Dixit Wikipédia:

Milken "inventa" en quelque sorte un instrument financier particulier connu aujourd'hui sous le nom de "junk bonds" ou obligation pourrie. Cette innovation financière partait d'une analyse à propos des capacités d'endettement des moyennes entreprises à la fin de 1970. En effet, il était admis qu'une petite ou moyenne entreprise était plus souvent dans l'incapacité de payer, rembourser ses dettes -principalement sous forme d'obligations- que les grandes firmes qui, elles étaient jugées comme étant en bonne santé. Le paris de Milken était donc de donner accès aux crédits à ces petites firmes pour qu'elles puissent se développer, mais que celles-ci étaient prêtes à honorer leurs dettes avec des intérêts bien plus élevés que la moyenne en ce temps. Communément, une obligation d'une grande firme offre 5% à 8% de rendement pour les créanciers ; les firmes qui avaient eu recours au crédit de Milken par l'intermédiaire de Drexel, la banque, offraient jusqu'à 20% ! Le marché des "junk bonds" connut rapidement un vif succès et les entreprises voulaient toutes de ce crédit miracle, même si les taux qu'elles devaient payer étaient trop élevés.

Tiens c'est drôle le sujet s'intitulait "Parker et le vin français"...

Là on a plutot l'impression de lire "L'économie pour les nuls" et c'est pas franchement intéressant

fx

Asonge, vous avez un MP.

Gastronomix, je n'ai pas tout mélangé, Subprimes, pétrole... J'ai simplement répondu à Zapata...

Matthieu

Si ça se trouve Matthieu tu es le premier homme qui n'est pas monotâche...tu arrives à répondre à Zapata ET tout mélanger en même temps!

Fx, n'en tient qu'à toi de relever et recentrer le débat si tu l'estimes déplacé...

C'est assez amusant ce que tu racontes... mais ça ne fait pas avancer les choses. Apparemment, dès que l'on a des positions différentes des autres cela passe mal...Je ne te connais pas alors je ne te juge pas. Je ne fais pas de politique, mais de la macroéconomie... Ce que j'ai dis est prouvé par les modèles, particulièrement à long terme.
Je n'ai pas dis qu'il ne fallait pas intervenir sur le marché du café en Colombie (s'il y a quelqu'un qui mélange tout, c'est bien toi...). J'ai dis que si l'on modifiait les prix, en général, cela crée des problèmes, cela à un coût...mais qui parfois est nécessaire (c’est très rare). L’exemple de la Colombie peut en être un. Mais cela est au politiciens de juger, cela ne me regarde pas. Par contre, ce qui m'énerve au plus au point, c'est que l'on dise des tas de choses, sans en connaître réellement les conséquences (je ne dis pas que c’est ton cas)... Ou en les occultants totalement.
Mais je ne vais pas m'énerver plus longtemps. Les discussions que j’ai eues par MP étaient bien plus constructives et intéressantes.

Matthieu

Si j'avais la prétention de faire avancer les choses, je pense que je changerais de forum. LPV n'a pas une vocation politique et encore moins de résoudre tous nos maux.

Ça ne m'empêche pas d'aimer la polémique ; surtout quand je lis "je ne fais pas de politique, mais de la macroéconomie". Je me dis qu'on a pas tous les jours la chance de rencontrer un expert qui a réussi à décorreler l'économie de la politique...je suis donc en demande d'explications qui annoncent de futurs rires.

Après tout, ne faut-il pas rire au moins cinq minutes par jour pour être en bonne santé? Oui, oui, c'est vrai, il faut aussi boire un verre de rouge par jour pour être en bonne santé...(c'est ma contribution au recentrage de débat). ><

et il était temps...

Un excellent article sur la crise alimentaire est paru dans The Economist du 19 avril (page 30). Qui parle des forts changements dans la demande, des problèmes dans l’offre et des distorsions existantes sur les marchés. Avec une phrase de Jean Ziegler, premier dirigeant d’Emmaüs Genève et rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation (des populations) du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies de 2000 à mars 2008, qui résume assez bien la situation : « We’re paying the price of 15 years of neglect »…

Matthieu

Le problème avec Parker et d'autres, c'est qu'ils codifient tel ou tel vin en fonction de leurs critères. Et il n'y a pas que le vin qui fait du bois chez eux : la langue est pas mal de bois également...
Parker reste un incomparable métronome pour justifier la flambée des cours, mais il regarde ailleurs et tape en touche sur des années pluvieuses où les plus grands châteaux ont littéralement inondé leurs vignes de produits chimiques pour essayer de sauver ce qui pouvait l'être dans leur récolte.
Pour ceux qui sont passés dans le Médoc en juillet août 2007, ils savent sans doute ce que je veux dire : un passage du pulvérisateur par jour, et le labour derrière pour enfouir cette croûte de sol mort (et coloré) et le cacher aux yeux du public...
Mais les grands premiers restent sous leur auréole . Certains les boiront, moi je les revends... en passant sans doute à côté de quelques merveilles, mais également en liquidant pas mal de piquettes. Où est le bon temps de Latour 1982 ?...

En tout cas, j'espère qu'il ne trouvera pas la Loire, à défaut d'une grosse renommée internationale, on y trouve de très bon vin dans toutes les gammes à des prix très doux.

D'autre part juste une petite chose sur la spéculation : c'est profiter des grands déséquilibres, des distorsions sur les marchés, dans l'économie mondiale, qui sont très souvent dus à de mauvaises politiques, et cela, effectivement ne se fait pas sans dommage collatéraux. J’insiste sur le fait que ce n’est pas la spéculation qui crée les déséquilibres, mais qu’ils sont existants et que la spéculation vise à reéquibrer le marché.

C'est très "rigolo" de relire cette discussion maintenant. Depuis, les prix des céréales ont dégringolé. Et pourtant, les "politiques alimentaires" n'ont pas dû tellement changé. Par contre, les spéculateurs ont eu quelques petits soucis...

Et l'autorégulation du marché en a pris un sacré coup aussi...

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> D'autre part juste une petite chose sur la spéculation : c'est profiter des grands déséquilibres, des distorsions sur les marchés, dans l'économie mondiale, qui sont très souvent dus à de mauvaises politiques, et cela, effectivement ne se fait pas sans dommage collatéraux. J’insiste sur le fait que ce n’est pas la spéculation qui crée les déséquilibres, mais qu’ils sont existants et que la spéculation vise à reéquibrer le marché.

Eric B écrivait:
> C'est très "rigolo" de relire cette discussion maintenant. Depuis, les prix des céréales ont dégringolé. Et pourtant, les "politiques alimentaires" n'ont pas dû tellement changé. Par contre, les spéculateurs ont eu quelques petits soucis...

Eric
Les gros spéculateurs indépendants ont retiré leurs billes avant les vacances de l'été. Les spéculateurs institutionnels n'ont rien voulu voir ou ont été incapable d'ouvrir les yeux.
Vivant une partie de l'année aux USA pour mon travail, je peux te confirmer qu'un certain nombre-de grandes sociétés ayant une activité spéculative étaient en "alerte rouge" depuis un moment. La crise dite des subprimes n'a fait que les enfoncer un peu plus.
La crise n'est pas encore assez ressentie... pour que les politiques changent.
Bientôt, il faudra arrêter de faire du vent .

C'est pas grave, 2008 va être annoncer comme un merveilleux millésime

Claude