oliv écrivait:

---

>
> Et si y'a un truc dont je suis sûr dans le vin (et
> ils sont pas nombreux), c'est que c'est quand même
> sacrément plus sympa à boire qu'à regarder...
>
> Oliv

Ça c'est bien vrai

Bu hier soir ce Corton Charlemagne 2003 de JFCD, servi sur des homards flambés au marc de bourgogne et sauce safran.....Homards cuisinés à la poêle par Al, réalisés avec brio !



En parallèle, il y avait un très bon Corton Charlemagne 1999 de Bonneau du Martray....très bon avant de gouter le JFCD qui l'a rendu complètement transparent !

La robe est d'un beau jaune avec des reflets verts.
Le nez est moins exhubérant que les 2 précédents JFCD que j'ai bus mais après une bonne aération, le nez typé JFCD arrive, beau mais discret.

En bouche, que dire...? une tension énorme, une puissance phénoménale, une longueur époustouflante.... EXCEPTIONNEL, le plus grand blanc que j'ai jamais bu -D en plus en compagnie de quelques LPViens... Oliv, Al et Bertrand Legoffe, un grand moment inoubliable !!!

Après ce vin plus rien ne sera comme avant .... ...

Bravo à vous, en partilculier au cuisinier !
Lire ce compte-rendu avant de se mettre à table, c'est à la fois un bonheur, un plaisir de savoir que des amis prennent leur pied [size=small](bisous à Oliv, je me disais bien que son relatif silence laissait augurer d'un encore joli voyage)[/size] ça ouvre l'appétit comme pas d'autre.

Et pour ce midi, y'a quoi de prévu ? X(

Amitiés
Phil (allé, à table !)

Hello à tous, demain soir j'aimerais faire découvrir un Meursault de ce domaine à qques amis amateurs, j'ai en cave 2006/2007/2008, quelle priorité ? Merci. Nic

Bonsoir,

Je n'ouvrirai pas 2008 ni 2007, je partirai plus sur 2006...
Salutations vineuses,

Christophe

N'ayant pas la force et l'envie d'attendre, bu 2007 il y a un an et même s'il se buvait bien, quelques années de plus lui auraient du bien je pense.

Julien

Les 08 du domaine commencent à se refermer ; ouvert un Rougeot 08 cette semaine et je suis un peu déçu compte tenu du niveau du millésime . Dorénavant il faut les attendre . Les 06 se goûtent bien mais je leur trouve un manque de compléxité en ce moment ; déclin ou période de fermeture ? Les 07 sont dans une bonne phase ; le Perrières est un régal . Ce millésime a développé un gras quasiment inespéré et il faut en profiter parce que je ne suis pas convaincu globalement qu'on en fera des centenaires compte tenu du manque d'extraits secs . En plus les millésimes d'acidité réussissent bien au domaine . Je choisirais 07 !
-D

Luc Javaux écrivait:

---

> La voie la plus simple, je te la donne: acheter
> ses vins.
>
> Ça, c'est du conseil ou je ne m'y connais pas...
> Autrement dit, si tu n'as pas les moyens de mettre
> 1000 € pour une bouteille de Corton Charlemagne ou
> 200 € pour un "simple" Meursault, que viens-tu
> faire dans cette rubrique ?
>
>
> Luc

Luc, le terme est "la plus simple". Ca ne signifie pas "simple". Sur Coche, c'est bien la regle non? Je ne l'invente pas, comme tu le precises si bien, avec 200 euros en poche, tu as un Meursault. Si le but est de boire du Coche, "le plus simple" sera d'en acheter plutot que d'esperer visiter le domaine. Si mettre cette somme parait démesurée, il reste des options, mais moins evidentes (visite du domaine, un ami ouvre une bouteille, autre?).

Je ne comprends pas cet entêtement bien des restaurants (il faut évidemment savoir les choisir) proposent des Meursault de JF Coche à moins de 100 euro. L'argent heureusement n'est pas le Saint Graal pour tout le monde, pourvu que cela dure!!

bonne journée

R

Herbey,

Je lis ton message apres t'avoir repondu en MP. Evidemment, par acheter, j'entends "n'importe ou". Il y a des restaurants proposant en effet ces vins autour de la centaine d'euros. Voila encore une facon d'en boire, mais qui necessitera bien de depenser de l'argent.

Les bons restaurants me semblent effectivement la voie la plus simple, n'en déplaise à notre ami Pididi, pour qui certaines choses sont sans doute plus simples que pour la majorité des participants à ce forum...

Luc

La plupart des Coche que j'ai bu l'ont été au restaurant, je ne mets pas 200 euros dans un Rougeot de Coche. Donc apparemment on s'entend.

Domaine Coche-Dury, Puligny Montrachet Les Enseignères, 2011
Nez très serré, sur des senteurs de pierre humide, de peaux d'agrumes.
La bouche est stricte, très tendue, sur une acidité citrique très salivante.
L'aromatique est très fermée et le vin s'exprime peu en l'état.
Finale sur la tension, semblant manquer de chair.
Peu avenant en l'état.
A revoir.

Domaine Coche-Dury, Meursault Premier Cru Genevrières, 2011
Beau nez pur, discret et classe, sur un bel équilibre entre des notes florales très élégantes et des senteurs plus minérales.
Jolie attaque, toucher gras sans excès de largeur, belle acidité salivante.
Vin plein d'énergie qui propose un bel équilibre, ensemble traçant, d'un beau volume, goûts floraux, avec une prise de bois bien gérée.
Finale précise, très nette et de belle longueur.
Beau potentiel.

Domaine Coche-Dury, Volnay Premier Cru, 2011
Jolie robe grenat sombre.
Nez élégant, sur les fruits noirs, pointe épicée.
Bouche à l'attaque ferme, acidité saillante un peu dissociée.
Beau volume mais équilibre encore à polir. Tanins présents mais pas de sécheresse.
Vin un peu viril, à attendre.

Domaine Coche Dury, Monthelie 2000

La robe est d'une remarquable brillance et d'un très beau rouge rubis avec quelques nuances plus sombres...
Le nez est un enchantement sur des notes de fraises des bois particulièrement parfumées.
La bouche est dans la continuité : on croque dans de la marmelade de fruits rouges... la sensation est voluptueuse.
Les arômes persistent... un vin plaisir... ****(*)
Une superbe bouteille pour environ € 10 à la sortie.

Al

Jean François a fait de superbes 2000 en rouge , tu as raison .
Globalement un des plus petits millésimes des dernières années , il a réussi pourtant à sortir des vins gourmands avec du fond . Même le simple Bourgogne rouge 2000 est bluffant !
-D

Domaine Coche Dury Corton Charlemagne 2003

Retour sur le CC 2003

Suite à la présentation d'oliv et raph j'ai eu l'occasion de regoûter, il y a cinq jours le "fameux" CC. Il s'agissait en l'occurence d'une bouteille "tombée du camion" (ou plutôt du Kangoo) comme on dit à marseille. Ce vin s'est montré (à mon humble avis) très différent de ceux croisés lors de précédentes (et récentes) dégustations.

Une robe plus pâle, un vin plus rectiligne qu'opulent, des notes plus florales que beurrées.
Un vin hyper tendu avec moins de largeur que ses prédécesseurs du même millésime.
Un vin qui paraissait avoir 3 ou 4 ans de moins que ceux qui l'ont précédé... Une différence due à la cave ou au tonneau? En tout cas une surprise. ****

Al

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Domaine Jean François Coche-Dury, Auxey-Duresses blanc, 1999



La robe est sur un jaune paille léger, assez peu teintée.
Le nez est ouvert, avenant, sur des notes de sésame, d'amandes grillées et d'agrumes.
La bouche attaque sur une très belle acidité qui fait immédiatement saliver et donne une impression de trame parfaite et de fraicheur.
Puis la magie Coche opère pour révéler une matière imperceptible au premier coup de langue qui étire le vin en lui donnant volume et profondeur.
La finale est délicieusement équilibrée et le verre à marée basse vous envoie un joli coup de corne de brume afin qu'on le remette rapidement à niveau.
Un vin évident. Miam !

Impressionnante confirmation de la qualité du millésime 99 au domaine et du travail remarquable opéré par Jean François Coche sur ce vin issu de vignes désormais arrachées et replantées en pinot.
Chapeau !

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Domaine Jean François Coche Dury, Meursault Les Rougeots, 2002
St Jacques au beurre d'orange



Oliv
Robe jaune paille, assez claire.
Le nez est ultra puissant, resserré, encore très marqué par des senteurs grillées de sésame-cahuète un peu envahissantes.
La bouche est en revanche bien en place, ultra tendue mais sans une once de déficit de chair.
L'ensemble est ultra vineux, d'une puissance magistralement contenue qui offre un ensemble fuselé à la ligne parfaite.
Les goûts sont purs, sur l'amande fraiche, les fleurs blanches et une pointe grillée très avenante.
La finale est longue, impactante, et d'une fraicheur redoutable, signe que ce vin a encore l'avenir devant lui.
Superbe bouteille !

Totolouga
Quel nez fantastique ! J'adore ! En bouche, le vin est net, droit, très salivant. TB+

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Domaine Jean François Coche Dury, Auxey Duresses, 2005
Saucisses de Morteau et Montbéliard, pommes de terre nouvelles



Oliv
La robe est grenat sombre, sans trace d'évolution.
Le nez est mat, sur les fruits noirs et les épices dans un premier temps. L'aération le détend un peu et fait rougir le fruit.
L'attaque en bouche est assez ferme, sur un jus concentré et légèrement anguleux assez inhabituel si ce vin habituellement si croquant.
Le grumage révèle de jolies notes de framboise mais il est assez évident qu'en l'état la matière prend le pas sur le fruit.
Le vin possède beaucoup de présence tactile mais reste assez peu aromatique.
La finale s'exprime sur des tanins fermes qui doivent se patiner.
Un vin avec des épaules qui doit encore se détendre.
A attendre.

Totolouga
Mon premier JFCD rouge !
Le nez n'est pas aussi exubérant sur les fruits rouges que ce qu'il eut du être....me disent mes hotes, les 2 spécialistes JFCD.... Al et Oliv ! Moi je trouve ca bien.
En bouche, je suis surpris par l'austérité sur ce 2005, une phase un peu ingrate qui nous confortera dans l'idée de ne pas ouvrir au repas suivant un Ausone 2005 comme nous l'avions envisagé.
Un vin agréable sans défaut mais qui ne m'a pas séduit autant que le l'espérais. Bien

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Domaine Jean François Coche Dury, Corton-Charlemagne, 2003



Oliv
La robe est cristalline, à peine teintée d'un léger gris vert.
Le nez est superbe, précis, pointu, sur de très fines notes minérales et florales qui forment un compromis absolument remarquable d'élégance.
La bouche est... gigantesque de présence !
L'attaque se déroule d'une manière totalement différente à celle du Bonneau du Martray.
Le vin démarre sur une très belle acidité ciselée, donnant un impression de finesse dans un premier temps.
Mais dès le milieu de bouche, une présence monumentale s'affirme, déroulant une puissance d'un équilibre incroyable !
L'impact en bouche est redoutable, avec des gouts sont d'une pureté absolue, sur les fruits blancs et un côté calcaire qui travaille la langue.
La finale est d'une fraicheur absolue et le vin possède un charme fou, une évidence gourmande et sexy qui le rend véritablement délectable.
Grand vin !

Totolouga
En parallèle, il y avait un très bon Corton Charlemagne 1999 de Bonneau du Martray....très bon avant de gouter le JFCD qui l'a rendu complètement transparent !
La robe est d'un beau jaune avec des reflets verts.
Le nez est moins exhubérant que les 2 précédents JFCD que j'ai bus mais après une bonne aération, le nez typé JFCD arrive, beau mais discret.
En bouche, que dire...? une tension énorme, une puissance phénoménale, une longueur époustouflante....
EXCEPTIONNEL, le plus grand blanc que j'ai jamais bu

"2005" c'est vraiment le millésime qu'il ne faut absolument pas toucher et qu'il faut garder au fond de la cave ; Jean François m'a déjà dit que c'était le plus grand millésime de sa carrière . Son père , Georges ,me l'avait confirmé et avait rajouté qu'il n'avait jamais vu des raisins comme ça depuis 1959 ...
Pour Ausone 2005 c'est en ce qui me concerne le plus grand Bordeaux jeune que j'ai bu avec Pétrus 2005 , mais aussi le plus difficile à comprendre tellement c'est serré et minéral . L'ouvrir aurait été effectivement une erreur .....

Arnaud,
Ayant les deux Bordeaux 2005 en cave et n'en ayant gouté aucune, quand penses tu qu'en ouvrir une soit judicieux ?
kenavo

Moi je serais partisan de ne pas trop attendre ><
Al

Domaine Jean-François Coche-Dury, Monthélie Côte de Beaune, 2000
Agneau de 7 heures



Belle robe rubis grenat aux reflets orangés bien brillante.
Le nez est fabuleux de précision, sur un bouquet complexe et capiteux de fruits rouges et d'épices douces redoutable de classe et de gourmandise.
Ce parfum merveilleux donne littéralement envie de plonger dans le verre !
La bouche attaque sur un volume tendre, d'un fruit croquant et sur une matière douce d'une grande suavité.
Le vin est évident de plaisir, manquant peut être un peu d'acidité en milieu de bouche afin de lui donner plus de rythme et de tonus mais sa précision de goût est absolument délectable. Les tannins sont imperceptibles.
Si la finale n'est pas très longue, elle possède un goût de reviens-y assez irrésistible.

Un vin absolument délicieux, séché à deux à la vitesse de la lumière !

Qu'est-ce que ce serait si elle était "tombée du camion"? -

et je parie que ça vaut moins de € 50 sur table!

Al

48€ Alain de mémoire.
rien à ajouter au commentaire d'oliv, totalement en phase, un vin qui m'a rappelé le 02 et qui pour mon palais de brute ne manquait pas du tout d'acidité

La petite dégust' du weekend... Au restaurant, donc directement de la cave au verre, sans carafage, sans chi-chis.

Domaine Jean-François Coche-Dury, Meursault Les Rougeots 2004
La robe est or pâle un peu veilli, limpide et très brillante.
Le nez est, dans l'heure qui a suivi l'ouverture, un concentré de minéralité que j'ai rarement (jamais, en fait) senti. Gravier mouillé, pierre concassée... du jus de caillou, quoi ! C'est vraiment très élégant et ça montre du caractère mais ce n'est pas très complexe et plutôt monolithique. Des notes de grillé dans les premières minutes mais qui disparaitront au fil de l'aération. Des notes de fleurs blanches appaitront ensuite.
La bouche est ciselée et très tendue, on retrouve une grosse minéralité (toujours du jus de cailloux) mais je m'attendais à bien plus de matière (du gras notamment). Ici, c'est plus long et effilé plus que sur la largeur et le volume. Le Genévrières 2003 dégusté l'an dernier jouait clairement dans une autre catégorie au niveau de la matière (effet millésime, certainement) et de la complexité aromatique et gustative. Par ailleurs, la tension est plutôt patinée et bien intégrée, sans agressivité, ce qui me laisse penser que ce vin a atteint un certain palier de maturité.

En conclusion, objectivement très bon mais ça ne m'a pas mis sur le cul. Pour la grosse claque, on verra une autre fois.

Pour la grosse claque déjà, on peut essayer avec chi-chis (carafage par exemple).

Quant à la maturité des 2004, je ne sais pas, je pense quand même qu'on est loin d'avoir atteint le potentiel de ce vin. Cependant, je dois dire que je connais mal les 2004 du domaine.

Bonjour à tous,

bu dans la série lapassionduvin.com/p..., un CR: Domaine Jean-François Coche-Dury, Meursault 2004 , carafé 20 minutes :



JB :

Le nez est tout d'abord légèrement fermé, le vin est froid car rafraichis dans une carafe glacée. (car ouvert au débotté le champagne n'ayant pas fait un pli, oui déjà ça commence! grinning smiley )
Le nez est sur la noisette verte, très légère réduction.
La bouche est "violente" pour reprendre le terme employé par Nico. En effet on est face à une acidité incroyable.
La bouche n'est presque qu'une longue trame acide sur laquelle s'exprime noisette, fruit blanc et vanille.
Ca claque sur la langue, c'est christallin mais les dents s'agrippent aux gencives: je note meursault, mais qui fait des meursault aussi acides?!! (le vin n°3 aurait sans doute mieux convenu).
Meursault 2004 JF Coche-Dury. Pas le plus séduisant que j'ai bu.

Cédric :

Nez sur la pomme fraiche, une sensation crémeuse, de légères notes de litchi, le citron limite citron confit.
La bouche est vive, fraiche, ronde. On sent une belle énergie dans ce vin et on attend l'explosion mais les chaines ne se briseront pas. L'acidité est également là, peut-être un poil trop. Cette matière est généreuse, légèrement grasse et présente une "petite amertume verte".
A attendre.
Bien ++ ( en l'état. )

Fred :

Couleur : jaune clair
Nez : cremeux, noisette verte, mineral
Bouche :
attaque : dense, grande acidité, cristalin
milieu de bouche : legere, mais acidité tranchante
finale : long portée par l'acidité et les notes d agrume

CONCLUSION :
Un vin de coche un peu atypique,grande acidité tres frais grillé absent et acidité tracante. deuxieme bouteille degustée et meme impression tension extreme.

Moi :

Un vin fou fou, presque violent par son énergie incroyable mais surtout son acidité presque acerbe. Certes on sent de la qualité par la maturité, l'enrobage de matière et la pureté mais çà a besoin de s'assagir pour être au niveau qui doit être le sien (d'ailleurs hier soir après 48 heure des carafe donc, le reste était beaucoup plus agréable grace à l'acidité qui s'était fondue). Un bon vin donc mais en retrait pour un coche donc. 15/20 ?

Sur les quelques (trop rares) bouteilles du domaine de 2004 que j'ai pu boire figurent
- Rougeots 2004, beaucoup de matière et de richesse, mais encore un bébé
- Chevalières 2004, tout en dentelle, en précision et en finesse, vraiment superbe et parfaitement à point à mon goût.

Ces deux bouteilles ont été bues au cours des 18 derniers mois.

A+

Quentin