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Soirée Prestige 01/2008

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Soirée Prestige 01/2008 a été créé par yr

Bonjour à tous.

Vendredi dernier était un grand jour : Réunion au sommet du Politbureau de la branche historique des dégustateurs Parisiens. On allait voir ce qu’on allait voir. La grosse artillerie était de sortie en principe. Il faut sauver le Soldat Tardivel des griffes du terrible Mc Do et de son allié l'horrible Cocacola.Mais Saint Pinard nous a entendu , et dans sa bonté nous a protégé et bêni.

Plus sérieusement , si l’on additionne un ami, exilé aux Etats-Unis, qui revient en France pour une semaine en tant que « réfugié culinaire », et une petite troupe d’autres joyeux lurons motivés ; qu’obtient-on ? Une soirée très réussie, dans une ambiance de franche rigolade : mais avec un niveau global assez enviable, vous allez le constater.

Un petite pensée pour Thien, empêchée, qui aurait du faire partie des nôtres ce vendredi soir. Passez le bonjour à Bob aussi.

Sont présent, dans l’ordre d’apparition à l’écran : Herve et Betty, Martin, Denis T, Gilles K, Raymond V, Rony, Ptit Philou, Ludovic, Etienne et Sonia, my apple and my half Mary.

Les vins sont servis à l’aveugle, afin de nous permettre de développer nos facultés extrasensorielles d’identification, et d’éviter la fâcheuse apparition du phénomène Freudien du type « surmoi sévère » bien connu des buveurs à étiquette découverte.

-1/ CR:« FRV 100 » J-P Brun

Rosé pétillant à base de Gamay elaboré par un producteur de Beaujolais bien connu. Nez de baie rouge, bouche itou mais une curieuse impression de sucre résiduelle importante. C’est gentillet mais je ne vois pas très bien l’interêt de cette production. Me fait furieusement penser au vin de groseille qu’essaient de produire certains dans ma belle-famille. Pour amateur de Champomy.

-2/ CR:Puligny Montrachet 2001 Domaine Leflaive

Une belle robe jaune claire, et un nez un peu réduit à l’ouverture, avec une nette odeur de sésame comme le remarquent plusieurs d’entre nous. Un coté noisette grillée nous interroge fortement coté JFCD peut-être ? Mais la bouche ne confirme pas cette piste, elle est assez puissante, avec une finale un peu saline, et sur la fougère, l’amande. Ce vin est assez « sec », et représentatif de l’idée que l’on peut se faire d’un Puligny.

J’aime bien ce vin, et pour avoir bu l’an passé le 2000 de la même maison, on peut dire que Laflaive honore remarquablement sa signature. Je l’ai situé en premier cru, au moins.

-3/ CR:Volnay 1er cru « Champans » 1990 J.Prieur

Une robe rouge brique, et un nez tertiaire de vieux pinot signent ce vin de manière irréfutable ! Très belle attaque en bouche, encore ronde et présente avec de fins tanins très veloutés , et une finale sur la cerise macérée, le cuir.

Très belle bouteille d’au moins 10/15 ans, plutôt située en côte de Beaune . Niveau estimé grand premier cru minimum, voire grand cru mais ne ressemble pas à un Corton.

La vie de l’étiquette nous a rassuré sur la qualité des Champans (cf ceux de Voillot également dont le 90 est une bombe atomique), et celle de bouteilles de la maison Prieur dont nous louons la haute tenue (personne n’était jamais tombé sur un nanard estampillé Prieur).(tu)

-4/ CR:Clos de Tart 1998

Vin rubis foncé, fait évidemment plus jeune que le précédent. Nez itou, encore sur le fruit. La bouche est encore un peu serrée, les tanins sont présents et il faut encore quelques années pour que tout ceci se fonde, mais la finale est de très grande classe, complexe et riche. Assez « terrienne » pour que plusieurs avancent un Clos Vougeot.

Un beau Clos de Tart, qui ne donne pas encore la pleine mesure de sa classe, malgré un millésime délicat et 10 ans d’âge.(tu)

-5/ CR:Clos de la Roche 2001 Dominique Laurent

Vin assez concentré mais curieusement plus évolué me semble-t-il que le précédent. La structure tannique est bien fondue, avec une finale sur la griotte, et des notes fumées ai-je noté. Peut commencer à être bu.

-6/ CR:Corton « Les Maréchaudes » 1999 Doudet Naudin

Belle robe rubis, et un nez de pinot qui commence à évoluer tranquillement vers le fruit compoté. La bouche est svelte, on est dans un style de bourgogne « a l’ancienne » . J’aime beaucoup le velouté de la trame de ce vin, et sa finale qui pinote très fort. Très « terrienne », elle place le vin du coté de Beaune par la presque totalité de la table.

J’imaginais un vin moins évolué pour un Corton 99, j’en ai bu qui étaient très loin de leur apogée.

-7/ CR:Trevallon 1990

Vin de couleur rouge vif, assez opaque mais qui commence à évoluer sur le bord du disque.

Très joli nez complexe, marqué par un cassis bien mur, et une complexité tertiaire certaine. A priori on est dans le cabernet . La bouche est solide, carée, mais la finale est d’une grande subtilité, et très complexe avec une touche boucanée.

Je ne sais pas ce que c’est mais c’est très très bon. Très grand Bordeaux ? Certains flairent un piège venu d’outre-Atlantique ? Non, c’est Trevallon 1990, qui honore encore une fois sa réputation out à fait justifiée, à la lumière de la bouteille dégustée ce soir. (tu)

-8/ CR:Cote Rôtie « Les Roziers » 1988 De Vallouit

Robe rouge foncé, nez typique de syrah sur la violette, le zan. Un touche fumée, presque d’olive souligne une bouche puissante mais fondue.
Finale très longue, avec des notes de jus de viande, c’est très très concentré. Super pinuche Rhone Nord.

De Vallouit n’est pas a son coup d’essai sur ses cuvées parcellaires. J’ai moi-même possédé le 1989 qui était très bon, et on trouvait facilement chez Leclerc la trilogie 88-89-90 il y a qq années sur les Roziers et La Vonière en Côte Rotie, et l’Hermitage les Greffières. Toutes étaient de très bon niveau. Mais ce Roziers 1988 est d’une jeunesse insolente. Je suis impressionné.(tu)

-9/ CR:Leoville Las Cases 1988

Le nez ne trompe pas ici, on est à Bordeaux et on nage dans le cabernet, mais ramassé bien mûr. Attaque imposante en bouche, c’est un vin très structuré auquel nous avons à faire ici. Assez fondu, je le vois bien avec 12/15 ans d’âge.
Finale de très grande classe sur de notes de tabac.
Très beau vin. Il me surprend à la découverte de l’étiquette car je l’avais bu il y a qq années, et il m’avait un peu déçu, alors qu’en fait il n’était que trop jeune , encore un peu muet. Mais il commence à se réveiller !

-10/ CR:La Conseillante 1989
Robe rouge brique, plus évoluée que le vin précèdent.
Le nez est très puissant et complexe, il jaillit du verre des senteurs de prunes, de cuirs, c’est le grand souk oriental. Très concentré en bouche, il est pulpeux et riche.

Finale de très grande longueur, d’une suavité parfaite. Identifié comme très grand Merlot ; du genre « on en boit pas tous les jours du comme ça ».

La bouteille a parfaitement tenu son rang et sa réputation sur ce millésime. C’est géant, m’a rappelé Palmer 1983 par son toucher de bouche.

NB : Je ne crois pas utile de le conserver encore 107 ans. Buvez –le dans 5-10 ans et dites vous alors que vous avez dégusté une légende à sa parfaite apogée.(tu)

11/ CR:Mouton Rotschild 2001

Robe opaque, presque noire.
Nez très intense de beau cabernet, cassis a profusion.
Structure jeune, tannique mais très joli grain de tanins, c’est juteux, prometteur pour dans ..10 ans ?
Je trouve ce vin excellent , mais à laisser vieillir. Niveau super second ou premier cru ?

Après avoir vu l’étiquette je suis etonné en bien de ce vin, qui evolue positivement et l’ayant déjà bu, je ne l’aurais pas situé à ce niveau.

12/ CR: Lynch Bages 1990

Le vin fait très jeune dans le verre, pas d’évolution visible.
Le nez est puissant, explosif même avec de fortes senteurs de cassis très mur , une bonne dose de boisé mais parfaitement intégré .

La bouche est charnue, ample, et il faut le dire , d’exceptionnelle qualité, comme la finale d’une longueur imposante. Nous penchons vers un Rive gauche jeune (1995 ? 96 ?) , mais de très grande lignée. Bouteille « de la mort qui tue. »

Nous ne sommes pas surpris outre mesure en lisant l’étiquette, puisque ce L-B 90 a une grande réputation. Je n’ai pas reconnu cette bouteille, l’ayant trouve beaucoup plus jeune. Il faudra que je regoute une des miennes, mais je me félicite d’en avoir encore un peu !! (tu)

-13/ CR:Mouton Rotschild 1990

Derrière le précédent évidemment il a un peu de mal tout de même …ceci dit c’est un vin un peu fin, mais assez équilibré . La structure ne bouche et la finale sont d’ampleur limitée mais convenables.

Ce vin n’est certes pas mauvais, comme j’ai pu le lire parfois. Mais ce n’est pas du tout ce qu’on attend, ce qu’on paye lorsque l’on achète un premier cru classé de Pauillac dans un millésime comme 1990..il faut le reconnaître.

-14/ CR:Porto Vintage Graham’s 1966

Robe rouge sans, avec un nez intéressant sur le fruit cuit, la figue presque. En bouche c’est visiblement muté, mais l’alcool est bien intégré à la structure du vin , et avec l’age (visiblement avancé) de la bouteille on n‘éprouve aucune lourdeur, aucune chaleur.

Belle finale sur les fruits secs, le raisin de Corinthe.

Je m’imagine un vieux Porto, sans plus vu ma méconnaissance du sujet. Mais il va falloir que je creuse , avec des vins pareils. Très jolie complexité au vieillissement.(tu)

-15/ CR:Riesling VT 2000 Clos Windsbuhl , Zind Humbrecht.

Robe jaune paille assez foncé. Ce vin est assez étonnant car l’attaque en bouche est un peu lourde, mais par contre en finale est plutôt « sèche », sans trop de sucre résiduel (alors que c’est la grande spécialité de la maison).
J’ai du mal à trouver mes repères avec ce style de vin, je reconnais passer à coté. Joker pour moi. Sur quel plat le boire ??

Ce vin illustre à mes yeux la difficile problématique des Riesling VT : le côté sur-mûr est présent en bouche, ce qui enlève a mon avis le tranchant, la droiture du Riesling. Je n’en achète jamais d’ailleurs, alors que pour un Gewurtz ou Pinot Gris je le fait volontiers.

-16/ CR:Gewurztraminer SGN « Cuvée Anne » 1989 Dom Schlumberger

Jolie robe jaune paille, le vin est typique au nez et en bouche d’un Gewurtz, la liqueur me semble assez modérée pour un SGN tout de même. De beaux arômes d’ananas me flattent le palais, mais je suis devenu exigeant . Trop peut-être avec le niveau exceptionnel de la soirée ?

Un SGN de type « sec » (si l’on peut dire ..), j’aurais plutôt dit une VT.

-17/ CR:Doisy Védrines 1990

Très jolie robe orange un peu fluo, et un nez axé sur les agrumes. Fort botrytis perceptible au nez comme en bouche, qui est assez concentrée.

L’équilibre général du vin est fort heureux, l’acidité contre-balance bien le coté sucré de la liqueur. Le vin est à mon avis à son apogée, la finale est de bonne longueur et commence à tirer vers l’orange confite.

On pourra dire ce que l’on veut, mais un bon Sauternes c’est aussi réussi que n’importe quelle région en liquoreux. (tu)

En conclusion, il faut reconnaître que grâce aux efforts de chacun la soirée fut magnifique, vu le niveau des bouteilles dégustées. Nous n’avons eu pratiquement aucune « casse », ni fausse note, ce qui devient rare avec 16 bouteilles bues.

Nous sommes dans l’ensemble pourvus de caves de bonne qualité, et je pense que cet élément joue un rôle important dans la qualité des bouteilles servies, dont un grand nombre avaient un âge respectable, mais ont été achetées et conservées dans de bonnes conditions (ah le bon air de Bougival..- ce n’est pas de la pub, je ne stocke pas mes bouteilles là-bas, j’ai une de mes dépendances au château allouée à cet effet).

Vivement la prochaine !

YVES
27 Jan 2008 15:46 #1

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Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Yves, d'accord avec toi sur l'importance de la cave.

La bouteille des Roziers 1888 de Vallouit que vous avez bue me renvoie à mon expérience avec ce vin:
j'en avais acheté très tardivement six bouteilles sur iDealwine et elles étaient très variables: je suis passé, d'une bouteille à l'autre, de la franche déception au plaisir ;)

Je suis parfois perplexe lorsque je lis les commentaires de certaines dégustations de vins qui commencent à vieillir: les bouteilles paraissent plus âgées que celles qui sortent de ma cave ou de celle de Daniel Bécu...

Cordialement,
Thierry
27 Jan 2008 16:47 #2

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Réponse de charlesv sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Bravo Yves ! Superbe CR !

Il y a déjà 2 ans, j'avais moins apprécié La Conseillante 1989 que vous mais la compagnie de Pavie 1990 lui avait fait beaucoup de mal !

" Je n'écris pas pour une petite élite dont je n'ai cure, ni pour une entité platonique adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois pas à ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour adoucir le cours du temps. " Jorge Luis Borges
27 Jan 2008 16:50 #3

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Réponse de arnaudm sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Très belle dégustation . Concernant Trévallon 90 Antoine Dürrbach m'a raconté qu'il a devancé plusieurs fois des 1er Bordelais dans des dégustations à l'aveugle que son père a fait aux US .
Pour Mouton 90 j'ai l'impression que Latour , Lafite et Margaux sont un cran au dessus !

"Mes goûts sont simples : je me contente de ce qu'il y a de meilleur ". O.Wilde
27 Jan 2008 17:03 #4

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Réponse de RaymondM sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Ca me donne envie de gouter un Trevallon 90..... En fevrier par ex ;)
27 Jan 2008 17:42 #5

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Réponse de yr sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Merci de vos commentaires, je pense que certains participants vont également laisser leurs impressions mais dans l'ensemble les avis ont été assez homogènes sur cette soirée.

-Thierry: Nous sommes d'accord sur ce sujet.Je l'avais remarqué il y a qq années notamment sur des dégustations des vins du Rhône ou du Languedoc de la RVF en 94 ou 95. On evoquait des bouteilles passées, ou en dépassement d'apogées.J'ai une cave très fraiche dans l'Est de la France et je ne comprenais rien, les miennes etaient encore noires comme de l'encre !!.

NB: Je viens de découvrir les gaufres fourrées Vanille de chez Meert. Y'a (très ) bon banania ! C'est fabuleux ce truc !!

-CharlesV: Nous avons fait une très jolie soirée St-Em il y a qq années, et Pavie 1990 s'en etait tres bien sorti (deux fois d'ailleurs, une bouteille ayant été amenée par Gilles, l'autre par moi-même-Quelle rigolade ! !!).Il faudrait que nous regoutions les deux bouteilles ensemble pour pouvoir réellement comparer, mais ce soir là on peut dire que la concurrence etait là, et que LC 1989...ça "assure" passablement.

-Arnaud : Pour 90 effectivement Mouton est en retrait, on ne peut nier le fait.Pour le reste des 1er cru je les ai bu jeunes, mais pas tous regoutés ensuite. On m'a dit que Margaux 90, très massif, n'etait pas toujours à son avantage à l'aveugle.

J'ai servi Haut Brion par contre chez moi l'an passé, il a honoré son rang. Grande bouteille.
27 Jan 2008 17:50 #6

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Réponse de arnaudm sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Dégusté en Juin dernier Margaux 90 n'était pas exceptionnel (tout est relatif quand même ) ; la confrontation avec le Clos de Bèze 90 de Rousseau lui a été fatale . Par contre je ne l'ai pas trouvé massif , loin de là .

En revanche , dernièrement la confrontation Latour 90 /Chambertin 93 Rousseau a largement tourné en faveur de Latour ,tout simplement IMMENSE de chez IMMENSE en 90 .

Pour La Conseillante 89 je l'ai dégusté 2 fois en 3 ans et bien que superbe , en dessous de Pavie 90 effectivement . (et bien en dessous de Lafleur 89) .

"Mes goûts sont simples : je me contente de ce qu'il y a de meilleur ". O.Wilde
27 Jan 2008 18:42 #7

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Réponse de charlesv sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Il se trouve que j'ai bu les mêmes vins qu'Arnaud... au même moment !

J'ajouterai juste que j'ai déjà bu Margaux 1990 plusieurs fois à un très haut niveau. La dernière fois en Chalosse.

En 1989 ma préférence va à Haut-Brion mais ce n'est pas original... B)-

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27 Jan 2008 19:13 #8

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Réponse de arnaudm sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Ah , Haut-Brion 89 ......

"Mes goûts sont simples : je me contente de ce qu'il y a de meilleur ". O.Wilde
27 Jan 2008 20:48 #9

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Pour Mouton 90 j'ai l'impression que Latour , Lafite et Margaux sont un cran au dessus !

C'est un euphémisme ...:)

Charles,

Le Margaux 90 bu ensemble était en effet magistral (19/20) ... doublé par le vin suivant (Cheval 82, 20/20).
La dégustation précédente de Margaux 90 n'avait pas été aussi convaincante (il est possible que le vin n'ait pas été assez carafé car je te rappelle que le Margaux de Chalosse avait subi un carafage intensif ...).

Chambertin Bèze Rousseau 90 bu 2 fois à 18/20 (même niveau pour le Chambertin 90, au Buerehiesel).
Bèze 93 de Rousseau moins abouti (ce qui est attendu vu le millésime).

Mission 89 est également remarquable, dans un style plus corpulent que le génial Haut-Brion 89 que m'avais permis de découvrir ... ...

Le Latour 90 que j'avais proposé à Charles sur Toulouse était bien décevant ... (bien en dessous de ce qu'il doit être et du Fameux Latour 88 bu dans une belle auberge en Gascogne).

Pavie 90 pas mal à Albi (17/20) - mais pas aussi top que ce que j'en avais lu du repas breton.

Trévallon 90 excellent (17,5/20) : même débat que pour Montus prestige 90 en ce qui concerne la comparaison aux vins les plus huppés (la qualité du tannat pyrénéen ou la valeur de l'association cabernet/syrah en Provence).

Pour enfoncer des portes ouvertes:
--> le monde des grands vins est incontestable
--> la complexité de l'analyse renforcée par la variabilité des échantillons
28 Jan 2008 10:32 #10

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

J'adore ton cr (tu), Yves. Un modèle ! ;)
T'as dégainé le premier, comme toujours. [size=x-small]Je publierai mon cr quand j'aurai rapatrié mon fichier du b...::o [/size]

Ah, Trévallon 90 ! Ah, Las Cases 1988 (qui m'a fait un peu moins d'effet que l'année dernière, mais y'avait Mouton 88 pour lui élever un grand piédestal) Ah, la Conseillante 89 ! le Graham 66 ! et la cuvée Anne 89 de schlumberger !
Des vins inoubliables, comme pratiquement tous les autres. Et un repas véritablement exceptionnel que ce soit dans l'atmosphère, dans les verres et dans les assiettes. Bravo à ta charmante épouse et à nos hôtes, Hervé & Betty, qui se sont vraiment donnés du mal pour le plaisir de tous : soirée mémorable !

Pôvre Denis qui est déjà retourné chez les fous... [size=x-small]où l'on trouve les meilleurs crus à des tarifs défiants toute concurrence, semble-t-il ! mais que fait notre bon président ? X([/size]

Phil:)
28 Jan 2008 20:53 #11

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Réponse de dt sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Excellent Yves. Je me retrouve assez bien dans l'expression de refugie culinaire.
Franche rigolade en effet au cours de la soiree mais liste serieuse et menu de choix avec notamment un filet de chevreuil a me faire revenir a la nage des US !

La liste des bouteilles degustees est impressionnante mais il manque le blanc 2003 de Jerome Bressy (Gourt de Mautens). Celui ci est apparu assez unanimement lourd et alcooleux. On lui accordera tout de meme une certaine ambition qualitative mais c'est finalement assez monolithique et lasssant.

Pour le reste, je te rejoins quasiment sur tous les vins degustes ce soir la. Mon avis differe cependant sur le Corton 99 de Doudet Naudin que j'ai trouve un peu trop extrait et a vrai dire assez peu type pinot. Pour la cuvee Anne de Sclumberger, je te trouve severe. Le vin est profondement mineral avec le cepage qui s'efface derriere le terroir et des aromes de suze (orange amere) superbes.

Denis
28 Jan 2008 20:55 #12

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Le Corton-Charlemagne 2002 de Doudet-Naudin n'était pas attendu à ce haut niveau dans l'horizontale CC d'avril 2006 (16,5/17).

Celui ci est apparu assez unanimement lourd et alcooleux. On lui accordera tout de meme une certaine ambition qualitative mais c'est finalement assez monolithique et lasssant.

J'imagine bien ce que tu signifies, sur Gourt de Mautens (en pensant au rouge 2004, au blanc 2001 - fût de grenache, fût de bourboulenc puis plus tard en bouteille, au blanc 2000) ...
28 Jan 2008 21:04 #13

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Laurent,

Je ne vois pas en quoi le fait le blanc 2003 soit lourd (ce qui n'est qu'à moitié étonnant) soit une indication sur la qualité du rouge 2004 (qui est quant à lui tout sauf lourd)...

Luc
28 Jan 2008 21:07 #14

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Réponse de Mettero sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

J'adhère totalement à la remarque d'Yves. J'avoue être également perdu à la dégustation d'un Riesling VT. Cett association me parait antinomique.
28 Jan 2008 22:04 #15

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

J'avoue un faible pour les riesling version SGN (e.g. chez Hugel), la pourriture noble transcendant ce cépage. Rares mais éblouissants.

Phil
28 Jan 2008 22:17 #16

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Luc,

Tu as compris que je ne suis pas persuadé par la finesse des vins du domaine ...
Je vois Fran(c)k à Paris bientôt ... suspense !:)
29 Jan 2008 09:35 #17

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Réponse de frank sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Laur(a)nt,

ce sera picque-nique... avec peut-être de (jolis) restes de la vieille. et 1 ou 2 trucs que situmelestrouvesàl'aveuglejememetsàadmirersarko
:-))

A+
Frank censé

"c'est en sciant que Leonard De Vinci"
29 Jan 2008 13:32 #18

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Un Rasteau, ce n'est pas mal pour ensoleiller un pique nique hivernal:)

Les grands vins, ce sera le lendemain soir (sans toi puisqu'aussi bien tu as refusé l'obstacle ...).;)
29 Jan 2008 15:01 #19

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Soirée prestige du 25 janvier 2008


Quand Denis revient parmi les gens civilisés, là où il fait bon vivre , nous en profitons pour sortir nos plus belles quilles (pas forcément pour savoir qui a la plus grosse::o ... cave)
Il est rare que tous les amis, [size=x-small]feu déciens parisiens[/size], soient réunis au grand complet, mais on s'y efforce. Thien, je t'embrasse fort !

On est pas venu pour rigoler , alors on commence par une bulle, histoire de réveiller nos papilles :

FRV100 du domaine des Terres Dorées (JP Brun) :
Robe grenadine, le nez évoque aussi ce sirop, tout en étant assez discret. Bulles fines, peu de complexité, le sucre est bien présent, un peu trop à mon goût, mais cela le rend très facile d’accès.

Nous poursuivons par deux blancs secs, en attaquant, tous crocs dehors, les superbes gougères de Betty :

Robe jaune or. Nez sur la réduction, le fumé puis s’ouvre sur le laurier et la menthe poivrée. Attaque en bouche grasse, puissante, jolie longueur, terminant par une note d’amertume et une impression saline. Trop jeune, ce Puligny-Montrachet 2001 du domaine Leflaive est fort prometteur.

La robe du second blanc est trouble, parée d’or. Notes animales, de grillé ainsi que de fenouil et tilleul. Bouche marquée par l’alcool (de poire), puissante, métallique, finissant sur une amertume prononcée. L’équilibre de ce Rasteau blanc 2003 du domaine Gourt de Mautens est incertain. Déception et interrogation sur l’évolution de cette cuvée.

Passons alors aux choses sérieuses, après ces gentilles mises en bouche :

Robe rubis profond. Nez réservé à l’ouverture, puis s’épanouit sur des notes de cassis, sous-bois, café. Nez solaire. Finesse et élégance des tanins comme on les retrouve dans les beaux Bourgogne, classique dans sa construction, manquant un peu d’allonge à l’ouverture, mais gagnant à l’aération. Ce Volnay Champans 1990 du domaine Prieur est à la hauteur de la réputation du domaine (*) et du climat (**)

[size=x-small](*) j’ai apporté cette bouteille en honneur à Martin qui m’avait fait découvrir le dom. Prieur par un superbe Chambertin 1996.
(**) autre merveille du millésime, le Volnay Champans 1990 de J Voillot reste gravé dans ma mémoire (merci à un certain Patrick :))
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Second rouge, paré d’une robe grenat profonde.
Nez complexe de cassis, boisé vanillé de belle qualité, note de menthe fraîche. Fermé initialement, le vin prend de l’ampleur à l’aération. Tannins encore fermes, de grande qualité de constitution, au grain fin. Finale fraîche sur la queue de cerise. Ce Clos de Tart 1998 est encore loin de son apogée.

Robe grenat concentrée. Nez sur la rose, note lactée, de vernis, mais qui s’améliore par la suite pour évoluer vers la cerise kirschée. Attaque puissante, tannins très en relief, légèrement séchants. Ce Clos de la Roche Tradition 2001 de Dominique Laurent ne m’a pas convaincu en l’état (loin du souvenir éblouissant du Bonnes Mares 1997 il y a deux ans), mais il a l’excuse - et la fougue - de la jeunesse.

Nous quittons momentanément la Bourgogne.

Robe grenat violacée, sans dégradé. Apparence de la jeunesse.
Nez complexe de poivron et de poivre en prime dominante, le cassis et les fruits rouges suivront.
Richesse de constitution, rondeur construite sur une légère sucrosité, sans aucun déséquilibre, de la finesse associée à la puissance, presque la résolution de la quadrature du cercle. Finale sur le thym et le laurier qui finit de signer son origine sudiste. Ce Trévallon 1990 (en appellation Coteaux d’Aix) est diablement séducteur : je rends les armes et me convertis illico en adorateur de ce cru.

Robe rubis foncée. Nez discret, laissant filtrer des notes de menthe et de cerise. Nous sommes manifestement revenus en Bourgogne. C’est un pinot encore austère, puissant, à attendre car la matière est de qualité. Prometteur Corton Maréchaudes 1999 du domaine Doudet-Naudin.

Robe grenat. Nez sur l’olive, le fumé. Bouche à la belle attaque, aux tannins élégants, vin complet, long, évoluant entre cerise, framboise et poivre et lard fumé : c’est beau sans être immense. Possède encore les atours de la jeunesse. C’est une syrah du nord, évidemment, j’hésite entre Cornas (mais je m’attendais à plus de puissance voire de rusticité, peut-être à tort) et une Côte-Rôtie. Le deuxième choix est le bon, c’est une Côte Brune : Côte-Rôtie Les Roziers 1988 du domaine de Vallouit.

Nous passons désormais à une longue série de Bordeaux : même pas mal !

Robe noire, léger dégradé sur le bord du disque. Premier nez évoquant le poivron, la prune, puis les épices, complexe. Un cabernet sauv. en majorité que cela ne m’étonnerait pas. Tout en finesse en bouche, tannins civilisés, encore un peu austère. Equilibre acide/alcool/tannins d’école. Belle finale sur la cerise. Ce Saint-Julien, Léoville Las Cases 1988 me ravit un peu moins que l’année passée (aidé en cela par Mouton 88, fort décevant), mais on reste sur du haut niveau quand même.

Nous passons au vin suivant, à la robe grenat, profonde. Au nez puissant et fin, évoquant le caramel, note lactée initialement qui s’estompe, puis évoluant vers le café et la figue fraîche. Joli et appétissant. Beau volume en bouche, plus large que le LLC, mais profond, équilibré et simplement grand. J’ai pensé comme beaucoup à un grand Saint Em’, mais non, ce ne fut pas moins que Pomerol, sa majesté La Conseillante 1989. Je suis à genou devant ce seigneur, comme devant le filet de chevreuil, remarquable (tu).

Difficile de redescendre sur terre, mais il le faut bien. Que nenni ! le vin suivant n’est pas indigne de la soirée, paré d’une robe noire, d’un nez dévoilant la vanille, les fruits noirs, le café et les notes empyreumatiques. Très intéressant. Tannins chocolats, style moderne. Un avenir prometteur tend les bras à ce Pauillac, Mouton-Rotschild 2001.

On retrouve ensuite une robe noire, peu évoluée (très légèrement), premier nez sur le vernis, la prune. Le fruit perce et le poivron fait une timide apparition. Pas très puissant, encore jeune d’esprit. Tannins puissants, fins, encore en relief, matière très concentrée, équilibrée. Finale très cassis. Ce Pauillac, Lynch Bages 19 1990 montre une jeunesse confondante. Impressionnant, plusieurs coudées au dessus de Mouton…

Quand on parle du loup… robe noire, un peu plus évoluée que le Lynch Bages. Nez solaire, sur le cassis, le tabac, le poivron, le cèdre. Très joli, un vrai plaisir de promener ses narines au dessus du verre. Bouche élégante, de demi-corps, longueur et concentration moyennes, allons ! disons honorables. Comment penser à un premier cru classé dans ce millésime désormais légendaire ? Ce Mouton-Rotschild 1990 est un dandy paresseux.

On change de registre, avec un nez sur la griotte, le chocolat, l’alcool. Même palette d’arômes en bouche, alcool encore en relief, c’est jeune, fougueux. Complexe et charmeur aussi. Ce Porto Graham 1966 est irrésistible. Merci Denis, mon premier vieux Porto, je crois ; avec ce vin, je risque de changer de religion !

On se délasse ensuite les papilles, avec des sucrettes…

Robe or doré. Nez intéressant sur le citron confit, le gingembre, la citronelle. Plutôt équilibrée, la bouche manque toutefois d’élan, avec une finale mollasonne, traînante, ce qui est étonnant pour un riesling. Décevant Riesling VT Clos Windsbuhl 2000 de Zind-Humbrecht. [size=x-small]Enfoiré de Bob ! :D[/size]

Le vin suivant ne nous fait pas quitter l’Alsace, car le nez de rose, d’orange amère et de menthe, ainsi que la bouche sur la mirabelle et de pêche, avec un retour sur l’orange amère du plus bel effet, mettent sur la voie d’un gewurz (perso, plus par élimination, car je ne le goûtais ni comme un riesling, ni un pinot gris). Sucres parfaitement intégrés, aucune lourdeur. J’ai beaucoup apprécié ce Gewurztraminer cuvée Anne (SGN) 1989 de Schlumberger.

Enfin, nous achevons nos papilles encore frétillantes sur un joli liquoreux, à la belle robe dorée, au nez premier évoquant l’éther, mais s’affinant rapidement vers l’abricot mûr. Grande richesse de liqueur, du gras, une finale sur l’ananas grillé et la cire. Bref, je pensais à Sud-Ouest sans pouvoir préciser (Monbazillac ?) car l’absence de note soufrée et surtout d’orange amère m’éloignait de Sauternes. J’avais tort, car c’était un excellent Sauternes Doisy-Védrines 1990 qui clôt la soirée en beauté.

Je crois qu'on s'est tous régalés ;)
Pas d'enseignement particulier à retirer de cette soirée, si ce n'est peut-être, pour reprendre le propos de Denis, l'impression que ce genre de soirée permet de dépasser le simple émerveillement à la découverte des belles étiquettes et permet ainsi de recadrer ce que l'on boit et parfois, l'on encense par ailleurs. Un exemple qui me vient à l'esprit : le lendemain, j'ai bu, en excellente compagnie, un Arbois Saint Paul 1988 de Camille Loye, d'une fraîcheur et d'une complexité confondantes. Pas sûr que le Puligny 2001 de Leflaive atteigne ce niveau, même deux fois plus cher :) En même temps, les grands Bourgogne (de pinot, forcément...) et les grands Bordeaux sont merveilleux, insurpassables dans leur genre. Mais d'autres régions produisent de grands vins, aussi. Trévallon en est la parfaite illustration ! J'arrête là mes digressions. Bonsoir.

Phil
29 Jan 2008 23:12 #20

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Réponse de yr sur le sujet Re: Soirée Prestige 01/2008

Bonjour Phil,

j'aime bien ton appréciation sur Mouton 90 "dandy paresseux". Elle résume à elle seule le paradoxe de cette bouteille qui en principe aurait du se montrer grandiose dans un tel millésime.

Que s'est-il passé cette année là ?...mystère (J'ai un informateur Bordelais à qui il faudrait que je pose la question à ce sujet).

Pour le Gourt de Mautens, je l'ai oublié en effet dans mon C/R, c'est dire s'il m'a marqué. Il fait parfois se montrer magnanime afin de s'elever au dessus de la mélée..:D

YR.
31 Jan 2008 11:59 #21

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