien fourni, tout en espérant ne pas soulever de polémiques sur le beaujolais afin de na pas tomber dans la caricature. en matière de beaujolais, j'adhère de préférence pour des vins exhubérants au fruité éclatant, 2003 correspond vraiment à  mon attente, morgon de marcel lapierre "non filtré, non soufré", c'est "du jus de fruit" actuellement, il doit surement avec le temps prendre de l'ampleur avec 2 ans de garde, pour expérience, le morgon côte de py de jean foillard c'est toujours un vin plus abouti sur la jeunesse, au caractère plus puissant avec une belle ampleur, au niveau du fruit c'est peut-être moins explosif actuellement, mais quel longeur, c'est fortement agréable plutôt destiné au repas. cerise sur le gateau, après ses 2 morgon en 2003, j'ai goûté au morgon "non filtré, non soufré" de marcel lapierre en 2000, il faut dire que cela change de style, de l'étoffe en bouche, c'est juste le bon moment pour commencer à  les goûter, pour ceux qui auront eut la patience d'attendre.
en 2003, je crois vraiment qu'il serait judicieux de faire un tour dans les monts du beaujolais.
bonne soirée
jerome francart

Cela fait plaisir de voir que le Beaujolais n'est pas oublié. En effet, il y a des choses très sympas à  découvrir avec le gamay. Il y a 15 jours, j'ai bu un Moulin à  vent 2001 de Christophe Pacalet qui a travaillé avec Marcel Lapierre. Pareil, les vins ne sont pas filtrés et peu soufrés. 2001 présentait déjà  une robe légèrement brunie mais tout le fruit était encore là . En plus, il paraît que cela vaut le coup de visiter les monts du Beaujolais.

A bientôt,

Virginie

Je ne peux qu'abonder dans le sens des deux messages précédent. On a souvent tendance, quand on se passionne pour le vin, à  aller chercher dans les différentes appellation des vins "superlatifs", certes parfois très bons, mais aussi un peu fatigants à  la longue. Quel plaisir alors de se rafraîchir avec des vins, par exemple du Beaujolais, des vins qui se laissent boire sans fatigue. Qui plus est, quand ils viennent de vignerons comme Marcel Lapierre ou Jean Foillard, on n'a même pas mal à  la tête le lendemain vu leur très faible teneur en soufre (voire sans soufre du tout) !
Je viens de passer à  deux reprises, début juillet et mi-septembre, à  Villié-Morgon et une fois de plus je me suis régalé avec les vins de Foillard (Morgon) et ceux de Georges Descombes (Morgon et Brouilly). Les 2002 se goûtent aujourd'hui parfaitement, même s'ils n'ont pas la matière des grands millésimes. 2003 est une explosion fruitée, avec un alcool un poil plus présent. Le 2003 de Lapierre que j'ai dégusté à  maintes reprises au restaurant est également d'une gourmandise totale. De plus, ne vous y trompez pas, certains de ces vins vieillissent admirablement. Le Côte du Py de Foillard, par exemple, peut tenir facilement 10 ans dans les bonnes années. Ma règle perso : en consommer six bouteilles dans les deux ans après le millésime et le reste à  partir de six ou sept ans d'âge.

Philippe Barret

Quoi dire de plus?
Vous avez tout à  fait raison!
00 et 03 sont les millésimes à  prendre, 01 et 02 sont plutôt difficiles (beaucoup de pourri).
Actuellement j'ai dans mon verre le 02 de M. Lapierre en verision nature. Et même dans un millésime difficile c'est très bon. (A la limite il y a même un côté rafraichissant, ca ne sèche pas la bouche)
Christophe Pacalet est d'ailleurs le neveu de M. Lapierre.
Et puis je vous rappelle l'excellent dossier Beaujolais de Michel Bettane paru à  la rvf il y a quelques mois. On y apprend beaucoup!

Jan