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Salut DenisChampagne GC Dizy "Corne Bautray" 2004 - domaine Jacquesson
Blanc de blancs non dosé, dégorgé en 2013.
Superbe Champagne, aérien, complexe, profond. Le nez dégage des notes de fruits secs, de mie de pain, d'herbes médicinales, de menthol. L'évolution commence à se faire sentir avec cette aromatique finement champignonnée. En bouche, il y a beaucoup de volume, la bulle est fine te l'équilibre global est impeccable. C'est d'autant plus impressionnant que le vin n'est pas dosé et qu'on ne ressent aucune austérité. Le vin est au contraire gras, presque confortable, installé sur un profil crémeux et gourmand. Longue finale légèrement mentholée qui rappelle le nez. A parfaite maturité aujourd'hui, pourquoi attendre ?
Excellent.
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Jacquesson 738
Les moins jeunes d’entre vous se rappelle certainement d’un debat plus que houleux sur cette cuvée de Jacquesson. Mon opinion lapidaire et lèse majesté avait d’ailleurs été remonté aux instances et j’avais été convoqué pour mise au point. Sauf que ne résident pas en France, j’avais été dans l’impossibilité de me rendre à l’invitation (cordiale ?).
Cependant, je ne suis pas méchant par principe (si, si, je vous jure) et à pas loin de 50€ la quille ici a l’époque, j’en ai quand même stocké pour regoûter plus tard, puisque mon interprétation était faussée par la jeunesse du breuvage.
2022… j’estime qu’il est temps de regoûter ce vin qui m’avait profondément déçu. En gros à l’époque, je considérais le vin sous dosé et surtout vinifié en sous maturité.
Je ne considérais donc pas le vin minéral et élégant, à attendre, mais simplement un jus pas assez mûr, pas assez dosé et qui n’avait pas d’avenir. (Je résume grossièrement). Donc pour moi, la seule choses à attendre était une lente oxydation du vin.
Le temps à passé et fait son œuvre. J’ai pu regoûter en démi aveugle ce vin, que j’ai sorti pour une grande occasion par ailleurs. Et sans back up ! C’est dire quand même finalement que je donnais sa chance au vin. Alors qu’en était-il ? Aurai-je eu tort ou bien raison ?
Dès le premier nez, c’est l’évidence. Elle est là, éblouissante ! Des notes nettes, une partition exemplairement exécutée.
Le vins se présente… exactement comme je l’avais pensé il y a plusieurs années. L’oxydation lui a donné un peu de présence mais présence justement oxydée. L’acidité est forcément moins mordante mais ce vin n’a aucune espèce d’élégance ou d’intérêt. C’est buvable, pas aussi tranchant qu’à l’origine mais tous les défauts sont confirmés. Matière faible, jus pas mûrs, dosage trop faible. Ça n’est pas putassier, c’est buvable mais c’est tout à fait quelconque.
Quand vous entendrez des gens dire « c’est fermé maintenant mais l’acidité est pure et belle »… doutez ! Un vin qui ne dit rien en jeunesse ne va pas devenir bon par magie. Ce vin n’avait rien pour lui à sa naissance, c’était ma conviction et pas que la mienne puisque la majorité ici n’avait pas apprécié ce vin, et son vieillissement confirme totalement qu’il n’y avait rien à en attendre.
Conclusion, fuyez les Champagne sous dosés et vert, ils ne deviendront pas bon. Juste plus oxydés.
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Vaste sujet. Déjà, la maturité phénolique et physiologique n'est pas linéaire, pas liée donc. Exemple excellent sur Sancerre, les Cotat 2011 sont ultra haut en alcool et ne sont pas mûrs au plan aromatique. Mais c'est un grand classique. Les raisins bloquent sur des températures trop élevées alors que le sucre monte et l'acidité baisse. Donc absolument, un vin mûr au plan alcoolique peut tout à fait être vert "pas mûr". Aucune contradiction là-dessus.
Jacquesson 738
Les moins jeunes d’entre vous se rappelle certainement d’un debat plus que houleux sur cette cuvée de Jacquesson. Mon opinion lapidaire et lèse majesté avait d’ailleurs été remonté aux instances et j’avais été convoqué pour mise au point. Sauf que ne résident pas en France, j’avais été dans l’impossibilité de me rendre à l’invitation (cordiale ?).
Cependant, je ne suis pas méchant par principe (si, si, je vous jure) et à pas loin de 50€ la quille ici a l’époque, j’en ai quand même stocké pour regoûter plus tard, puisque mon interprétation était faussée par la jeunesse du breuvage.
2022… j’estime qu’il est temps de regoûter ce vin qui m’avait profondément déçu. En gros à l’époque, je considérais le vin sous dosé et surtout vinifié en sous maturité.
Je ne considérais donc pas le vin minéral et élégant, à attendre, mais simplement un jus pas assez mûr, pas assez dosé et qui n’avait pas d’avenir. (Je résume grossièrement). Donc pour moi, la seule choses à attendre était une lente oxydation du vin.
Le temps à passé et fait son œuvre. J’ai pu regoûter en démi aveugle ce vin, que j’ai sorti pour une grande occasion par ailleurs. Et sans back up ! C’est dire quand même finalement que je donnais sa chance au vin. Alors qu’en était-il ? Aurai-je eu tort ou bien raison ?
Dès le premier nez, c’est l’évidence. Elle est là, éblouissante ! Des notes nettes, une partition exemplairement exécutée.
Le vins se présente… exactement comme je l’avais pensé il y a plusieurs années. L’oxydation lui a donné un peu de présence mais présence justement oxydée. L’acidité est forcément moins mordante mais ce vin n’a aucune espèce d’élégance ou d’intérêt. C’est buvable, pas aussi tranchant qu’à l’origine mais tous les défauts sont confirmés. Matière faible, jus pas mûrs, dosage trop faible. Ça n’est pas putassier, c’est buvable mais c’est tout à fait quelconque.
Quand vous entendrez des gens dire « c’est fermé maintenant mais l’acidité est pure et belle »… doutez ! Un vin qui ne dit rien en jeunesse ne va pas devenir bon par magie. Ce vin n’avait rien pour lui à sa naissance, c’était ma conviction et pas que la mienne puisque la majorité ici n’avait pas apprécié ce vin, et son vieillissement confirme totalement qu’il n’y avait rien à en attendre.
Conclusion, fuyez les Champagne sous dosés et vert, ils ne deviendront pas bon. Juste plus oxydés.
Prise de position intéressante.
Du coup je me pose la question suivante : un vin qui titre 12% (voire probablement plus sur ces versions de 738) avec un dosage à 2g et un ajout de liqueur de tirage pour la prise de mousse peut il vraiment être "accusé" de verdeur ?
Quel est le degré potentiel de récolte d'une telle cuvée ? Probablement bien plus que la plupart des Champagnes.
Est ce que cette austérité n'est pas plutôt le résultat d'un choix de vinification ?
PS : je trouve également cette cuvée 7XX régulièrement trop stricte....
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Je suis un peu maso sur le vin mais j'ai des limites. J'ai fais le test sur 738 parce que je ne voulais pas non plus mettre 200€ dans des vins que je savais déjà pas au niveau.Pour revenir à la 738 (que j'avais plutôt bien goûtée il y a quelques années - même si le mot "austère" apparaît dans certaines notes)
Elle doit être issue surtout de l'année 2010 dont j'ai bu d'autres exemples plutôt maigres et acides.
Mais je ne pense pas la maison ait fait des parcellaires en 2010 (j'ai vu des 2008, des 2009 puis des 2012/13). Il n'y a donc pas de lien.
Par ailleurs, je ne pense pas que le choix de l'austérité soit systématique. J'ai trouvé 742 et 743 plutôt fruité - au point que je me demandais où était resté la typicité de la maison ;-)
Ma conclusion: la 738 ne permet pas forcément de tirer des conclusion sur la production de la maison en général. Par contre, les prix "relatifs" n'étaient pas les mêmes sur la 738 (c'était nettement moins cher qu'un Bollinger par exemple) et l'évolution récente me rend plus exigeant.
Chez d'autres producteurs ou maisons on aura peut-être bu des version un peu en dessous - mais sans savoir que c'était une base 2010. Et sans transparence, on en parle moins...
Ralf
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C'est indiscutable... le dosage n'est pas affaire d'idéologie, il faut tester et choisir en fonction.Pour rebondir sur l’affaire du dosage, je pense que le DT 739 aurait gagné à avoir un dosage un peu plus généreux pour atténuer son côté janséniste.
je pense plus globalement qu’on en revient peu à peu de cette politique du 0 dosage notamment lorsque l’année n’est pas favorable.
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