1) Domaine Hatzi Michalis (Grèce) cabernet sauvignon 1990
Couleur moyennement soutenue, rubis à peine tuilée
Nez de fruits rouges (cerise), vieux bois, tabac, chocolat, cendre, encens, grillé, cuir
Mandarine et rose, prune. Frais et mentholé
Bouche ferme avec des tanins polis par le temps, fondu
Pruneaux, cerise, agrumes
Finale un peu sèche.
Un maître vin
Acheté à minuit lors d’une promenade dans Athène, chez un caviste de nuit car médecin de jour (un passionné en somme)

2) Redoma (Portugal) blanc 200
Couleur jaune clair
Pas très puissant, floral, fruité (abricot, pêche) miel, bergamote, anis étoilé et crème
Rond de part sa « sucrositée » mais acidité présente
Boisé encore présent
Trop jeune

3) Zinfandel Seghesio 1999 Home ranch
Couleur dense rouge violacée
Nez de cuir, tabac, chocolat et cerise
Fin long et structuré
Bon potentiel de vieillissement

4) Pegau 1989
Mi teinte tuilé
Nez de fumé, thé, écale de noix, cire et encaustiques
Fruits rouges, violette
Animal, cuir
Datte et figue
Bouche sur la figue écale de noix, encens, viande rôtie
Belle longueur ferme et se finissant par un peu de « sucrosité »
Un vrai régal

5) Philipponat 1522
Jaune pâle
Paille miel et note fine d’oxydation
Noisette, grillé, fumé et floral
Rond fin et long
Bulle très fine et digeste
La classe en somme

6) Chablis Fourchaume 1992 A. Boudin
Couleur Jaune citron avec des reflets verts
Nez de noisette, fumé, citron confit, ananas, abricot, crème, beurre, meringue
Mentholé pour la fraîcheur
On retrouve en bouche le côté frais et crémeux. Une bien belle bouche
Toujours un grand vin et pas cher Bravo.

7) D’aremberg Dead arm 2001
Couleur violacée atramentaire
Nez boisé, fruits noirs, épices, fumé, laurier
Groseilles (pour le côté frais)
Bouche pleine fine et longue avec du ressort
Eucalyptus, viande rôtie, encens
Un grand vin

29 septembre 2004 - grande série de vins australiens :

10. Mc Laren Vale - Shirvington – Shiraz 2002 :
JP18 - PP18 – LG18 - 149,5 euros
- Vinificateurs : Sarah et Sparky Marquis.
- Volatile au service du vin, renforçant des arômes de VDN complétés par des notes plus inédites particulièrement seyantes : orange, fraises des bois, tabac, pain d’épices. Générosité et complexité sont au rendez-vous pour une olfaction puissante et douce à la fois, très « fruits et fleurs blancs» - qui peut rappeler celle d’un vin blanc (nous avions déjà eu un symptôme comparable avec le Rioja « Calvario » de Finca Allende).
- La bouche est riche, complète, distinguée, parfaitement équilibrée. Goûts raffinés de cola, réglisse, cardamome.
- Un vin racé, singulier, percutant, de grand potentiel, qui émeut unanimement. Le plus cher … et de loin le meilleur !

11. Mc Laren Vale – D’Arenberg – Dead Arm 2001 :
JP12,5 - PP12 – LG14 – 45 euros
- Nez légèrement boisé, développant des senteurs de fruits, de réglisse, de minéral.
- Bouche serrée, sanguine, réglissée, non dénuée de goûts typés de cassis mais qui manque d’harmonie en l’état. Je lui reproche moins son acidité et son amertume que d’autres.

Too bad !

Alors ce Dead Arms ??

gouté 1 seule fois (je ne sais plus quel millésime en 2000... 1996 peut être ??)
pluto dans le sens de Ganesh... pas glop pour moi !!

Sorry for the reference. But I have not read it before tasting the wine. It's a god friend who bring me the bottle and before seing it I never hope to taste it.

Parker:98+ '...celestial aromas of melted licorice, graphite, blackberries, cassis, incense, anise, and toasty oak. Fabulously concentrated, with great purity, and unctuous, viscous texture, and an amazingly long, 60-second plus finish...'

to be compare with my tasting

7) D’aremberg Dead arm 2001
Couleur violacée atramentaire
Nez boisé, fruits noirs, épices, fumé, laurier
Groseilles (pour le côté frais)
Bouche pleine fine et longue avec du ressort
Eucalyptus, viande rôtie, encens
Un grand vin

All the taste are in the nature
And it's a young wine and it's seems that you pass beside.
Wait and see

Robert,

J'ai eu aussi des déconvenues sur des grosses notes Parker :

Clarendon - Clarendon Hills – Shiraz Astralis Vineyard 1999 :
PP15 – PC12 – LG13/13,5 – JP14
Robe opaque, plutôt mate, centre noir comme du marc de café, bordure puce. Premier nez très moka, pénétrant, chaleureux, qui s’ouvre sur des fruits noirs compotés, de l’eucalyptus, des épices douces (cannelle) ; le fond du verre vide reste néanmoins très boisé, plancheux. L’attaque est veloutée ; l’acidité et l’alcool s’imposent vite par-dessus une matière manquant d’assise (pas de structure tannique – le vin est plat) et de plénitude. La finale, tiraillée entre une acidité mal intégrée et l’amertume du bois, ne donne vraiment pas envie de se resservir. Certains dégustateurs sont moins sévères.

A revoir ...

"ne donne vraiment pas envie de se resservir. "
C'est ce que j'ai ressenti avec Dead Arms ... c'est peut être un grand vin pour certains... mais je n'ai pas envie d'en boire.

"viscous texture" j'avoue que personnellement c'est un argument qui me pousse plutôt à penser que ce vin ne me plaira pas !

viscous not mean that it is like oil but more plenty and with acidity.

my english is not good enough to understand such subtilities !

acidity seems often artificial in many wines !
Dans mon souvenir aussi... à l'occasion quand un mécène me permettr de regouter je me ferai une joie d'apprécier ce vin.

Et mon souvenir n'est pas celui d'un mauvais vin... mais chez Henscke, Penfolds ou D'Arenberg je n'ai jamais (mais je n'en n'ai pas bu beaucoup non plus ) eu le plaisir de boire un vin qui me comble !

MAis je ne désespère pas... je ne désespère jamais (heureusement)

pas sur cheval blanc 1982
j'ai cru lire

Vin100,

Ca, c'est bon, dans mon souvenir :

Henschke - Eden Valley - Cyril Henschke Cabernet Sauvignon 93 :
Note moyenne : 16,5 vers 17 - Prix : 599 F
• Robe opaque, brillante.
• Nez spectaculaire, fortement marqué par la truffe noire. Dans un nez plus exubérant que le précédent, ces notes exacerbées laissent pour autant poindre des notes complexes et complémentaires de cassis, de poivron, de cacao et de café.
• La bouche agréable et bien structurée développe sur une bonne longueur les notes pointées par le nez. Qualifiée de monstrueuse par certains dégustateurs (mais sans connotation péjorative). Peut-être un très léger déséquilibre sur l'alcool. On note également une très légère sensation de sucre résiduel.

--> Henschke Julius Eden Valley 1999: Riesling viscous (au sens plenty + acidity, like alsace Riesling 2002)

Riesling Henschcke Julius Eden Valley 1999 (australie) :
Notes : PP : 16,5 - DS : 16,5 - PC : 15,5 - LG : 16 - Note moyenne : 16,1
• Nez très typé, avec des notes avenantes et fraîches d'agrumes, de tisane, de pétrole.
• La bouche est convaincante, dotée d'une belle trame acide et minérale, fraîche et longue, sans sucre résiduel. Tout le monde pense sans surprise à l'Alsace (en millésime récent : 97 ou 98) pour ce vin qui évolue plus dans un registre tendu et cristallin (on pense à Kientzler ou Trimbach) que dans un style opulent (Zind-Humbrecht, Weinbach - voir compte-rendu sur les rieslings grands crus du 11/6/2001). Il est produit par un des meilleurs domaines australiens (dont cette cuvée confirme la qualité).

--> Australie – Penfolds – Grange 1986 :
PP17 – PC17 – LG17
De la volatile certes, mais déboule ensuite un florilège des senteurs australiennes : cola, liqueur cassis/mûre, encre, sang, minéralité, cannelle, orange cloutée, confiture de fruits rouges et des notes légèrement empyreumatiques.
Le vin, de grosse maturité, recèle encore du sucre résiduel mais garde cohérence et équilibre grâce notamment à sa fraîcheur. Il est sur la corde raide mais gagne son pari en acquérant une certaine classe sans renier ses origines. On note de la burlat, de la mûre et des épices douces. Grande longueur sur des tannins fins.

Moins emballé par les cabernets de Penfolds :

--> Penfolds - South Australia - Cabernet Sauvignon Bin 707 96 :
DS14? – PC14? - LG14,5? – PP14. Note moyenne : 14,1? - Prix : 750 F - 13,5°
• Robe dense.
• Nez profond, sur l'eucalyptus, la terre battue. Peu typé cabernet (si ce n'est une très légère évocation du poivron).
• Bouche puissante, qui démarre par une attaque soyeuse, avant d'être reprise fermement en mains par une sensation tactile tannique de cabernet. Longueur et équilibre satisfaisants, même si on aimerait une acidité plus parfaitement intégrée. Un vin difficile à juger en l'état, encore sévère et peu élégant. A revoir.

--> South Australia - Penfolds – Cabernet Sauvignon « Bin 707 » 1997 :
PP13,5 – PC14 – LG13,5
- Nez explosif, fascinant ou écoeurant au choix : liqueur de fruits noirs, fumé (créosote), terre battue (truffe noire ?), caramel au lait. La bouche est aussi dépourvue de légèreté que le nez : sirupeuse, très concentrée, goût de sciure. Intéressant à goûter mais bien difficile à boire.

J'avais acheté trois bouteilles de Julius 1997 (à 70 francs... parce qu'aux prix actuels je ne prends pas)... un joli riesling mais pour moi très loin de ce que j'ai bu de meilleur en Alsace !! Et je pense qu'aujourd'hui on le trouve autour de 45 euros et là ce n'est pas compétitif du tout.

J'avais goûté un 1993 de Henschke et je ne me suis pas régalé (un cabernet ou assemblage bordelais disons... un vin vendu autour de 350frs je crois me souvenir...Keyneton Estate peut être ??) et un souvenir de vin too much pour mes frêls épaules et mes papilles à l'avenant !!

Vin100,

Mars 2004 :
Australie - Eden Valley - Henschke - Mount Edlestone Shiraz 2000 :
Nez marqué par l’eucalyptus et un cassis dominateur, sans notes excessives potentiellement écoeurantes (on n’affronte ni le lacté ni le bourbon). Bouche originale avec son fruit si prégnant, alerte, un peu frivole (soupe de fruits rouges), relativement cohérente pour certains, bizarrement acide pour d’autres.

Ce Julius 99 nous avait quant à nous paru du niveau des très bons rieslings alsaciens (pronostic à l'aveugle).

Il existe une autre cuvée de Riesling : Lenswood Green's Hill