Vous devriez relire la définition d'un arôme tertiaire...

Luc

C'est sûr que l'on peut jouer sur la véritable définition de ce terme (un vin qui sort d'élevage est déjà sur le tertiaire). Mais tu sais très bien que ce n'est pas celle d'Eric Boschmann. Il sous-entend clairement que le vin est vieux avant l'âge.

Je pense plutôt qu'il sous-entend clairement qu'on lui a servi un vin fatigué.

Luc

Luc écrit: Je crains malheureusement que ta propre argumentation soit victime d'une faille immense. Mais tu sais déjà laquelle...

Non, je ne vois pas... sauf à considérer qu'avoir un esprit critique quand on lit un article, fût-il écrit par Eric Boschman, c'est faire preuve d'une faille béante.
Maintenant, libre à toi de penser qu'il est extrêmement plausible que Cheval Blanc 2006 présente des arômes tertiaires en 2014.

Cordialement,

François

Allons, de quel esprit critique parles-tu quand tu n'as pas dégusté cette bouteille ?
Une critique de principe, sur l'autel des grandes étiquettes intouchables ?
Pourquoi ne pas vouloir admettre que la bouteille qui lui a été servie était fatiguée ?
Ça te semble à ce point impossible ?

Luc

J'ai écrit:
Hercule Poirot est sur la piste de ces fameux arômes tertiaires trouvés lors de cette dégustation de ce Cheval Blanc 2006:

_ Tout çà est due à une barrique pirate , datant d'avant Mathusalem (chercher l'erreur !)

Luc Javaux
Vous devriez relire la définition d'un arôme tertiaire...

Luc
J'espère que le trait d'humour était compréhensible
sinon je pars si le tertiaire géologique, et là Mathusalem est dépassé, et le Cheval Blanc aussi -D

Claude [size=x-small](arrête de te saouler au thé)[/size]

Quand je pense aromes tertiaires je pense effectivement vin vieux, évolué ou fatigué.

Je ne savais pas qu'il pouvait y avoir des aromes tertiaires dans un vin jeune et en en forme.
Donc je pense que la bouteille servie était fatiguée mais quoi qu'il en soit il n'est absolument pas normal de servir un vin qui ne soit pas représentatif.

Je parle bien de l'esprit critique que l'on peut avoir... ou pas, quand on lit un article.
Pour la 2ème question, que dire, sinon que je me fous des étiquettes, ce qui m'intéresse c'est que le vin à l'intérieur de la bouteille me donne le maximum de plaisir.

Sinon, OUI Luc, je peux admettre que le vin servi à Eric Boschman était fatigué. J'ai plus de mal quand il parle d'arômes tertiaires et de vin évolué. Ce n'est pas vraiment la même chose de mon point de vue. J'ai bien relu la définition d'un arôme tertiaire et comme Raphaël, j'y ai appris (merci) qu'ils peuvent être présents sur un vin jeune. Mais comme l'auteur de l'article parle aussi de vin évolué, je ne crois pas que nous soyons dans ce cas.

Luc, pourquoi ne pas vouloir admettre que l'auteur a un peu forcé le trait sur le coup de la déception et/ou de la frustration?
Une attitude sur l'autel des grands journalistes-sommeliers intouchables?

Cordialement,

François

Pourquoi ?
Tu ne vois toujours pas ?
Dans ce cas, je ne peux rien pour toi...
Je dois pourtant déjà avoir écrit à plusieurs reprises que, par principe, il m'est difficilement envisageable de contester les impressions d'un dégustateur quand je n'ai pas moi-même dégusté la bouteille en question.
Tu décides de balayer d'un revers de la main cet argument qui me semble pourtant fondamental et incontestable, c'est ton droit, mais n'espère pas me convaincre à grand coup d'esprit critique, il en faudra beaucoup plus que ça...

Luc

FARPAITEMENT !

Et encore, même si tu le dégustais, Luc, ce ne serait pas le même... Donc fnalement, on ne saura jamais... ;-)

quoi qu'il en soit il n'est absolument pas normal de servir un vin qui ne soit pas représentatif.

Ca semble une habitude. Lors de notre passage à Cheval blanc, nous étions plusieurs à avoir fait remarquer à notre hôtesse que le vin n'était pas au niveau normal, et tout ce qu'elle a trouvé à dire, c'est "ça doit être le changement de temps, hier, il était délicieux". Elle n'a pas eu le réflexe de nous proposer autre chose alors qu'il y avait tout de même Jean-Claude Bérouet dans notre groupe (le Zlatan de Pomerol).

Et ben si en plus il faut tenir compte de la météo pour bien boire à Cheval Blanc......

Le Cheval Blanc 06 est tout simplement pas au niveau. Nous sommes au moins 3 à le trouver moyen sur 3 dégustations différentes.
Après évolué, pas évolué, tertiaire ou pas, chacun a son ressenti. Une chose me semble évidente sur ce vin, il faut être fou pour acheter une bouteille 400€ d'une qualité aussi faible.
L'article parle de l'accueil dans ces grandes propriétés et je dois dire que je suis plutôt d'accord avec ce qui est écris.
Les vins dégustés lors de ces visites laissent souvent à désirer. Latour ayant la palme d'or avec 3 vins phénolés sans que cela gêne outre mesure la personne en face de nous. ILs sont sur une autre planète...

jmw

3 vins phénolés sans que cela gêne outre mesure la personne en face de nous. ILs sont sur une notre planète...

C'est du FOUTAGE de GUEULE pur et simple !!!!

on est d'accord.

jmw

heureusement que beaucoup des propriétés reçoivent bien les visiteurs, je pense notamment à VCC ou, en deux visites, ils nous ont ouvert 2002, 2004, 2005, 2006, 2010 et 2013, tous superbes...

Il y a du vin à vendre au Vieux chateau Certan ? Et "obligation" d'achat ou c'est juste pour les touristes qui tiennent absolument à ramener du vin comme ca se fait parfois sur la rive gauche ?

En effet cette citation de l'hotesse Cheval Blanc sur leur 2006 "ça doit être le changement de temps,hier, il était délicieux" mérite une place d'honneur ou une médaille dans le guide des guignolades de Bordeaux.A combien cette bouteille en fait, 400 euros? une autre médaille à remettre svp
La palme d'or pour Latour ? "Latour ayant la palme d'or avec 3 vins phénolés sans que cela gêne outre mesure la personne en face de nous. Ils sont sur une autre planète"..
Je suis de plus en plus perplexe de ce que je lis et découvre dans ce post.. Apres le tres beau CR de Eric sur son esthete et epicurienne semaine bordelaise qui semblait un presque sans fautes dans tous les GCC visités on est quelque peu dans le versan nord, je vais de révelations en révélations. A qui la prochaine récompense?

totolouga écrivait:

---

> Et ben si en plus il faut tenir compte de la météo
> pour bien boire à Cheval Blanc......

non, pas de vin en vente ni d'obligation d'achat à VCC.

Guillaume Thienpont qui nous as reçu lors de la deuxième visite a dit :
C'est toujours un plaisir d'ouvrir des bouteilles en présence de vrais connaisseurs!

La palme d'or à Latour pour 3 vins phénolés (vente aux particuliers possible à quel prix?), vous leur accordez vous l'or car il y a aussi des palmes de bronze et d'argent que vous pourriez décerner?

µjmwa écrivait:

---

> Le Cheval Blanc 06 est tout simplement pas au
> niveau. Nous sommes au moins 3 à le trouver moyen
> sur 3 dégustations différentes.
> Après évolué, pas évolué, tertiaire ou pas, chacun
> a son ressenti. Une chose me semble évidente sur
> ce vin, il faut être fou pour acheter une
> bouteille 400€ d'une qualité aussi faible.
> L'article parle de l'accueil dans ces grandes
> propriétés et je dois dire que je suis plutôt
> d'accord avec ce qui est écris.
> Les vins dégustés lors de ces visites laissent
> souvent à désirer. Latour ayant la palme d'or avec
> 3 vins phénolés sans que cela gêne outre mesure la
> personne en face de nous. ILs sont sur une autre
> planète...
>
> jmw

Tu n'es jamais fatigué ?

Luc

quand je m'instruis jamais
et ce post est fort instructif, vu le nombre de pages vues on peut aussi se rendre compte du fort intéret

Un grand merci de partager votre exceptionnelle aventure!
C était parfait !
Un régal
Myriam salvert

C était parfait
Merci

Petit déterrage en règle de ce reportage. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire (et à regarder). Les photos sont une valeur ajoutée au plaisir de suivre les pérégrinations d'Eric et toute sa clique.

Merci !

Merci

La suite très prochainement, car je continue avec les 8 mêmes lundi prochain un nouveau périple (toujours à Bordeaux, dans d'autres châteaux non visités l'année dernière).

Rendez-vous était donné devant Pichon-Longueville pour démarrer notre périple d'une semaine dans le Bordelais. Exactement la même équipe que l'année dernière. Frustrés de n'avoir pas pu voir tous les châteaux incontournables, nous avions l'idée d'achever notre "Bordeaux tour" avant de nous intéresser à une nouvelle région (qui ne sera pas en France). Je suis le seul Français de la bande. Les huit (prononcez "ouitte" ) autres sont Belges. Nobody's perfect. Surtout les Français
Si nous nous sommes donnés rendez-vous à l'extérieur, c'est qu'il faut montrer patte blanche à l'entrée du premier domaine visité : Château Latour. En descendant vers le parking, nous apercevons deux chevaux tirant des charrues. Nous aurions dû nous arrêter à ce moment-là pour les photographier, car à notre sortie 1h30 plus tard, ils étaient en pause. En sortant de la voiture, je regarde le bâtiment principal. Il a été réhaussé. En effet, il ressemblait avant à cela :
Dans la cour centrale, les anciens arbres ont disparu, remplacés par de la pelouse. Il faut dire qu'il y a encore moins d'un an, il y avait ici un trou de dix mètres de profondeur. Comblé aujourd'hui par un nouveau chai de vieillissement et des locaux de stockage.

Nous attaquons par le cuvier. Latour fut le premier domaine médocain à passer à l'inox en 1961. Il a maintenu cette tradition, même s'il a changé de cuves depuis ;-) Comme beaucoup, il a adopté le tri optique de la vendange. Mais il doit être le seul à retrier après la machine. Latour oblige.
Pauillac 2011 : nez élégant, avec des notes florales, des fruits noirs, mais déjà aussi le cèdre et le havane médocain. La bouche est ronde, fraîche, avec une matière veloutée, limite pulpeuse. La finale est mâchue et gourmande. Déjà très agréable.

Forts de Latour 2008 : le nez est encore plus classe, plus aérien, avec de la violette, du bois précieux, de la crème de mûre. La bouche possède une superbe tension, une matière soyeuse et sensuelle. La longue finale sans aucune dureté ne gâte rien. J'adore (bon, à 250-300 € la bouteille, ça calme...)

Latour 2003 : le nez est très marqué par le moka, mais le meilleur moka du monde, hein. Cela me rappelle le 2001 bu en 2004. La bouche est d'une densité impressionnante, tout en étant d'une grande douceur. Il y a une énérgie assez incroyable de l'attaque jusqu'à la finale puissante et interminale. Le tout dégageant une grande harmonie. Ceci dit, je n'ai pas le choc ressenti lorsque je l'avais bu bébé... en 2004. Il était alors beaucoup plus complexe et sensuel, et méritait son 100/100. Là, je suis plus dubitatif. C'est certes impressionnant, mais pas émouvant. Je lui préfère pour l'heure le second vin (de toute façon, le premier n'est pas dans mes moyens. Ca m'arrange bien...).

Notre guide aurait certainement convenu à un groupe qui n'y connaît rien. Ils ne seraient pas rendus compte qu'elle racontait de grosses bêtises. Genre, c'est l'océan qui a abandonné ici les graves. Ou que le domaine est presque bio parce qu'il utilise la confusion sexuelle contre les vers de la grappe (mais utilise des insecticides de synthèse contre la cicadelle, se sert d'herbicides même si notre guide prétendait le contraire, mais aussi de pesticides de synthèse. Ca va être difficile d'avoir l'agrément AB, je pense...)
Après l'éraflage et le tri, la vendange est convoyée jusqu'aux cuves par ces tuyaux (moderne il y a 20 ans, un peu dépassé aujourd'hui car pas très respectueux du raisin...).
Pour le coup, nous avons droit à une visite adaptée à notre groupe, car notre guide, responsable qualité du domaine est aussi compétente que sympathique. Nous avons passé deux heures enrichissantes et très agréables.

Maria Martinez Ojeda, mexicaine d'origine mais parlant parfaitement français, nous a longuement parlé des essais en bio du domaine (et du comparatif conventionnel/bio/biodynamique qu'ils prévoient de faire en 2015. Nous sommes ici au pied du plateau de Brane qui est le coeur du vignoble. Grâce à lui, les vins du domaine sont toujours d'une grande finesse.
Maria nous a expliqué que le domaine privilégiait les deux derniers matériaux, car l'inox n'était pas assez stable en température, ce qui nuisait à la complexité aromatique des vins.

Baron de Brane 2014 : nez sur la prunelle et la mûre, avec une pointe de poivre. Bouche très fruitée, ronde et fraîche, pulpeuse. Finale tonique marquée encore par le poivre. On sent que la maturité est là, mais juste, juste.

Brane-Cantenac 2014 : très beau nez sur les fruits rouges, le cèdre et les épices. Bouche très tendue enrobée d'une matière veloutée et fraîche. L'ensemble est dense et expressif. Finale explosive sur des notes de noyau. Très très joli !

Baron de Brane 2013 : nez fin sur la framboise et la cerise, souligné d'épices. Bouche très fraîche, tendue, avec des tannins soyeux, aériens et élégants, et surtout un très beau fruit. La finale est nette, entre fruits et épices. Miam !

Brane-Cantenac 2013 : nez plus complexe, marqué par un "élevage luxueux". Bouche longiligne à la matière dense et douce au grain très fin, d'une grande gourmandise. Finale fraîche et savoureuse, bien épicée. Très beau vin dans ce millésime pas évident.

Brane-Cantenac 2005 : nez fin et complexe sur la prune, le tabac, le lard fumé, les épices... Bouche qui trace net de l'attaque jusqu'en finale, avec une matière soyeuse et sensuelle. Finale suave et épicée. Je suis étonné lorsque Maria dit que le vin n'est pas encore prêt à boire. Je le trouve déjà très très bon, moi. Surtout, j'apprécie de voir un 2005 pas surextrait ni surmûr.

Brane-Cantenac 2001 : ben voilà, je comprends ce que voulait dire Maria. Celui-là, il est prêt, même s'il en a encore sous la pédale : nez plus complexe encore, avec les arômes du précédent, complété par le sous-bois, le cèdre, le cassis. Bouche d'une grande élégance, soyeuse, suave, soulignée par une acidité taillée au laser. Finale expressive, gourmande, très longue. Une petite merveille qui ferait aimer Bordeaux à un allergique aux vins de la région. Quand on pense que ça peut se trouver aujourd'hui aux alentours de 50 € (soit 5-6 fois moins que les forts de Latour 2008 et 24 fois moins que Latour 2003) on se dit que l'on marche sur la tête.

Carmenère 2011 (pas commercialisé !) : Henri Lurton a misé sur ce vieux cépage bordelais plus présent aujourd'hui au Chili qu'en France. Même s'il est planté sur le plateau de Brane, il a du mal à atteindre sa maturité optimale chaque année - si tant est qu'il n'ait pas été victime de coulure. En 2011, ce fut une grande réussite, d'où une mise en bouteille pour voir comment il évolue dans le temps. Il rentre de temps en temps dans l'assemblage du grand vin, jusqu'à 2 % (après, c'est too much). La robe de vin est très sombre. Le nez évoque la cerise noire, la myrtille, complété par des notes de fumée, de piment d'espelette, de poivre. La bouche est très dense, séveuse, marquée des notes goudronnées, avec une texture rappelant la peau de pêche. La finale est riche, expressive, sur le cacao et les épices. J'aime beaucoup !

A noter que cette très belle visite à Brane-Cantenac était gratuite, alors
C'est le plus vaste cru classé du Médoc avec 118 hectares de vignes en appellation Saint-Julien, plus quelques autres en Haut-Médoc pour produire le vin blanc. Il appartient depuis une trentaine d'année au brasseur japonais Suntory (qui possède aussi la moitié de Beychevelle). Des études pédologiques ont permis de mieux comprendre le vignoble et de faire un redécoupage intra-parcellaire dont il est tenu compte au moment des vendanges. D'où un nombre très élevé de cuves (plus de cent) pour les vinifier séparément.
Avec le saumon fumé/grillé et Saint-Jacques, nous dégustons les Arums de Lagrange 2014 : robe or pâle. Nez fin et expressif sur le bourgeon de cassis, le zeste de citron, la fleur d'acacia, avec une touche beurrée/grillée. La bouche est ronde, fraîche, éclatante, avec une belle expression aromatique, sans jamais tomber dans l'excessif. La finale est soulignée par une noble amertume. C'est franchement bon, et accompagne parfaitement le plat.
Le boeuf est l'un des meilleurs mangés de toute ma vie, si ce n'est le meilleur. La cuisson était parfaite, délicatement rosée, d'une tendreté incroyable sans tomber dans la mollesse. Un rêve éveillé. Il a été servi deux vins avec celui-ci.

Fiefs de Lagrange 2009 : nez très mûr sur la fraise confite, les épices, le bois grillé. Bouche ample, aérienne, légèrement surmûre, avec une matière veloutée, gourmande. Finale épicée. Bien.

Lagrange 2005 : nez plus fermé, mais aussi plus classe avec ses notes de havane, de cèdre et une pointe de vanille. Bouche ample, sphérique, enveloppant le palais d'une matière moelleuse et séveuse. Finale mentholée et fumée finement mâchue. Très (très) bon !

Avec les fromages (joliment présentés mais oubliés d'être photographiés), trois vins.

Lagrange 2000 : nez classique d'un médoc évolué, sur le graphite, le sous-bois, le cèdre. Bouche longiligne et énergique avec une matière mûre et intense, bien fraîche. Un vin qui serait proche de la perfection si la finale était plus persistante. C'est tout de même très bon.

Lagrange 1990 (apport belge) :nez plus discret, mais plus complexe, très boîte à cigare, avec de belles notes d'orange sanguine. La bouche est séveuse, avec une matière dense et vineuse, me rappelant un peu le Beychevelle 1929 bu récemment. La tonicité et la longueur sont impressionnantes, avec une grande persistance sur des notes fumées. Excellent vin.

Lagrange 1990 (offert par le domaine) : nez proche du précédent avec plus de fraîcheur et de jeunesse (cassis, menthol). Bouche intense offrant un toucher proche de l'irréel, doux et caressant, d'une grande sensualité. La finale quasi infinie est un hymne au havane. Magnifique vin.
La crème brûlée au miel de Lagrange est excellente, avec la riche idée d'avoir une plus grande quantité de crème que dans la version habituelle, souvent frustrante (1cm de profondeur...).

En conclusion de cette journée, on peut vraiment noter des disparités entre la qualité d'accueil des châteaux, avec certains qui vous accueillent superbement sans vous faire payer quoique ce soit, et d'autres qui vous offrent une prestation moins que moyenne pour un prix surréaliste. Il faut donc faire attention où l'on met les pieds....

Un très grand merci pour ce magnifique reportage !

Eric,

IL y a quelques années j'ai fait la même expérience que toi sur le Lagrange 1990, avec le même résultat.
Les bouteilles avaient été bus à l'aveugle et la différence assez nette.

jmw

Eric, par curiosité, combien tarife-t-il le dîner chez Lagrange ?