C'est fou le nombre de gars qui n'ont pas fait d(es) études sérieuses sur LPV...

Bah...moi, je retiens que c'était bien bon...c'est tout ce qui compte -D

Beaune Premier Cru rouge Champs-Pimont 2010 du Domaine Jacques Prieur.

Le nez est très plaisant, sur la cerise rouge, la myrtille et des notes de cacao.
La bouche est concentrée, faite des tannins denses qui s'unissent au boisé. Elle est volumineuse et longue. Une acidité adaptée donne de la fraîcheur et un bel équilibre à l'ensemble, elle contribue également à la belle longueur de la finale aux saveurs réglissées.

Une bouteille très agréable à l'excellent rapport qualité/prix et au grand potentiel de garde, je pense.

Prieur, c'est actuellement un des domaines "bon plan" en Bourgogne. Une belle palette de terroir, du volume, de l'exigence qui amène le domaine au niveau des meilleurs, et des prix inférieurs à d'autres domaines qualitativement comparable...

J'ai ouvert, pour savoir si j'en rachetais quelques bouteilles, un Corton Bressandes 2010 du Domaine Jacques Prieur.

Le nez est sur le boisé aux notes de cacao et dans lequel les fruits rouges (cerise, myrtille) se forcent un passage pour pouvoir s'exprimer.
La bouche est élégante, savoureuse avec une rencontre harmonieuse entre les touches de fruits et de bois, ample et aux tannins fins et concentrés répondant à une acidité adaptée qui donne de la longueur à la très belle finale aux jolis amers. L'ensemble est équilibré.

C'est très bon, mais ça me semble au même niveau que celui du Domaine de la Pousse d'Or dans le même millésime et qui est beaucoup moins cher.
J'en reprends cependant, c'est séduisant et ça a un très beau potentiel.

J'ai terminé ce midi le Corton-Bressandes 2010 ouvert et commenté hier.

Le vin est encore plus séduisant. Il a gagné en élégance, il me charme par son équilibre.
Une grande bouteille qui ne mise pas sur la puissance pour séduire le dégustateur.

Mes 2 derniers blancs 2006 ont été ouvertes ce week-end et le constat est clair, les 2 vins étaient complètement oxydés.
Il s'agissait du Beaune 1er Cru Champs Pimont 2006 (vin excellent dans sa jeunesse) et du Puligny-Montrachet 1er Cru Les Combettes 2006 (qui m'avait bien moins plus que le Beaune et m'a toujours semblé un peu bizarre même très jeune).

Encore une centaine d'euros gâchés à mettre sur le compte de la Premox
A part quelques exceptions, je ne garderai plus les blancs de la Côte de Beaune plus de 5/6 ans.

Cordialement,

Laurent

A part quelques exceptions, je ne garderai plus les blancs de la Côte de Beaune plus de 5/6 ans.

Laurent,

C'est difficile je pense d'être aussi catégorique.
Je prends l'exemple du Corton-Charlemagne 2007 de Bruno Clair.
Les liens te montrent que les bouteilles vont de la superbe jeunesse aux rides.
lapassionduvin.com/p...
lapassionduvin.com/p...

Ce soir, j'ai ouvert pour l'apéritif avec ma fille une 8ème bouteille: magnifique !
Tellement fraîche qu'elle a accompagné à la perfection,à côté des toasts au foie gras, ceux au saumon fumé, c'est tout dire...

Je comprends votre réaction Thierry, mais j'ai du mal à accepter le risque de "gaspiller" de l'argent dans des vins. Déjà qu'il y a le facteur bouchon qu'on ne peut pas éviter (mais qui devient je trouve de moins en moins problématique dans les domaines sérieux), alors pour éviter la premox je prends de moins en moins de risques... Pour cela, j'évite les domaines les plus touchés (de mes expériences personnelles et de celles partagées sur le forum) et je bois ces vins jeunes, ce qui est rarement un gros problème d'ailleurs pour des vins blancs. Ce sont des choix personnels et je sais que je perds quelques belles expériences avec des vins à point, plus complexes, mais tant pis.

Cordialement,

Laurent

Je suis d'accord avec Laurent.
Je me dis toujours qu'il vaut mieux déguster un vin trop tôt que trop tard.
C'est vrai que c'est rageant de goûter une bouteille payée un certain prix et qui est déjà passée.
Je crois que je ne vais pas tarder à déguster l'unique bouteille de Jacques Prieur que j'ai en cave.

Pour moi, il ne s'agit pas de "gaspiller" de l'argent mais c'est le risque inhérent au vieillissement.
Personnellement je l'accepte car je préfère boire des vins d'un certain age.
J'ai effectivement jeté ou passé en cuisine comme chacun d'entre nous beaucoup de vins bouchonnés oxydés etc......et à chaque fois ça me fait râler comme au premier jour mais j'accepte cet "investissement" ou plutôt cette perte

+1 Eric
Mais sachant que d abord tout dépend de l âge du vin, dans le cas cité plus haut sur 2006 moi j appelle le domaine pour avoir une explication et tenter de me faire changer les bouteilles, car il n y a aucune raison pour se sacrifier a la "mode" des oxydations prématurées.
Bourgognes cher soit (), et si en plus il faut les boire au maxi a 3ans, non !!!!!

Pareil qu'Eric car quand par contre, la bouteille est parfaite quelle complexité et bonheur. Et puis, il y a des producteurs avec peu voire pas de bouteille oxydée

Didier

Ayant beaucoup aimé le Beaune 1er Cru Champs-Pimont rouge 2010 du Domaine Jacques Prieur lors de deux rencontres récentes, j'ai voulu voir à quoi ressemblait le 2011, que Meadows note mieux.

Bouteille goûtée avec Daniel.
A mon avis:
-Le nez est plus marqué par le bois, mais celui-ci est très élégant.
-La bouche est sur les fruits frais, les tannins sont fins et soyeux, l'ensemble est délicieux et long.

J'aurai l'occasion de commenter plus en détail ce vin par la suite.

J'avais envie de goûter en prenant mon temps le Beaune Premier Cru Champs-Pimont rouge 2011 du Domaine Jacques Prieur.

Mes impressions sont conformes à celles de jeudi dernier.
-Le nez est très plaisant, voire séduisant, sur la cerise, la myrtille, quelques touches de groseille, les épices, la réglisse et des nuances de noyau.
-La bouche est très agréable. Fraîche, elle est également concentrée, ample et longue, avec une finale qui s'étire sur des amers délicats. Elle est savoureuse, sur les fruits frais et un fond boisé/réglissé. Elle possède une matière tannique dense qui équilibre, avec l'alcool, l'acidité.
C'est trop jeune mais déjà très agréable à boire.

Jacques Prieur - Beaune-Grèves 1er cru rouge 2009

Fruité, épicé, une belle matière colorée avec volume et rondeur . Quel joli Côte du Rhône Nord ! On retrouve même une pointe d'amertume en finale .

Bref vous l'aurez compris ce n'est pas ce vin , agréable compagnon de table et choisi au restaurant en connaissance de risque , qui va me réconcilier avec les Bourgogne 2009 .

Prions pour que le réchauffement climatique ne nous impose pas de plus en plus souvent ce genre de millésime sinon il faudra aller chercher nos pinot noirs en Allemagne

J'ouvre pour ce soir un Beaune 1er Cru Champs-Pimont blanc 2011 du Domaine Prieur

Le nez est agréable, sur les agrumes et la noisette verte principalement. L'agitation libère des notes florales et de brioche.
La bouche est savoureuse et fraîche. Le vin concentré possède une belle acidité fruitée, il est ample, avec un léger gras, et très long avec des notes très plaisantes d'acidulé citronné.

Jacques Prieur - Meursault 1er Cru Charmes 2010

Ouverture immédiate, en dernière minute. Celà faisait déjà un petit moment que cette bouteille me titillait...bien m'en a pris.
Bouchon long, peu imbibé. La robe est jaune claire. Le nez est d'emblée beurré, élégant sur les fruits jaunes, et quelques notes de zestes d'agrûmes (citron...). En bouche, le vin possède une très belle attaque, vive, acide, citronnée. Il est gras, large, avec une sensation briochée, de pain chaud et de beurre, très agréable. Il est également très légèrement crémeux, avec un boisé très légèrement vanillé, mais celà me semble plutôt bien intégré. L'arômatique fruitée, est pure, sur les fruits jaunes, les agrûmes (très léger), le citron...Il se fini sur une très belle longueur. Alors certes, ce vin est encore jeune, avec des marqueurs d'élevage encore présent, mais je les trouve d'une véritable gourmandise. Il est pour moi délicieux actuellement, je le note Excellent (17/20). Je pense que l'on peux commencer à l'ouvrir, sans se presser il est vrai. Je pense qu'un carafage pourrait aussi lui être profitable, chose que je n'ai pas eu le temps de faire sur cette bouteille. Par ailleurs, l'accord avec une salade "périgourdine" s'est montré plus que convainquant, le vin se mariant très bien avec le foie gras et les petites tranches de magrets de canard fumé..

Hier soir un Barbecue et 12 invités, que servir avec la côte à l'os et les brochettes?
Je pense au Beaune 1er Cru Champs-Pimont rouge 2011 du Domaine Prieur.
J'ai déjà commenté ce vin qui me semble très agréable.
Il a été le compagnon idéal des viandes et il a beaucoup plu: mes 5 dernières bouteilles ont été bues avec plaisir.
Un accord à tenter s'il n'y a pas de merguez.

hier soir, un Meursault Clos de Mazeray (rouge) 2006 du Domaine Prieur.

Un vin élégant.
Le nez est sur la cerise, le noyau, les épices, il est très plaisant.
La bouche est savoureuse et équilibrée. elle est faite de tannins fins et mûrs qui donnent une impression de soyeux, elle est ample et d'une jolie longueur avec une finale aux délicats amers. Ce vin qui n'est pas un monstre de concentration illustre la finesse harmonieuse d'un Côte de Beaune rouge.

A l'heure où nous célébrons dignement les climats, n'oublions pas ce qu'écrivait Jules Lavalle en 1855:

"L’homme intelligent peut obtenir par sa seule culture, dans des terrains de deuxième ordre, des vins de beaucoup supérieurs à quelques uns de ceux produits par les premiers climats mais possédés par des gens qui s’inquiètent de peu de l’avenir et le compromettent"...

Ce chardonnay du domaine Prieur fait honneur à son œnologue. Bu à l'aveugle hier, il pouvait être pris pour un St Aubin ou un Chassagne. Précision, salinité et longueur pour le résumer en 3 mots. Vraiment, "chez" Prieur un homme (ou plûtot une femme...mais Lavalle ne pouvait l'imaginer) a produit un chardonnay "de beaucoup supérieur"

Excellent

Domaine Jacques Prieur - Puligny-Montrachet 1er Cru "Les Combettes" 2007

Au nez la vanille est omniprésente, de fait en bouche l'élevage est encore très présent. Kirsch, violette, très alcooleux. Bon voire très bon, mais à oublier au moins 2 ans pour voir si l'élevage s'estompe un peu.

BIEN +

Xavier

Dégusté à Noël sur un filet de sandre cuit à l'unilatérale, beurre hollandais (confectioné après ouverture de la bouteille).

Fermé à l'ouverture, prend toute son ampleur après 2-3h d'épaulage bouchon fermé (et dans une pièce à 12-14 degrés).
La robe est jaune or, avec, tenez vous bien, des reflets verts.

Au nez on sent que l'élevage sous bois est super bien intégré, ma première impression a été : Ouahhhh on dirait trop du beurre hollandais fait avec des citrons confits (d'ou l'idée de confectionner la sauce pour le poisson )

La puissance est impressionnante, jamais écœurant, tout en finesse, la bouche est ample, attaque douce supplantée par le volume du vin et une jolie acidité qui soutient le tout.
L'aromatique est assez similaire au nez avec ce coté beurré, du citron confit, de l'écorce d'orange, du mimosa ainsi qu'une fin de bouche assez saline, toute en longueur qui ne donne envie que d'une chose : en reprendre !!

Je n'ai pas de critère de notations mais je peux vous dire une chose : C'est Excellent, complexe, tendu, enrobé et une longuuuuuueeeeeur ! ... Je pense qu'il peut se garder encore mais franchement ne vous privez pas si vous en avez !
C'était ma seule bouteille malheureusement !

Jacques Prieur, Clos Vougeot, 2011

Ouverture 36 heures, pour goûter. Rebouché et gardé au frais, puis réouvert 4 heures avant dégustation.

La robe est grenat/rubis. Le nez, à l'ouverture, pète la framboise, la cerise et un soupçon vanillé. Au moment de la dégustation, le nez est beau, sur la framboise, la groseille, quelques jolies baies noires, un peu de floral également. La bouche est pleine, concentrée, avec une masse tannique qui s'est bien civilisée par rapport au moment de l'ouverture. La matière est imposante tout en sachant rester délicate et fluide, elle paraît beaucoup plus fondue que 36 heures auparavant, l'acidité s'est également bien assagit. On retrouve une belle arômatique fruitée en bouche ainsi qu'une légère empreinte tellurique. L'élevage sait rester relativement discret. La finale est très longue, et marque le palais un long moment. Une sensation de fraîcheur bienvenue participe grandement à cette sensation de longueur et d'équilibre. Pour moi, il est Excellent à Exceptionnel (17,5/20) actuellement, sous réserve de l'aérer grandement. Cette bouteille est bien au niveau Grand Cru, elle saura je pense traverser quelques années sans encombre et est, me concernant, la première "grosse cartouche" de l'année!!!

ca donne envie !

Merci pour CR!

Ca donne soif de beaux Pinots... Que j'aime 2011... quant-il est bien fait :)o

C'est combien un GC de chez Prieur? Chez un caviste/au Domaine??

Je n'ai pas les tarifs en tête mais le Clos Vougeot, ça doit tourner aux alentours de 100-120 euros TTC, départ domaine.

(Mon apport, bue à l'aveugle par les convives)

Un nez chardonnay beurré, sur des notes complexes de fleurs blanches, d'agrumes et de très légère vanille.

Quelle attaque! A la fois puissante et droite, une grosse tension poivré et saline. Équilibre, force et agilité réunis. La finale est très longue avec juste ce qu'il faut d'élevage avec ce trait de vanille.

Excellent, beaucoup de convives mettaient cette bouteille sur un "grand" 1er cru de Chassagne/Puligny.
[img]http://[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=529391image736.jpg][img]http://img15.hostingpics.net/thumbs/mini_529391image736.jpg[/img][/url][/img]

Je suis toujours un peu surpris du peu de posts sur ce domaine. Le domaine Prieur est selon moi dans le panthéon des grands domaines. Nadine Gublin est aujourd'hui une remarquable œnologue toujours à la recherche des sommets.

Bu à l'aveugle.

Un beau jaune d'or qui ne trahit pas un âge canonique mais plutôt une robe d'un vin entre 5 et 10 ans.
Le nez est superbe sur des notes aériennes de bâtons de vanille, de pamplemousse, de peau d'orange. C'est très élégant voire enivrant

Et c'est immédiatement en bouche que l'on comprend que l'on a un Golgoth en bouche. D'emblée un uppercut de poivre blanc qui résonne en bouche. Une superbe tension porte le coup. Quel opulence tendue : à la fois un gros volume de vin en souplesse, une détente musclée. Le tout sur un côté salin, digeste. La finale est remarquablement longue sur ces amers nobles de pamplemousse, d'orange confite.

Un GC ou tout du moins un beau terroir. Un chassagne 1er cru type dents de chien? Un Batard?

C'est pas ca? Ressers moi un verre (car il a comme un goût de "reviens y). Allez, remets moi du rêve dans mon verre... J'ai l'impression de retrouver la patte de chez Prieur. Un Corton Charlemagne? Un 2005? C'est encore si fougueux et avec un tel potentiel!

Remarquable bouteille!



imageshack.com/a/img...

C est Nadine Gublin