Bu qq grands vins à  maturité pendant les fêtes de Noà«l, moi aussi:

Léoville Poyferré 61: pour ma 3e rencontre avec un 61, cela confirme la caractère immense du millésime. Il y a tout: encore un fruité éclatant (cerise), au milieu d'arômes tertiaires très nobles (cèdre, sous-bois, truffe)
En bouche c'est frais et d'un toucher de bouche magifiquement soyeux. Tèrs belle finale. C'est superbe.

Léoville Barton 90: j'étais très enrhumé, mais je dirais que ça ressemble à  Léoville Poyferré 61, en moins évolué (bien que cette bouteille montre un fois de plus que les 90 sont à  maturité aujourd'hui), mais aussi probablement avec moins d'éclat

Sinon, en vrac (pas beaucoup de temps) à‰chézeaux 90 de chez Gerbet (à  les grands bourgognes à  maturité...), Chasse Spleen 89 (toujours aussi puissant. pour moi c'est une bouteille qui mérite d'être encore attendue 5 à  10 ans), Doisy Daà«ne 90, magnifique, Talbot 95 (commence à  s'ouvrir, très bon), Lafon Rochet 96 (mention spéciale pour ce vin, qui commence à  s'ouvrir, et qui devrait donner qqch d'assez superbe d'ici 2-3 ans et pour longtemps), La Gaffelière 86, Puligny Montrachet Les Garennes 94 de chez O. Leflaive, Domaine de Chevalier rouge 98 (là  j'étais vraiment très enrhumé mais la matière m'a paru très très belle), Coteau du Noiré 2002 PH. Alliet (trop enrhumé, mais a été très apprécié), Côte de Nuits-Villages 99 de chez Jayer-Gilles (à  attendre encore longtemps, n'a pas fait l'unanimité car c'est un vin énorme, encore marqué par des arômes omniprésents de torréfaction après 5h de carafe), The High Trellis 98 (cabernet sauvignon) du Domaine d'Arenberg, Hermitage blanc 99 de chez Guigal (superbes arômes de fruits à  noyaux et de fleurs blanches, mais commence à  entrer dans une phase de fermeture)...

Bonnes dégustations à  tous pour cette année 2005.

zbat

pour ces fêtes j'ai bu pas mal de belles étiquettes mais aucun grand vin(jjj)

- Haut marbuzet 85 (bouteille en mauvais état...je pense globalement qu'après pas mal de bouteilles bues, HM 85 s'essoufle serieusement)
- Calon Segur 94 (pas de réel plaisir, paraissait bizarrement fermé)
- Pichon baron 93 (une bonne surprise:beau nez, longueur pas terrible mais une certaine classe qui donne envie de gouter un grand millésime)
- Carruades de lafite 95 (belle bouteille, tannins pas encore totalement intégrés, à  attendre)
- Nairac 89 (commenté dans sa rubrique)

Had

Normal, HAD que tu te plaigne de na pas avoir bu de grands vins, tu n'as essayé que des bordeaux... ! (aaa)

Philippe

EN vrac, bus durant "les fêtes":
-Doisy Daà«ne 96,
-La Lagune 93 en magnum,
- Grand Puy Lacoste 97
-Phelan Segur 97 et 94
-Pichon Comtesse 88
...et plusieurs champagnes, bien sûr!

Sur plusieurs jours, en vrac et même notés /5 (pour une fois (bbb))

Suronde 00 (***/*)
Pavie 97 (/*)
Moulinet 98 (*)
Filhot 95 (**/*)
Ancienne Cure Monbazillac Abbaye 01 (*****)
Denis Alary Font d'Estevenas 01 (***)
CDP Charvin 02 (**/*)
CDP Marcoux VV 98 (*****)
CDR Fonsalette 95 (***/*)
Canet Valette Vin Maghani 98 (***/*)
Font Caude Esprit de Font Caude 99 (***)
Arena Carco 00 (***)
Gavoty Clarendon 96 (**/*)
Cady Volupté 97 (***/*)
Senat Enclos de L'Ane 99 (***/*)
Disznoko 6 Puttonyos 93 (****/*)
+ d'autres que j'ai oublié (jjj)

Le bide avec Pavie et Moulinet (pas franchement mauvais mais très quelconque) et la grande classe avec Marcoux ou l'Ancienne Cure.

En vrac, quelques bouteilles bues pour le nouvel an, sans la moindre déception notable malgré le choix d'un millésime délicat, mais à  maturité.

Un petit essai comparatif entre quatre champagnes bruts non millésimés de grandes maisons : Jacquesson et Fils - Cuvée 728, Laurent-Perrier Brut LP, Veuve Cliquot Ponsardin Brut Carte Jaune et Roederer Brut Premier, qui a tourné à  l'avantage du dernier nommé pour son surcroît de complexité aromatique, son volume en bouche et sa longueur.



Domaine Lucien Crochet - Sancerre blanc Cuvée Prestige 1997 : un superbe sancerre qui ne "sauvignonne" pas du tout, ample, gras et long, ayant su conserver malgré tout une belle acidité. ****

Domaine Moreau-Naudet - Chablis Grand Cru Valmur 1997 : très bon également, mûr et minéral à  souhait, il démontre qu'on peut faire de superbes vins à  Chablis sans l'apport de la barrique. ****

René Muré - Tokay Pinot Gris Clos Saint-Landelin 1997 : tout comme le riesling du même millésime, le niveau de maturité est celui d'une vendange tardive, avec un très bel équilibre ayant su conserver une acidité suffisante. S'est très bien accommodé de la terrine de foie gras. ****(*)

Domaine Faiveley - Mercurey 1er Cru Clos du Roy 1997 : très belle maturité, encore sur le fruit, conservant un peu de sécheresse tannique qui devrait je l'espère s'estomper d'ici quelques années. ***(*)

Château Sociando-Mallet 1997 : fidèle à  lui-même, d'une régularité sans faille, il arrive maintenant à  maturité mais rien ne presse. ****

Domaine Gauby - Muntada 1997 : Une très belle Muntada d'avant la dérive inflationniste (21 Euros tout de même...), qui n'a rien perdu de ses qualités, bien au contraire, et qui me fait regretter de n'en avoir acheté que six bouteilles car maintenant, il n'y en a plus... ****(*)

Domaine Gourt de Mautens rouge 1997 : magnifique réussite dans le contexte du millésime, il a dompté ses tannins et explose en un bouquet de fruits cuits, de cuir et d'épices tout en conservant une agréable légèreté. Mon préféré de la soirée ! Payé moins de 12 Euros à  l'époque, c'était le bon temps...*****

Château de Beaucastel rouge 1997 : la bouteille de trop... Alors que le 1983 bu à  Noà«l m'était apparu nettement supérieur à  celui dégusté lors de la verticale, j'ai bien moins apprécié ce 1997 qui m'est apparu peu disert. La fatigue sans aucun doute... ***

Bonne et heureuse année à  tous,

Luc

Bravo Mssieurs.. belles dégustations!
Jean-Claude.. Pavie 97: n'était-ce pas le premier millésime de l'ère Perse?

Alain

Une série de champagnes pour commencer
Bollinger spécial cuvée, mur long et vineux fidèle à  lui même
Drappier grande sendrée 1998, fin et long certainement basé sur des chardonays, un beau champagne d'apéritif que certains ont préféré au Bollinger
Krug grande cuvée (3 ans de cave) sur des st jacques et huitres chaudes au caviar, un must de richesse de complexité et de densité, un accord presque parfait
De Malle 1983, bon mais pas au top, manque de variété aromatique et de longueur (foie gras en cocotte avec chutney de pommes au miel)
Beaucastel 1996 avec un tournedos de pigeon aux morilles, 2 heures de carafe, plus fin que je pensait, puissant et long un beau vin pour passer à  table
Pignan 1995, plus puissant, belle longueur, arrivé à  maturité une version de chatauneuf plus chaleureux
Côte rôtie champin le seigneur 1998, tout en finesse, en pleine bourre vive les côtes rôties.
Muscat de Noà«l 2004 rière cadène, un must fin long et aérien une pure gourmandise

Quart de chaume 2000 chateau de plaisance avec un foie gras en terinne, tout en finesse et en retenue, il à  beaucoup plu

Tour haut caussan 1995, puissant et long, manque un peu de finesse
Dauzac 1990, beau nez, bouche fluide et décevante
Poujeaux 1990, épicé, long, complexe un grand vin
Pradeaux 1989, superbe vive les vieux bandols
Allez vivement noà«l prochain

sur plusieurs jours :

- Pichon Longueville Comtesse de Lalande 1992
- Prieuré Lichine 1992

- Coyam 2002

- Sarda-Malet Terroir Mailloles 2000

Hélas pour ces deux derniers, petit rhume malvenu (jjj), heureusement ils ont de la peche.

Pierre-François

Alain,

Il me semble plutôt que Pavie 97 est le dernier millésime avant Perse. C'est le quatrième millésime de Pavie (entre l'avant et l'après GP) que je goûte et pas encore d'atomes crochus avec ce vin (jjj) mais je ne désespère pas (bbb).

Perse avait acheté le vignoble , mais la gestion de la propriété avait été faite par l'ancienne équipe "dixit James "

Alors un bâtard-montrachet de Girardin 2001, superbe vin, peut être un peu jeune, j'ai adoré, suivi d'un Montrose 1990, certainement le meilleur bordeau bu jusqu'à  présent dans ma vie, je me suis délecté, c'est du "nectar de bordeau" ce truc !

J'ai également bu pour la première fois un vin des Comtes Neipperg, des côtes du castillon, Château Aiguilhe 2000, une découverte, à  recommander absolument avec un rapport qualité/prix me semble-t-il excellent (env. 50 EUR le magnum), il s'agit du même propriétaire que Canon La Gaffelière et La Mondotte.

Thierry

Tous ces vins ont été dégusté entre le 23/12 et le 02/05, en carafe pour les rouges.

Champagne Delamotte Brut Blanc de Blanc
je ne suis pas un grand amateur de champagne, celui-ci présente beaucoup de finesse et délégance.

Sancerre Domaine Vacheron Les Romains 2001
Un nez où se mêle les agrumes, les épices, le minéral, la cire, fin et pur.
Bouche avec du gras et de l'ampleur, aromatique, bel équilibre et finale persistante de beurre et d'agrumes. Joli vin. 15-16/20

Yquem 1998
D'un jaune doré, le nez, moyennement intense, se partage entre les notes épicées , de camphre, d'orange et d'anana. La bouche, d'une belle douceur, très aromatique, n'a pas l'ampleur ni l'intensité du grand millésime mais belle finale sur des saveurs beurrées, caramel et de fruits. Un délice !

Montrose 2001
Couleur pourpre sombre et belle; le nez est peu intense mais fin, pur et complexe. Un touché de bouche tout en douceur, puis la texture fine au goût frais se prolonge, dense au coeur, finale légèrement marquée par le bois. Sensation racée dans ce vin. 16.5-17/20

Sociando Mallet 1996
Rouge bordeaux, peu évolué; le nez d'abord animal, après aération sur la cassis, aspect plus dense et plus fin. Part avec une bonne ampleur et dense, reste présent jusqu'en finale, saveurs de cassis et de fumée, persistance aromatique. le grain n'as pas la finesse de Montrose mais c'est très bon . 16/20

Grand Puy Lacoste 1990
Rouge bordeaux, reflets sombres, évolué sur le bord. Nez de bonne intensité, note mûre et fumée. Dès l'entrée en bouche le vin pésente un profil droit, n'a pas l'ampleur connue, les tanins sont denses et puissants au goût de réglisse, de cèdre et de fumée, finale puissante où persiste ces saveurs. Présentation austère. 16/20

Brane Cantenanc 2001
Pourpre sombre, bonne intensité. Joli nez très Margaux, fin, très fruité de cerise, dense, note de cacao. Le vin envahit la bouche d'une belle douceur, le vin évolue lentement, tout en finesse, trame serrée, finit tout en puissance aromatique, noyau de cerise, réglisse et une petite note boisée. Quel délice, un vin pour la table. Beaucoup de qualités aromatiques dans ce vin. 16.5/20

Chateau Villerambert Julien cuvée Ourdivieille 2002 Minervois
Noir, intense. Nez de fruits noirs et d'épices, dense. La bouche est marquée par des tanins rapidement agressifs, comme trop extraits, qui masquent le fruit, finale abrupte, sans charme. Attendre. 14-15/20

Léoville Barton 1990
Joli rouge bordeaux, bonne intensité, à  peine évolué. Le nez part animal, viandé, puis s'ouvre fruité et fumé, change cassis, mûr. En bouche le vin est de suite présent et aromatique, prend de l'ampleur à  partir du milieu et toujours aromatique, superbe équilibre entre la matière et le fruit! Finale puissante et complexe de cèdre, de fruit, de réglisse, de fumée. Quel équilibre. Autre vin pour la table . 17/20

Barolo Eugenio Bocchino 2000
Rouge, intenité moyenne. Nez fruité, de cuir et d'épice. La bouche est longiligne et puissante sur des saveurs rappellant le nez. Tanins plutôt fins avec une note d'alcool en finale. 15/20

Lafleur 2001 Pomerol
Pourpre violet et sombre, intense et brillante. D'abord fruité et boisé, le nez prend à  l'aération un touche crémeuse, frais, complexe et racé de violette, de cacao et de réglisse très intense ! Le vin emplit la bouche dès le départ, tramé, dense et d'une grande douceur tactile et très aromatique sur la violette et la réglisse. Le vin glisse tout seul, la finale est dense et puissante de violette et réglisse, marquée par une touche boisée un peu vive. Quel vin! 17.5/20

Mission Haut Brion 1990
Rouge bordeaux, sombre, peu évolué. D'abord animal et réduit le nez a besoin d'une longue aération, une grande note de fumée, âtre de cheminée domine, associée à  une note où se mêle le fruit et un aspect plus viandé. La bouche est remarquable, large et ample, grande trame serrée au grain tanique d'une superbe finesse, racée et longue ! Dommage que cette chair manque de qualités aromatiques, dominée par l'aspect fumé. Présentation austère. 17/20 pour la qualité de tanins, 16/20 pour le goût.

La Conseillante 2001
Pourpre violet, reflets noirs, unie. Quel nez ! Complexe d'amande, de fruit, fin , pur, presque floral, superbe! En bouche c'est une incroyable douceur malgré un corps dense et serré, ç'est fondant et aérien tout en arômes, sur la violette, la réglisse et l'amande, finale complexe et racée. Quel goût ! Grand vin plein d'avenir ! 18/20

Message edité (06-01-2005 21:58)

Sven,

J'ai l'impression que vous aimez les Bordeaux.(aaa)

Daniel,

Pas exclusivement même si lors de ces fêtes ils ont dominé ma sélection.

Cordialement

svefn

Sven

Février 2004 :
Péssac-Léognan – Château la Mission Haut-Brion 1990 :
LG18 – PC18 – PP18
Robe encore dense, rubis assez peu marqué par l'évolution. Nez puissant, viril, précis, très typé Pessac : petits fruits noirs, fumé, brique, tabac, terre battue, suie, bois brûlé (âtre). Grande saveur fumée en bouche, texture serrée, dense, tannins présents et longs, tendus, belle fraîcheur en finale. Même s'il possède un peu moins de tout (un peu moins de magie ?) que le 89 goûté récemment, il s'agit d'un très beau vin, qui exprime toute sa typicité avec la solidité d'une poutre maîtresse.

le 89 encore supérieur ... (les 2 haut-brion doivent être grandioses)

Laurent

Vouvray Huet Clos du Bourg 1990 (14,5/20) : Nez rétif (abricot, truffe, mangue, coing) desservi par une note liégeuse. Bouche à  l'avenant, charnue mais usée, à  la finale vacillante. Ce vin pâtit apparemment d'une déviation aromatique.
pb de bouteille, apparemment.

Beaucastel 83 (bu avec jérôme) :
Châteauneuf-du-Pape – Château de Beaucastel 1983 :
PP16,5 – LG16
- Ce vin présente beaucoup de similitudes avec l'Unico 1990. Le nez est tout aussi floral (rose), épicé et fourrure. On y trouve aussi de la minéralité.
- La bouche arbore de la finesse et est, elle également, élancée. Elle est particulièrement soyeuse et fraîche. On y décèle de la résine et un caractère empyreumatique marqué. De la longueur. Il est aujourd'hui à  boire.

le ceparello 97 est annoncé en Italie comme un summum ?!

Bollinger GA 96 est encore trop jeune.

Laurent

Laurent a écrit,

Février 2004 :
Péssac-Léognan – Château la Mission Haut-Brion 1990 :
LG18 – PC18 – PP18
Robe encore dense, rubis assez peu marqué par l'évolution. Nez puissant, viril, précis, très typé Pessac : petits fruits noirs, fumé, brique, tabac, terre battue, suie, bois brûlé (âtre). Grande saveur fumée en bouche, texture serrée, dense, tannins présents et longs, tendus, belle fraîcheur en finale. Même s'il possède un peu moins de tout (un peu moins de magie ?) que le 89 goûté récemment, il s'agit d'un très beau vin, qui exprime toute sa typicité avec la solidité d'une poutre maîtresse.


merci pour ce commentaire dont les principaux éléments se superposent à  ma dégustation. Les sensations tactiles en bouche m'ont rappellé, en un peu moins profond et précis, celles du 2000 dégusté à  Haut Brion en juin 2003. Peu de gens, présents pour ma dégustation, ont apprécié ce vin, déroutés par cette saveur fumée, sans voir la grande trame tanique.

cordialement

svefn