C'est étrange, Luc, que là  où tu vois de l'agressivité il n'y a que de la critique voire de la caricature. Peut-être as-tu le monopole de la caricature ?
Mes messages sont assez peu constructifs, dis-tu. Tu as raison. Ils sont tout le contraire, ils déconstruisent les propos de Vincent. Il est vrai également que je n'apporte aucun argument contradictoire. Mais pourquoi apporter un argument contradictoire alors qu'il n'y a qu'idées reçues et même un déplacement de sens vicieux ou inconscient.
Je n'ai jamais dit littéralement que Vincent avait affirmé que "notes variétales et sous-maturité étaient synonymes, que le cépage et ses notes variétales mûres, c'est un défaut, ou que le terroir, c'est le vigneron". J'ai simplement souligné que ses propos le laissent croire implicitement.
De là  à  dire que je déforme ses propos ou presque, tu es vraiment de bonne foi ! (aaa)
Je ne réponds pas aux questions qu'on me pose ? Moi aussi ?
Je pose beaucoup de questions ? Fabulation !

(jjj)

Peut-être devrais-tu moins t'attacher à  l'implicite et à  l'inconscient et en venir au fait, ce serait plus clair pour tout le monde.

Luc

Je m'attache également à  l'explicite et au conscient.
Et ce qui serait plus clair pour tout le monde, c'est que nous tendions tous vers davantage de précision. Mais ça, c'est peut-être illusoire, exigeant et présomptueux. Car je sais que moi-même, je manque de clareté dans certains de mes propos parce que je les ai rédigés à  la hâte, avec de la distraction ou avec une certaine inconscience.

Encore quelques mots.
Moins s'attacher à  l'implicite et à  l'inconscient, c'est vouloir occulter une partie du discours des autres et du sien propre. C'est se priver de cette partie qui est tout aussi intéressante que l'explicite et le conscient.
Le discours est entier et non partiel. Et ne s'attacher qu'au partiel, c'est se mentir et c'est être partial.

vin et philosophie; une nouvelle rubrique ?

(aaa)

Effectivement, David s'envole vers de sphères de plus en plus inaccessibles et en oublie l'essentiel. Il semble ne pas se rendre compte que l'implicite et l'inconscient qu'il attribue à  Vincent ne sont finalement que supputations et interprétations de sa part. Et en attendant, il n'a toujours pas répondu à  mes questions, pourtant simples, mais peut-être un peu trop terre à  terre pour lui... (bbb)

Luc

Bu pur sang 2002 au restaurant vendredi 25 mars.

Beaucoup aimé cette expression sensuelle, qui rappelle la parfumerie.

Belle structure, belle acidité, parfums originaux de buis, d'agrumes fins, de rose.
Végétalité du sauvignon, osée, mais sans variétalité. Vin d'esthète.
On a beau dire, il y a de la classe dans ce vin (mais j'avais trouvé récemment les 2000, en pur-sang et silex, sur le stand de Dagueneau installé chez catusse à béziers, plutôt maigres, acides et fades ?!)

Laurent

Luc Javaux a écrit:

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> Effectivement, David s'envole vers de sphères de
> plus en plus inaccessibles et en oublie
> l'essentiel. Il semble ne pas se rendre compte que
> l'implicite et l'inconscient qu'il attribue à 
> Vincent ne sont finalement que supputations et
> interprétations de sa part. Et en attendant, il
> n'a toujours pas répondu à  mes questions,
> pourtant simples, mais peut-être un peu trop terre
> à  terre pour lui... (bbb)
>
> Luc

Que Luc tourne en dérision l’explicitation de ma pensée afin de mettre en évidence le fait que je délaisse l’essentiel (de la discussion initiale), alors que cette explicitation fait logiquement suite à nos derniers échanges, est captieux et déloyal de sa part. Evidemment, la moquerie et la projection sont plus confortables que la réflexion et la remise en question de soi. En effet, « il semble ne pas se rendre compte que » la traduction qu’il a faite des propos de Vincent n’est « que supputations et interprétations de sa part ». « Et en attendant, il n'a toujours pas répondu à mes questions, pourtant simples, mais peut-être un peu trop » précises « pour lui ».

David,

Tu m'as posé des questions ?
Je n'en vois pas...
Merci de les reformuler.

Moi, par contre, je t'en ai posé deux, simples, qui n'ont toujours reçu aucune réponse de ta part. Mais je suis patient. Bien sûr, si tu préfères, tu peux continuer à ergoter, mais tu le feras sans moi.

Luc

Je me pose une question.
Pourquoi le "pipi de chat" ne serait-il pas un arôme issu du terroir ?!

En effet, imaginons un instant qu'un gros matou ait pour habitude de venir faire ses besoins au pied d'un cep de vigne et ceci plusieurs fois par jour et depuis des années.
On est d'accord, le vigneron n'y ait pour rien, le cépage et le millésime non plus, qu'est ce qu'il reste : le terroir

Je vous laisse réfléchir ..... (aaa)

Amitiés,
M@nuel.

Etant donné que je suis incapable de suivre le fil d’une discussion, que j’ergote et que je l'ai suffisamment et exagérément fait ici, je vais dès à présent dissimuler toutes mes réflexions. A partir de cet instant, je deviens totalement neutre puisqu'à l'évidence seuls les autres ont la faculté de mener une discussion avec lucidité.

et de suivre une discussion avec lucidité.

On rencontre parfois des arômes de genêts dans de jeunes vins de Clairette. Personnellement cela ne m'est pas particulièrement désagréable, cela disparait souvent avec le temps.
Alors Vincent, sous-maturité pour ce cépage également ?

depuis qqs jours j'essaie de rejoindre le forum en utilisant le lien enregistré dans mes "favoris" (www.lapassionduvin.c...)... et ça ne marche pas !!

Je peux lire chaque jour :
Nos forums sont fermés.
Notre forum est temporairement fermé pour maintenance. Il sera disponible rapidement. Excusez nous.

aujourd'hui j'ai eu l'idée d'essayer en partant de la page d'accueil... et ça marche.

MAis je ne vais pas reprendre en cours une discussion que je n'ai pas suivi.

Luc en effet je ne suis pas fou des vins de Dagueneau en 2001 et surtout 2000 (mais le 1997 était de haut niveau). Le sauvignon n'est pas mon préféré mais j'ai aimé qqs exemples de réusite pour moi avec ce cépage. Il faut qu'il soit à la fois mûr et donc débarassé de ses arômes de genet, buis, pipi de chat évidemment MAIS qu'il garde minéralité et fraicheur et évite la surmaturité et la lourdeur. Si c'était simple de réussir de grands vins il y en aurait plus.

Ce que je soulignais au sujet de Clos Rougeard (sans jamais comprendre ce que David souhaitait pointer en recopiant ce passage sans aucun commentaires) va dans ce sens. Produire un rouge de cabernet mûr, sans les notes de poivrons (surtout vert) mais frais et élégant et sans lourdeur et sans la vulgarité apportée par un raisin trop mûr ou un élevage osten (sible ou tatoire ??). Parce que cueillir des raisins surmurs c'est facile, des raisins pas murs aussi... des raisins à la juste maturité c'est sans doute plus difficile

Vincent,

eh oui, voici l'erreur a ne pas commettre. Vous connecter par la page d'accueil assure que vous etes toujours en contact avec la bouteille de la semaine, les articles et le forum, meme si ceux-ci changent d'URL.

Vincent,

Si tu veux goûter un sauvignon qui "soit à la fois mûr et donc débarrassé de ses arômes de genet, buis, pipi de chat évidemment MAIS qui garde minéralité et fraîcheur et évite la surmaturité et la lourdeur, je ne peux que te conseiller la cuvée Anthologia 2001 de Luc de Conti au Château Tour des Gendres.
Oserais-je dire que c'est le plus grand vin à base de sauvignon (pas en monocépage, mais presque) que j'ai bu à ce jour ? Et finalement oui, j'ose, peut-être parce que justement, il est quasiment impossible de reconnaître le cépage dans ce vin que je n'ai aucun scrupule à qualifier de Grand (avec un grand G !). La prochaine fois que tu passes en Belgique ou que nos chemins se croisent lors de l'une ou l'autre rencontre dans le vignoble, j'essayerai de t'en faire goûter une.

Luc

Peut-être peut-on aussi citer le Sauvignon de Francis Poirel, dans le genre déroutant!...

PhR

ou le quartz et le plume d'ange de Courtois?