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Domaine Zind Humbrecht

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Réponse de Thémistocle. sur le sujet CR: Riesling, Zind Humbrecht, Clos Windsbuhl 1999

CR: Riesling, Zind Humbrecht, Clos Windsbuhl 1999
Cette même cuvée goutée le 22 juillet: la robe est née légèrement dorée ainsi qu'en atteste la précision du CR de jérôme ci dessus et s'est peu accentuée en ces six années. Le nez est très ouvert avec une accentuation de la composante empyreumatique sans effet de masque sur les registres du fruit et de la fleur. Le corps est généreux sur un vin d'une grandeur assurée et qui avec une rétro un brin muscatée associe la noblesse du terroir et le gourmand du fruit. La persistance est magnifique sur les épices.

D'évolution assez lente, le vin qui se goûte parfaitement sec est sans doute prêt et à déguster ces prochaines années.

Bien à vous tous,

Lionel.

L. VAN DER GUCHT.
24 Juil 2008 19:47 #331

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Réponse de hopla67 sur le sujet CR: Zind Humbrecht - Riesling VT Clos Windsbuhl 2004

Demi-bouteille bue hier soir à 2, ouverte 1/2 heure avant dégustation. La prochaine fois je caraferai ou j'ouvrirai bien avant, le 2e verre ayant été bien plus expressif que le 1er!
CR: Zind Humbrecht - Riesling VT Clos Windsbuhl 2004
Au nez ce sont les notes empyreumatiques qui se révèlent d'abord, puis viennent les fleurs et le miel. C'est bon , c'est précis.
En bouche le tout est é-qui-li-bré! Je ne crois pas avoir bu de VT d'Alsace aussi fin jusqu'ici, c'est très bon, citronné et le sucre ne ressort pas du tout.
Un petit bonheur alcoolisé (9° seulement, tiens...), la prochaine bouteille attendra un peu...
24 Juil 2008 22:20 #332

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Réponse de Nilgiri sur le sujet Zind Humbrecht Riesling Thann 2003

bonjour,

ce vin est le jus des jeunes vignes du Rangen. Expérience intéressante que cette bouteille à plus d'un titre. Le premier point qui m'a surpris est l'empreinte du terroir sur le cépage, en effet le premier nez est fumé et corsé, trés Rangen...le riesling impose son caractère de révélateur de terroir en se mettant à "son service" sans prendre le dessus. La robe est légèrement dorée trahissant les 4 années de bouteille du vin.
Dans ce millésime 2003 si décrié pour les vins d'Alsace, ce vin présente une acidité satisfaisante qui soutient l'ensemble admirablement. Ce vin est dans sa 5 ème année équilibré et semble en avoir sous la pédale pour les 5 prochaines années.

J'aurai aimé pouvoir comparer avec la cuvée Clos Saint urbain 2003 pour apprécier le plus apporté par des vignes plus âgées.

Pour info j'avais payé ce vin 16 euros en 2004 et regrette de n'avoir acheté que 6 bouteilles à l'époque.

Cdt

Christophe

« Dès que la vie fait mine de m’écraser, je sais que je peux faire confiance au Bandol, à l’ail et à Mozart » Jim Harrison
31 Juil 2008 10:05 #333

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Que vaut 2006 pour St Urbain et pour Windsbuhl?

Etant assez novice, j'ai constaté que chacun des clos servait à plusieurs types de vin (Riesling, Pinot Gris, Gewurtz). En quelle proportion pour les cépages? Réputation de chaque? Caractéristiques?

Merci pour toutes ces infos!!
15 Aoû 2008 14:47 #334

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Notes complètes du domaine sur oenoalsace.com (c'est du lourd)

www.oenoalsace.com/i...
15 Aoû 2008 15:06 #335

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Merci, superbe lecture!
15 Aoû 2008 15:18 #336

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Réponse de Vargo sur le sujet Re: Zind Humbrecht

J'ai pu acheter hier entre autres une bouteille de Pinot Gris Rangen 2006 à La Sommelière. Ce très bon caviste de Colmar pratique sur le domaine les mêmes prix que le départ propriété, en l'occurence 52,1O€.

J'ai été surpris de constater tout à l'heure que 1855.com le propose à 48€.

Une fois n'est pas coutume, les prix de 1855.com semblent intéressants sur ce domaine en particulier (je parle bien du prix, et pas des délais de livraison).
17 Sep 2008 16:50 #337

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Réponse de hopla67 sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Attention avec 1855, effectivement.
Je ne parle que d'un cas personnel, mais j'ai acheté une bouteille chez eux le 17 aout, j'attends toujours la livraison promise en 10 jours. Au téléphone, pas de réponse pour une date de livraison.

Les 4€ de différence pour une bouteille de Rangen équivalent à une sécurité bien appréciable.
20 Sep 2008 13:35 #338

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Réponse de enzo daviolo sur le sujet CR: Zind Humbrecht Riesling Rangen de Thann 1999

CR:
Domaine Zind Humbrecht Riesling Rangen de thann 1999
Cette demi bouteille se présente avec une robe d'un jaune prononcée moins évolué qu'une précédente mais toujours aussi lumineuse.
Le nez est très mielleux, avec des arômes de fruits confits et une pointe acidulée. le miel revient à l'aération.
La bouche est très grasse, c'est sec pourtant, avec un ressort acide bienvenu qui soutient un riesling très solaire, opulent, qui finit sur une sensation de pierre chaude et une légère amertume. Très Bien.
01 Oct 2008 20:47 #339

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Réponse de Jeremy No sur le sujet CR: Zind Humbrecht "Clos Windsbuhl" 1993

CR: Zind Humbrecht - "Clos Windsbuhl" 1993 (rien de plus d'indiqué sur la bouteille)

Nez magnifique dès l'ouverture, vanillé, sur les fleurs blanches.
C'est gras, très peu sucré, avec une très belle finale.
La bouteille a très bien tenue 3 jours rebouchée et avait été dégustée avec des St Jacques et une crème épinards/poire au curry. Un vrai bonheur.

PS : Je croyais que le Clos Windsbuhl présentait 1 riesling, 1 Gewurtz et 1 pinot gris, avec des VT. Mais là, sur l'étiquette, rien n'était indiqué.J'opte pour le pinot gris ... a confirmer.

Jérémy
11 Oct 2008 11:44 #340

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Réponse de stephalsace sur le sujet CR: Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 1994

Et pourquoi pas un Chardonnay pour ce clos Windsbuhl qui ne peut citer son cépage. ;-)
j'ai bu il y a peu un Clos Windsbuhl 1994 sans mention de cépage.

CR: Zind Humbrecht Clos Windsbuhl 1994 : Une cuvée assez rare puisqu’elle ne comporte pas de mention de cépage. Cuvée mystère donc. Passé le léger boisé, le nez est marqué par l’amade, le pop corn, le tilleul. La bouche est grasse et tannique. Parfaitement sèche cette cuvée tient facilement son rang de grand vin et pourrait sans honte se placer au milieu de bourgogne. Manque un epu de longueur mais je chipote.

le reste de la soirée en bas.

stéphane
www.stephanew.com
11 Oct 2008 13:35 #341

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Réponse de oliv sur le sujet CR: Zind Humbrecht

CR: Zind Humbrecht
Gewurztraminer Wintzenheim 2005
Le nez est puissant, sur des notes très nettes de citron vert avec une pointe épicée (poivre blanc, muscade). Aucune exubérance de parfumerie toutefois, cela reste très élégant.
La bouche est énorme, légèrement perlante, sur une matière d'une ampleur impressionnante avec de beaux amers. La finale sur la réglisse et la violette est d'une grande élégance.
Un vin à revoir pour laisser le temps à ce potentiel de se mettre en place.

Gewurztraminer Hengst 2002
Un vin plus en place que son prédécesseur mais dont l'équilibre en bouche m'a semblé plus marqué par le sucre. Des notes d'agrumes mais surtout de miel au nez comme en bouche avec toujours une pointe de CO2.
Un vin puissant qui s'ouvre sur une belle finale épicée.

Riesling Clos St Urbain 2004 GC Rangen
Le nez est d'une minéralité impressionnante, sur la pierre frottée, avec des notes fumées, limite tourbées !
La bouche est en revanche dissociée en l'état. La matière quasiment grasse détonne par rapport aux notes végétales perçues en bouche. Un vin (fermé?) à revoir pour ne pas en rester là.

Pinot Noir Heimbourg 1998
Le nez est sur le caoutchouc brulé et la bouche est acétique. Imbuvable.
12 Oct 2008 16:19 #342

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Réponse de herve2 sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Oliv,

le Gewurztraminer Hengst était un 2002 et non un 2005. Pour moi, de très loin le plus beau des ZInd-Humbrecht de la soirée !!! Un vin à la fois puissant et très équilibré malgré ses 15° assumés !!! Les heureux détenteurs de ce flacon peuvent le conserver encore de belles années sans frayeur !!! Un petit bijou !!

Hervé
12 Oct 2008 19:22 #343

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Bien vu Hervé (c'est pourtant ce que j'avais dans mon carnet), je corrige ! ;)
12 Oct 2008 19:45 #344

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Réponse de doudou82 sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Je me demandais à quoi correspond les différents indices des différentes cuvées du ce producteur (indice 1, 2, etc...). C'est en rapport à une gamme, à un certain niveau? Merci de m'éclairer.

Antoine B.
18 Oct 2008 13:54 #345

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Ces indices correspondent à la perception du sucre résiduel par le dégustateur et ont pour but d'éviter les erreurs de service.
L'indice 1 est un vin à moins de 6g de résiduel, le 5 un moelleux perçu comme une vendange tardive.

Plus d'info sur www.oenoalsace.com/i...
18 Oct 2008 14:05 #346

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Réponse de doudou82 sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Merci bien pour cette explication, je suis bête de pas avoir cherché un peu plus tout seul car je connais ce système de notation mais dans las barêmes de tarifs je n'ai pas pensé à cela.

Antoine B.
18 Oct 2008 17:16 #347

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CR: Zind Humbrecht Clos St Urbain Rangen de Tahn Riesling 1997

Grand vin par sa compléxité et par sa signature.

Robe d'un beau jaune soutenu.

Un nez très complexe : Fruits exotiques, ananas, mangue, des notes de pétrole bien fondues dans l'ensemble, herbe fraîchement coupée, épices.
L'intensité des arômes est celle des grands vins.
En bouche, le vin est hyper équilibré, dense, changeant au fil des minutes. Il libère une belle compléxité en respectant tous nos sens. c'est intense mais jamais violent.
Et comme je l'ai dit plus haut, on devine que derrière cette merveilleuse opulence ce vin ne tombe pas du ciel, il y a un terroir et il le dit.
L'amertume en fin de bouche dépose une signature sur cette oeuvre. Belle longueur.

Je ne sais pas comment était ce vin au début de sa vie, aujourd'hui c'est un riesling à prendre comme un blanc sec.

Jmm
27 Oct 2008 08:29 #348

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Réponse de Guest sur le sujet CR: Domaine Zind Humbrecht 2006

[size=large]2006 chez Zind-Humbrecht[/size]
CR:
Je rentre d’une petite escapade en terre alsacienne, où le domaine Zind-Humbrecht fut une étape de choix incontournable, une étape marquante, parmi les quelques 10 domaines viticoles visités.
J’avais rencontré Olivier Humbrecht à Bordeaux et tous les vins du domaine que j’avais eu la chance de déguster jusqu’alors s’avéraient être très beaux. Tout ceci motiva ma volonté relative à visiter ce domaine, comptant à mes yeux parmi les meilleurs de France, voire du monde. Mon attente était grande, immense même, et ce qui m’a été offert dépassa mes espérances.

Je suis accueilli par le maître de chai (Olaf Richter) qui après un discours assez complet sur la politique du domaine et sa signature, sur les terroirs et les hommes, sur le vin et la roche, nous entraîne au sous-sol, dans le cuvier (et le chai…) pour déguster une quinzaine de crus tous issus du même millésime 2006 actuellement en vente.

Les vins se goûtent très bien, tant ceux ouverts depuis une semaine que ceux ouverts sur le vif.

Ce millésime un peu décrié par la presse se montre de haute qualité pour ce domaine au potentiel qui n’est plus à démontrer. Les vins sont de manière générale tendus et d’une expression enjôleuse puissante. Les acidités sont importantes et relèvent les vins, les fruits mûres et purs. Une belle réussite !
Des extractions lentes et des vinifications qui durent souvent plus d’une année confèrent aux différents vins un caractère à la fois profond et hautement sensible, pur, complexe à souhait !

Le cépage s’exprime par ses notes les plus nobles mais se laisse bien souvent dominé par la signature du terroir, c’est là le travail d’exception qui mérite d’être souligné !
En effet, chez Zind-Humbrecht comme chez d’autres viticulteurs inscrits dans la démarche biodynamique (je pense notamment à Jean-Michel Deiss ou à Marc Kreydenweiss), le vin est un vin de TERROIR et ainsi chaque parcelle possède sa propre signature ! Certaines cuvées peuvent même venir à ne plus exprimer les arômes et les saveurs propres au cépage, déroutant alors le dégustateur qui cherche des repères organoleptiques pour identifier le vin ! Quelle connerie ! Identifier un terroir me semble plus pertinent désormais qu’identifier un cépage… Déroutant et passionnant à la fois.

Parmi les plus belles réussites du millésime dégustées, je garde un souvenir particulièrement profond voire émouvant de cinq vins :

1) Le Clos Windsbuhl Riesling sec 2006:
12,5% l’alcool ; 7,9 g/l de sucre résiduel ; rendements 37hl/ha ; age moyen des vignes 32 ans ;
Surface 0,9 ha ; Terroir Calcaire muschelkalh exposé sud, sud-est.

La pureté même du riesling est affichée à travers ce merveilleux vin. La robe est claire, paille cristalline. Le nez est pur, riche en arômes mûrs, il offre à nos sens des parfums citronnés, floraux et légèrement fumé, minéral mais pas seulement. En bouche, le vin est droit, sans excès, tout en mesure, tout en classe et distinction. L’attaque est franche, offerte par une vivacité qui va si bien au riesling, puis elle se continue par une trame saline, minérale, liée à beaucoup de fraîcheur et très relevé. Le vin fait saliver, l’acidité accompagne à merveille les saveurs d’agrumes typiques du riesling et un côté crayeux qui nous rappelle son terroir d’origine. Pas une trace d’hydrocarbure, que de la pureté. Le sucre résiduel est entièrement masqué par la richesse et l’acidité qui l’entoure. Le vin se déguste plus en longueur qu’en largeur, la structure est plus cristalline que grasse, le vin est pur et sans aucune perte de tension sur l’ensemble de la dégustation. La longueur force le respect et signe le grand vin, le gentleman.

Noté 17,5/20 un grand vin, un très beau riesling.
Toutes mes rencontres avec les vins issus de ce terroir me laissent le même sentiment. Des vins dans la mesure plus que la démesure, des vins droits sans exubérance mais ne manquant pas d’expression. Ces vins sont de véritables sacerdoces à comprendre, tant ils sont mystérieux et contradictoires lors de l’analyse... Comment peut-on marier l’intense expressivité à la finesse et la classe, le charme à droiture, la pureté à l’insolence ? S’il devait être un homme, il serait un guide, un être auquel l’on peut tendre la main, s’abandonner sans crainte. Un seul autre vin m’a touché comme ceux du windsbuhl : Burg de Marcel Deiss.

2) Le Clos Windsbuhl Gewurztraminer 2006
14,5% d’alcool ; sucres résiduels 32,2g/l ; rendement 38hl/ha, age moyen des vignes 36 ans ; terroir Calcaire muschelkalh exposé sud, sud-est.

Voilà un vin dominé par son terroir ! Un vin riche, à la limite de la vendange tardive, un vin fin, un vin très bien équilibré et aucunement abîmé par une quelconque lourdeur ou sensation de pesanteur.
Les arômes sont « dignes » quasiment d’une complantation… Je trouve le vin complexe et
parfaitement bien équilibré. Les arômes ne sont pas caricaturaux, la rose est discrète, le litchi aussi, il y a des épices, des fruits comme l’abricot et de la marmelade d’agrume qui me poussent à me poser la question de la signature du cépage. La tension transporte encore ce vin frais et riche, opulent sans être lourd. Le sucre est ici bien ressenti il attribue une structure grasse et donne un vin gourmand, un vin enjôleur, bref, un vin qui m’a beaucoup plu !

Noté 17,5/20 (moi qui ne suis pas un grand amateur de gewürztraminer)

3) Pinot Gris Rangen de Thann, Clos Saint Urbain 2006
15,5% alcool ; sucre résiduel 11,1 g/l ; rendement 21,6 hl/ha ; age moyen des vignes 37 ans ; surface 2,3 ha ; terroir volcanique (tufs & grauwackes) exposé sud, très forte pente.

C’est certainement le vin que m’a le plus marqué parmi l’ensemble des crus de la gamme Zind-Humbrecht, voire même le vin (avec « Burg » de M. Deiss mais dans un registre très différent) qui m’a le plus plu parmi la centaine de crus dégustés lors de cette semaine de dégustation en Alsace.
La robe de ce cru est comparable à celle d’un vieux sauternes : vieil or et grasse, limpide, insolente. Elle impressionne déjà à elle seule et introduit merveilleusement bien le cru encore mystérieux ainsi que sa dégustation imminente. L’intensité aromatique de ce vin est extraordinaire, d’une richesse et d’une complexité folles, frisant l’audace, et pouvant faire pâlir bon nombre de très belles cuvées. Il exhale de puissants parfums de coing, de marmelade d’orange, de cire, de pèche et d’abricot très mûrs. Le nez se confond avec ceux offerts par des vendanges tardives, il exprime une certaine minéralité, un fumé de pierre à fusil souvent retrouvé chez les pinots gris, mais exacerbé ici par le terroir volcanique, conférant au vin une complexité étonnante et ravageuse. Je suis sous le charme, subjugué !
Vient enfin le temps de goûter cette bombe de fruit, et là, l’on est étonné de goûter un vin sec, un vin droit, tendu minérale, violent presque ! Tout laissait présager un vin liquoreux, tant la robe que ses arômes... Le terroir prend ici encore le dessus sur le vin et le palais me laisse sans voix.
Un vin immense.
Noté 19/20, j’ai touché là à une corde sensible, selon moi la perfection pour mon goût.

Olaf Richter nous offrit aussi à déguster le 2004 de ce même vin. L’impact du millésime est très fort chez Zind-Humbrecht nulle question de faire deux fois le même vin ! Le 2004 se montre très élégant, mais dans un registre différent. La robe est plus claire, le nez moins confit avec plus de pureté et toujours cette minéralité extravertie. Aussi, le 2002 apparaissant comme une très belle réussite, je n’ai pu m’empêcher d’en rapporter quelques-unes, avec l’envie de découvrir ce millésime très prochainement…

4) Pinot Gris, Clos Jebsal 2006, Vendange tardive.
Alcool 14% ; sucres résiduels 113,6 g/l ; rendement 23hl/ha ; age moyen des vignes 23 ans ; terroir de marnes grises et gypses, exposé sud terrasses et forte pente.

Le Clos Jebsal est un petit terroir situé entre les collines du Brand et du Heimbourg (deux grands crus) à Turckheim, ville où siège la maison Zind-Humbrecht. Le Clos Jebsal apparaît comme un des meilleurs terroirs d’Alsace, au caractère unique car coincé entre deux failles géologiques révélant 1,3ha de marnes à gypse. Le micro climat de Jebsal est propice au développement de la pourriture noble et produit alors des vins riches et soutenus par une belle acidité et fraîcheur. Le botrytis est intense en 2006 faisant que cette vendange tardive aurait pu faire valoir son statut de sélection de grain noble (SGN) avec ses 20,5° potentiel !!! Mais la maison Zind attend encore plus pour ses SGN, je vous laisse imaginer...
La robe est or, grasse.
Le nez est intense et enjôleur, offrant des parfums de coing, de pêche et d’abricot compotés et confit.
En bouche, le vin exprime encore son terroir. La forte teneur en sucre du nectar est parfaitement domptée par l’acidité marquée, offerte par les Gypses qui donnent un vin très structuré frais et ne souffrant pas d’une moindre lourdeur. La richesse hors norme de ce vin, comparable à celle du précédent saisi le dégustateur. Une trame saline et ferme soutient le vin tout au long de la dégustation, ne lui conférant pas la moindre absence ni même le moindre apaisement dans les différentes phases de la bouche. Ainsi, de l’attaque à la finale en passant par le milieu de bouche, le vin est constant, très soutenu et gourmand, onctueux.
Un grand vin encore !
Noté 18,5/20

5) SGN Brand Riesling 2006
Alcool 12% ; sucre résiduel 185,2g/l ; rendement 12hl/ha ; age moyen des vignes 56 ans ; surface 1,6ha ; terroir granitique biotite exposé sud, sud-est à forte pente.

Seules trois SGN en riesling ont été produites au domaine Zind-Humbrecht !!! Le riesling Brand est le troisième. Le premier date de 1989 et provient du clos Windsbuhl, le second date de 1998 et provient de Rangen. Parce que le développement du botrytis a été gigantesque en 2006 sur ces vieilles vignes du Brand, le domaine a fait la folie de donner vie à ce vin, ce monument grâce à une sélection de quelques grappes, les plus mûres touchées par la pourriture noble… Ce vin est le plus riche de la trilogie précité avec 23° potentiels (165° Oechslés, unité très retrouver entre les lèvres du maître de chai). Mais c’est aussi le vin dont l’acidité est également la plus importante des trois, faisant de ce dernier né un vin de structure et d’onctuosité magistrale.
La robe est vieil or, cuivrée et sirupeuse.
Le nez est éblouissant de puissance et richesse tout en gardant une certaine douceur et finesse. On retrouve la pêche et l’abricot confit, la cire, le miel, les fleurs blanches apportant fraîcheur et légèreté au nectar digne de ce nom.
En bouche, le côté sirupeux introduit par la robe se confirme, offrant onctuosité, gras et gourmandise. L’acidité évoquée remplit toutes ses fonctions, apportant la tenue indispensable à la bonne expression du cru et abolie toute lourdeur malgré la richesse immense. L’abricot pure et mûr reste sur la langue et chatouille les papilles, acidulé il caresse mes sens, me transporte, m’hypnotise presque… (c’est peut-être pour cela d’ailleurs que je n’ai pas pu quitter le lieu sans en prendre un flacon…)
Noté 18,5/20, ce vin apparaît difficile à noter, à évaluer. Il pourrait concourir aux côtés de quelques aszu essencia voire essencia...

Si je ne présente ici « que » ces 5 cuvées, c’est parce que ce sont celles-ci qui m’ont le plus touché. Tout reste bien entendu affaire de goût, et si je pense que la qualité de ces cuvées est indéniable, que chacun partagera mon avis quant à cette question, il n’en est pas de même pour la sensibilité, fort heureusement. Je vous est donc présenté ce qui m’a touché, chose toute personnelle.

Cordialement,
01 Nov 2008 15:35 #349

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  • Jérôme Pérez
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Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: Zind Humbrecht

c'est une chance pour nous tous d'avoir de tels cr.

Jérôme Pérez
01 Nov 2008 17:41 #350

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Remarquable, en effet !!(tu)
Merci Julien.
01 Nov 2008 17:47 #351

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Zind Humbrecht

'Certaines cuvées peuvent même venir à ne plus exprimer les arômes et les saveurs propres au cépage, déroutant alors le dégustateur qui cherche des repères organoleptiques pour identifier le vin ! Quelle connerie ! Identifier un terroir me semble plus pertinent désormais qu’identifier un cépage… Déroutant et passionnant à la fois. '

Faut dire que certains producteurs n'aident pas trop l'amateur à identifier le terroir !

Jmm
02 Nov 2008 00:30 #352

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Merci messieurs pour vos mots.

certains producteurs n'aident pas trop l'amateur à identifier le terroir

Et cela est très regrettable... Cela revient à faire du coca-cola ou du cidre, pas du vin digne de ce non.
Pouvoir identifier le terroir revient à dire que le viticulteur a agit dans les règles de l’art et qu’il a mener sa récolte en respectant la vigne et ses valeurs.

Cordialement,
02 Nov 2008 10:12 #353

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  • laurent saura
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Réponse de laurent saura sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Et bien cher Julien,tu passes tes vacances à faire de belles choses!
Profites-en à fond,ce que tu vis là est formidable,et merci de nous faire partager ces moments magiques en prenant le temps de rédiger un superbe compte-rendu.
J'espère que tu as fait le plein pour qu'on puisse un jour en profiter(tu ne crois pas t'en tirer comme ça!;))
La démarche biodynamique prend tout son poids lorsqu'elle s'applique à de tels terroirs.Mais attention,à l'aveugle,je pense qu'il vaut mieux décrypter le cépage d'abord(notamment pour ce qui nous attend bientot).Tu vas devenir un terroiriste convaincu!Et c'est tant mieux!
Pour mémoire,je ne connais pas le "Heimbourg".C'est un grand cru ?
02 Nov 2008 11:04 #354

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Réponse de chinbourg sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Formidable morceau de passion.(tu)

Laurent L
02 Nov 2008 11:27 #355

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Bien relevé Laurent, (tu) le Heimbourg n’est pas un cru classé parmi les 51 grands crus d’Alsace. C’est tout proche du Clos Jebsal, c’est une parcelle qui avait été abandonnée depuis plus de 60 ans et replantée par le domaine Zind-Humbrecht en 94. C’est un grand terroir calcaire oligocène exposé sud, sud-ouest à très forte pente (pour ce qui est du riesling heimbourg. Le gewurtztraminer quant à lui fut planté en 83, même terroir mais exposé ouest à la partie basse du coteau). Un bijou !

Aussi, Laurent, Je comprends que le cépage puisse primer dans l’analyse de tous (malheureusement) mais je deviens de plus en plus convaincu que c’est une bêtise. Combien de fois nous arrive-t-il de confondre, dans la seule région Bordelaise un Merlot d’un Cabernet sauvignon ? Ne penses-tu pas de plus, que c’est lorsque l’on a affaire à des grands vins que les deux cépages se ressemblent le plus, lorsque c’est le terroir qui prend le dessus et que la vigne donne vie à une baie complètement disséquée !
Il y a peu j’ai comparé Pichon Baron 2000 à la Gafelière 2000. Je savais qu’il y avait un médoc et un merlot du bordelais, et bien presque tout le monde les a inversés ! Mazette ! Alors bien entendu si ça avait été un poivron et une fraise nous nous serions certainement moins trompés...

Dans les grandes réussites, un cabernet ne « poivrone » pas. Domaine de Chevalier ne sent pas le pipi de chat ; un riesling clos windsbuhl ne présente pas une once de pétrole.
Un vieil hermitage de chapoutier n’est-il pas parfois confondu avec un vieux Bourgogne ?
Un pape clément blanc avec un meursault (l’élevage y est un peu pour quelque chose ici mais pas seulement) ?
Les raisons sont-elles, crois-tu, liées aux cépages qui se ressemblent ? Ou est-ce au contraire par ce que le terroir prenant le dessus permet de créer un vin qui dépasse l’expression même de la baie ?

Si aujourd’hui le dégustateur tolère ces parfums (pipi de chat, poivron etc) qui sont finalement des expressions violentes de cépages mal menés, n’est-ce pas justement parce qu’à force de goûter de la merd.... on est arrivé à un point où finalement bin… c’est normal, c’est typique et c’est une affaire de goût ! Mauvaise réponse !

C’est un sujet qui me tiens particulièrement à cœur, tu l’as compris, et nous aurons certainement l’occasion de débattre très prochainement de cela de vive voix j’espère.

Bien à toi Laurent,
02 Nov 2008 11:52 #356

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Réponse de laurent saura sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Sur des vins plus agés,c'est pour moi difficile de retrouver le ou les cépages.J'ai moins de repères dans des aromes tertiaires.Tu as pu le voir avec la dernière des vinosophes,où il y avait pas mal de crus d'age mur.
Il parait qu'avec le temps,le terroir reprend le dessus sur le cépage.Est-ce un dogme?
Je n'ai pas assez de recul pour pouvoir répondre.Meme si je déguste beaucoup,je n'ai pas d'opinion bien tranchée.Je trouve qu'avec la biodynamie,le style des vins épouse plus facilement le terroir,meme dans un vin jeune(tu as pu le voir avec Zind),et transcende littéralement le ou les cépages.
Maintenant,parfois,j'aime à ouvrir un chinon qui sente bien le poivron,chose à laquelle je m'attendais en allant chercher la bouteille,et à en éprouver du plaisir.
Je suis content de voir ton évolution.Tu vas devenir un terroiriste de plus!Passer chez Zind et Deiss aide surement à franchir le cap.
02 Nov 2008 12:11 #357

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Zind Humbrecht

En tous les cas, de régions à régions, c'est par le cépage qu'il est plus facile de distinguer 2 vins.
Etre capable de distinguer les vins par leur terroir, c'est quand même une sacré compétence qui n'est pas à la portée de tous le monde.
Même s'il est bien d'y tendre, cela demande un travail incroyable et c'est difficile d'y amener tous les amateurs.

Jmm
02 Nov 2008 12:27 #358

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Réponse de Guest sur le sujet Re: Zind Humbrecht

Martinez,
Déguster le terroir est en effet plus complexe et demande un « travail » très différent au dégustateur, mais c’est ho combien plus intéressant ! De plus, les informations relatives aux sols ne sont pas évidentes à trouver, rendant le travail plus difficile et laborieux. Je ne dis pas que l’analyse du cépage doit être abandonnée, car deux cépages vont avoir des différences organoleptiques certaines, mais seulement que lier le terroir au fruit me semble être une démarche bien plus complète et pertinente. C’est selon moi la seule démarche permettant de bien comprendre un vin, et de comprendre les goûts de chacun.

Laurent,
Le poivron que tu évoques te semble-t-il noble ? N’est-ce pas plutôt un goût (et un parfum) qui nous a été présenté comme « typique » et ainsi rendu légitime, auquel l’on se serait habitué, que l’on aurait amené jusqu’au statut conventionnel, normal et à accepter, voire noble ? Le pinot noir de Loire n’est-il pas plus racé ? Le cabernet franc est-il adapté au terroir qu’on lui a infligé ? La question que je pose c’est : a-t-on planté du cabernet franc parce que le terroir s’y prêtait ou par ce le cépage en question est à la mode ? On a posé une couche de tel ou tel cépage comme on mettrait une couche de peinture bleue claire à l’hôpital : pour faire plaisir !
Le but ici n’est pas de faire le procès de la Loire ni du Cabernet, j’avoue bien aimer ces vins… Mais je regarde, je goûte, je compare et m’interroge. Des questions se posent !
En Australie, ils ont planté de la syrah et du cabernet sauvignon pour quelles raisons ? Commerciales me semble être une réponse adaptée.
Le Priorat offre de superbes grenaches aujourd’hui, mais à l’origine (avant 89) on y trouve plutôt merlot, cépage s’adaptant bien mal au terroir et climat en place, donnant de piètres vins. C’est par la compréhension de leur terroir que les espagnoles ont planté du grenache et fait de ce cépage un grand cépage, apportant ainsi la région au sommet actuel. Ce cépage exprime le terroir au delà de ses propriétés organoleptiques, ce que le merlot ne parvenait pas à faire sur ces terres, et ce pourquoi les grenaches y sont si beau.

[size=medium]Le fond de ma pensée est une question que je vous pose. Ne pensez-vous pas que l’on devrait par région (par exemple à bordeaux) savoir (en tant que dégustateur) si l’on goûte un vin issu de sables ou un vin issu d’argile, et que cette information actuellement occultée est au moins aussi importante à connaître que de se dire c’est un merlot ou un cabernet ? La différence des terroirs est ici encore plus marquée et imposante que la différence des cépages... On n’a pas manqué quelque chose ??![/size]

J’aime bien le terme de terroiriste car il illustre bien la difficulté à laquelle mon propos va se heurter, bousculant les idées encrées dans les esprits, les coutumes ou les dogmes (qui au passage ne sont pas démontrés).

Je ne cherche pas à polémiquer, ni à juger, ce serait misérable, mais je cherche à comprendre (et à débattre donc) sur des questions qui me semblent fondamentales. En effet, Laurent, rencontrer Jean-michel Deiss et d’autres aident à avancer et à se poser certaines (bonnes) questions. Ce sont des rencontres fortes qui m’ont profondément marqué.

Cordialement
02 Nov 2008 13:34 #359

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Réponse de Martinez sur le sujet Re: Zind Humbrecht

'Le fond de ma pensée est une question que je vous pose. Ne pensez-vous pas que l’on devrait par région (par exemple à bordeaux) savoir (en tant que dégustateur) si l’on goûte un vin issu de sables ou un vin issu d’argile, et que cette information actuellement occultée est au moins aussi importante à connaître que de se dire c’est un merlot ou un cabernet ? '

Oui, ce serait très intéressant et très formateur à la condition que, dans le commentaire, on relie une ou plusieurs perceptions à la nature du sol, sinon, ce ne serait qu'une donnée technique sans intérêt. Mais là encore, il faut en être capable ! Donc, il faut vraiment que celui qui le fait ait conscience de ses compétences.

Jmm
02 Nov 2008 14:05 #360

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