pas de scoop ...
Je n'ai goûté que les 2005 de Patrick Meyer et abordé le sujet au téléphone avec Bruno Schueller.
Chez Patrick la dégustation me rappelle celle des 2004 au même stade de leur évolution. Il est d'ailleurs d'accord : les profils sont très semblables. Et deux très beaux millésimes, "classiques". Des raisins murs, qui se goutaient très bien (dixit le vigneron) et des vins riches, avec des taux d'alcool assez élevés mais sans la moindre sensation de chaleur. Des vins parfaitement équilibrés, avec une acidité intégrée. En fait tout s'intègre bien (même qqs SR sur le Grittermatte 2004 ce qui est exceptionnel dans ce domaine... mais le vin a eu un petit coup de flemme et n'a pas voulu finir ses sucres... mais les 18gr/l env. se goutent comme 7/8 dans de nombreux autres domaines) dans ce s vins où il est difficile de donner des caractéristiques puisque tout est là ; rien qui manque, rien en trop. Les 2005 sont loin d'être "finis" (à part une cuvée de Gew) et ils vont continuer leur évolution pendant plusieurs mois (et je les go^terai sans doute encore plusieurs fois) mais on peut déja lire les grandes lignes.
Mes coups de coeur : le Pinot noir 05 (pour les autres un peu trop tôt encore), le pinot Noir V.V. 2004 est superbe, tout en gourmandise et en finesse (évidemment sans extraction poussée, ni bois neuf), le riesling Zellberg 04 se goûte parfaitement, le Muenchberg 04 est pour l'instant un très joli riesling (dans 8/10 ans cela devrait faire un très beau "Muenchberg") refusé au 1er passage à l'agrément pour "notes oxydatives"... encore des gens qui ont appris la dégustation en apprenant les défauts et qui les cherchent partout (j'ai rarement goûté un Muenchberg chez Patrick qui soit moins oxydé que celui-ci). Et comme dhabitude le Sylvaner Zellberg est une référence pour ce cépage et ce terroir (un des grands terroirs pour ce cépage). Pas pris de notes alors j'oublie un peu le reste.
Apprécié aussi un Pinot blanc 2004 du domaine Rieffel (dégusté au domaine à 23h30 alors évidemment je n'ai pas de notes précises), frais, vif, sec et qui claque bien en finale et un jli Wiebelsberg qui malheureusement n'a pas voulu "manger" tous ses sucres... et dans ce cas ça me gêne un peu, mais on verra plus tard. Apprécié au même moment un très beau "Les Bruyères" 2001 de Stéphane Tissot (pour l'instant dans mes rares expériences avec les chardonnay de ce domaine c'est "Bruyères" ma cuvée préférée).
Comment parler ensuite de tous les vins dégustés en 2 jours ?
Je fais un post dans chaque forum où bien je digresse allègrement sur ce message ?
Lundi soir entre la dégust des 2004 à Nothalten et les qqs vins chez Lucas Rieffel, soirée dégust "Hermitage".
Aïe aïe aïe !!
Des ratés, des moyens, un vin bien fait, parfaitement vinifié et élevé... mais !!!!
Heureusement il y a avait Chave 1999 et domaine des Remizières 1998 (qui dans qqs années devrait encore progresser... quand je lis par ailleurs que certains s'étonnent que 2001 ne soit pas "aimable"... buvons donc les vins quand ils sont prêts). La grosse déception : LA Chapelle 1999 : vert, végétal, on aurait dit un Anjou rouge pas mûr !! Mais 85 euros c'est un 5 en trop, ça en vaut 8. Cette bouteille en tout cas. Autre déception : Chave 1988 fatigué et manquant de matière et donnant aussi un sentiment de maturité insuffisante.
Gros ratés avec MArquise de la Tourette 1997 ( nez brouillon, et une volatile qui donne l'impression de boire du vinaigre de framboise) et Gambert de Loche 1995 (au bout du rouleau alors que je m'étais régalé avec une bouteille du même mill il y a 18 mois).
Et un vin techno sans âme mais bien fabriqué : le 2001 de Tardieu-Laurent.
J'ai mis 18 à Chave, 16 à Remizières, 14 à Tardieu-LAurent et les autres entre 10 (parce que je ne mets jamais moins...) et 12.
Heureusement le lendemain midi un Arbois rouge cuvée Bérangère de Puffeney surclasse pour moi tous ces Hermitages à l'exception de Chave 1999. Accompagné d'un domaine de l'Arbre Blanc (vin de pays du Puy de Dôme) 2003 à un cheveu de son compagnon de table.
Comme je ne prends jamais de notes ou si peu et que je ne n'aime pas disséquer je me contente d'impressions et d'avis (forcément subjectifs)
un contretemps : je "poste" et je reviens
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