A y est, on y est. Encore un week-end compliqué à venir en compagnie de gens franchement peu agréables et pas très généreux ; une nouvelle tranche de vie. A noter que ce compte rendu vous est offert par la maison Doliprane et parrainé par Citrate de Bétaïne.
Eu égard du nombre de bouteilles dégustées, il va de soit une fois encore que mes notes / commentaires seront très succincts, aussi concis que ce week-end fût
malheureusement trop court.
Il est jeudi soir, je trépigne d’impatience, au moins autant qu’un 1er Cru célèbre tout à côté des Caillerets. Il est 19h30, l’ogre Ariégeois débarque en Charentaises, aussi bien luné que tonton André quand on coupe le bois.
Repas traditionnel d’avant départ en petit comité, sur un joli filet mignon au four. Nous en sommes à notre 5 ou 6ème rencontre, et une chose est sûre avec Pins, c’est que nous sommes passés maîtres dans l’art et la manière de temporiser avant départ.
Sans transition nous démarrons les hostilités :
Y d'Yquem 2014 : au nez superbe bourgeon de cassis. Matière légèrement huileuse, crémeuse juste ce qu'il faut. L'ensemble est traçant, superbe persistance aromatique. Excellent ;
18/20. A boire en l’état comme à garder. Note ; la bouteille a fait 30 minutes montre en mains
Domaine JC Ramonet Cassagne-Montrachet 1er Cru « Boudriotte » 2017 ; au nez joli cuir, léger trait végétal mais gourmand, fruit éclatant (cerise). En bouche la pureté du fruit fait mouche, l'impression de mâcher un bâton de réglisse, cet apport végétal amène énormément de fraîcheur sans compromettre la gourmandise, c'est excellent, et me rappelle un peu la signature Rousseau notamment sur la noblesse et pureté du fruit.
17/20.
Côte du Jura Domaine Macle 2014 ; dégusté sur une quinzaine de jours. Sans surprises de beaux arômes de noix, de curry au nez. En bouche une acidité traçante, un vin vif, plein d'énergie qui peut être attendu comme dégusté en l'état pour les consommateurs d'ecstasy.
15/20. Note ; évitez-moi ça s’il vous plaît en cadeau de noël.
Il est minuit, une soirée qui file aussi vite que la paye du 27 Décembre.
Dodo et départ le lendemain matin (Vendredi donc, vous suivez rien) à 7h30 ou nous sommes rejoints par l’ami Clément, aussi frais qu’un gardon qui aurait passé une petite vingtaine de minutes à côté de son seau.
Chateauroux > Cadaques > Clermont-Ferrand pour récupérer l’ami Nathenri aux alentours de 11 heures.
Il doit faire à peu près -60°, mais Nathenri est en tee-shirt. A priori le plus compliqué c’est de guérir des 2/3 premières pneumonies ; dès la troisième la greffe de poumons artificiels permet de naturellement diminuer les risques de décès, et améliore considérablement la résistance au froid.
Direction Gevrey sans transition avec un petit stop
sur une aire d’autoroute pour déguster un plat franchement dégueulasse puis au caveau de Saint-Aubin, chez Michel Bouzereau puis Harmand Geoffroy avec rapide dégustation des 19 en bouteilles (Gevrey VV en village, Lavaux St-Jacques et Champeaux en 1ers puis Mazis-Chambertin en Grand Cru).
Superbe d'accessibilité, finesse, mise en avant du fruit et du terroir. Des vins taillés pour la garde mais d'une souplesse et finesse à ce stade diaboliques.
Après un aller / retour à l’Intersport le plus proche pour satisfaire les besoins primaires de Clément afin d’acheter une paire de pompes pour aller courir le lendemain (ça + la tenue entière vu qu’à part un slip un jean et des chaussures de ville cet âne n’a rien pris), nous arrivons au gîte (nous hein, les autres sont déjà en charentaises, pire, Nathenri en Jogging / Claquettes / Chaussettes (j’ai mis du sang partout sur les murs tellement mes yeux saignaient)) vers 18h30 (une journée en voiture, ça m’avait tellement manqué).
Première rencontre avec Camille et Yann, un moment de partage et découverte de passionnés que je chérie toujours autant. Ces « premiers instants » sont toujours mémorables, et celui-ci ne fera pas exception à la règle.
L’ambiance est bonne, je sens qu’on va passer un bon moment. Nous sommes tous heureux de nous rencontrer, partager nos bouteilles, et tant d’autres choses (surtout Camille, quelqu’un vraiment axé « partage »).
On attaque donc les hostilités sans plus attendre.
Terre Natale Champagne Huré Frères 2012 ; superbe cuvée, à la fois gourmande et traçante.
16/20.
Chassagne-Montrachet 1er Cru En cailleret 2013 domaine Morey Coffinet ; la patte du vigneron est trouvée à l'aveugle. Superbe nez beurré, en bouche une matière crémeuse avec une rétro caramel que j'affectionne toujours autant. Je rejoins tout de même mes amis sur le fait qu'à la longue, ce type de vin peut fatiguer le palais.
17/20.
C’est drôle, mais déjà à ce stade, je dirais que l’ambiance gagne en convivialité, inversement proportionnelle au taux de remplissage des crachoirs (qui ne seront d’ailleurs pas utilisés ce soir-là).
Meursault Goutte d'or Domaine des Comtes Lafon 2014 ; malgré une petite réduc, un nez explosif / floral et traçant, une bouche chirurgicale, une superbe tension mais une belle matière qui enrobe l’ensemble, c'est une superbe réussite.
17,5/20.
Vieilles vignes domaine Gauby 2015 ; deuxième fois que je rencontre cette cuvée et je n'avais pas souvenance de pareille approche typée nature. Beau nez légèrement cidré si ma mémoire est bonne, bouche traçante, fraîche, minérale.
16,5/20.
Albert Boxler Sylvaner 2017 ; peu de souvenir, un vin qui nous aura donné un mal fou à positionner à l'aveugle.
16/20.
Clos Vougeot Gros Frères et soeurs 1950 ; incroyable de fraîcheur, ont été cités 2000 et 1990 comme millésimes les plus anciens, c'est dire l'insolente jeunesse de ce purulent nectar au fruit encore éclatant et au cuir à parfaite maturité. Garde tout bonnement ahurissante, un grand merci à Pins pour cet apport. Même si le vin tombe rapidement dans le verre, personne ne lui aurait donné plus de 30 ans à la dégust. Incroyable,
18/20, 20/20 pour la garde. Aucun doute que nous ne croiserons probablement plus jamais pareille garde dans nos vies respectives.
Volnay Santenots 1er Cru Domaine Matrot ; Souvenir d'une belle aromatique, matière en place mais légèrement stricte à mon goût,
16,5/20.
Bonnes-Mares 2013 Domaine Bart ; déjà commenté (
voir
), sa sœur est identique en tous points. Un pinot incroyablement accessible, floral, fruité, séducteur, gourmand, conjuguant ce qu'on fait de mieux à mon sens en Bourgogne sur un superbe plateau de maturité, pour un prix incroyable. Tout d'un grand, avec la finesse, et l'accessibilité en plus.
19/20. A boire pour moi, ne pas passer à côté de ce fabuleux plateau.
Mas de la Sérane Antonin et Louis 2009 ; souvenir d'un vin qui flirte avec mon seuil d'acceptance du chaud, mais d'une belle exécution malgré une matière pourtant dense.
17/20.
Ah !? On me fait alors signe en régie que Nathenri est parti vérifier si l’oreiller de son lit avait été correctement frappé. On ne souligne pas assez c’est vrai le nombre de personnes qui tombent dans le coma pour cette tâche quotidienne pourtant si banale et néanmoins capitale.
Côte-Rôtie Terres Sombres Yves Cuilleron 2009 ; là perso j'ai déchaussé. Trop de bois, trop de matière, manque d'acidité et tension, un vin assez pataud qui appelle probablement la table pour proposer un équilibre réussi et délivrer meilleure prestation.
14/20.
Domaine Jean Foillard, Morgon Côte du Py 2018 ; Sur le fruit, délicat, approche assez typée nature qui m'a surpris mais superbement bien dosé / réalisé.
16,5/20.
Bugey Cerdon Raphaël Bartucci ; un vin d'une incroyable digestibilité / aromatique qui remet le compteur des papilles à zéro avec une belle aromatique, bulle, fraîcheur (super équilibre) sans lourdeur (6,5 degrés de mémoire). Un véritable piège à
hommes comme femmes. Me rappelle en quelques similitudes l’Asti.
15/20.
Château Suduiraut Sauternes 2003 ; belles notes de caramel avec suffisamment d'acidité pour éviter de tomber dans la lourdeur.
15/20.
Il est temps d’aller au lit là non ? Et bah non ! Yann, qui sortait visiblement d’une maison de repos après avoir été « cryogéné » pendant 6 mois tout en se faisant greffer un foie neuf en avait décidé autrement.
Josmeyer Brand 2015 superbe équilibre comme d'habitude avec des fins SR, une belle acidité et de belles notes florales. Matière en place, un vin de clôture superbe.
16,5/20.
Il doit être 1h45 du matin, j’ai vraiment envie d’aller au lit, et on va pas se mentir je commence à être sévèrement touché (et pas par la gloire, ça va s’en dire). Le plus effrayant c’est l’état dans lequel se trouve Yann. Le mec est neuf, son discours cohérent, aucun signe d’AVC précurseur sur ses lèvres quand il s’exprime, il nous propose même de faire notre comptabilité sur le champs autour d’un dernier verre je cite « de l’amitié ».
C’est alors que je parviens à m’extirper de table aussi fourbement que subrepticement, laissant Yann et l’ami Clément en mutuelle bonne compagnie. Eux ne sauront plus à quelle heure ils sont partis au lit, pour ma part il aura fallu brancher tous les capteurs pour me remémorer la fin de soirée. C’est la vision d’un sèche-cheveux qui m’aura brièvement rappelé qu’il s’en trouve un dans la salle des bains, et que donc j’ai bien brossé mes dents 2 minutes entières avant d’aller au lit, comme le recommande le Syndicat National de l’Hygiène Bucco-Dentaire.
Photo de groupe, je dors, juste en dessous. Accroupis. Pourquoi mon dieu ? Pourquoi ???
Samedi matin 08h, contre toute attente je suis pas si ravagé que ça. Comme à l’accoutumée petit run de confort pour remettre la tête en place. Clément m’accompagne, avec sa tenue « brand new ». Je sais pas ce qui aura été le plus difficile. Courir ? Ou se faire arrêter par un chasseur qui nous demande où nous allons, sans savoir quoi lui répondre si ce n’est « On sait pas ». Une chose est sûre, le run en forêt est déconseillé sous risque d’être pris pour un sanglier. Vous le saurez. Fin.
Retour au gite, petite douche de confort. Arrivée de Val et son père Antoine, nous sommes quasi au complet.
10h Chevannes pour les portes ouvertes du
domaine David Duband, une première pour moi.
Ma première chez Duband, c’est aussi ma première rencontre avec un grand monument d’LPV (tout du moins à mes yeux), l’ami Didier que j’étais on ne peut plus ravi de rencontrer, aussi rapide et intense se fût-ce.
Rencontre furtive avec Vesale me souffle-t-on sur « BFLPV », beaucoup de monde, trop, à mon goût. Ambiance pas assez intimiste (pour moi) pour dégustation des 2020 même si l’accueil était top (et le jambon au pain à la moutarde à se rouler par terre), ce n’est pas « mon » univers.
Entrées de gammes ; je n'ai pas apprécié. Ni olfactivement, ni en bouche avec pour la plupart des finales très asséchantes, vin blanc y compris.
Villages ; NSG au-dessus de ses pairs avec un joli toucher de bouche, avec un VR peut-être légèrement meilleur que ses compères également mais en dessous du NSG. Les 3 (ou 4 ?) autres villages bouche également asséchante.
Superbes touchers de bouche à partir des 1ers.
1er ; Pruliers mais surtout Procès pour ma part sortent du lot, avec une belle matière, longueur, aromatique, très séducteurs.
GC (ce que j'ai le mieux gouté) ;
- Vougeot ; super équilibre, sans pour autant laisser d'émotions particulières. Je ne suis pas un grand fan du climat Vougeot, mais celui-ci est tout de même sacrément enjôleur.
- Echézeaux ; le plus joli nez de la série, magnifiques notes florales.
- Clos de la Roche ; je n'aime pas ce climat, assez plat je trouve en définitive même si je n'ai objectivement rien de mal à lui reprocher. Quelconque et trop consensuel (suis content d’avoir claqué le mot « consensuel », ça fait toujours « highly educated » dans un CR).
- Charmes Chambertin ; superbe, en place, étonnamment accessible à ce stade.
- Latricières Chambertin ; aérien, suave, féminin, floral, superbe.
- Chambertin ; le terroir prend ici toute son expression, superbe, au nez comme en bouche, y compris persistance aromatique.
Dommage je trouve de devoir encaver des génériques / villages (qui ne me plaisent pas) pour pouvoir acheter des 1ers ou Grands Crus, même si je comprends l’objectif et la finalité de cette politique, elle ne me satisfait pas.
Allez, direction le gite, petit repas sur le pouce hashtag #healthy (charcuterie, foie gras, fromage, friand, si vous avez des analyses sanguines à faire attendez une petite semaine svp au risque de voir le rapport d’analyse clignoter comme un sapin de noël) durant lequel quelques quilles vont être ouvertes :
Vouvray le comte Marc 2017 ; superbe chenin, avec une superbe acidité et beaucoup de tension. La robe me semble toutefois plus évoluée qu'à l'accoutumée. Pas de défaut, mais peut-être une bouteille légèrement en retrait.
16,5/20.
Puligny-Montrachet La garenne Marc Colin et Fils 2014 ; superbe tension, belle minéralité, c'est fin, précis et équilibré.
17/20.
Château des Tours (blanc 2012) ; J'ai un profond respect pour Mr Reynaud, et voue un culte à ses vins. Néanmoins ma deuxième rencontre avec le domaine (17) ou Château en blanc (ici 12) mènent vers une finale convergente ; beaucoup trop alcooleux. Encore une fois, si tu ouvres ça un soir tout seul et siffle la bouteille, n'oublie pas de fermer la porte d'entrée pour éviter que les renards entrent...
13/20.
Domaine des Tours 2007 ; un joli jus de viande, mais avec les marqueurs habituels de la maison. Perso j’ai adoré, moins la patte Reynaud, plus de Syrah évoluée jus de viande / lardée j’ai trouvé.
16,5/20.
Domaine de l'Anglore Nizon 2019 ; superbe comme d'habitude, et plus immédiat que 2018. Bonbon anglais, coquelicot, tous les marqueurs de la maison réunis dans un verre dangereusement sapide / #torchable.
17/20.
14h, ne faisons pas attendre Odile, direction Marsannay pour dégustation au
domaine Bart.
Tout s'est
DIVINEMENT (j'insiste) bien goûté sur 19.
Pour les blancs ;
-
Marsannay les Etalles ; crayeux à souhait, grande minéralité, je pense que l'accord avec des huitres peut être dangereusement approprié.
-
Marsannay musqué ; légère pointe sucrée, bien réalisé même si j'ai préféré les Etalles.
Sur les rouges ;
- Longeroies, montagne, Echézots, au Champs-Salomon incroyables de croquant, accessibilité, fruit et densité avec des touchers de bouches diablement séducteurs. Diantre que c’est bon.
- Fixin Hervelets 1er Cru plus sérieux mais tout aussi équilibré et accessible, gros potentiel de garde.
- Chambolle Musigny Les Veroilles ; quel toucher de bouche magnifique ! Sensuel, profond, expressif, superbe.
Je conclue cette dégustation en saluant la gentillesse, sincérité et générosité de Odile Bart qui nous a reçu ce jour. Une magnifique personne dont l’aura n’a d’égal que la qualité des vins dégustés, c’était un réel plaisir de partager un moment en votre compagnie. Votre franc parler, sincérité et simplicité nous ont a tous touché. Merci pour ce superbe moment, votre cœur à l’ouvrage est apprécié à sa juste valeur en nos caves.
Quelques courses (huitres, crevettes et j’en passe) plus tard, retour au gite, avec au programme des crevettes décortiquées by #myself, des huitres ouvertes par un Yann à l’apogée de sa forme (je l’ai même vu tutoyer les étoiles), un filet mignon aux pommes grenailles cuisiné par un Camille guilleret.
Ca sent la soirée intelligente, nous sommes neufs (le chiffre, pas l’état on va pas se mentir), tout le monde a prévu 3 à 4 quilles avec un plaisir à les partager qui n’a d’égal que celui de partager celles des autres. Il est tout bonnement impossible de passer à côté d’une soirée comme celle-ci, Val et son père sont dans le mood général, Didier au-dessus du niveau de sa réputation, même si je ne suis pas nécessairement croyant, je remercie le ciel de nous avoir permis à tous de partager pareil moment.
Sans plus attendre ;
Champagne Fallet Gouron (2013/2014) ; super Q/P, Val le nommera même le Q/P de l’année. Désolé de pas être très expressif, mais le champagne n’est pas véritablement ma tasse de thé.
Blanc des millénaires Charles Heidsick ; RAS par rapport au CR déjà posté sur le fil du domaine (
voir
). Champagne très gourmand sur de belles notes pâtissières avec tout de même une belle vivacité pour équilibrer l'ensemble et une bulle harmonieuse.
Jacky Blot Extra Brut Tradition 2007 ; Belle réussite, bulle légèrement trop grosse à mon goût.
16,5/20.
Eric Taillet ; malheureusement pas de souvenirs. A la vitesse à laquelle défilaient les bouteilles, je suis peut-être simplement aller aux toilettes va savoir. Aurais-je fait « une Nathenri » ?
Corton Charlemagne 2011 domaine Jacob : au niveau de l'appellation, beaux amers, persistance rétro caramel, super Q/P pour ma part
17/20. Certains le trouvent trop boisé, pour ma part j’adore. Mon palais de rookie n’a pas encore saturé sur ce type d’élevage, MouahHAhahHAhahHAhaH (#rire_démoniaque).
Puligny-Montrachet les Champs Gains 2018 domaine Michel Bouzereau ; superbe fraîcheur pour un 18, magnifique minéralité, précision dans la matière.
16,75/20.
Chablis premier cru Montmains domaine Droin 2011 ; deuxième rencontre avec le domaine, je commence à en saisir les marqueurs, et cet équilibre minéralité rondeur si singulier (ça aussi singulier, outre l’album éponyme de JJ Goldman c’est un terme #stylé à lâcher dans un CR).
16,75/20.
Bouchard Père et Fils Montrachet 1999 ; il manque quelque chose pour moi, un léger déséquilibre, en dessous pour ma part du niveau (tant) attendu à la vue de l'appellation.
16/20.
Domaine Ravaut Ladoix 1er Cru Les Basses Mourottes 2006 ; évolué, sur le cuir, une bouteille légèrement faiblarde avec un millésime annoncé plutôt vers 2000 (et je dis absolument pas ça parce que c’est moi qui mettait un rouble sur 2000 hein).
15,5/20.
Domaine Ravaut Ladoix 1er Cru les Basses Mourottes 2016 ; belle appréciation / évolution / comparaison à 10 ans d'écart. Plus de fraîcheur et une belle matière.
16,75/20.
Mouton Rothschild 1999 ; je m'attendais à un vin sur la finesse, non pas vraiment non, me suis d’ailleurs copieusement fait pourrir. Manque je pense quelques années à la bête pour finir de s'assagir, en l'état excellent mais pas à son apogée sur une finale légèrement tanique.
18,5/20.
Domaine Bénétières, Le Dolium 2007 ; superbe. La comparaison avec un Hermitage de Chave est loin d'être déconnante pour moi, superbes arômes lardés, finesse en bouche, une superbe côte-rôtie.
19/20. Un grand merci à Val pour cet apport.
Ermitage du Pic Saint Loup 2013 cuvée Guilhem Gaucelm ; superbement en place, belle phase de maturité, encore une fois la grange des pères évoquée à nombreuses reprises, avec cette anchoïade, tapenade au nez, belle bouche voluptueuse et peu tanique, ça glisse en mode velours.
18/20.
Grange des pères 2013 ; j'ai trouvé le nez plus abouti, mais malheureusement une bouche en phase austère pas encore en place. Dans 10 ans, je pense que nous toucherons le graal, en l’état
16/20. A noter que cette GDP était ma première, et que même si en phase ingrate elle me laissera un souvenir impérissable comme une estimation de son potentiel incroyable. Grand vin, stay tuned.
La barbarine 2017 domaine Gangloff ; superbement accessible pour un 17, toujours aussi croquant / gourmand / fin.
17/20.
Condrieu Gangloff 2015 ; magnifique, olfactivement le viognier est en retrait, un gros plus pour les non convertis aux vins chaleureux et opulents. Belle acidité, profondeur de la matière,
17,5/20.
Gérard Boulay Oriane Sancerre 2012 ; j'ai beaucoup aimé, mais suis incapable de me remémorer correctement les marqueurs détectés.
16,99/20.
Clos des grives domaine Combier 2018 ; top, incroyable d'accessibilité, reste pour moi un superbe rapport qualité / prix, à mon sens bien au-dessus de la Guiraude.
16,99/20.
Camin Larredya Iranja 2018 ; comme d'habitude un vin plein de promesses quand il s’agit de parler de nouveauté. Une réussite, un ovni qui remet l’église au milieu du village, tellement neuf et inattendu qu’il en est superbe.
17,5/20.
NSG Les Herbues domaine Nicolas Faure 2017 ; Superbe réussite. Un style "nature" magnifiquement exécuté, plus à mon goût que Labet (Métis) notamment dans l’esprit. J'ai adoré personnellement
17/20.
Foreau demi sec 2008 ; je reste comme à l'accoutumée circonspect de tant d'équilibre sur un demi-sec. Superbe.
16,75/20.
Foreau Réserve Moëlleux 1989 ; une merveille. Pureté du nez, de la bouche, fraîcheur en finale, incroyable de finesse, fraîcheur, profondeur et complexité. Mon meilleur liquoreux à ce jour.
19,5/20, lui manque peut-être un poil de longueur, mais quelle pureté.
Huet 1989 ; superbe également, Foreau avait mis la barre très haute.
17,5/20.
Distribution de balles de tennis et ouverture de la fête foraine dans 5 minutes.
Il est 1 heure du matin, eu égard de la route qui nous sépare de nos chez nous respectifs le lendemain je couperai « l’air » sous le pied de l’ami Val qui me prévoyait une nouvelle anesthésie buccale, en commémoration de mon séjour à Lille il y a peu (
voir
).
Comme le dit souvent Didier, à 9, nous avons bien vécu. Une deuxième soirée sous le signe encore une fois de la découverte, du partage. « Y’avait un bon groupe là ». 23 quilles sur une soirée, ça reste quand même une belle performance, en témoigne le brise verres qui n’en demandait pas tant.
Nous ne le savons pas mais 8 heures de route nous attendrons demain avec un épisode neigeux dans le massif central assez soutenu, nous faisant perdre 3 heures sur le chemin du retour pour les uns, gagner 8 heures de sommeil pour
les autres Pins. J’en profiterai pour raconter une nouvelle fois l’histoire du climat des Champs Gains. Si vous ne la connaissez pas, je connais 8 personnes qui l’ont appris par cœur durant ce week-end.
Comme toujours un grand moment partagé en compagnie de gens hautement
peu recommandables. Les rencontres avec Camille (merci pour l’organisation), Didier (merci pour tout, tout simplement), Yann (la GDP, les comptes, ta générosité) étaient formidables. L’ajout de Val et de son père au groupe s’est fait en toute simplicité / facilité.
Comme quoi, quand on met 9 « bons gens » ensembles et du bon vin, généralement à part que le ciel nous tombe sur la tête, on a pas grand chose à craindre.
Merci à tous pour vos apports, votre joie de vivre, la convivialité des moments partagés (faisait lurette que j’avais pas rigolé autant (bon, il est vrai qu’il ne m’en faut pas beaucoup non plus mais bon)).
Dans l’attente du prochain, un plaisir de vous avoir tous rencontrés, et comme à l’accoutumée, merci LPV de réunir autant d’êtres humains qui valent la peine d’être connus au mètre carré.