Labastide Dauzac, Margaux, 2016.
Bouchon liège de qualité, teinté sur un millimètre, millésimé et estampé 'grand vin de margaux mis en bouteille a la propriete'. Robe grenat sombre à reflets violacés. Le nez avenant à l'ouverture, fruits noirs, myrtille, à l'aération du bois vanillé, un peu de moins agréable passagèrement caoutchouc. En bouche c'est large avec un fruité classique, c'est fin et affirmé mais plutôt simple, pas de complexité, des traits passagers de planche, d'acidité, de creux. Pas si mal quand même mais j'espérais surprise, caractère, émotion, c'est absent. Assemblage à quasi parité de cabernet sauvignon et merlot, les jeunes vignes et terroirs les plus faibles écartés du grand vin, pas de cabernet franc. Un vin facile, assez élégant pour accompagner filets de sole ou viandes blanches, rien de vraiment extraordinaire à attendre d'une longue garde toujours possible. Rapport qualité/prix médiocre (un peu moins de 20€ GD), la réputation margalaise toutefois. La contre étiquette indique 'propriété de la Maif', on en apprend tous les jours.
H+24 le vin change sensiblement de profil pour un vin plutôt typé merlot tout en rondeur plus près de ce que robe et nez présentent.
Repas poulet grillé, pommes de terre, champignons de conserve, salade verte, brillat savarin, pomme et rhubarbe; rumsteck épinards, chèvre crème fraîche et rhubarbe.