Version rapide pour ceux qui veulent avoir la fin du film: ce soir-là, 4 voix pour Clos de tart 2001 et aucune pour Lambrays.

La réalité est beaucoup plus compliquée, et je ne parle pas de prix. Ouvert 4 h avant et épaulé, le Lambrays s'annonce prometteur et presque en place. Même procédé, le Tart est en retard, sur l'élevage comme j'ai déjà pu le boire sur 2002. Une heure après, je regoûte, nada! fermé! le terroir serre les cuisses. Seul un carafage de deux heures et un passage de 20 minutes au frigo (et oui, je commence à être adepte de ce procédé en été pour les pinots noirs qui se redressent avec le froid) ouvrira la belle. Franchement, je conseillerais aux amis LPViens de carafer CDT quel que soit son millésime ou de l'ouvrir la veille au soir. On a failli se le mettre dans l'os et c'est pas là où c'est le meilleur!

On va pas se la raconter, les deux vins ont été magnifiques, à la hauteur de leur pédigrée. Lambrays sur l'aérien, la pivoine légèrement fumée avec une floralité évanescente et longue à la fois, truc de magie. J'ai préféré Lambrays au départ et avant de manger...

Plus de vin dans Tart, plus de complexité également sur l'interaction fruit-fleur, plus d'équilibre une fois le vin trouvé.

Si je veux être un peu plus polémique, avec le prix actuel, je n'achèterais plus ses vins ou à défaut le Lambrays. Comme quoi, le résultat de ce petit match pour enfants aux cheveux blancs est beaucoup plus nuancé que sa version rapide. En résumé, pas de grand scoop, juste un témoignage le plus honnête possible. J'attends le post de Herbey 99 pour plus d'objectivité.

Consommés sur un gigot d'agneau aux girolles et riz arborio.

Merci, très intéressant.

Luc

En effet, interressant, je prends bonne note
Salutations vineuses,

Christophe

Bonjour
Avant toute chose, grand merci ému à nos hôtes qui sans chichis ont reçu des gens qu'ils n'avaient jamais vus. J'en suis encore retourné. Concernant les divins breuvages, beaucoup de belles promesses et toutes ont été tenues.
La confrontation des deux Claude aurait pu tourner court en faveur de monsieur Deslambrays sans la sagacité de Didier qui a carafé le rival afin qu'il se montre un peu plus causant. Au total deux très beaux vins l'un plus aérien et éthéré l'autre plus tellurique et répondant merveilleusement à table. La préférence de tous (nous étions quatre) est allée sans l'ombre d'un doute vers le Tart, la soirée aussi....

La préférence de tous (nous étions quatre) est allée sans l'ombre d'un doute vers le Tart, la soirée aussi....

Joli zeugma

Eh bien mes cochons ... () !!
Et comme quoi le challenger ne peut pas gagner à tous les coups ! (cf Dauvissat vs Coche-Dury).

Olivier

Messieurs, en particulier Amadeusmaldoror :
il est envisagé d'ouvrir ce week end un Clos de Tart 2001, mais je dois avouer qu'après vous avoir lu, je m'interroge sur la meilleure manière de le servir au poil. Qu'est ce qui t'as poussé à le réfrigérer ? Le fait qu'il était toujours réduit après avoir été dégagé aux épaules ? Ou simplement trop chaud ? Je pensais le carafer du midi pour le soir, dans l'armoire à vin (donc à 14°). Ah là, je dois dire que vous avez semé le doute dans mon esprit : j'hésite à l'ouvrir et à le servir pour les 80 ans de ma grand-mère !

Pour avoir bu un Clos de Tart 2001 en toute fin d'année dernière, une ouverture quelques heures auparavant (et sans carafage) avait largement suffit pour que cette bouteille se révèle excellente. En espérant que cela te rassure un peu.
Sébastien

intéressant ! chez Luc la comparaison des deux à l'aveugle avait tourné en faveur de Clos des Lambrays 2001 ...

Guillaume;

Clos de tart pas trop chaud, mais bien fermé, je sais pas comment expliquer, tu le sens quand tu le goûtes, pas de finale, pas de complexité, un fond sans forme.

Donc, ouvre et goûte au bout d'une heure et vois, si tu as un doute, carafe!

En été, je trouve que le froid du frigo redresse le pinot noir, étonnant, mais toujours vérifié.

Dernièrement, j'ai mis un Ruchottes Chambertin 77 de chez Rousseau au frigo 30 minutes pour le redresser de 50 kilomètres de transport, résultat parfait à la dégustation.

Essaie avec d'autres pinots, tu verras.

Bises à tous et te prends pas trop la tête, mais surveille ton vin avant de le servir.

Confirmation sur le Clos des Ruchottes 1977: vin évolué, fragile, mais quel dialogue... Le frigo lui a fait grand bien.

Merci Sébastien, Amadeus et tutti amici ! -D CR à suivre !
Reste à savoir sur quel(s) plat(s) le servir, même si l'idée de l'agneau est très séduisante ! Je poserai la question sur le fil adéquat.

Réponse de Mr Pitiot (merci à lui) : ouverture 2 heures avant dégustation, sans carafage.
Ce que je ferai, sauf si elle se montre peu causante, auquel cas, comme le suggère Sebastien, j'en caraferai le contenu, peut-être même au frais...