ci dessous un petit commentaire sur quatre vins bus récemment. Tous les vins sont conservés en caves à température et hydrométrie controlée. Les Bordeaux furent achetés en primeurs. Vins bus à l'occasion d'un repas de six convives.
Gevrey Chambertin 1997, Jadot: Robe encore jeune (sans trace d'évolution), nez envoutant, une belle bouche de pinot, finale de longueur moyenne. Un trés beau village, bien fait. La grande surprise favorable.
Beychevelle 1997: c'est sombre, nez inexpressif, en bouche rien si ce n'est un gout de planche. Les verres ne seront pas finis.
Lafite-rothschild 1997: identique au précédent, avec en bouche un reste de pommade et un arrière gout de planche toastée. Certains se sont forcés à finir le verre.
Haut Brion 1987: Robe évoluée, nez tertiaire, bouche de dentelle, saveurs de bon cigare, finale moyenne. Un excellent vin, de grande classe.
Le Gevrey et le Haut Brion sont les deux plus beaux vins de la soirée. J'ai vraiment été surpris par la qualité du premier. Par contre je m'interroge vraiment sur la qualité des medocs des années 90. A chaque ouverture c'est une déception.
Ouvertes dans la cave le matin, remontées à l'arrivée des convives (vers 20:00). Le temps de l'apéro (billecart Salmon rosé excellent), le gevrey a été bu vers 21:00 et le haut brion à conclu vers 23:00. C'est le 3° Lafite 97 de la caisse, en plus celui ci était épais, on sentais une matière grossière vraiment pas agréable. Les deux autres étaient vraiment moyens, mais typés médoc, ce qui n'était pas le cas de celui ci.
ALSACO écrivait:
> COMMENT JUGER LES ANNEES 90 EN MEDOC SUR DES 97?
Bonne remarque, je ne l'ai pas mentionné mais pour les millésimes entre 90 et 97, j'ai bu plusieurs fois tous les 1°plus un certain nombre des autres classés [ doivent manquer à l'appel las cazes et barton], J'en ai même suivi de la vigne , à la cuve jusque dans les bouteilles. Si certains sont trés grands (immenses mêmes) un certain nombre (important), bien que souvent exempt de défaut, me laisse trés perplexe.