Si vous aviez conseillé 6°C j'aurais pensé à un rosé de Provence ordinaire... et là ce serait très sévère !!

Deiss Burlenberg 1999
Autant j'avais été ébloui par les millésimes 1998, 2000 et 2001 de ce rouge alsacien, autant ce 1999 est un peu décevant par rapport aux millésimes cités ci-dessus. Je ne connais pas les conditions climatiques de cette année-là en Alsace, mais elles n'on pas du être bien bonnes si j'en juge par cette bouteille. Attention, il ne s'agit pas de la cuvée Vieilles Vignes (très bien dégustée par Luc Javaux, il y a quatre ans) mais de la cuvée "normale". Depuis 2000, il n'y a d'ailleurs qu'une seule cuvée de Burlenberg.
Même si je suis déçu (j'en attendais trop sans doute...) cela reste quand même une bouteille tout à fait correcte. Nez floral, délicat, bouche dans la même veine, avec une matière pas très marquée et sans doute pas hyper mure. On reste sur des arômes fins, floraux, mais la matière n'est quand même pas au rendez-vous, et en finale on reste sur des notes un peu végétales, herbacées.

Philippe

1999............ bof bof et rebof en général en Alsace (oïdium, humidité, pourriture...)

Une bouteille correcte... mais chere ()-D

d'ailleurs je remarque que depuis un moment (où je ne dépose plus guère sur le forum>

Deiss Huebuhl 2001 ( complantation de pinots ) belle bouteille dans le registre VT.

Nez de coing, de fruits confits, puis sur l’orange amer (confite) anis et le tilleul.
Superbe équilibre en bouche avec du rôtie ( pourriture noble ) et une très belle minéralité
Pour la fraîcheur.

Passe juste après un corton charlemagne 2002 du domaine Ardhuy sans problème.

Vive le vin !!!!!!

Marcel Deiss Riesling Altenberg 2001 : 16,5/20 - 27/7/07
On a préféré cette cuvée à la complantation sur le même grand cru.
On est alors confronté à un nez terpénique et empyreumatique vraiment enjôleur : raisin sec, écorce d'orange, kumquat, ...
La minéralité et la typicité de Riesling sont plus que subliminales (caractère fumé un peu "Rangen").
Niveau VT (55 g de sucre ?) et des goûts presque nonchalants qui s'accordent bien aux langoustines à l'eau de rose (difficile de ne pas penser aux oeillades aromatiques lascives du Gewurztraminer).

Accord effectivement réussi et confirmé par le sommelier qui nous a avoué servir généralement un riesling sur ce plat dans le menu dégustation... même si on aurait aimé plus de mordant.
Mais quand tu dis "préféré" tu veux dire qu'on a "préféré gouter" le riesling à la complantation. Nous n'avons pas comparé les deux.

Ah, oui, tout à fait, Miguel ...

L'autre ...

Marcel Deiss - Altenberg de Bergheim 2001 : 15,5/20 - 30/12/06
Senteurs fruitées (poire, mirabelle) et épicées. Bouche riche, de niveau VT (au moins 50 g de sucre résiduel ? je n'ai pas ma balance sous la main. Un style débridé, gourmand, et une finale sur de la peau de pamplemousse. Mais l'ensemble, qui emplit la bouche de manière fort affable au demeurant, manque de profondeur et de force, la complantation ne semblant (paradoxalement) pas permettre l'expression optimale du Riesling. Les barèmes de taux de sucre de Zind seraient bien utiles ici pour l'amateur d'accords gastronomiques en mal de repères.

D'où mon choix, merci Ghislaine !

Les vins proposés par Sarran, décrits sur son site :

VINS BLANCS SECS
VINS DE PAYS DES COTES DE GASCOGNE
DOMAINE DU BERGERAYRE 12,5° (J.M. et M. Sarran)

JURANCON SEC AOC
DOMAINE DE SOUCH (Hégoburu)

LIMOUX AOC
DOMAINE DE MOUSCAILLO (Fort)

VIN DE TABLE
DOMAINE MARIA FITA "Schmitou" 14,5° (Schmitt)

COTEAUX DU LANGUEDOC AOC
CLOS MARIE "Manon" (Peyrus),

VIN DE TABLE OMBRE ET SOLEIL "Soleil du Midi" 14,5° (Guittet)

VIN DE PAYS DE L'HERAULT
DOMAINE DE LA GRANGE DES PERES 13,5° (Vaillé)

SAVENNIERES AOC
DOMAINE DES BAUMARD "Clos St Yves" (Baumard)

CONDRIEU AOC "Grand Vallon" (Villard)

CHATEAUNEUF-DU-PAPE AOC
CHATEAU RAYAS (Reynaud)

Je ne sais donc pas quel Riesling il aurait aligné ?

Ma foi, demande au sommelier

OK, dès que le resto aura eu la gentillesse de bien vouloir répondre à mon envoi

Un petit passage à BERGHEIM pour "récupérer" mes grands crus 2004 réservés en "primeurs" comme chaque année...et dégustation de quelques vins...
Marcel Deiss
GRUENSPIEL 2001: nez très minéral, graphite, pour cet assemblage de riesling, gewurtzraminer et...pinot noir!...la bouche est aérienne, ample, avec une belle acidité, un bel équilibre, et une bonne longueur: j'aime beaucoup ce type de vin...noté 16.

GRASBERG 2003: Assemblage de riesling, pinot gris, et gewurtzraminer, ce vin se montre assez réservé au nez, avec des notes d'agrumes discrètes; très beau fruit en bouche, qui se montre grasse, un côté un peu "doux", tout en conservant une bonne fraicheur et une belle longueur...noté 15,50+

GC ALTENBERG DE BERGHEIM 2003: un très grand vin,complexe, riche, gras, minéral, ample, élégant, long, ...superbe, étonnant de fraicheur pour un 2003...noté 17!

Domaine Marcel Deiss Rotenberg 2001
Voilà typiquement le vin alsacien qui arrive avec ses sucres masqués car non signalés. Quand on ouvre ça sur un joli turbot sauvage au four, c'est raté !

Avec le moteur de recherche, je me suis rendu compte que ce Rotenberg dans d'autres millésimes (par exemple le 2000 dégusté par Yves Zermatten et Olif) possédait également ce caractère un peu lourdaud de demi-sec pas très aérien. C'est sans doute du au pinot gris qui est associé au riesling dans ce cru, cépage que je n'ai jamais trop apprécié (le pinot gris).

Pour ne pas être trop négatif, ce Rotenberg 2001 n'est quand même pas un mauvais vin. Il y a un joli fruit de raisins croquants et une belle puteré aromatique, mais ce n'est vraiment pas mon style, même sur un plat qui serait adapté au sucre résiduel.

Philippe

Le Rotenberg est souvent ( quasi toujours) dans le registre demi-sec.
Comme Huebuhl niveau VT.

Le Rotenberg et Huebuhl sont très précoce face au sud et humide donc
De très bonne augure pour la pourriture noble.

En accompagnement sur un poisson, personnellement je sélectionne plutôt
Gruenspiel ( terroir granitique, marne lacustre ) donc minérale et gras

Et Engelgarten ( terroir de graves ) gras, minérale ( fumé ) et serré.

Voir Burg dans le cas ou tu aime les blancs stricts, ( voir austère )

Vive le vin !!!!

Merci Vivavino. J'ai tous les crus de Deiss que tu cites, dans différents millésimes, mais je n'avais pas encore goûté Rotenberg. J'adore Burg, pour son côté austère, justement ! Il suffit juste de connaître le caractère des vins et d'adapter les plats.

Philippe

Marcel Deiss Riesling Grasberg 1996 : 15,5/20 - 21/9/07
Fruit muscaté devant, à l'alsacienne. Odeurs légèrement oxydatives de pomme, d'agrumes, de raisin mûr, d'épices. Le Riesling ne fanfaronne pas loin de là (on peut penser au chenin également).
A noter : pas de sucre résiduel vraiment notable dans cette bouche droite, nerveuse, avec un peu d'amertume en finale (vs les presque 50 g détectés dans le Riesling Altenberg 2001 bu chez Sarran).

Burg 2002 Marcel Deiss

J'ai bu au restarant ce midi un Burg 2002...
Je ne connais rien aux Alsace, mais je n'ai pas trouvé ce vin "austère"

Il débordait de fruits exotiques , il était rond, riche en sucre résiduel, très long et très flatteur.

Cordialement,
Thierry

j'osais pas le dire...
les dernières fois que j'ai goûté ce cru (que je n'apprécie pas vraiment) je ne l'aurais pas décrit comme austère.
Il me semble que le proportion de Gew (cépage putassier s'il en est) a diminué (?)

Vincent,

Dans le 2002, le gewurzt s'impose, au nez comme en bouche...

Bien cordialement,
Thierry

depuis je crois qu'il a choisi d'en diminuer la proportion. Je n'aimaius guère ce cru à cause de ce cépage que je n'aime guère non plus.

Deiss Burlenberg 1999
Autant j'ai adoré ce vin en millésime 1998 autant le 1999 m'avait jusqu'à présent paru nettement en retrait. Pour ma dernière bouteille j'ai fait ce que recommande Jean-Michel Deiss et que je fais rarement : j'ai carafé la bouteille 1h30 avant le repas. Résultat : une vraie transformation. On reste en retrait du superbe 1998 mais on s'en approche. Autant j'avais trouvé mes premières bouteiles un peu austères, sévères, presque muettes, autant celle-ci retrouve de merveilleuses notes de framboise et de fruits rouges, un côté aérien, une matière très délicate, en dentelle et une finale fraîche, très naturelle et très sapide. Je sais dorénavant comment traiter dans quelques années mes Burlenberg 2000 et 2002 !

Philippe

Deiss altenberg 2001 sgn gewurtz
ouvert hier soir,la 1ere bouteille des 6 acheté en primeur.
aprés plusieurs déception avec les vins du domaine,ce vin est extraordinaire ,le nez evoque le lietchees ,la rose ,le pruneaux puis l'abricot et la cire d'abeille ,enfin qqs notes d'agrumes surtout citron.
En bouche ,c'est trés riche sans être pâteux,l'acidité est juste,el la longueur satisfaisante.
Par contre je suis un peu surpris de trouver une étiquette de 1989,en effet seul le millesime était caché par un autocollant 2001,les temps sont durs mais tout de même!
un trés grand vin .
cordialement

Rapide passage au domaine lors de mon séjour en Alsace, à la fois pour récupérer des primeurs 2004 pour un LPVien et pour enrichir ma cave de quelques flacons du domaine.

Accueil plutôt agréable vu que j'arrive à l'improviste, et qu'ils attendent un groupe de 12 personnes. Dégustation de deux vins (j'aurais pu plus mais je devais foncer à Kaysersberg) :

GRASBERG 2004: Le vin qui m'intéressait le plus a priori : il s'agit d'un assemblage de riesling, pinot gris, et gewurtzraminer. Petite déception : la fin de bouche me deplait un peu et le vin se montre un peu "mou" à mon gout sans grande vivacité

GRUENSPIEL 2002: Assemblage de riesling, gewurtzraminer et de pinot noir. On joue dans un regsitre qui me plaît beaucoup plus : belle longueur mais aussi et surtout une belle vivacité en milieu de bouche, le tout bien équilibré... je suis finalement reparti avec ce vin plutot qu'avec le Grasberg

Marcel Deiss Pinot Gris GC Altenberg de Bergheim SGN 2001 : 15,5/20 - 22/11/07
Contrairement à tous les autres dégustateurs, je vais directement au pinot gris. Senteurs fruitées et épicées toutes alsaciennes de pomme cuite, de pamplemousse, de cire. Bouche assez longue, concentrée, frétillante. Agréable mais on attend mieux d'une telle vinification sur un cru pareil.

Deiss - Rotenberg - 2002 : Nez concentré de pollen, de miel d'oranger. Bouche grasse très peu sucrée et d'une amertume de pollen. La longueur concentre un arôme de résine, elle est très droite et de longue durée, elle fond finalement en délivrant de minces effluves gourmands sur un fond très sec. Jeune sec et droit, il peut être un peu attendu.

Bebert,

Une complantation (je ne connais que les pinots gris de Zind sur ce cru) ?

Je suis confus car je connais encore bien mal ce domaine, je pense à un mélange de cépages. C'était plus sec que ce qui est dit plus haut au sujet du Rotenberg; la seule note un peu sucrée apparaissant pour moi sur la longueur. Le vin a peut-être évolué dans ce sens lors de ce millésime, ou bien les circonstances m'ont fait percevoir le vin ainsi

Deiss a l'inconvénient de proposer des vins secs avec environ de 50g de sucre résiduel (ex : Riesling Altenberg 2001).

En même temps, le PG Altenberg de Bergheim SGN 2001 décrit juste au dessus est bâti sur une liqueur modeste.

Bonjour,
je suis nouveau sur le forum cependant je juge utile d'apporter quelques informations sur les vins du domaine notamment à laurentg. Le domaine marcel Deiss tout comme Zind fait un vin appelé Rotenberg (Issus de complantation de Riesling et de Pinot Gris), il y a en effet en alsace plusieurs parcelles réparties sur tout le vignoble alsacien qui porte ce nom.
Je souhaite aussi revenir sur le sucre résiduel du domaine Deiss qui comme le souligne Laurentg sont souvent perçu comme un inconvénient.
Mon constat est le suivant, n'aimons nous pas le vin pour sa diversité (sec, sucré, salé?, minérale, fruité florale, complexe, simple)? N'est ce pas ici toute l'essence du terroir? Pouvons nous juger de la qualité d'un vin par son niveau de sucre?
Pour revenir sur l'altenberg de Bergheim, il s'agit d'un très grand terroir ayant comme spécificité son potentiel à botrytiser, (de part sa situation géographique), le decret de loi lui même obligeant les viticulteurs possèdant de l'altenberg à le récolter avec un minimum d'aclcool potentiel fixé à 14,2°c en faisant ainsi une vendange tardive. Donc ce que tu révèle être un défaut en est bien un, c'est le défaut du terroir. Le même qui donne cette incroyable diversité de vin et tant de raison de communiquer ici.

Merci Nikos

Pour les accords a table et sans connaitre les producteurs (et en absence d'indices sur l'etiquette, comme chez Zind), cela peut devenir coton

Pour la diversite, OK

Riesling Deiss Burg 1996 : 14/20 – 11/12/07
Nez pointu, légèrement rancioté : minéral, coing, orange, épices, cire, baba au rhum, champignons. Bouche tendue (pas de sucre résiduel), cinglante même, qui fouette le palais sans ménagement. Comme dans le cas du Grasberg 1996 bu en septembre 2007 (qui m’avait paru un peu moins violent), on a également pu penser cette silhouette impitoyable issue de chenin.