Serait-il possible que vous indiquiez dans le sujet que l'on parle du 3eme vin de Chateau Margaux svp....Comme demandé 2 messages au dessus, est-ce difficile??

Je me répète mais par exemple moi ca ne m'intéresse pas du tout de lire quoi que ce soit sur le 3ème vin de Chateau Margaux....alors si je peux éviter d'ouvrir ces sujets avec le peu de débit internet que j'ai ca m'arrange....Merciiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Comme demandé en en-tête de cette rubrique...... [size=x-large]ICI[/size]

Tous les seconds vins n'obéissent pas partout à la même logique. Ce ne sont pas toujours des "restes de table qu'on met dedans"; même si certaines propriétés fait ce choix. Aujourd'hui, bon nombre de châteaux classés font du micro-parcellaire, et ont bien plus de cuves que par le passé. Il en va de même sur la connaissance des sols depuis 10/15 ans, les connaissances se sont grandement améliorés.
D'autres domaines attribuent certaines parcelles, certains terroirs aux seconds vins, et ce tous les ans; car oui il y a des terroirs à Bordeaux, et il ne faut pas croire que sous prétexte qu'ils ne soient pas tous mis en bouteilles séparément ils n'existeraient pas.

Tantôt ce sont des terroirs délimités, et ce sont les mêmes tous les ans,
Tantôt ce sont des terroirs délimités, et ce sont les mêmes tous les ans, + ce qui n'est pas rentré dans le premier,
Tantôt, sur des domaines plus petits que les GCC médocains, ce sont les raisins du domaine qui n'ont pas été validé pour le premier vin et valider pour le second (ce ne sont pas TOUT les restes, il y a du vrac),
Tantôt, ce sont les jeunes vignes. Et alors? beaucoup de vigneron dans d'autres régions le font aussi, isoles les vieilles vignes des jeunes sur une parcelle ou un climat. Un domaines à Pomerol qui consacre ses 2ha de jeune vigne à une cuvée différente, cela ne me choque pas.

Bref il y a de tout.

Par contre le troisième vin...Je ne pense pas qu'ils bénéficient d'un lieu dit particulier de manière générale...

C'est bien ce que je dis Thomas lorsque je précise "jusqu'à il y a peu encore, en 2nd vin" : les choses ont changé pour les seconds.
Par contre, j'oubliais qu'en Bourgogne aussi, on déclasse : on peut passer du 'mauvais' raison dans le niveau inférieur (ex : du Musigny GC en Chambolle). Donc, Bordeaux-Bourgogne : 1-1 balle au centre.

Pavillon rouge 1996

Dernière bouteille sur ma caisse 6 et je dirais la meilleure pour la fin.

Bu avec un beau-frère durant un repas classique (pates, poulet)
Le vin se présente au meilleur de sa forme, j'oserais proposer le mot apogée.

La robe commence à tuiler. Je précise que la bouteille fut ouverte 5h avant le repas.
Au nez je le trouve encore vigoureux de jeunesse sur des notes de fruits rouges.
En bouche on retrouve la présence de fruits rouges puis les premiers aromes tertiaires viennent compléter une palette aromatique plutot riche.
La finale tire en longueur, c'est clairement une bouteille qui procure du plaisir et le fait durer.
On ne parle pas de prix, on apprécie juste le moment.

Le dernier verre bu le lendemain voit des aromes de pruneaux remplacer peu à peu ceux de fruits rouges.
S'il m'en restait je ne tarderais pas trop à les ouvrir car je ne pense pas qu'il gagnera encore qqchose à attendre.
 

L'explication que m'avait donné Paul Pontallier était que l'augmentation vertigineuse des prix des grands Bordeaux l'obligeait moralement d'être plus sélectif qu'auparavant. On y croit, ou pas.

Y a t il un troisième vin 2012 - 2013 ?

Château Margaux 2005
Goûte plusieurs fois ce vin est envoutant!!!!!
Bravo quelle merveille. !!!!
Margaux millésime 2005 est mon meilleur souvenir!!!!
!!!! Un privilège !!!!

Eh oui, même les propriétés les plus prestigieuses ont eu des moments de grandes faiblesses dans leur histoire.

Pour preuve, cet assemblage pour le moins curieux composé vraisemblablement de lots déclassés des millésimes 1967/1968 ou 1968/1969 et labellisé sous Château Margaux 1er Cru classé non millésimé. L'étiquette et la capsule sont identiques au grand vin.

Le vin est mort depuis déjà bien longtemps. A oublier en considérant la reprise spectaculaire du domaine depuis le rachat du domaine en fin d'année 1976

Heureusement le 1978 ouvert tout de suite après a démontré encore une fois la magie de Margaux !

Château Margaux 1986

Tout dans ce vin, que soit la robe, le nez ou encore la bouche, présente une insolente jeunesse.
Le fruit est encore très primaire mais la bouche est dense et profonde. Concentration et fraicheur ressortent pour
donner une bouteille élégante et d'un équilibre presque parfait si ce n'est pour une finale un rien stricte.
A oublier longtemps en cave.

Louis

Château Margaux 1984 - Dégustation caviste

Rencontre avec un de mes premiers 1er Grand Cru Classé de Bordeaux ! Sachant qu'il s'agissait d'un millésime faible, j'ai su aborder "ce verre" la tête froide (en fait, il y en a eu plusieurs !), avec une excitation toutefois pas ordinaire !

J'ai d'abord goûté le vin sur un fond de bouteille ouverte depuis 2h00 et poursuivi sur une bouteille tirebouchonnée devant mes yeux.

Le nez est sur le pruneau, encore très frais, pas vraiment évolué, très lointainement sur la truffe. Il y a quelque chose de vaguement mentholé du type eucalyptus. C'est très sec et froid. Il y a quelque chose de vanillé qui n'a pas fondu. Le fond de verre s'hume quand même avec beaucoup de plaisir, le pruneau avec une pointe de graphite, à peine, d'un type ni métallique ni acidulée mais pas confit.

La bouche présente un belle mâche qui se décompose longuement. Le volume et l'énergie manquent toutefois de puissance, en tout cas de caractère. L'acidité est belle, encore bien fraiche, élancée, jamais aigre, ne présentant aucune acétique. Par comparaison, le Pomerol Tailhas 97 goûté à côté, en présentait un peu en finale (il n'a toutefois pas complètement démérité devant ce Margaux 84 !). C'est assez rond, il y a de la matière, la longueur est plaisante.

Comment résumer ce premier rendez-vous ? Evidemment, on hume pas le verre de la même façon que si on avait pas vu l'étiquette ! On aurait facilement tendance à se laisser aller à la flatterie, à accentuer le charme de telle ou telle note ! Certes ! Sincèrement cette bouteille était bonne, très agréable, offrant une certaine complexité. Mais cela reste peu de chose comparé avec ce que j'ai vraiment aimé sur Bordeaux, à commencer par Talbot 1986 goûté il y a deux ans, lequel l'aurait écrasé !

C'est donc un bonne expérience pour moi. Très intéressant !

BIEN +

Mais cela reste peu de chose comparé avec ce que j'ai vraiment aimé sur Bordeaux, à commencer par Talbot 1986 goûté il y a deux ans, lequel l'aurait écrasé !

Talbot 86, c'est certainement le meilleur Talbot des 30 dernières années. Alors que Margaux 84 doit être dans le top 5 des pires. Ca permet de relativiser la comparaison.

Talbot 86, c'est certainement le meilleur Talbot des 30 dernières années

Eric,

J'ai une petite préférence pour le 1982.

Château Margaux Grand Cru Classé 1982

Je possede une experience tres limitee en vin rouges, vous excuserez donc mon vocabulaire plutôt simpliste

Bouteille ouverte une heure avant dégustation, a Noel
Niveau a peine en dessous de l'origine
Bouchon impeccable, tres peu imbibé
Couleur rubis tres foncé, presque marron
Nez encore fruité, senteurs de cuir et de tabac, d'humus
bouche enorme sur le même registre
longueur interminable

je ne suis vraiment pas fan du vin rouge (mais grand fan de grands blancs), mais la, quelle claque... magnifique, hallucinant !

Un vin exceptionnel !!

"Mes pareils à deux fois ne se font point connaître
Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître."
(Don Rodrigue dans le Cid)

Pour quelqu'un qui n'aime pas les rouges, vous avez attaqué par un des sommets ! Bravo
Le plus grand des 1982 rouges de Bordeaux, mis à part Pétrus, c'est Mouton qui a réussi son 1982 de façon exceptionnelle.
Merci de l'info pour Margaux.

Oui en effet, mon oncle a eu la bonne idée de la sortir de la cave pour cette belle occasion

a la base je ne suis pas du tout vin rouge effectivement, mais la... ce fut une tres belle experience !

Bu à l'aveugle ce Château Margaux - Pavillon Rouge 2005

Ce qui est noté mot pour mot dans mes notes : "Truc de fou! Ne s'arrête pas!"

Une longueur exceptionnelle pour ce Pavillon Rouge 2005! Un fruit extrêmement précis de cassis, vanille et bois bien présents laissant présager un vin bien trop jeune. La structure est magnifique (et me fait penser à un Pauillac sur une belle année à l'aveugle), mine de crayon, acidité haute.
Clairement un infanticide mais promet un avenir radieux!

Très bien+ (mais surtout à attendre!!)

Bien cordialement,

Thibault

Bordeaux
2014 verra la sortie de Château Margaux en blanc !

www.thedrinksbusines...

Je reve de goûter un Pavillon Rouge, mais alors les prix font peurs X(

Bonjour,

invités à dîner samedi dernier, nos hôtes nous ont véritablement gâtés : après un Corton Charlemagne (C.R à suivre) ils nous ont servi sur un carré d'agneau de pré salé un Château Margaux 1998.

bouteille ouverte du matin; nez spendide presque envahissant, sur les fruits noirs, le bois de cèdre ; en bouche le vin tapisse le palais d'un velours très soyeux, on retrouve le fruité du nez, le tabac blond discret, les tanins sont déjà harmonieusement fondus; très longue finale sans défaut. L'accord est parfait avec l'agneau et quelques haricots tarbais au jus.

Cela fait des années qu'en dehors de quelques bouteilles de cru bourgeois ou de bordeaux de côte, je ne bois plus de bordeaux (a fortiori de crus classés), mais là je dois avouer que le plaisir fut immense. Je n'ai aucune idée du prix de cette bouteille, et je ne tiens pas à le connaître par respect pour mes amis, inutile donc de parler de RQP, mais ce vin restera un très grand souvenir.

Cordialement,

J.Bourjat

Château Margaux 2002 servi avec un carré d'agneau aux flagolets. Le vin est aromatique sur le fruit rouge et le cèdre (?); l'attaque et douce et fine, mais la finale est étonnamment douce sur la vanille. Se pourrait-il que l'on sente encore l'élevage après 13 ans ? Si c'est cela, pourquoi le terroir n'est-il pas plus mis en valeur ? Décidemment, c'était mon dernier 1er cru de Bx en cave et je n'en suis pas fâché. Le vin reste néanmoins très bon.

la finale est étonnamment douce sur la vanille. Se pourrait-il que l'on sente encore l'élevage après 13 ans ? Si c'est cela, pourquoi le terroir n'est-il pas plus mis en valeur ?

On était en pleine période où l'on aimait le "beau bois". Et comme 2002 n'était pas un millésime très puissant, ce n'est pas vraiment surprenant que l'on retrouve des notes dues à la barrique. J'ai le sentiment que le boisé se fait plus discret aujourd'hui (mais les vins ne sont plus achetables...) même si on est toujours à 100 % barriques neuves à Margaux (mais chauffe plus douce).

Pas besoin d'un (?) après cèdre. C'est un marqueur classique du Cabernet Sauvignon, renforcé encore plus par le bois.

ok merci et éclairant.

CR:Pavillon Blanc 2001 :

un nez incroyable sur une multitude d'arômes comme la pêche, le miel, l'abricot, l'ambre, la brioche, la vanille, le pipi de chat et j'en passe, quel nez
La bouche quant à elle est similaire au nez, très expressive, riche et d'une incroyable complexité, cela n'en fini pas ! La finale est d'une longueur hors norme...
Ce vin s'est parfaitement accordé sur un filet de bar au fenouil, confis de miel et safran

Salutations vineuses,

Christophe

Bonjour,

Nous avons avec 3 amis fait l'acquisition d'un Chateau Margaux 2006.
Excellente conservation en provenance directe du Chateau.
Nous avons prévu d'en faire la dégustation courant 2016.
Que pensez-vous de ce millésime et pensez-vous que c'est le bon moment pour qu'il développe déjà un bon bouquet tout en restant sur le fruit.
Merci pour vos conseils. Je ferai une fiche technique après dégustation.

Attendre. Plutôt que 2016, comptez plutôt 2026.

Luc

Bu lors de ce magnifique moment!

Château Margaux 1998

 

Julien
On change immédiatement de registre ici, une robe plus jeune.
Le nez c'est autre chose, bien que ça ne soit pas hyper expressif, c'est incroyablement précis avec des arômes de grand bordeaux. Des fruits noirs frais, juteux, le cèdre, le menthol, du bois précieux... miam miam!
En bouche le vin se montre absolument divin, pour moi c'est parfait. L'équilibre incroyable d'une matière suave, gourmande et pleine de finesse, c'est doux et ça caresse le palais. Ca ne parait pas comme ça mais pourtant y'a une sacrée matière, y'a du bagage derrière là!
Le volume rempli la bouche et les tanins sont complètement enrobés, gras et gourmands et ils nous emmènent sur une finale toute aussi superbe.
Vraiment superbe, très grand vin!
Avec ce Château Margaux, on passe du puy de dôme directement en haut du mont blanc, y'a une sacrée marche, est ce possible de faire encore plus??
Du mont blanc, on va passer à l’Everest...

Tomy
couleur sombre, encore très jeune. Nez sur les fruits noirs, bois précieux, boîte à cigare et toutes les épices qui vont avec, très noble. Bouche toute en finesse, à la fois complexe et très facile à boire, tannins de velours, bonne matière, du cassis un peu confituré et gourmand, de la fraîcheur. Très élégant, ça n’en met pas plein la vue mais tout est là à la bonne place. Pour chipoter la finale est longue mais pas autant que celle du Chevalier ou du Richebourg. Grand vin. TB++.

Dégusté hier soir à l'aveugle un Château Margaux 2001

Le nez est fin est splendide, c'est du cabernet dans toute sa splendeur. La bouche est très agréablement ouverte et cela me fait penser que le vin est plus vieux que ce qu'il n'est réellement. Je sens un lien très familier avec Château Margaux 1978 que j'apprécie particulièrement. C'est un très beau vin avec la finesse et l'élégance traditionnelle de Margaux.

Cordialement.

Christophe Rebord

Hier, chez un ami LPVien, après Cheval Blanc 1990, Château Margaux 1990.

Nez de cèdre, de gelée de fruits noirs et d'épices. Peu à peu la boite à cigares et le graphite se manifestent (le vin a été ouvert peu de temps avant la dégustation).
Bouche concentrée, volumineuse et très longue au premier contact. Elle est faite de tannins fins et denses qui rencontrent une acidité parfaite pour donner à l'ensemble une sensation d'équilibre et de fraîcheur. Les saveurs de gelée de fruits et d'épices contribuent à rendre ce vin délicieux. La finale est superbe.

Un grand vin.

Thierry,
Merci pour ces CR. 1990 est une année fantastique, et maintenant, avec 25 ans, elle est au top de sa forme, même si elle donnera du plaisir pendant plusieurs décennies.
Il est préférable d'ouvrir les bouteilles 4 à 5 heures avant et ça donnera des vins plus épanouis et larges.
A noter que 1990 est l'année que j'ai bue le plus de toutes les années que j'ai bues, car j'en ai beaucoup achetés et beaucoup bus.

Bonjour

Bu ce weekend une bouteille de Pavillon Rouge 2000.

Couleur : rouge sombre, légers reflets orangés
Nez : boisé, graphite, fruit difficilement reconnaissable, bonne intensité
Bouche : tanins encore un petit peu présents, grande longueur, volume moyen, un petit peu asséchant.

Une bouteille qui me laisse un peu perplexe... pas au niveau du prix payé il y a dix ans.

Serge