personne ne les force écrit:

non, mais combien de personnes ayant gouté réellement ce vin même sur 2010 sont prêts à y mettre ce prix de fous ?

ps : à noter que mes deux amis on adoré le coté grillé, beurré.

Moi aussi c'est ce que j'aime chez Leflaive, Coche et d'autres.

Raphaël,

tu as bon goût , que je partage...

Sébastien

totolouga écrivait:

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>
>
> Moi aussi c'est ce que j'aime chez Leflaive,

Leflaive ? Faut être sérieux 5 minutes... Quand payer le prix fort et se retrouver avec une quille sur 3 borderline est la norme, je pense qu'il est temps de passer à autre chose...

""à noter que mes deux amis on adoré le coté grillé, beurré.

Personnellement ....je n'apprécie guère et c'est ce qui me pousse de plus en plus à me diriger vers l''Alsace . Vous finirez bien par vous en lasser de ce côté grillé -beurré .......

Si ce côté grillé ( qui disparaît sur les derniers millésimes ) dérange , il faut garder les bouteilles plus de dix ans . -D

Moi aussi c'est ce que j'aime chez Leflaive, Coche et d'autres.

ça c'est parce que vous n'aimez pas le raisin mais les fûts
comme jean-luc je crois qu'on finit par s'en lasser si ça domine tout.

Vous finirez bien par vous en lasser de ce côté grillé -beurré ....

Oh tu sais ca fait 45 ans que je mange du beurre (trop) et je pense que seul un disciple d'Hyppocrate Hippocrate pourra m'arrêter.....- alors je ne pense pas me lasser de ces vins que je ne bois d'ailleurs pas très souvent...
D'ailleurs je vais me faire une tartine beurre-coulommiers avec mon pti café du matin....

Bernardo,
Je n'ai pour l'instant pas eu de Leflaive "borderline", il est vrai que j'ai bu en tout et pour tout moins de 20 Leflaive, mais j'ai effectivement entendu parler de ce problème.
Hier soir, chez un caviste j'ai goute un Puligny Montrachet 2004 de Leflaive superbe, avec le cote toaste-beurre que j'adore !

edit : correction chevaline....-

Eric B écrivait:

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>
> Ca vaut moins de 100 €, un Batard de Ramonet ?

Il me semble que l'on m'avait proposer les Batard 2010 a 110 euros TTC
Mais bon, j'en ai pas pris...

Perso je préfère ce style réduit qui comme le dit Arnaud disparaît avec le temps ou une avec une longue aération lente, que l'oxydation prematurée de beaucoup de Bourgogne.
JFCD, Leflaive avant 2004-2005, Pierre Morey, Auvenay et maintenant Boisson par exemple ont cette caractéristique plus ou moins développée. Mais quand on boit un Leflaive / Coche / Pierre Morey / Auvenay des année 92-99 on a pas peur et on trouve souvent une très grande bouteille.

Didier

sauf que cela ne disparait pas toujours avec le temps.

Il se peut qu'il reste une pointe de grillé, mais sur toutes les bouteilles de ces domaines dégustées ce qui commence à faire pas mal maintenant, je préfère celles-ci à des bouteilles mortes d'oxydation comme j'en vois souvent. Et par contre, les bouteilles du groupes précitées deviennent des vins exceptionnels pour la plupart, mais effectivement pas toujours mais c'est souvent bon au minimum. Il y a toujours des exceptions évidement.

Didier

Raphaël,
L'hypoténuse de l'hippocampe est soignée par un Hippocrate dont l'hypothèse était la bonne.

Hypo : dessous (hyper : dessus)
Hippo : cheval.

Dans l'hypermarché, il y a une boucherie hippophagique.

Il n'y a pas de Hyppo dans la "boîte à outil" de "Moi, je" parle bien le français.

Je rejoins Arnaud sur le fait que les vins de Coche Dury, extrêmes quand ils sont très jeunes - ce qui peut dérouter - se calment avec quelques années.

Il se peut qu'il reste une pointe de grillé, mais sur toutes les bouteilles de ces domaines dégustées ce qui commence à faire pas mal maintenant, je préfère celles-ci à des bouteilles mortes d'oxydation comme j'en vois souvent.

ça effectivement c'est indéniable, je préfère une bouteille buvable à une morte.
Mais j'ai rarement bu un coche de plus de 10 ans par exemple qui n'était pas reconnaissable à son grillé spécifique (plus ou moins intense en effet)

Merci François pour la correction chevaline...-

FA:Je rejoins Arnaud sur le fait que les vins de Coche Dury, extrêmes quand ils sont très jeunes - ce qui peut dérouter - se calment avec quelques années.
Enzo:j'ai rarement bu un coche de plus de 10 ans par exemple qui n'était pas reconnaissable à son grillé spécifique (plus ou moins intense en effet)

Il me semble que,plus qu'à l'effet des années,l'atténuation de ce grillé pouvant effectivement sembler autrefois excessif,est dû à un changement de travail aux chais intervenu il y a quelques années.
Un Meursault de fin des années 90 bu assez jeune et un de 2010 (par exemple) aujourd'hui ne sont-ils pas différents dès leur "jeunesse"?
Me trompe-je?

jlj

Bonjour à tous,
Domaine Coche-Dury - Meursault Rougeots 2002 :
Bu hier soir à l'aveugle un Cr: Meursault Rougeots 2002 du Domaine Coche Dury (ouvert 30 minutes à l'avance).

Un nez tout d'abord discret avec une toute petite pointe de réduction (j'ai été le seul à la sentir d'ailleurs tellement la pointe était petite ) qui deviendra rapidement gourmand sur des notes de fruits jaunes très murs (un coté pêche au sirop), les fleurs jaunes (presque le genet) puis les agrumes (pamplemousse en tête) et surtout des notes épicées (dans le sens "pimentée" ) et de poivre blanc...

Un joli nez mais comme d'habitude avec les vins du domaine c'est surtout la bouche qui donne une autre dimension au vin, et celle là va nous faire la totale : une attaque gourmande, ample, très mure puis une trame d'une énergie incroyable !! Au delà de cette attaque gourmande donc, le vin prend une tension, une énergie, une fraicheur redoutables qui "tranchent" cette gourmandise et qui tirent le vin incroyablement loin mais sentiment paradoxal, sans perdre ce coté gourmand, presque caressant et délicat... Pour donner une image on a l'impression d'avoir une flèche affutée, lancée à la vitesse du son dont l'attaque et les "contours" seraient fait en Barbapapa .

En finale le vin garde ce dynamisme avec ce coté toujours très énergique qui se prolonge quasi interminablement avec en sus un sentiment presque du piment en bouche par ce coté enlevé, qui rajoute encore à ce sentiment de puissance, le tout accompagné des amers délicats et des belle notes de pamplemousse rose.

Bref une bouche incroyable (difficile à décrire d'ailleurs par ce mélange de paradoxes), de la puissance mais de la délicatesse, une grosse matière mais de la précision, de la grande maturité mais une fraicheur et un équilibre superbes, de la tension mais pas d'agressivité et une longueur hors norme....bref un vrai grand vin de bouche !! 18,5/20

Quand je disais que ce même vin était quasi imbuvable après le Corton Charlemagne 1990 ça donne une idée .

Mais que tous ceux qui n'aiment pas le grillé arrêtent d'en boire on aura peut être une allocation

Raymond et à bientôt

Didier

ceux qui n'aiment pas le grillé ne sont pas allocataires sinon ils sont masochistes ou spéculateurs, donc pas ici.

Je plussoie Raymond !

Absolument d'accord avec Nico(très grand souvenir pour moi aussi ce Rougeot 2002), Raymond et Enzo(même si je pense qu'il y a quelques spéculateurs sur ce site mais l'exception ne fait pas la règle;))

Christophe

En parlant de spéculateurs sur cette bouteille, pour pas que l'allocataire "coupable" soit identifiable par le domaine, le numéro d'identification avait été découpé au cuter et un morceau d'une autre étiquette d'un vin de JFCD avait été recollé à la place pour pas qu'il y ait un trou

J'espère tout de même que ton prix d'achat était correct ?

Christophe

enzo d'aviolo écrivait:
> Mais j'ai rarement bu un coche de plus de 10 ans
> par exemple qui n'était pas reconnaissable à son
> grillé spécifique (plus ou moins intense en effet)

Je rejoins plusieurs contributeurs... pour penser qu'au-delà de 10 ans, chez JFCD, le grillé s'emousse et disparaît pratiquement au delà de 15 ans pour donner des vins de plus en plus droits qui ont perdu les apports du bois...

AL

cmch écrivait:

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> J'espère tout de même que ton prix d'achat était
> correct ?

J'étais pas le contributeur, j'étais à l'aveugle.

C'est encore meilleur quand on est invité

Christophe

Ah Nico, tu me fais envie avec tes dégusts de Coche...

Pour l'instant je n'ai pas cédé mais je crois que je vais craquer...surpayer une bouteille en deuxième main.

Merci!

Domaine Coche-Dury, Bourgogne Pinot Noir, 2009 :

Bouteille bue en compagnie de l'ami Julien (iceteayer). Mon premier Coche Dury et dégusté à l'aveugle !

La robe est claire, d'un joli rubis limpide.
Le nez est un vrai panier de fruits rouges frais accompagné de réglisse et de menthol. C'est gourmand et frais.
La bouche est dans la continuité, beaucoup de fruit rouge frais avec toujours ce coté réglissé. La bouche est d'un équilibre remarquable. C'est soyeux, précis, rien de dépasse tout est parfaitement en place, c'est du bon travail.
La longueur est plutôt bonne.

A l'aveugle j'étais parti sur une rouge de la Côte Chalonnaise, comme Givry (je n'étais pas le seul), et je n'aurai jamais mais alors jamais pensé que ce pouvais être un 2009 avec une telle fraîcheur!!

Un bien jolie vin en tout cas.

BIEN +

Attention à ne pas trop attendre d'un vin .
Tous les Rougeots sont spectaculaires et sont une bonne approche de JFCD mais tous ne sont pas au niveau de ce 2002 .
Le simple Meursault de base est un très bon vin mais ne pas en attendre la révélation qui va bouleverser votre vie .
Et tous les Coche ont besoin de vieillissement .
Ce n'est que dégustation après dégustation , grâce à mes amis allocataires ,que j'ai pu comprendre le style de ces vins et être confronté à la réalité : bon an mal an , grillé ou pas grillé , avec les hauts et bas inévitables , ce domaine est tout simplement le meilleur et le plus régulier , à mon avis ( et celui de pas mal d'amateurs dans le monde ) , en Bourgogne blanc .