MG,
Il me semble que en dehors du dénigrement systématique, d'être "contre ce qui est pour et pour ce qui est contre" vous mettez aux orties les expériences des gens de terrain.
Certes ce ne sont que des exemples, mais nous sommes de trop nombreux vignerons à rencontrer ces problèmes de recrutement. Je fais des salons depuis plus de 15 ans, j'occipe des responsabilités syndicale et ces genre d'exemples se multiplie à tel point qu'effectivement ont pouurrait presque en tirer des conclusions.

Pour donner un autre exemple qui vous plaira beaucoup et juste parceque je suis taquin:
environ 20 personnes par an viennent me demander du travail. Je leur dit que pour telle ou telle saison j'aurai 1 mois ou 2 d'embauche et là ils me répondent "non je ne veux qu'une semaine pour mes droits ASSEDIC"

Enzo,
Et à tous, ce n'était vraiment pas pour faire de la pub, je vous prie de m'en excuser, ce n'est pas dans la charte LPV je vais retirer

Hugues écrivait:

---

> Enzo,
> Et à tous, ce n'était vraiment pas pour faire de
> la pub, je vous prie de m'en excuser, ce n'est pas
> dans la charte LPV je vais retirer

La description des taxes est intéressante, tu pourrais ouvrir un fil là-dessus, en partant de 100% par exemple au lieu du prix d'une de tes bouteilles.

C'est pas bio de se moquer.

environ 20 personnes par an viennent me demander du travail. Je leur dit que pour telle ou telle saison j'aurai 1 mois ou 2 d'embauche et là ils me répondent "non je ne veux qu'une semaine pour mes droits ASSEDIC"

C'est tout à fait normal, non ? Si on peut ne trimer qu'une semaine au lieu d'un mois pour le même résultat, pourquoi se priver. Quand on cherche des employés jetables, il ne faut pas s'attendre à tomber sur les plus motivés.

Sylvain,

je ne saisi pas le "nimporte quoi " en réponse à
Pour recentrer le sujet
Le bio pour être écolo en plus de labelisé nécéssite une forte prise de risque, une éventuelle perte (à impacter sur le prix de vente) et une très, très, très grande assiduité à la surveillance des vignes.
Certaines structure ne peuvent se le permettre. Trop grosses trop syndiquées (ou plutôt des sybdicat qui voient les choses par le petit bout de la lorgnette). En effet les traitement doivent être faits dans de bonnes conditions et préventivement (avant la pluie). Pour exemple si le vent souffle toute la journée, j'attend que le vent tombe et je démarre que ce soit à 8h00 15h00 ou 18h00.. Si il pleut du lundi au samedi, j'y vais le dimanche. Je peux vous dire que dans ma région aucun salarié ne le fera !
Donc oui il y a vraiment un fondement à "on ne veut plus travailler en France" et cela s'impacte sur le vin et ses prix.
Ces structures qui ne peuvent être aussi flexible appliquent des calendriers de traitements qui ne sont même pas raisonnés ! D'autant plus que les chefs de cultures ne veulent prendre aucun risque, de peur de prendre la porte ! Soyez assuré que ça pourrait casser le mythe de nombre de grand noms.

Ce fil part vraiment en sucette...

Julien

Enzo,

Je suis parti de 10 € au lieu de 100% c'est quif quif non ?
Et j'avais trouvé plus lisible avec le côté exemple. Bon il est vrai qu'apparement les exemples ne sont pas très populairees dans ce fil

Hugues,

Le fait de tout mélanger!
Bref, revenons sur le fil dédié!
Le bio, c'est bien et bon quand c'est bien fait!
Le conventionnel aussi quand c'est bien fait!
Le bio a toute les sauces parce que le marché demande, y en a ras le bol. Comme le tout chimique aussi ras le bol!
Ce qui compte c'est qu'il y a dans le verre (bio ou pas)!

Cordialement,

Sylvain

Faut être raisonnable
+1 Sylvain

Je suis ancien conventionnel raisonné (depuis 1988) et en conversion Bio après plussieurs années d'essais. Le but étant d'être labelisé et écolo, et que mon but est une qualité et pas une collection de labels.
Je suis donc parfaitement d'accord avec la qualité d'abord, le mode de production après. Maisque le chimique bête et méchant ca suffit.
A ce propos je persiste et signe sur de grands noms qui sont en chimique pur et dur pour des raisosn structurelles et politiques:
- persdonnel qui ne travaille pas le weekend ou de nuit
- directeurs technique qui ne prennent pas de risques de peur de perdre leur job
- propriétaire qui ne veulent absolument pas de perte de récolte

Pour ne heurter personne il y a des exceptions à cette règle, mais il s'agit bien là d'une règle et non d'exemple tout au moins pour le Bordelais et ses gds crus classés

Le plus important effectivement dans ce débat c'est le manque de cohérence entre le label bio et la réalité écologique

Les avis politiques d'Enzo sont aux réalités économiques de la France ce qu'est la volatile sur les vins de Barral : totalement déviants…

Philippe

Les avis politiques d'Enzo sont aux réalités économiques de la France ce qu'est la volatile sur les vins de Barral : totalement déviants…

Et les petits chanteurs de Parisot sur LPV pas moins.

Ce fil part un peu dans tous les sens...

Une petite remarque...comme l'a indiqué Enzo le français a l'un des plus haut taux de production par heure travaillée...qu'il faut fortement nuancer avec 2 paramètres.
En nombre d'heures travaillées par jour et semaine on est en deçà des allemands et des américains (pour reprendre le même exemple)
Quand aux nombres de jours travaillés par an c'est pire. Le fossé avec les américains, par exemple, est abyssale. Et je ne parle pas des Japonais...

Moralité : quand le français est au boulot , il bosse...le problème c'est qu'il y est peut être pas assez souvent...

blackmania écrivait:

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"Moralité : quand le français est au boulot , il bosse...le problème c'est qu'il y est peut être pas assez souvent..."

Va expliquer ça de vive voix aux Peugeot Aulnay, aux Renault, aux Petroplus Grand Couronne, aux Conti et aux autres.
Viens voir ces fainéants de fonctionnaires qui, comme moi, font parfois deux journées en une pour que tes excréments ne finissent pas dans la belle rivière située à côté de chez toi.

C'est quoi ce bordel, ici ?
Merci de ne pas se servir de LPV comme tribune politique.
Il me semble par ailleurs que les discussions actuelles débordent largement du sujet et n'ont le plus souvent que très peu de rapport avec le vin.
Merci de recentrer les débats.

Luc

Jérôme voulait un débat animé... Luc siffle la fin de la récréation...

sly14 écrivait:

---

> Hugues,
>
> Le fait de tout mélanger!
> Bref, revenons sur le fil dédié!
> Le bio, c'est bien et bon quand c'est bien fait!
> Le conventionnel aussi quand c'est bien fait!
> Le bio a toute les sauces parce que le marché
> demande, y en a ras le bol. Comme le tout chimique
> aussi ras le bol!
> Ce qui compte c'est qu'il y a dans le verre (bio
> ou pas)!
>
> Cordialement,
>
> Sylvain

Mais ce n'est pas ça du tout le débat !! ça c'est le débat habituel et récurent qui d'ailleurs n' a guère d'intérêt. Oui, de celui-là, ras le bol.

Le débat 1 : le bio fait irruption sur tous les média déchaîne les passions : on s'écharpe, on s'tripe, on se met des étiquettes, des labels, on crée de lignes : à qui cela profite-t-il ?

le débat 2 : au delà de nos véhémences et de nos prises de position marquées, sommes nous certains d'être toujours en accord dans nos actes avec nos arguments avancés ?

Débat 1 : à l'industrie
Débat 2 : biensûr que non

Cordialement,

Sylvain

Bon ok !
...
euh ... je ne comprends pas très bien.
à l'industrie ?

M'est avis que Sylvain parle de l'industrie agroalimentaire. Qui promeu beaucoup ce label bio. Bien plus que les vignerons. Le vin n'est qu'une goutte d'eau dans l'industrie agroalimentaire.
Rappellera vous le fameux yaourt dont le nom était "Bio" de D.....
Avec la constitution du cahier des charges ils se sont vu interdire ce nom.

Jérôme,

L'industrie : Les guides, les médias et les producteurs bios!
En bref, ces acteurs s'emparent à mauvais escient ou avec abus le besoin de consommateur de manger et boire sain. Néanmoins, le marché est tellement juteux qu'on agite le chiffon rouge avec excés.
Le marché a une croissance de 20 à 30% par an. Les marges sont plus importantes (les risques aussi mais vite contrebalancés).
Par mon taff, j'ai eu quelques discussions avec des producteurs qui le fait de passer en bio (même si cela prend du temps), les produits sont mieux valorisés.

J'espère que cela est un peu plus claire.

C'est juste ma vision des choses!

Cordialement,

Sylvain

PS : Je consomme bio aussi. Je bois bio également. Mais parfois, je consomme les produits normaux. J'ai dans ma cave en regardant de prés pas mal de producteur en Bio, biod et les conventionnels sont en raisonnés... A ce jour, les prix des vins bios ou non sont + basés sur le prestige du domaine vs les produits bio standards (hors vins). Mais sur les vins de base (supermarché), les prix de ceux en bios sont >. Car effet de mode ou de tendance...
Mais il y a un truc qui me chiffonne est le nombre de terre agricole en bio vs le reste, en France, c'est très très faible malgré qu'on en parle tout le temps.

Sylvain,
Je confirme cette analyse pour mon propre compte. Je suis en conversion officielle pour raison commerciale. Mon principal but est la qualité, je n'ai jamais utilisé de désherbant je suis en lutte raisonnée depuis 1988. Bref je suis sur la pente du bio depuis toujours. Mais pour ouvrir des pores et aujouter un plus à ma qualité je passe le label.
Je suis bio dans l'âme et cours après le label par opportunisme.
Car sans le label tous les efforts et discours était vains.

Et pour avoir discuté avec pas mal de collègue nous sommes nombreux dans ce cas.

Merci Hugues pour votre franchise!

Comme je l'ai dit plus haut je suis droit dans me bottes et totalement transparent et j'assume aussi tous les choix et mes contradictions.
Et cela me force tous les jour à tenter d'être meilleures mettrees pratiques en accord avec les idéaux

Comme un conscensus semble apparaître sur le fait que le premier bénéficiaire du label Bio soit l'industrie alimentaire il serait stupide aux gens dont l'éthique est vraie de se priver de cette chance. N'oublions pas que même si ce métier est une passion il faut aussi arriver à en vivre. Et dans certaines régions la production est telle que la vente locale de toute la production. Est tout simplement pas possible

parfois LPV est génial !

Bonjour a tous

Les vins bios ne contiennent pas (sauf accident) de residus de pesticides. tandis que que pour les autres vins, c'est la totalité.
Apres on peut toujours disserter sur le reste : la chine; la france; les syndicats; les fonctionnaires; qui gagne quoi .......

Rappelons aussi que la vigne occupe 3% des surfaces agricoles et qu'elle consomme a elle seule 20% des pesticides.

A qualité équivalente Je préfère boire donc un vin bio.

Cdt

Oscar

Désolé pour les a priori...
www.60millions-mag.c...

PS: merci de citer tes sources quand tu fais un copié collé.

Et pan sur le bec!

Je le ferai désormais
C'était pour répondre à tous les lieux communs sur la Chine les syndicats l'état l'administration les impôts le libéralisme..... racontés sur le post.
Alors que le sujet était sur les vins bios ....

Les vins bios ne contiennent pas (sauf accident) de résidus de pesticides. tandis que que pour les autres vins, c'est la totalité.

Bah voyons, tu fais comment en Bourgogne (idem dans d'autres régions) pour arriver à 0% de pesticides ? Sachant que tu as 20 propriétaires par parcelles ? Même en demandant à ceux a côté de moins pulvériser c'est impossible; et ce n'est pas un accident