Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc - 2005

Vin gardé des conditions optimales

Un vin qui commence à être aimable et donc pour les pressés...

Pur, belle intensité, grand équilibre, pas du tout monopoivron car bonne compléxité dans l'ensemble, bonne longueur. Un très joli bordeaux sans folie.

Château Sociando-Mallet 2004 - Haut-Médoc


La robe est rouge sombre sans trace d'évolution.
Le nez reste sur les fruits noirs mais le tabac blond apparait.
La bouche se déroule sur un bel équilibre avec des tanins fondus, du fruit noir mais aussi des notes de tabac et de sous-bois.
Excellent vin gourmand.

Gilles

2004 me semble un millésime un peu roulette russe.
excellent souvenir il y a 3 ans du SM 2004
Tandis qu'un Brane Cantenac 2004 complètement nullissime il y a 1 mois astringence verdeur acidité aucun plaisir possible. 

Il me tardait, après plusieurs comptes rendus contradictoires et assez inquiétants, d'ouvrir une de ces bouteilles dont il me reste une tripotée (avec consentement éclairé).

Sociando Mallet 1996, Haut-Médoc :

Bouteille achetée en primeur, conservée en caisse bois depuis 1998 en cave enterrée depuis.
La robe est légèrement tuilée, nous nous attendions à plus d'évolution, j'en vérifie même le millésime sur la bouteille. Le nez est très médocain, avec encore une note légèrement boisée, signe habituel de Sociando, parfois cela en est gênant (1999), mais je m'éloigne de ce 1996.

La bouche est puissante (bien plus que ce chateau habituellement), avec des notes de tabac, de fruits compotés. Une finale fraiche, mentholée, presque astringente vient rappeler que ce millésime est atypique dans nos vignobles : des nuits très fraiches durant la maturation, gardant dans les baies un niveau d'acidité record, qu'il aurait fallu tempérer par une maturité à la récolte au delà de l'habituel..ce qui n'a pas souvent été le cas. Longueur correcte, sans plus. 15.5/20 (dernière note en 2016 : 16/20).

Encensé à sa sortie, devenu spéculatif ensuite, le guide vert notait (de mémoire) : "monumental, une sève phénoménale". 
Force est de constater que l'apogée est bien dépassée de 5/7 ans à mon sens, mais quand je vois la -très- faible évolution depuis 3 ans, je ne suis pas inquiet et nous ouvrirons les suivantes au rythme de mets adaptés : ce midi un morceau de Chevreuil offert par notre voisin chasseur. Une viande très maigre, cuisinée 4 heures en 2 cuissons à feu très doux (à peine à ébullition) avec du coulis de tomate et des petites olives vertes. Vous l'avez compris, il faut que le plat soit aussi sur de fins amers et une acidité relative pour ne pas être déphasé avec ce 1996.

Ouvert en parallèle d'un La Louvière 2001, il l'a dominé en tous points..sauf peut être l'équilibre.
Je n'achète plus ce Chateau mais 1996 reste une de mes meilleures rencontres avec les vins de jean Gautreau, qu'il repose en paix !

écrit:

Sociando Mallet 1996, Haut-Médoc :

 Le nez est très médocain, avec encore une note légèrement boisée, signe habituel de Sociando, parfois cela en est gênant (1999), mais je m'éloigne de ce 1996.


 

Pour ce qui me concerne le 1999 a toujours été excellent sans boisée gênant.
Comme quoi les goûts ou les bouteilles...
Cordialement
Gaëtan

Gaet, Ce 1999 a été ouvert en 2008, 2014 et 2015, pas depuis. Il est vrai qu'il fut à chaque fois le seul Bordeaux de la série, ceci expliquant peut être cela, mais le meilleur souvenir est celui de 2014 où ce boisé m'avait marqué.

Bues en 2014,15,16 et 2017
dont voici le C.R de 2017

Bouchon entamé 20%Robe : noire, profonde, très peu évoluée mais avec un léger disque orangée de belles larmes s'écoulent le long des parois
Nez : de mémoire, très agréable sur les fruits noirs la mure, la fraise. Puis viennent des arômes tertiaire de sous-bois, de havane; Des senteurs de cedre.
en bouche : c'est plus long que large, les tanins sont fondus, gouleyant, très belle longueur
Excellent

Damned, j'en ai pu de 99  ..cet échange me fera néanmoins penser à tester les autres millésimes encore en cave...

Vinozzy... si tu as du 2003..

Château Sociando-Mallet  2003 -  Haut-Médoc

Ce fil m'a donné une furieuse envie d' ouvrir un Sociando et comme le burger maison était accompagné d'un magnifique steak fraichement haché, bien épais et d'une jolie compotée d'oignons... Je me suis que tous ensemble allions bien nous entendre.

Bouchon en bon état juste marqué sur le disque
Belle robe très dense, larmes épaisses
Nez sur les fruits noirs ; Cassis, mûres, cuir, vanille
Tout cela semble annoncer une bouche riche, aux fruits mûres voir confiturés.
Pas du tout.
L'attaque est ample, mais relativement fraiche soutenu par des arômes de ronces, cèdre. On retrouve les fruits noirs à bonne maturité.
La longueur n'est pas phénoménale mais reste correcte.
C'est très bon.

Pascal
 

Château Sociando-Mallet 1982 - Haut-Médoc

Vin ouvert 4h avant le repas. bouteille achetée au château au cours de portes ouvertes en médoc dans les années 90's
Bue sur un plateau de fromage
Le vin surprend par sa couleur très sombre et profonde qui ne trahit vraiment pas son age. Une belle couleur pleine de promesse.
Une nez fin et subtil,  plein de douceur mentholé, fruit rouge et légèrement épicé, on sent le cuir et le tabac un nez qui se développe tout au cours de la soirée en gagnant de la complexité et de l'ampleur. On ressent de la chaleur et de la douceur .
Une bouche avec une attaque moelleuse, souple pleine de rondeur, le fruit et les épices sont bien présents, une bouche d'une complexité et d'une finesse remarquable. Elle enveloppe la bouche d'une douce chaleur. tout est fondu et harmonieux, complexe, le vin joue plus sur la douceur que la robustesse. Que c'est bon avec une finale qui n'en fini pas et rappelle tous les marqueurs du vin.
Vin exceptionnel qui joue sur le registre douceur et complexité, certes à son apogée mais on ne sent pas encore venir la fin. Année extraordinaire, château de très haut niveau, cela donne une bouteille exceptionnelle. 18,5/20

dégusté ici
Château Sociando Mallet, Haut Médoc, 2000
Le nez m'évoque un cabernet franc avec un poivron affirmé, des notes terreuses et un peu floral.
La bouche est sapide; elle propose une belle fraîcheur, les tanins sont presque fondus, l'aromatique répondant au nez, c'est plutôt long. Il y a pas une grosse perception d'acidité de mémoire, mais le vin apparaît vraiment frais et c'est vraiment bon! Il nous a baladé à l'aveugle, celui là.
J'ai terminé cette bouteille 2 jours plus tard, le boisé était alors plus dominant, le vin a perdu en élégance et en fraîcheur.

Nous avons également eu Sociando 2000 hier. La première bouteille contenait des brettanomyces dans des proportions légèrement désagréables. La deuxième a été ouverte avec l'espoir d'une amélioration. Malheureusement, le brettanomyces était encore plus prononcé - à ne pas boire avec plaisir.

 

Château Sociando Mallet 2006

 

Ouvert hier pour le repas de Noël en petit comité chez mes beaux-parents qui ont un faible pour les Bordeaux.
Le bouchon est parfait, quasiment pas imbibé et de bon augure ! En effet le vin est très classique mais superbe. Robe très sombre, pas évoluée. Le nez est immédiatement expressif, très classique, sur beaucoup de fruits, un peu de cuir, cèdre et crie Bordeaux ! En bouche, une fois n’est pas coutume avec ce château, c’est très hédoniste, avec un beau volume, aucune austérité . Encore ferme mais aucune aspérité, on ne sent pas les tanins qui pourtant apporte de la tenue. 
Bonne pioche sur l’agneau …

Thien

Une petite contribution de ma part , suite à un récent débat ou le Sociando Mallet 1996 semblait recueillir des avis forts divergents.

 


 La visite de ma fille, née en 1996 me donne l'occasion d'ouvrir une bouteille et de faire le point.

 Robe encore foncée, un peu d'évolution orangée sur le disque mais rien de méchant. Dépôt assez visible sur le col de la bouteille, ainsi qu'au fond. 

Nez type du Médoc, et du Cabernet : Il reste encore un peu de cassis de fruits noirs mais on commence a évoluer vers le tertiaire, doucement. 

Jolie attaque en bouche, le vin est est encore riche en tanins, mais ces derniers sont arrondis par l'âge. Belle concentration, pas de creux ressenti. 

Longue finale sur le cuir, le tabac et une discrète note un peu mentholée, rafraichissante. 

Très joli flacon pour moi, on peut lui faire confiance encore une bonne dizaine d'année. Conforme à mon souvenir d'il y a 3-4 ans. 

Je n'explique pas ce qui s'est passé avec la bouteille de notre ami O Mottard (défectueuse, lot « raté »?), dont les commentaires m'avaient étonné ( Je le dis en toute sincérité, d'autant que je le considère comme un des intervenants les plus fiables de LPV) 

NB : Je ne connais aucunement O. Mottard, mis à part le fait que nous partageons visiblement les mêmes bouteilles en caves parfois!

NB2 pour Papé: Sociando Mallet 2003 c'est en effet excellent !!! Il n'a presque pas vieilli en 20 ans !

YR

Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc, 2009

   

Ouverture 3h avec mise à l’épaule 1h avant dégustation, en accompagnement d’une entrecôte maturée. Le bouchon est parfait, estampillé Sociando Mallet et tout juste imbibé sur sa base.

Robe sans grande trace d’évolution encore, même si, à bien y regarder et à la lumière, un début de disque orangé commence à faire son apparition.

Très très beau nez, bien défini, classe, doté d’une jolie fraîcheur. Le vin commence tout juste son adolescence, avec un fruit encore bien présent, mais néanmoins doté d’un début de profondeur. On est sur les fruits noirs, principalement le cassis, un fond cacao, des épices, et une touche de menthol.
C’est un beau bouquet.
Malheureusement pour moi, une pointe de bouchon non négligeable vient ternir quelque peu ce beau panorama olfactif.

La bouche est dense, ample, toujours fraîche, acidulée, avec une très belle longueur. Fin de bouche encore un peu asséchante en dégustation pure, mais sans problème avec une belle pièce de viande.

Le vin n’a pas bougé le soir.

Garde : inutile de dire que ce vin ira encore loin. Les amateurs d’arômes tertiaires passeront leur chemin pour encore 4-5 ans à mon avis. Ceux qui aiment cueillir les vins dans leur adolescence, ouvert et encore sur le fruit, peuvent l’ouvrir sans crainte, et de surcroît avec bonheur.

Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc 2011

Bouteille ouverte à l'épaulé 2h avant dégustation.
Bouchon bien fatigué pour son jeune âge.

Robe sombre sans trace d’évolution.

À l'ouverture le nez est plutôt expressif mais sur le pruneau,pointe de vanille.
La bouche se livre de façon rectiligne plus sur le fruit noir, avec une trame tannique à peine perfectible. 
Au moment du repas, le nez est net sur la mure, le cassis, fond de tabac blond, pointe de vanille. L'agitation donne en supplément une touche de fumé en finale.
C'est sans surprise certes mais au moins c'est à la hauteur de nos attentes.
La bouche est rectiligne, pas monstrueuse mais sans aspérité ni lourdeur.
Les plus critique pourront lui reprocher peut-être une sensation de dilution que personnellement je prendrai pour de la buvabilitée, qui est renforcé par une finale mentholé bienvenue par ce dimanche caniculaire.
Les tanins sont bien intégrés, et pour les palets palais les plus délicats, l'entrecôte au BBQ finira de les polir.
L'accord parfait sera avec la Tomme des Bauges.

Ça ne sera pas la bouteille de l'année mais elle aura satisfait les beau-parents et c'est déjà ça.

David
...Aïe...Rattrapé par la patrouille du bon français

Pour moi les palets ne sont jamais délicats, surtout quand on les prend dans les gencives... Les résultats ne sont alors pas laids mais difformes...



Jean-Loup

www.bing.com/videos/...

 

Bu hier soir à l'aveugle un 

Château Sociando-Mallet Haut-médoc 2000

La robe est grenat sombre, à peine évoluée. .

Le nez est expressif, sur le cassis, le poivron rouge grillé, le tabac, avec une touche mentholée (m'emmenant direct en rive gauche bordelaise). 

Dès l'attaque en bouche, vous êtes saisi par sa grande fraîcheur aromatique, puis happé par une tension qui ne vous lâche plus. La matière est d'une grande douceur tactile, caressante, tout en ne manquant pas de fond : on sent de la concentration et de la puissance retenue. Le cassis domine, secondé par le poivron rouge. 

La finale prolonge la tension de la bouche en accentuant encore la fraîcheur, et en ajoutant une palette aromatique plus tertiaire, avec une persistance sur le tabac et le menthol. 

Je partais sur un Clos du Marquis ou un Pavillon rouge de 10-15 ans. Grosse surprise  à la découverte de l'étiquette. Un des meilleurs Sociando-Mallet bus à ce jour (avec le 2001, très bien aussi). 

Château Sociando-Mallet Haut-médoc 2012

Bu au resto. Pas de notes.
Est venu remplacer un Pibarnon 1998 dont la dernière bouteille venait d'être vendue 

Etonné de ne pas trouver de CR sur ce millésime car il me semble que le vin est déjà à un stade d'évolution qui permet de l'aborder facilement.
Si la robe commence à évoluer, le nez demeure sur des arômes (très) classiques de Bordeaux. La bouche est suave et les tannins semblent totalement fondus, c'est très agréable à boire.
En revanche, j'ai trouvé le vin un peu "fluide" alors que j'avais le souvenir de vins plus "charnus" sur les millésimes du début des années 2000 (2001 & 2003 notamment). Changement de style ?
Cela dit, c'est un bon vin qu'on prend plaisir à boire (je ne bois pas très souvent de Bordeaux) et qui a parfaitement accompagné un pigeon juste excellent 




 

Sociando-Mallet 2000 

Robe rubis profonde translucide matinée de très légers reflets bruns.
Nez posé de speculoos, de prune, de tabac.Bouche fraîche, aux tannins effacés. Belle longueur.
A l'aération, le vin montre son sérieux, tout en étant croquant.Note un peu insistante de vieux bois.Pas mal du tout mais je m'attendais à davantage de jovialité et de densité.
Pas certain que davantage de garde améliorera le vin.

Cordialement,

Hervé

Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc, 1991

Servi en magnum, pour un déjeuner de famille, en accompagnement d’une cote de bœuf.

Carafé 1h

Beau nez qui propose une jolie profondeur et qui ne cesse de gagner en précision au fil de la dégustation. On y décèle pêle-mêle boîte à cigare, de notes terreuses, et, à signaler, un fruits encore bien présent, et délicieux.

Très belle bouche : tanins fondus et soyeux, léger mine de crayon, bois noble.
Un vin qui se caractérise, je trouve par une certaine austerité - ce qui n’est pas une critique - mais qui fait bien le travail, on se régale.

Garde : petit millésime certes, mais belle bouteille, et pour moi, le vin n'a pas dit son dernier mot, à tout le moins dans ce format-là. On peut le boire bien entendu.

Bu  ici. Haut-Médoc, château Sociando-Mallet 2007
Robe pourpre, profonde.
Nez ouvert, sur le poivron, le graphite, le fumé, les fruits noirs et le café.
Attaque souple et fraiche. Cette souplesse et cette fraicheur s’accompagne dans un deuxième temps d’un côté suave vite remplacé par un côté asséchant dû à des tanins plutôt fins mais très abondants. En retro, on retrouve le poivron, les fruits cuits, le fumé et le café.
Finale asséchante où les tanins dominent, avec une très belle longueur.
C’est bon (3/5), mais austère, avec une finale asséchante.

Bibi

Château Sociando-Mallet 2015

Robe assez dense, sans note d'évolution.

Nez très secondaire avec une corbeille de fruits noirs très expressive.

Bouche bien construite, assez soyeuse, avec une belle acidité en finale, les tannins sont abondants mais bien enrobés, le vin est à l'aube de sa vie et commence à bien se goûter.

TB

Antoine

Edit : le vin a bien sûr été carafé deux heures avant étant donné son jeune âge !

J’en ai bu une le WEEK-END dernier suivi d’un 2009.
le carafage a été bénéfique sur le 2015 même si beaucoup de tannins. Le 2009 était un cran au dessus car mieux intégré au niveau des tannins.

bien cordialement 

sylvain

Château Sociando-Mallet 2001

Bouchon non entamé.
Robe : noire. Disque très très légèrement évolué. Il faut bien regarder.
Nez : Sur le santal, la boîte à cigare. Un peu de café, de fruits noirs. Très agréable, on a envie d'y revenir. Puis un peu de poivron. 😉
En bouche : les tanins sont parfaitement fondus. On retrouve le café, le santal... Le vin emplit bien la bouche, belle longueur...
Excellent

Gaetan 

Manas écrit:

Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc, 2009

 

 

Ouverture 3h avec mise à l’épaule 1h avant dégustation, en accompagnement d’une entrecôte maturée. Le bouchon est parfait, estampillé Sociando Mallet et tout juste imbibé sur sa base.

Robe sans grande trace d’évolution encore, même si, à bien y regarder et à la lumière, un début de disque orangé commence à faire son apparition.

Très très beau nez, bien défini, classe, doté d’une jolie fraîcheur. Le vin commence tout juste son adolescence, avec un fruit encore bien présent, mais néanmoins doté d’un début de profondeur. On est sur les fruits noirs, principalement le cassis, un fond cacao, des épices, et une touche de menthol.
C’est un beau bouquet.
Malheureusement pour moi, une pointe de bouchon non négligeable vient ternir quelque peu ce beau panorama olfactif.

La bouche est dense, ample, toujours fraîche, acidulée, avec une très belle longueur. Fin de bouche encore un peu asséchante en dégustation pure, mais sans problème avec une belle pièce de viande.

Le vin n’a pas bougé le soir.

Garde : inutile de dire que ce vin ira encore loin. Les amateurs d’arômes tertiaires passeront leur chemin pour encore 4-5 ans à mon avis. Ceux qui aiment cueillir les vins dans leur adolescence, ouvert et encore sur le fruit, peuvent l’ouvrir sans crainte, et de surcroît avec bonheur.
 

Confiant à la suite du CR de Manas, ouverture 2 heures avant dégustation sur la même pièce de viande...
Le vin se livre sans excès d'élevage ni de tanins.
C'est un véritable plaisir, à l'équilibre entre matière et expression aromatique, classe et buvabilité.
Encore une fois Sociando comble la tablé et pas besoin d'attendre 2029 pour ce faire plaisir.
Très bien en l'état et mes deux autres quilles ne connaitront pas la joie de la majorité.

David

Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc - 2009

Tiens, j'ai bu aussi ma première bouteille de ce Château dans ce millésime, dont je confirme l'excellence.

La robe bien sombre paraît encore bien jeune.
Très expressif et chatoyant, le nez fait la part belle à des flagrances de prunes et de cassis, complétées par des touches  de fourrure, d'arômes balsamiques et de torréfaction.
Bien en chair, la bouche affiche une bonne fraîcheur et des tanins serrés et solides mais certainement pas rustiques. L'aromatique se teinte d'une pointe métallique rendant l'ensemble un peu moins avenant qu'au nez mais elle disparaît à l'aération. C'est ensuite une austérité aristocratique, classieuse et pauillacaine, qui domine jusque dans la longue finale effilée et franche.
Très Bien +(+)
Au tout début de sa période de jouissance, mais va encore gagner en complexité, bien sûr.

Bien entendu l'accord est superbe (4 / 5) avec des côtes d'agneau puisque le vin a des caractéristiques pauillacaines...

Jean-Loup

Château Sociando-Mallet - Haut-Médoc - 1990

 

"Oh non, pas encore Sociando", c'est ce que j'ai pu dire une fois au paternel il y a maintenant plusieurs années de cela. Non pas tant que je n'aimais pas, mais j'avais le sentiment de boire un peu toujours le même vin. On boit un "bon Bordeaux", sans parfois l'éclat qui caractérisait certaines bouteilles.  C'était au tout début et je n'y connaissais pas grand chose il est vrai. 

L'occasion d'un repas mêlant famille et amis a été l'occasion d'une sortie d'un nouveau Sociando sur le millésime 90 que je ne crois pas avoir déjà goûté, ou alors il y a très longtemps. Ce vin cohabite sur table avec deux bouteilles, mais je suis à l'aveugle sur ces deux derniers (je devine cependant les origines médocaines au nez, sans être capable d'aller plus loin).

Carafée 2 bonnes heures.

On a un nez d'un grand classicisme, mais aussi d'une grande justesse, classe, profond. On y retrouve encore une belle présence de fruits noirs, la boîte à cigare et le cuir et le cèdre.
C'est classique mais tellement expressif et harmonieux.

Une bouche tout à fait remarquable, racée, veloutée, tanins fondus, avec un fruits toujours fringuant. L'ensemble est soyeux, porté par une belle minéralité (mine de crayon), et une rétro sur le cuir. 

Une bouteille qui m'a scotché, et je n'étais pas le seul ; ce vin au seul nez, a éblouit de toute sa classe l'ensemble de la tablée. 
Ce vin, ce jour-là, a tenu la dragée haute à un superbe Léoville Barton 90 et un non moins superbe Ducru-Beaucaillou 1982
Respect.

J'aime le vin aussi pour ça, au-delà de ce qu'il y a dans le verre : on y vient, on se lasse, puis on y revient avec encore plus de passion du fait d'un coup de coeur ou, tout simplement, une redécouverte. En y réfléchissant, ça m'a fait ça avec Guigal aussi.

J'encave à mon tour ce château année après année et j'espère revivre, un jour, une dégustation à un niveau semblable à celui de ce 1990 décidément grandiose.

Merci pour ces notes.
Cela fait très longtemps que je n’avais pas goûté cette bouteille. Je trouve parfois SM un peu austère, mais je me rappelle m’être dit, à propos de ce 90, Ah oui quand même ! On comprend pourquoi cette bouteille a été mise sur un pied d’égalité avec de prestigieux GCC. 

Thien