...à propos d'un vin, en fait, la
Cuvée Sacha 2000 du domaine
Puffeney, un assemblage Savagnin (majoritaire)- Chardonnay, si je ne m'abuse.
Pour l'Est, Sacha! Rien à voir la Russie, en fait, cela doit être le prénom d'un petit enfant, je crois!
Pour l'Ouest, les senteurs d'huîtres spéciales n°3 de Prat Ar Coum! Non pas qu'elles aient servi d'accompagnement, mais que le nez du vin les évoque irrésistiblement!
A l'ouverture, hier soir, en accompagnement d'une petite fondue au Comté, le plat idéal de cette fin d'hiver interminable dans le Haut-Doubs, la sensation d'une grande réduction au nez! Déstabilisant pour un vin en théorie oxydatif! Des arômes pas nets, évoquant le renfermé, voire d'autres choses moins nobles mais peu agréables! Madame n'a pas aimé!
Un petit verre dans la fondue, et hop! retour au frais à la cave ! Et remontée d'un
Chardonnay 2000 Les Trouillots de Xavier Reverchon d'un classicisme séducteur.
Ce soir,
Sacha peine à s'amadouer, le nez est toujours "difficile"! Des flaveurs de coquille d'huître spéciale, un peu iodées, sauvages, se dissipant lentement pour dévoiler des notes plus classiques de l'élevage oxydatif: épices douces, curry, morilles. La structure en bouche est par contre impeccable, droiture, acidité équilibrée, longueur époustouflante! Un vrai vin d'initié, pour lequel j'ai moi-même du mal à franchir l'obstacle du nez, même si j'y arrive et que je ne le regrette pas! Complexe et surtout à attendre longtemps, je pense, je n'oserais servir ce vin à une personne non consentante!
Un peu intellectuel, le Jura, finalement?
Olif