Intéressant billet de J. Berthomeau.
Viticulteurs en difficulté : les bonnes questions sont-elles posées et les réponses à la hauteur?

www.berthomeau.com/a...

La réaction de Michel Bedouet, vigneron en muscadet !

www.berthomeau.com/a...

A lire aussi les autres commentaires avec l'interprétation différente du message d'Iris ainsi que sa réponse...

jlj

Mr BEDOUET est à mon avis totalement dans le vrai ! Notamment lorsqu'il parle de dévelopement commercial et plus particulièrement lorsqu'il évoque la vente directe qui est je le crois la plus rémunératrice pour le viticulteur. En contre partie, celle-ci demande du temps et des compétences, mais aussi de l'investissement. Lorsque je lis IRIS qui fustige les conseillers divers et variés qui rognent la marge du producteur, je tiens à lui rappeller que dans une propriété viticole, pas dans toutes, il existe un oenologue et d'autres conseillers techniques qui ne travaillent pas gratuitement me semble t-il.
Malheureusement dés que l'on évoque les mots commerce, communication, marketing, vente, etc ... tout de suite c'est le lynchage. Ceux sont pourtant des éléments primordiaux dans la pérennité d'une propriété.

Entretien
Un point avec Olivier B. après les appels et autres réunions organisés pour le soutenir.

www.bourgogne-live.c...

Télévision
Olivier B. sur France 3 !

provence-alpes.franc...

Et de source sur il parait que c'est pas fini. Finalement en com' il s'en sort pas si mal que ça

Un billet d'Olivier B en forme de bilan !

vigneronajt.centerbl...

Modat Philippe écrivait:

---

> En tout état de cause, comme il a été dit
> plusieurs fois, la clé est la même à mon sens
> aussi: la clientèle ne reste -notamment- fidèle
> que par la qualité du vin.
> Bonne conclusion pour clôturer ce fil.
>
> Le commentaire de Khalma, calme;).
> Il fait bien comprendre aux vignerons du
> Roussillon que rien n'est encore gagné. Pour de
> très nombreux articles élogieux sur le Languedoc
> Roussillon dans les revues spécialisées, dans les
> sites d'amateurs de vins, dans les débats entre
> spécialistes qui relèvent tous une montée en
> puissance qualitative de cette région, combien
> encore d'amateurs pensent qu'on y fait de la daube
> pour reprendre l'expression de Khalma. Et les
> consommateurs lambda?
> Il savent qu'une rumeur diffuse se propage qui
> semble dire qu'on commence à faire du bon dans le
> LR. Mais l'essentiel reste du mauvais. Alors en
> côtes du Ventoux....
> Quand je parle de Gauby, du Clos des Fées autour
> de moi, et en dehors évidemment des amateurs,
> personne ne connait. Le Domaine Modat, "à part ta
> mère ton père et 2 copains, personne ne connait "
> m'a dit amicalement mais justement (en
> caricaturant un peu) un distributeur.
> La conquête de la reconnaissance par le plus grand
> nombre reste à faire. Elle n'est pas vraiment
> indispensable pour un domaine comme le mien qui ne
> produit pas des centaines de milliers de
> bouteilles.
> Je me satisfait plus d'une clientèle d'amateurs
> éclairés. Mais il est vrai, que d'entendre à
> longueur de journée ( et ce n'est pas depuis
> longtemps) que c'est bien de faire du qualitatif
> dans une région qui revient de loin, ça agace.
> "C'est bien pour du Roussillon, et tes voisins ils
> font les mêmes efforts que toi, parce que pour
> l'instant c'était plutôt du gros rouge etc......"
> .
> Alors que tous les LPViens savent que les efforts
> existent depuis au moins 20 ans l'information
> n'est pas largement diffusée. Pas indispensable
> donc, mais plus agréable pour le quotidien. Plus
> valorisant aussi.
> Merci donc à Khalma de nous avoir rappeler des
> basiques.

Je n'ai que survolé le topic, en essayant de suivre le fil de la discussion et je me permet d'émettre un avis car il est vrai qu'un très grande partie des consommateurs français se basent sur des à priori. Pourquoi, au restaurant, sommes nous obligés de "vendre" avec trois fois plus d'arguments et de conviction un vin du languedoc roussillon ou du beaujolais, pour donner un exemple ? Plusieurs raisons à cela, selon moi et d'après des constatations de collègues de toutes régions. Pour moi le plus grand problème est le manque d'informations, ou de curiosité, des consommateurs, qui restent sur une image du LR de vins de table, de pinard. Réalité qui était effectivement réelle dans les année 70-80 pour une majorité où la mode était à la quantité et non la qualité. Nous sommes conscient que beaucoup d'effort ont été fait depuis ces années la et que depuis 20 ans les choses ont changées avec une refonte des appellations et des décret plus strictes, plus qualitatives. (Certains vignerons ont toujours travaillé bien, malheuresement en minorité pour avoir du pois sur une appellation si grande). C'est pour cela M.MODAT qu'il est surement agaçant d'entendre cela, mais cela fut une réalité et est encore présent dans cette région. Pour revenir du LR récemment et du Beaujolais il y a quelques mois, les vignerons sont conscients de cette réalité qui semble loin derrière eux mais je vous assure que pour le consommateur lambda, qui une fois dans sa vie a bu un Fitou, saint Chinian ou Faugères, loin de la qualité actuelle, s'est braqué et a catalogué les vins de cette région. Pourquoi il y a t'il autant d'exportations a l'étranger ? Les français ne sommes pas plus stupides qu'eux, simplement je pense que cette région ne sera reconnus que lorsque les prix se rapprocheront de ceux des bordelais ou Bourguignons, décevant... Combien de client préfèrent prendre un bordeaux à 65 euros plutôt qu'un languedoc à 45 ? Sans connaître leurs qualités, le consommateurs pensent prendre moins de risquent avec un bordeaux qu'un LR. Et c'est une lutte que beaucoup de sommelier, de caviste, essayent de mettre en avant.

Tout ça pour dire que les vins du LR sont de très grands vins quand les vignerons s'en donnent la peine.

je pense que cette région ne sera reconnus que lorsque les prix se rapprocheront de ceux des bordelais ou Bourguignons, décevant...
Malheureusement le prix est lié aussi à la réputation de la région....
On tourne en rond. Pour avancer chacun doit avancer dans son rôle. Aux vignerons de produire des grands vins, de sortir de leur cave pour les faire connaitre et aux sommeliers, restaurateurs, journalistes de les promouvoir quand ils aiment les vins, même s'ils ne sont pas assez chers(
Cela prendra du temps mais nous y arriverons. Sempre endavant...

Modat Philippe écrivait:

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> je pense que cette région ne sera reconnus que lorsque les prix se rapprocheront de ceux des
> bordelais ou Bourguignons, décevant... Malheureusement le prix est lié aussi à la réputation de la région....
> On tourne en rond. Pour avancer chacun doit avancer dans son rôle. Aux vignerons de produire
> des grands vins, de sortir de leur cave pour les faire connaitre et aux sommeliers, restaurateurs,
> journalistes de les promouvoir quand ils aiment les vins, même s'ils ne sont pas assez chers
> Cela prendra du temps mais nous y arriverons. Sempre endavant...

c'est justement tout l'intérêt de l'initiative de montrer que ces anciens prescripteurs ont moins de réactivité et d'ampleur que les "vinternautes". Bref, on passe de l'attaché de presse au community manager (tout en ayant conscience qu'il faut toujours savoir qui on est, ce qu'on fait, et où on veut aller ; ça évite les échecs -car il y a beaucoup de creux sur internet aussi-).

Je reviens sur LPV après une pause de lecture (grâce aux rencontres en réel à Millésime Bio et quelques petits tours dans ma vigne, qui fait aussi partie du métier;-) ... et je me rends compte, que je dois donner une image bien violente sur le Net - dans les commentaires cités plus haut sur les articles de Jacques Berthomeau, on m'accuse d'être cynique envers les confrères vignerons, ici, de "fustiger" les commerciaux...même si cela me change de l'image douce rêveuse fleur bleue, que j'ai auprès justement certains confrères vignerons (et qui ne me gène pas, mon mode de vie et de travail décalé étant un choix, que j'assume;-), cela m'étonne et me laisse dubitative sur la manière de lire de certains lecteurs...

et je cite la source de tout ces jugements à l'emporte pièce:

"en bref, cela dit: si vous êtes "petit vigneron", qui aime être dans la vigne et au chai et qui n'arrive pas à assumer à lui seule le reste, bien analysé dans ce texte, ni de payer le service de tous ces spécialistes, qui ne travaillent pas pour la gloire de vous donner un coup de main, mais, à juste titre de leur métier, sur une marge, qui forcement diminue la votre, allez vous rhabiller;-). Cela rejoint bien les arguments données par les commentaires du précédent article à mon avis. "

Si vous y ajoutez en plus les arguments échangés plus haut sur les difficultés particulières des régions "sous évaluées", la boucle est bouclée ou le chat se mord la queue...

Oui, Iris, vous avez raison ! En ce qui me concerne, je l'avoue, devant le nombre important d'écrits qui traitent d'un sujet au combien passionnant et essentiel pour la viticulture, j'ai effectivement tendance à oublier de lire un texte dans sa totalité et donc, forcément, j'en oublie les nuances que vous y avez apportés et plus particuliérement le passage que vous mentionnez ci-dessus.
Effectivement, plus il y a d'intervenants, plus la marge diminue. L'idéal est donc d'augmenter la marge, ou du moins la maintenir et diminuer les intervenants.
Concernant les régions sous évaluées, j'ai malheureusement souvent entendu dire : "c'est cher pour un Madiran" ou "je ne mettrais jamais ce prix pour un vin du Languedoc". Réflexions qui sont bien évidemment totalement euh, ... comment dire ... injustifiables ! C'est finalement l'image d'une région viticole qui fait ou qui justifie le prix de ses vins ! 17 € pour un Bordeaux insignifiant, peu de gens oseront dire qu'ils se sont trompés ou qu'ils se sont fait avoir. Par contre ses mêmes gens ne sont pas prêts à mettre 12€ sur un Fitou, un Corbières ou autres ...
Il en va de l'action des comités et conseils respectifs représentant ces régions de promouvoir leurs produits et leurs viticulteurs et ...trices.

merci, eff33, d'avoir pris le temps, de relire... comme pour la dégustation, pour vraiment comprendre et apprécier un vin, prendre son temps à la lecture, peut éviter, de passer à coté d'un message...

petite information annexe, je fait parti de ces "propriétés viticoles", qui se passent de conseiller technique et d’œnologues sur mon domaine... donc un "métier" de plus, à rajouter au travail... et cela d'ailleurs ne pas dans le but, d'économiser 3 sous;-).

Médias
Internet et la blogosphère au secours d'un vigneron du Ventoux aux abois !

www.lexpress.fr/actu...

Bonjour à tous .

Internet vole au secours d'un vigneron

On en parle ce matin ici sur BFM TV.

@micalement fabrice -D.

Billet
Bilan du "buzz" par Olivier B.

vigneronajt.centerbl...

viny95 écrivait:

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> On en parle ce matin ici sur BFM TV.

B FM tv, la télévision de la grande famille des B ?
Famille déjà bien représentée sur LPV grace à Eric.B bien sur, mais aussi francis.b, Fred.B, Philippe B., etc...
Plus Agnès la cousine couturière, Hee, le cousin américain, et B. le petit dernier !!
Tsss
thierry C.

Billet
Last night a blogger saved my life : une mise en perspective de l'affaire Olivier B et de ses incidences potentielles.

www.vindicateur.fr/2...

"Et si, en exposant avec force les problèmes d'un, deux, puis douze vignerons, on mettait sur le tapis une question bien plus vaste qu'eux ? Et si ce n'était ni futile ni factice ni éphémère ? Et si c'était précisément ce qu'il fallait faire : les pointer du doigt, les uns après les autres ; et, ainsi, humaniser un problème grand et froid comme notre société."

j'aime bien sa conclusion, elle met en perspective un problème bien plus large, dans le domaine de la vigne bien sûr, mais bien au delà.

Ce billet de Antonin Iommi-Amunategui aborde en effet de vrais problèmes qui dépassent largement le cas d'un ou de quelques viticulteurs.
Qu'on le veuille ou non, il s'agit là d'une question politique et sociale sur la place du petit producteur dans cette société où le gain est la base de toute mesure, où le gros est le meilleur dès lors que les mots "tradition" et "nature" se trouvent à la bonne place parce que lui, au moins, il est rentable.
Et si l'on reste au niveau de l'aide individuelle, quand bien même elle prendrait la forme d'une solidarité active, elle restera ponctuelle et largement insuffisante.
Les amateurs que nous sommes doivent avoir le soucis de la diversité des producteurs, de maintenir la vie sociale de ces régions à un niveau convenable, sans parler des équilibres écologiques au sens large et de la valeur culturelle de la chose.
Et ce ne sont pas, bien sûr, les quelques actions individuelles que nous pouvons mener qui répondront d'une façon suffisante et satisfaisante aux problèmes posés bien qu'elles soient parfaitement légitimes et expriment un esprit de solidarité tout à fait plaisant.

Loire
Tempête dans un verre de Chinon sur Facebook : exemple de la puissance du bouche à oreille sur les réseaux, du buzz au bad buzz !

www.bourgogne-live.c...

L'affaire Olivier B a franchi l'Atlantique !

www.drvino.com/2011/...

Peut être en guise de conclusion (à moins que cela ne relance le débat )

OlivierB grace ou à cause de cette médiatisation internet, est enfin proprietaire du hangar où il vinifie ses amisdyves.Yalla.
ICI
Alex6

[size=x-small](et pour une fois je suis plus rapide qu'Oliv, je le crois pas :)o ) Il a du poster quelque par ailleurs, j'ai raté ça [/size]

Internet
94% des domaines américains sont présents sur Facebook, 73% sur Twitter !

www.readwriteweb.com...
www.readwriteweb.com...

Y a encore du boulot !!

Les vignerons bio d'Aquitaine se sont payés un 1/4 de page de pub dans 20 minutes pour une animation en juin.
Je l'ai vu dans l'édition de Bordeaux de ce 8 juin, mais la plupart des portes ouvertes chez les vignerons en Gironde étaient le WE dernier :
lien programme

et les animations en bars cavistes épiceries

Bordeaux
Gilles Laurencin parcourt le monde pour promouvoir son vin et développe une activité de consultant à l'export.

www.sudouest.fr/2012...

Vente au caveau
Faire savoir que l’on existe !

www.mon-viti.com/con...