Un Beaune Premier Cru blanc Champs-Pimont 2010 de Prieur ouvert pour vérifier si l'accident sur la bouteille bue le 13 avril était bien un accident isolé.
Ce jour, le vin est excellent, comme habituellement, dès l'ouverture.
Le nez déborde de fleurs, d'agrumes, de beurre frais et de noisette verte.
La bouche est délicieuse, concentrée et fraîche, savoureuse et ample. Ce vin équilibré, dans lequel l'élevage souligne les saveurs de fruits, a une très belle finale marquée par les fruits et de beaux amers.

Bu chez le chef Denaire !

Domaine Jacques Prieur, Volnay Santenots 1er Cru, 2008
Oeuf en meurette



Oliv
La robe est sur un beau grenat brillant.
Le nez est agréable, net, sur des notes très pinot de petits fruits rouges enrobés d'un élevage épicé bien tourné.
L'attaque en bouche est ferme, sur une acidité haute qui dévore un peu une matière de demi corps malgré des tanins de qualités.
Mais c'est surtout une très forte amertume qui casse littéralement la finale, laissant une assez désagréable sécheresse sur le palais.
A voir si la garde cassera ce défaut. J'en doute un peu.

Mathieu
Joli nez, frais, sur les fruits rouges, une pointe de grillé, c’est déjà assez complexe, très agréable.
La bouche, par contre, est compliquée, et typique du millésime, avec une acidité en avant et une amertume un peu sensible à mon goût. La matière est assez belle, ce n’est pas un vin étriqué, mais les tannins se révèlent assez pointus.
Pas désagréable, mais l’ensemble possède une dureté qui gâche un peu le plaisir. Un peu décevant par rapport au niveau habituel de la cuvée. Décidemment, 2008 est très compliqué en rouge dans la région ces temps-ci. A revoir, mais la tendance n’est pas positive…
Bien+

Marc
Côté Prieur, on était devant un 2008 bon teint. J'avoue toujours me demander si ces vins très revêches (Gevrey 08 d'Esmonin encore ce WE) arriveront à bien évoluer ou s'il vaut mieux les boire maintenant avant que l'acidité ne bouffe tout...

Flo
Je garde le souvenir d'un joli vin pour amateurs de "nez" à la finale malheureusement dévorée par l'astringence et l'acidité. Mêmes inquiétudes que Marc...

Olivier,

Une petite remarque amicale, chez Prieur, je connais Santenots et Clos des Santenots.
Le Santenots du Milieu le plus connu est celui des Comtes Lafon.

Amitiés,
Thierry

Voilà un lapsus révélateur!

Marc

Merci Thierry, je corrige ça de suite !
Heureusement que je prends des photos pour être sûr de ne pas mélanger les vins et de bien noter les intitulés...

Ouverture ce midi de jour férié, d'un Beaune Champs-Pimont 1999 Domaine Jacques Prieur.

Aération légère en le laissant ouvert sur le coin de la table une demi-heure. le service est fait dans un grand verre en cristal avec le col qui se referme légèrement pour garder un maximum de concentration.

Le vin est de couleur foncé ne trahi pas son âge. Le verre ne dévoile pas non plus ce millésime et présente un jus avec une belle transparence et un beau brillant.

Après cette observation, je le fait tourner un peu dans le verre avant de le porter au nez. C'est un plaisir de voir ce vin acheté au Domaine il y a quelques années après une belle dégustation sur fûts des appellations vinifiées sur la cote de nuit.

Le nez est lui légèrement plus marqué par l'âge sans être dérangeant. Je le laisse encore quelques instants pour le ressentir à nouveau. Le nez évolue assez vite finalement sur des arômes de fruits rouge confit avec une petite impression fumée.

Au fur et à mesure, les arômes dérivent sur l'humus, la terre mouillée sans basculer franchement. ce nez me plait et évolue plutôt bien.

La dégustation est enfin arrivée. Les tanins sont totalement fondus et le jus présente un belle équilibre. Très agréable en bouche, l'âge ressort pas forcément en premier.

Le pinot est bien présent avec un goût plutôt marqué que les fruits rouges compotés en harmonie avec le nez. La longueur de bouche est quant à elle plutôt moyenne. On sent que le jus est en évolution est que les arômes tertiaires ne sont pas loin.

En résumé, se fut une belle expérience sur cette bouteille qui a bien évolué ce qui n'a pas toujours été le cas sur d'autres millesimes. Si je devais le noter je lui donnerai un 16/20.

Avis au possesseur de ce flacon

J'ai lu deux fois le message.
La première fois, je suis resté perplexe.
Ensuite, c'est une cuvée dont j'ai bu quelques millésimes et... Je n'arrive pas à suivre.
Ma seconde lecture a été, pourtant, lente et attentive.

Thierry,
Il parle du 1999 et non du 2011 comme dans son titre et si on y fait pas attention comme moi aussi cela déroute, après son descriptif est personnel.
Stéphane

Je ne suis pas encore habitué au forum notamment s'il faut ouvrir un nouveau sujet pour un nouveau millésime ou l'intégrer dans un déjà ouvert en apportant les précisions nécessaire.
Pour revenir sur le commentaire, je ne peux pas cacher ma bonne impression sur cette bouteille ayant été plus sur la réserve sur d'autres millésimes. Pour cette raison, s'il y a d'autres possesseurs de ce flacons, je suis intéressé par le retour. Au sujet de sa conservation, il est sorti du domaine puis a intégré ma cave sans autres mouvements.

Oliver,
Nul besoin d'ouvrir un nouveau sujet quand il s'agit d'un vin d'un domaine qui en a déjà un, cela serait vite ingérable et illisible.
Je trouve que votre commentaire est un bel effort pour un débutant sur le forum ...

Bu chez Legui

Domaine Jacques Prieur, Volnay Santenots 1er Cru, 2006



Oliv
Robe sombre, très jeune, sur un grenat bleuté.
Nez puissant, presque opulent, sur les fruits rouges compotés, la fumée, de belles notes florales (presque jasmin).
L'attaque en bouche est d'une évidence sexy assez irrésistible, sur une matière juteuse d'une énorme suavité qui sait éviter tout effet de lourdeur.
Le vin déroule son impeccable constitution dans un équilibre facile, aux tanins gras et aux goûts fruités d'une grande gourmandise.
La finale est belle, un peu froufroutante, sur des tanins fondus et des goûts fruités totalement évidents.
Un vin facile, charnu, ouvert comme on aimerait en croiser plus souvent !

Galinsky
Nez sur les fleurs fanées – Bouche agréable, douce, racée, avec une fort belle longueur ! BIEN+

Denaire
Superbe nez, très ouvert, du fruit (fraise, cerise), des notes florales affirmées, un petit côté épicé.
La bouche est ultra pulpeuse, les tannins bien fondus, belle matière, très gourmand, mais avec une fraîcheur appréciable. Miam !
Très beau vin, particulièrement gourmand, et très ouvert, grand plaisir.
Très bien+

Flo
Un vin hyper sexy, pulpeux, au fruit franc, aux lignes arrondies... un délice, d'une grande évidence.
Très bien +

Jacques Prieur Clos de Mazeray Meursault 2006 (blanc)

Robe jaune, presque jeune d'or. Il avais trop couleur à mon avis. C'était d'une bouteille de huit ans, mais je crois qu'il devrait paraître plus jeune en parlant d'un meursault,

Nez: riche et une autre fois evolué (premox?). De fruit très mûr.

Bouche: également fruit très mûr, alcoolisé (13,5%) et boisé (non excesive, c'était un mersault mais à mon avis trop pour un vin de huit ans) et basse acidité.

Chez Prieur, en blancs 2006, j'ai aimé Champs-Pimont mais Clos de Mazeray m'a déçu.

Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire un peu plus haut, le Meursault Santenots 2006 du domaine me parraissait ne rien gagner à vieillir mais si pas "encore" oxydé.

A part la premox, et même si le climat est différent, je retrouve assez bien le vin que j'ai bu dans la description d' Aïtor.

Arnould.

Jacques Prieur: Beaune Premier Cru rouge 2009

Le nez est concentré sur les fruits noirs avec un peu de graphite et un peu d'élevage. C'est assez complexe.
La bouche est soyeuse sur les fruits noirs, un peu de caramel, des notes de fruits rouges. C'est suave et assez long avec des notes de caramel. C'est assez charmant avec un beau toucher de bouche mais on est sur un style assez moderne qui ne me déplait pas.

Quentin,

C'est un 2009 que j'ai goûté à plusieurs reprises avec et chez mon ami Daniel.
Lors des dernières rencontres, même s'il avait les qualités que tu décris, il me semblait se refermer.

Une bouteille à attendre, actuellement, je pense.

Surement en période de fermeture mais je trouve que sur le millésime 2009 (en général) c'est moins marqué que sur d'autres. En tout cas le toucher de bouche est bien travaillé et permet d'apporter du plaisir.
Cordialement.

Bonjour à toutes et à tous,

ci-dessous quelques lignes de CR suite à la dégustation hier soir d'un Puligny Montrachet 1er cru "Les Combettes" 2007 de chez Jacques Prieur.

Dès l'ouverture la vanille jaillit littéralement du goulot, l'élevage est a priori encore très présent. A l'oeil la robe est or pâle soutenu, plutôt homogène et sans reflets particuliers. Au nez là encore la vanille, du kirsch, quelques pointes de cèdre et surtout une sensation très alcooleuse, un peu comme une eau de vie.

En bouche c'est droit, des arômes légers de violette et de fruits un peu compotés sont totalement écrasés par la vanille, finale moyenne là aussi très marquée vanille. Le vin variera peu sur les deux heures d'ouverture de la bouteille, il reste assez monolithique.

Un vin (très) agréable à boire mais cet élevage encore écrasant à date lui ôte de la complexité, on sent du potentiel mais qui ne s'exprime pas ; à voir d'ici 2 ou 3 ans si la vanille aura un peu passé la main.

Note à date : Bien

Cordialement,

Xavier

Bue ce soir une bouteille de Chambertin du domaine Jacques Prieur, millésime 1995.
A l'ouverture, le nez est sur la réserve, réduit et peu flatteur. Après deux heures et demi d'ouverture, dégagé aux épaules, le breuvage se livre plus facilement. Les effluves délicates du pinot noir dégagent un charme envoûtant qui invite à déflorer amoureusement la belle inconnue. Les senteurs entêtantes de cerises au kirsch envahissent l'imagination vinophile déjà séduite.
En bouche, c'est du velours imprimé aux fragrances précédemment nommées. Ce vin est clairement davantage sur la délicatesse et la finesse que sur la puissance et la longueur, laissant présager un (léger) déclin quoique l'ikosakontaétie traversée par ce grand vin laisse à peine ressortir les premières rides de l'âge.
Excellent+.

Oenophiliquement vôtre,
Damien D-M

l'ikosakontaétie

www.smiley-lol.com/s...
Kezako ce truc ?

Même Google est paumé quand je recopie ce mot dans le moteur de recherche! :

Je me suis posé la même question. Ca me rassure.

Déjà à lire, c'est un terme difficile, mais à dire, c'est encore pire ...

Ikosakontaétie est un néologisme forgé à partir d'eikosa (le nombre 20 en grec) et kontaétia (durée, période en grec). Une isakontaétie serait ainsi une période de vingt années révolues.

Oenophiliquement vôtre,
Damien D-M

C'est vrai que cela manquait comme mot. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué Sinon son orthographe est variable ?

Marc

Franchement ça met vraiment de bonne humeur de savoir que demain on se lèvera moins c.....

C'était vraiment très intéressant.

C'est fou le nombre de mot qu'on apprend sur LPV.

Merci pour la précision. Je ne voyais absolument pas ce que cela voulait dire.
J'aurai du écouter mon père. J'aurai du apprendre le grec au collège.

Ce qui est super, c'est que le petit robot Google est déjà passé par là. La seule et unique définition du mot "isakontaétie" pointe vers LPV
www.google.fr/#safe=...

J'aurais du apprendre le grec au collège

C'est fou le nombre de gars qui n'ont pas fait d' études sérieuses sur LPV...
Par ailleurs, Jérôme, pour faciliter les explications étymologiques, ce serait bien d'avoir accès à un alphabet grec, car "eikosa", cela fait vachement mal aux yeux...

jlj