Bonjour,

Superbe découverte chez Laurent Mélotte ce week end : VDP en avant doute 2007 du Domaine des Clapas.
Le style de vins que j'aimerais découvrir toutes les semaines...()

Un superbe vin issu de grenache , lequel est proposé sans le moindre milligrame de souffre ajouté.
Après un nez très aromatique dans un registre floral mélé de fruits rouges, on retrouve une bouche veloutée , très fruitée et hyper fraiche, d'une buvabilité presque insolente et d'une grande pureté.... Une (très) légère touche animale se ressent aussi et ne gâche absoulument ce très chouette moment de dégustation.

Un vin pas compliqué, extremement nature et fluide , qui se laisse boire avec beaucoup de plaisir et qui a accompagné notre repas sans faiblir un instant.

Chapeau bas au Domaine des Clapas.....et merci pour Laurent pour cette nouvelle découverte

Philippe BERTRAND.

Il nous restait une bouteille cachée dans la cave ...
Le vin est encore meilleur que l'année passée.
Le nez distille des arômes de fleurs ( chèvrefeuille, lys) et d'épices...mmmmmmmm
J'y trouve également de la mangue bien mûre....

La bouche est encore plus ronde , d'un fruité pur, et le vin se boit admirablement bien.
Quoi ...la bouteille est déjà vide :)o
Très recommandable.

Ph.BERTRAND.

Le casting du week-end vignerons chez mon caviste attitré etait plus qu'alléchant:
Mosse pour la Loire, Descombes en Beaujolais, l'infatigable Fanfan Ganevat pour le Jura et en invité surprise, le domaine des Clapas.

Passage express en ce qui me concerne pour raison familiale. Je me suis donc concentré sur le seul domaine qui m'était inconnu, a savoir celui de cette meme rubrique.

J'ai eu grand plaisir a regouter la cuvée Abri 2007 a base de Cabernet Sauvignon en macération carbonique. Le vin que j'aime a qualifier de "dangereux". Un vraie bombe de fruit, servie légèrement rafraîchie, on en boirait sans s'arrêter. Qui plus est a un prix dérisoire pour ce niveau de qualité.
A coté de "Abri", découverte d'une cuvée 100% Ugny blanc extrêmement rafraîchissante du très beau nom de Ivraie. Forte impression en ce qui me concerne. J'en ai maintenant dans ma cave.

Ensuite 2 cuvée issues de la même parcelle mais avec des raisins cueillis a maturité différente. Registre très pur et très fruité pour "Java", un peu plus de structure et de tanins aussi pour "en avant doute".

Enfin, une cuvée un peu plus sérieuse appelée Pas a Pas. Toujours beaucoup de fruit mais une bouche plus ample qui permet de s'orienter vers une cuisine plus élaborée.

Autant vous dire que j'ai été conquis. Vigneron d'une sympathie exemplaire produisant des vins sans fioritures et a des prix défiant même la raison. Tellement conquis que je suis incapable de vous dire si on est sur un Vin de Table, de Pays ou AOC.
On est en Ardeche donc je penche pour un VDP mais cela a-t-il une importance? Aucune en ce qui me concerne.

En conclusion, si vous en avez l'occasion FONCEZ!!!

Hugues

ps. pour les p'tits belges du forum, quand on sait qu'on est sur du conversion bio, inutile de préciser ou vous pouvez le trouver...

Le domaine LES CLAPAS m'avait déjà convaincu avec un viognier très charmant. Au tour des rouges: Abri 08, un nez sur le cassis, la girofle et une pointe de réglisse, en bouche c'est équilibré, un joli fruité flanqué d'une légère amertume, la structure est légère mais le vin n'est pas dilué, ce qui en fait un vin "de soif" très sympatique.
La cuvée En avant doute 09 est largement plus puissante, une petite bombe de fruit noirs, une fois encore sur le cassis et la cerise noire. J'ai trouvé le vin un peu chaud en finale tout de même, ceci étant peut être dû à un température de dégustation au juger autour des 20°. ( et on est sur 2009)

Deux jolis vins de plaisir au rapport qualité pris très correct, et un vigneron à suivre.

C'est effectivement un vigneron à suivre, et même à aller voir sur place à Villeneuve de Berg, au sud d'Aubenas dans la vallée de l'Ibie. En dehors de ses rouges aventureux (ceci dit sans péjoration aucune : Jérôme Jouret aime expérimenter) je régale fréquemment, à l'apéritif, mes convives de ses viogniers (cuvée St Giraud et Cuvée d'Automne, plus liquoreuse), et leur belle fraîcheur, avec une pointe acidulée, est toujours extrêmement appréciée... Le rapport Q/P est tout à fait exceptionnel...

Ayant pu mettre la main sur quelques 2009, j'ai regouté En avant Doute 09. Le nez fait clairement penser à un Terre De galets de Richaud par exemple, très expressif sur le cassis principalement, ce qu'on retrouve en bouche. Par rapport à Richaud c'est un peu moins concentré, moins de chaleur, et un équilibre qui en fait un vin de soif très gourmand. Toujorus beaucoup de plaisir avec ce domaine pour pas très cher.

Domaine des Clapas - La Chasse aux papillons - 2008

Servi à 12 °c avec une gaine rafraîchissante
Acheté 7,50 euros chez un caviste privadois
Bu en apéritif

Le nez : le pamplemousse rose très légèrement et le caillou
En bouche : ça manque de vivacité, c'est droit, rafraîchissant, un côté salivant, finale courte

Rachat en l'état ? Non, ça se boit sans déplaisir mais cela demande peut être un palais plus subtil que le mien

Modification :

Regouté deux jours plus tard, la bouteille est restée au réfrigérateur.

Le nez est nettement sur le citron avec un zeste de pamplemousse
la bouche est droite, fraîche, minérale (le sentiment de sucer du caillou) elle ne vous lâche pas jusqu'à la finale très légèrement amère qui cloture la dégustation en beauté

J'ai l’impression de ne pas avoir goûté le même vin, la température de service a peut-être joué pour beaucoup. En tout cas je pense que j'en rachèterai une bouteille si j'en trouve encore.

Bruno

Jérome Jouret - Les Fleurs sauvages 2011

Ce 100% viognier m'a été conseillé par mon caviste, vantant cette bouteille à tendance nature comme un viognier qui ne "viogne" pas à l'excès.

La couleur est à a fois légère et soutenue : parfaitement translucide, elle laisse néanmoins voir une vraie robe dorée. Au nez, des arômes miellés sont présents, ainsi que d'autres que je reconnais plus difficilement, je dirais de l'amande amère ou quelque chose dans le genre. En bouche, le vin est très aromatique, rien à faire il chauffe un petit peu quand même (les 13.7° d'alcool sont là, même si intégrés) mais reste équilibré : on reste sur les miellés, amandes et on dirait même qu'il y a un petit gout de fleurs de pensées Les amers de fin de bouche sont intéressants, presque ludiques.

Au final, un vin que j'ai pas mal apprécié

Merci du post mais ce serait chouette si tu présentais un peu le domaine, non?

Plutôt bio, avec peu de soufre...etc.

Amadeus,

Le domaine est en fait l'ancien domaine des clapas dont tu trouveras la page ici
Il y avait un doublon sur les clapas et jérome jouret a simplement renommé le domaine à son nom.

Jef

Merci Jef.

J'étais au courant, mais c'était par souci de clarté pour les LPviens.

Amitiés.

J'ai hésité à le faire, mais à vrai dire je ne connais guère le domaine personnellement, je me suis donc abstenu.

Domaine Jouret, les amouriers 2012.

Fruits noirs, chocolat.
De la rondeur, de la mâche, une puissance contenue par un peu de fraîcheur, persistant.
Joli merlot sudiste.

[size=x-small]Merci Joce![/size]

Cuvée 100% Viognier comme présenté plus haut.

Dégustation en conditions particulières ne permettant d'apprécier ni la robe, ni le nez...

J'ai aimé ! c'est à la fois une cuvée qui "respire" le soleil, mais le vigneron parvient à garder une belle fraicheur.
La bouche est aromatique, la bouteille descend vite...

Bien !

Jérome Jouret - La coulée douce 2013

Un vin de France, une syrah sans soufre.

Belle robe violine. Nez net, ouvert, sur les petis fruits, une touche de poivre. Gouleyant en bouche, très fruit, dans l'esprit 'beaujolais' avec plus de mâche, c'est croquant. Tient bien sur deux jours.

Bien +

Julien

J. Jouret Cuvée "Ibie" Millésime 2012.

J'avais laissé vieillir un peu la seconde bouteille que j'avais.
Bon, l'évolution ne me plaît pas tellement:
La robe reste très sombre et on retrouve en bouche un vin assez puissant, voire corsé. Je trouve que cela manque un peu de rondeur pour être vraiment gourmand (*) et le milieu de bouche jusqu'à la finale sont sensiblement marqués par l'amertume de la fève de cacao.

(*) Certes, localement il y a aussi le Chatus qui joue sur le registre corsé & un brin austère. Mais justement, de cette cuvée j'attendais plus de fruit et qu'il se 'livre' un peu plus.

J'avais préféré son blanc, cf. quelques posts plus haut.
J'aimerai gouter prochainement sa cuvée de Syrah citée ci-dessus pour la comparer à l'Encre de Sy (de Jérôme Poudevigne, à quelques kilomètres), que j'apprécie beaucoup.
Me rendant régulièrement sur place, je tenterai de regoûter en fait un peu toute sa gamme sur un millésime plus récent.

Domaine Jérôme Jouret, L’Abri 2012, Vin de France
100% Cabernet-Sauvignon, sans sulfites ajoutés, 12.5%

A l’ouverture, nez assez mutique sur de fins arômes de fruits à noyau.
En bouche, c’est assez simple : on a une attaque très fruitée, plutôt sur la cerise, qui est ensuite relayée par une vague épicée assez vive, pas très complexe. Cela me fait vraiment penser à un Beaujolais et donc au gamay, c’est un peu déconcertant. Au-delà de cela, je n’ai pas vraiment pris de plaisir sur ce vin qui, de surcroît, était bretté le 2ème jour (malgré conservation au frigo).

Je voudrais toutefois rendre justice au vigneron en précisant que j’ai découvert, il y a quelques mois, deux autres cuvées portant sa signature qui, elles, m’avaient vraiment convaincu : En Avant Doute 2013 (100% Grenache) et Pas à Pas 2011 (Carignan et Alicante), et qui avaient tenu la distance sur 2 jours … il me semble que tous ses vins ont comme dénominateurs communs : fruit, fraîcheur et digestibilité !

Le vin n'était pas bretté le deuxième jour s'il ne l'était pas le premier. Il a dû s'oxyder tout simplement. C'est un domaine qui utilise peu de SO2 voire pas du tout...

Ok, Mané. Merci pour la précision/rectification.
Oui, le vin s'est sans doute oxydé ... je n'ai pas eu ce problème avec les 2 autres cuvées de J. Jouret que j'avais dégustées auparavant et qui, elles, avaient pourtant été conservées après ouverture à une température plus élevée que cet Abri 2012.

Jérôme Jouret, Pas à Pas 2011, Vin de France
Carignan, Alicante

Robe grenat très claire.

Nez très frais sur les fruits rouges et les épices, avec un trait végétal.

Bouche aux tanins très fins, fruitée, fraîche et épicée. Longueur moyenne mais très bonne pour un vin à moins de 10 euros. Cela descend tout seul et c’est peu alcoolisé (11,5%).
Vin peu ou pas sulfité, oxydé à J+1 (malgré conservation au frigo).

Pas mal du tout : 14,5/20

Fred

Jérôme Jouret - La Coulée douce 2020
Long bouchon Diam.
Robe rubis avec des reflets violacés.
A l’ouverture, le nez vogue entre le foin et une sorte de jus de viande.
Six heures plus tard, le nez est plus discret, plutôt floral avec cependant une note chaude (clou de girofle ?)
La bouche est souple, sur des fruits rouges, de la groseille acidulée.
Il n’y a pas beaucoup de longueur mais l’ensemble est bien frais et gourmand.
Bien.

Un vin nature 100 % syrah. Le vin à l’ouverture n’est pas très avenant (voire pas bon pour certains) mais si on attrape la bonne fenêtre de tir, le plaisir est au rendez-vous.
Eric