* Facebook pages consacrées au Domaine Labet

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J'ai des 1995 En Billat. Dois-je attendre ou est-ce trop tard?
Olif, que penses-tu de ce domaine et de ses vins?

Je ne pense pas qu'il soit trop tard, Jérôme, loin de là , mais peut-être faut-il suivre leur évolution. En Billat est, je crois, une sélection parcellaire de chardonnay ouillé, donc il est censé évoluer au vieillissement comme un Bourgogne.

Alain Labet est un tout bon du Jura, qui travaille dans le même sens que Stéphane Tissot, mais je ne suis jamais allé au domaine et me procure ses vins par l'intermédiaire de mes amis cavistes. Je viens de rentrer un assortiment de cuvées parcellaires 2000 mais il n'y a pas de En Billat. Le Fleur de Chardonnay 98 est actuellement excellent et, normalement, 95 est réputé plutôt bon millésime. Personnellement, je pense que je les boirais.
J'ai par contre été déçu cet été par La Bardette 96 qui présentaient des notes oxydées surprenantes que je n'ai pas aimées et j'ai appris que le vin avait séjourné dans des fûts ayant contenu des vins non ouillés.

Le domaine d'Alain Labet est situé à  Rotalier, au sud de Lons le Saunier (cf mon petit rappel géologique et géographique sur le Jura) et cette partie du Jura ne jouit pas du même prestige que le secteur d'Arbois ou de Château Chalon. A. Labet est d'autant plus méritant de s'être fait une petite place au soleil. A Rotalier, un autre vigneron mérite le détour, Jean-François Ganevat, ami d'Alain Labet, ayant repris le domaine familial après avoir fait ses classes en Bourgogne. J'ai eu l'occasion de goûter un pinot noir de chez lui, assez exceptionnel même - et surtout? - si plutôt bourguignon dans l'esprit. Encore du "travail" en perpective pour moi si je dois aller explorer toute cette partie du Jura.

Amicalement,

Olif

Bonjour,
J'ai bu ce week-end deux vins de chez labet, une première pour ces vins que je ne connaissais pas.
Il s'agit des cuvées Fleur de charbonnay 2000 et La Bardette 1998.
Pour agrémenter la dégustation, j'y ai joint un "les graviers" 1999 de chez Stéphane Tissot.
Du point de vue couleur, les différences sont minimes mais le tissot est plus doré que les Labet qui sont plus pâles.
Les nez sont complètement différents. Tissot est flatteur, arômes légèrement vanillés style bourgogne blanc. L'élevage domine à  ce stade, à  mon avis, le terroir.
Les Labet présentent un nez que je n'ai pas le souvenir d'avoir senti dans des vins du Jura. Plus puissant que chez Tissot mais avec ce qu'il m'a semblé être des traces d'oxydation. Je ne sait pas définir exactement avec des mots ce que j'ai senti. Au risque de passer pour un ignare(et puis après tout, j'assume) je n'ai pas senti de grandes différences entre les deux cuvées de chez Labet.
En bouche, le tissot est plus "aérien" que les Labet qui ont plus de corps, de gras et plus de longueur. Encore une fois, à  ce stade, je n'ai pas trouvé d'énormes différences entre les deux cuvées de Labet.
Mon épouse qui n'a aucun a priori sur les vins puisque elle ne connaît jamais l'historique ni le prix des vins que je sers(un beaucastel blanc qualifié de"plaisant"il y a quelques mois) a classé dans l'ordre de préférence: 1-La Bardette, 2-Fleur de Chardonnay 3-Les Graviers
Mois j'aime beaucoup les Graviers et même si la Bardette me semble plus opulente, cela vaut-il une différence de prix de près de 40% par rapport à  la fleur de Chardonnay?
On est toujours déformé par son métier de financier.
En conclusion, une expérience intéressante.
L'avis de Olif et des autres sur La Bardette 1998 m'intéresserait.

Meilleures salutations

ADW

ADW,

Je viens de rentrer en cave quelques bouteilles de Fleur de Chardonnay 2000 et de La Bardette 98 mais je n'ai pas en core eu l'occasion de goûter. Dès que j'en ouvre une, je ne manquerai pas de faire part de mes impressions.

Il ne m'a pas semblé que la différence de prix entre La Bardette et Fleur de Chardonnay était aussi grande; elle se justifie surtout parce que la première nommée est une cuvée parcellaire donc vinifiée à  part, alors que l'autre est la résultante de l'assemblage de chardonnay provenant de diverses parcelles. La différence qualitative peut de ce fait ne pas être énorme.

Pour rester dans le monde des chardonnays ouillés, j'ai regoûté récemment la cuvée "grain de pierre" 99 des caves de la Reine Jeanne (négoce de S. Tissot): c'est vraiment prodigieux de pureté et de finesse. Si vous tombez sur cette bouteille en GD (marché spécifiquement visé par cette marque), n'hésitez pas!

Olif

Juste une précision pour la petite histoire, ce vin a fait merveille en accompagnement .... d'huîtres de chez Gillardeau! Preuve de son universalité qui ne le cantonne pas aux accords régionaux avec le Comté.

C'est bien la première fois que je bois du vin du Jura avec les huîtres! Et que je trouve ça bon!

Olif

Labet La Bardette 1998
Robe jaune pâle tirant sur le vert.
Le nez fait dans la dentelle, un beau nez de chardonnay dans lequel je ne retrouve aucune trace d'oxydation, mais des notes florales avec un soupçon de noisette.
En bouche, l'élevage sait se faire discret, laissant s'exprimer une légère minéralité, mais sans dureté (c'est un vin issu de terrain marneux!). Ce vin, je le trouve d'une finesse rarement rencontrée dans le Jura, même chez Tissot où les vins me semblent effectivement plus marqués par l'élevage dans leur jeunesse. Un style différent, très pur, un très beau vin de chardonnay et un grand vin du Jura.

Cela ne fait vraiment plus aucun doute pour moi, cette voie est la bonne! Il y a vraiment la place en Jura pour faire des grands vins universels qui peuvent rivaliser avec ceux des plus grands terroirs.

Olif

Encore une cuvée parcellaire d'Alain Labet que j'ai dégustée pour la première fois hier.
Labet Le Montceau 1998
Nez de beurre à  la noisette probablement séquellaire d'un élevage en fût qui commence tout juste à  s'estomper pour laisser parler le vin en milieu de bouche. Finale à  peine acide avec des nuances briochées et de l'amande amère. Un vin peut-être moins pur et moins subtil que La Bardette du même millésime, avec un élevage plus marqué. Mais c'est bien fait et c'est très bon. Encore un peu de temps pour que tout se fonde et ce chardonnay devrait être grand.

Olif

Bu le 25/01/03
Labet Fleur de Marne "La Bardette 1998"
Robe : Jaune pâle, brillante et glycérinée.
Nez : D'abord une sensation de soufre. Après aération et agitation, le soufre cède la place à  la pyrite (pierre à  briquet) et à  des odeurs que je suppose "marneuses", vu le nom du vin (j'ai acheté récement un kit pour faire pousser des pieds-bleus (champignons) et il fallait étaler sur le terreau ensemencé de la terre de gobetage à  base de marnes de la Loire; cela avait cette même odeur que j'associerais un peu aux hydrocarbures ou à  ce que l'on peut sentir parfois à  proximité d'une mare un peu assèchée, laissant une boue de végétaux en décomposition). Personnellement, j'aime bien, au même titre que j'apprécie le nez pétrolé de certains riesling, mais j'imagine que cela doit déplaire à  beaucoup. Je ne sais pas si c'est cela qu'ADW a pris pour de l'oxydation, pour moi, il n'y en a pas. Au delà  de ces odeurs minérales, apparaissent, fugitivement, des effluves de bonbons à  la cerise, de violette et de poivre blanc.
Bouche : Un vin "droit", avec une belle acidité associée à  une légère rondeur (ou un léger gras), bien que le vin soit très sec et une belle minéralité qui correspond à  ce que l'on avait au nez. Belle concentration, fruit (citron) et bonne persistance avec une pincée de poivre blanc en finale.

Un superbe vin, racé et complexe, mais pas "facile"; certainement à  ne pas mettre entre toutes les mains (ou plutôt entre toutes les gencives).

Essayé en accompagnement d'un Vacherin 'Mont d'Or' passé au four, non seulement l'accord passe bien, mais en plus, le vin tient tête aux cornichons ;-)

Didier

Labet Fleur de Marne En Billat 95
Pour rester dans l'esprit RAVJ, j'ai ouvert ce vin aujourd'hui.
La robe est or pâle mais assez prononcée.
Le nez présente de la minéralité (silex) et des notes de stéarine. Des éfluves de fenouil bien anisées apparaissent ensuite ainsi que des épices de type cury très discrètes. (il serait intéressant de savoir dans quels types de fût a été élevé ce vin: fûts ayant contenu des vin non ouillés?)
La bouche est puissante, très structurée assez stricte. La finale est très longue sur la fraîcheur. L'acidité est marquée.
C'est très bon, même si j'aurais préféré plus de gras.
C'est un vin très complexe, avec beaucoup de caractère.

Vin de Paille 1998, A. Labet
Attention, grand vin! Un vrai vin d'orpailleur à  la robe or-paille!

Ah! le nez! Sur le coing, le confit d'abricot, une véritable splendeur! Les notes de fruits secs sont un peu en retrait.

Gras, long, riche et glycériné, ce vin est monumental!

A genoux! Roulez-vous dans la paille! La liqueur produite est un pur bonheur!

14,5°, c'est un vrai vin de paille, à  l'opposé des théories développées par S. Tissot avec Spirale et PMG. La thèse et l'anti-thèse, 2 sommets en matière de vins passerillés.

Olif

Olif,

Alain a fait avec une merveille en 1995.
Un 5 ou 6 Putt à  Rotalier.
Une vigne où les raisins ont pourris sur pied mais qu'Alain à  déguster presque par hasard, et là  à  sa grande stupeur, la fraise écrasé délicieuse. Vendange expresse et ajout de la pâte résultant de la vendange vu l'état très avancé des raisins, à  un vin jeune de Savagnin.
A l'arrivée un vin d'une très grande concentration (je n'ai pas les chiffres), mais d'un équilibre absolu.
Alain à  une sensibilité pour réaliser des liquoreux d'exceptions (c'est peut-être la raison pour la quelle il s'entend très bien avec MT Chappaz).
Quand Stef arrivera a faire ce genre de produit on en reparle mais actuellement le différence est , à  mes yeux, énorme entre les deux.
Stéphane lui tente de réaliser des vins à  l'image de grands liquoreux de l'est qu'il a dégusté.
Pourquoi pas mais à  part les 1998 en PMG et Spirale (Millésime grandiose pour les liquoreux dans le jura), je ne trouve pas que stef fasse de grande réussite avec ce type de produit.
Tu as vu la différence de prix entre Spirale 98 et le Paille 98 d'Alain (et je ne parle pas de PMG 98) ?
Vivement que Stef finisse de chercher et d'essayer pour ce concentrer sur les grands classiques de sa région car il fait parti des grand de chez nous.
Je comparerai plus volontier les liquoreux de Stéphane à  ceux du domaine de la Pinte. Recherche de grande concentration.

Bonne dégustation

Saint-Vernier

Justement, Stéphane, ce WE, nous avons pu comparer ce vin de paille 98 versus le PMG 99 de S. Tissot. La différence de style saute au nez et à  la bouche, mais quels vins tous les deux, à  mon avis!

On peut ne pas apprécier le côté sirupeux de PMG (MichelD y aurait bien ajouté un peu d'eau pour se déssoiffer!(aaa)), mais quelle concentration!
Cette concentration, on la retrouve, l'alcool en plus, dans le vin d'Alain Labet et c'est magnifiquement équilibré. Plus proche de l'attente en matière de vin de paille.

Pour moi, les deux sont très beaux, dans un style diamétralement opposé, mais j'aurais bien du mal à  dire celui que j'aime le plus!

Olif

moi aussi j'ai adoré ces deux vins ! le PGM est un délice sucré que j'ai énormément aimé. Un monstre de douceur, évidemment, mais quelle tenue en bouche, qu'il traverse comme du velours. Et quels arômes ! franchement, moi je craque pour ce genre de vin. Le Labet est moins dans les superlatifs, mais quelle beau vin aussi, avec du confit et de la vivacité, un grand équilibre, de la puissance, de l'originalité. Un liquoreux comme je les aime. Il s'est montré plus impressionnant que le beau Tokaj 5 Puntonnyos 1993, Chateau Pajzos qui a suivi. et comme Olif, je n'arrive pas à  me départager entre ces deux styles. C'est comme je n'arrive pas à  dire si je préfère le Folie pure de Lescarret à  son Causses-Marines. L'un est un monstre de sucre, l'autre est plus équilibré, les deux sont fabuleux.

Franchement, depuis que je connais Olif, je n'ai bu que des splendeurs jurassiennes. Je commence à  me répéter mais peut-être qu'un jour on lui dressera une statue en Arbois (aaa)

Yves Z

Labet la Bardette 1998
La robe est or pâle.
Le nez est d'abord très réservé, mais s'échappe du verre à  mesure que le temps passe un exquis parfum d'aubépine, de note cireuse (stéarine) et de dragée. Grande classe.
Le vin se caractérise en bouche pas un très joli gras, un volume, et une puissance admirable que la discrétion du nez ne laissait pas deviner. Mais en même temps, c'est beaucoup de finesse avec un équilibre admirable entre gras et fraîcheur. Des notes fleuries se mêlent à  la minéralité avec un soupçon d'amande et des notes d'agrumes qui portent la finale, très loin.
Un vin de très haut niveau, d'une jeunesse incroyable.
Le Jura n'en finit pas de m'étonner.
Olif, je n'en ai plus, quand reviens-tu?

A l'aération plus tard, même sentiment, avec cependant le développement d'une note anisée très pure. Vraiment un vin excellent.

Message edité (15-11-2003 20:20)

Ben, je n'en ai plus beaucoup moi non plus! Mais je pense que le 99 sera d'un excellent niveau également. Saint-Vernier l'a peut-être déjà  goûté?

Contrairement à  ce que j'avais envisagé, je risque de ne pas redescendre dans le Sud avant le printemps, peut-être est-ce toi qui viendra à  la neige du côté de Bellefontaine avant?(aaa)

J'aurais effectivement quelques belles choses à  te faire goûter si tu redemandes du Jura!

Olif

Jérome,

C'est bon Bardette 98, l'équilbre entre le gras et la fraicheur minérale de cette cuvée provient de la marne du Sud Revermont.
Cette cuvée est surement une des plus belle définition de la trame minérale du TERROIR Jurassien.

Sinon pour ce qui concerne Bardette 99, le registre est différent, plus confits, moins flatteur mais avec plus de gras est de puissance. La palette aromatique joue plus sur le confits et le miel que l'agrume et le florale de 98.

J'en ai discuter trés récement avec julien Labet, 98 il l' a fait de A à  Z, tandis que 99 c'est Alain qui c'est occupé de la mise car Julien est partit 6 mois en Australie.
Julien pense que au dela de la marque millésime de ce vin son manque d'ouverture vient du fait qu'habituellement aprés l'assemblage de ces pièces il les laisse 5/6 mois en gros volume avec un peu de lies "pour que le vin se refasse". Alain, lui, aurait fait une mise plus rapide et un stockage sans lies. Ce qui n'enlève en rien la qualité du vin et sa formidable structure mais qui le rend un peu moins ouvert que 98.

Sinon aprés une heure de carafe le vin est ouvert, plein, riche et prés à  accompagner de grands plats.

Mais en ce qui concerne le Collectif Labet je ne sais pas si vous devez "boire" toutes mes paroles car je crois que j'aime trop les personnes et les vins(bbb)(bbb)(bbb).

Cordialement

Saint-Vernier

Labet Vin de Paille 1999
voilà  une belle bouteille, offerte par ce cher Olif ! merci à  lui !

Nous l'avons partagée durant les fêtes, à  la montagne, avec ClaudeB et son épouse.

Le nez est superbe, complexe et d'un belle élégance, avec des notes de coing, de miel, de pomme blette, sur de fines nuances de noix et de laque à  cheveux.

La bouche, de miel et de caramel sur un coulis d'agrumes, se donne aussi dans l'élégance, avec un équilibre princier, des sucres bien fondus, de la balance et une belle finale. Superbe acidité. Magnifique vin que j'aime.

Yves Z

Yves,

Merci pour ces quelques mots que j'ai plaisir a lire.
Que ce paille est grand, pour ma part il est la réference de ce que j'attends d'un paille.
J'aime, j'aime, j'aime...

Un sommelier de la Côte d'Azur en a encore quelques facons mais ne sais pas quoi en faire car il n'aime pas le Jura... Pourtant, lui, me semblait sympa (aaa)

Encore merci.

Saint-Vernier

Heureux que tu aies bien aimé, Yves, mais il est vrai que tu connaissais déjà !

Juste un petit rectificatif sur le millésime: il me semble bien que c'était un 99, cette bouteille, non?

Olif

salut Olif

c'était effectivement le 99. J'ai beaucoup aimé. Il m'a paru plus fin que le 98 que nous avions dégusté ensemble. Tu sais que j'aime les sucreries et ces deux vins m'ont conquis.

Salut Saint-Vernier merci pour le gentil mot et tant pis pour ce sommelier qui n'arrive pas à  se défaire de ses oeillères...dommage pour ces bouteilles...

cordialement

Yves Z

Cette nouvelle gamme, aux étiquettes très florales, est produite par le collectif Labet. D'après ce que j'ai compris, mais Saint-Vernier viendra vraisemblablement nous le confirmer, il s'agit de cuvées de négoce vinifiées par Julien Labet. Sa propre affaire, en quelque sorte! Mais sans sortir tout à  fait de la famille, car il exploite certaines vignes de son père en métayage et achète certains raisins des jeunes vignes du secteur des Varrons. Sous réserves car je ne suis pas sûr d'avoir bien suivi les explications qu'on m'a données, tant la journée de dimanche fut mouvementée aux Jardins!

Toujours est-il que toutes les bouteilles de FleurS ont été vendues ce jour-là ! Il existe deux cuvées, je crois, une sans S, l'autre avec S. Celle-ci est la cuvée FleurS 2000. C'est un chardonnay complètement craquant, à  boire sur son fruit, développant un très joli nez, et pourvu d'un bel équilibre entre gras, minéralité et acidité. Du bonheur à  consommer sur place ou à  emporter!

Olif

Message edité (11-02-2004 15:18)

Olif,

Désolé de te contredire mais Julien a fait ces premières vinif. en 2003 donc les Côtes du Jura Fleurs 2000 (Chardonnay) sont des cuvées du Domaine Labet (Père et Fils).
La cuvée "Fleurs" est l'assemblage des jeunes vignes des 3 "fleur de marne" du domaine (Bardette, Billat et Montceau) qui ont été vinifiées et élevées séparement puis assemblées à  la mise.
La cuvée "Fleur" est une partie de la Bardette qui a été elle vinifiée et élevée en foudre.
2 cuvées trés différentes et je te suis quand tu parles de la cuvée "Fleurs" pour son coté gourmande et friande, juste pour la soif.

Saint-Vernier
Amateur du domaine Labet

Alors c'est quoi la différence entre Domaine Labet et Collectif Labet, s'il y en a une?

Olif

J'ai apprécié ce vin à  la robe pas très évoluée.
Au nez, il y avait une odeur de soufre ou de réduction (?) qui a disparu après trois heures d'aération, de minéral, de léger boisé et de zeste de citron.
En bouche, l'ampleur était moyenne avec une trame minérale et une acidité fraîche, une belle puissance et une bonne longueur.
C'est superbe. (hhh)

J'ai dégusté la cuvée Fleur de Marne "La Bardette" 1998 hier soir avec un ami. (cf. le post précédent)
Cet ami trouvait ce vin "sucré" (c'est le terme qu'il a utilisé) et selon moi ce vin est sec !
Alors, je demande à  ceux qui l'ont dégusté si pour eux ce vin est totalement sec ou demi-sec ?

Voilà , je vous pose cette question car je me demande s'il s'agit d'une question de sensibilité gustative personnelle ou si c'est le chardonnay qui a pu lui donner cette impression de "sucré". (eee)

La Bardette est un vin absolument sec, c'est une certitude! Cette perception sucrée vient-elle de notes légèrement miellées, que l'on peut retrouver parfois dans le chardonnay bourguignon? Il s'agit en général d'un miel "non sucré" et de là  à  comparer La Bardette à  un Montrachet! Il y a là  un pas que je n'oserais franchir! (bbb)

Personnellement, je le trouve plutôt minéral, ce vin! Probablement une question de sensibilité!

Olif

J'ai bu ce vin à  3 reprises et n'y ai pas trouvé traces de sucre. Je viens de relire mon commentaire ci-dessus, j'avais même noté 'très sec'.

Didier

Merci Olif et DidierD d'avoir pris la peine de me répondre. (bbb)

Olif,

J'ai également songé au Montrachet et plus précisément à  la richesse de celui-ci alors qu'il s'agit d'un vin sec. Mais la comparaison s'établit surtout sur le cépage. Et je pense que "La Bardette" 1998 se rapproche plutôt d'un très bon Chablis que d'un Montrachet voire un Meursault.

Cordialement,

David

Pas cher le Meursault (aaa)

Saint-Vernier (Labetien)

Labet Fleur de Chardonnay 2000
Un régal! Phil en a ouvert une récemment pour arroser dignement le 1000ème post du Forum Jura et ça m'a donné envie. Un superbe nez tout en minéralité, cette belle minéralité marneuse du Jura que je retrouve maintenant dans beaucoup de cuvées, un peu fumée, finement grillée, à  peine miellée. Un équilibre parfait pour un plaisir extraordinaire.

Olif