A fuir si l'on aime les vins puissants et riches. A siroter doucement si l'on aime la finesse et l'élégance de ce vin qui raconte sa belle histoire.

Parfaitement d'accord, même si mon expérience est trop modeste pour être valable: 2 Clos Saint-Jacques, le second, vendredi dernier, était un 1995.
Je suis trop marqué par les Rhône Nord et trop béotien pour entendre la belle histoire.

Cordialement,
Thierry Debaisieux.

Thierry,
le domaine Armand Rousseau figure parmi les domaines de la Bourgogne qui sont les plus expressifs dans la finesse et l'élégance.
Le Rhône Nord est plus riche, mais le pont gustatif se fait assez facilement.
Ce doit être une expérience complémentaire de celle du Rhône.

Armand Rousseau Gevrey-Chambertin 2008

Cette bouteille apportée par mon généreux hôte a été ouverte dimanche avec quelques unes de ses congénères pour accompagner un boeuf bourguignon puis un superbe Saint-Nectaire.

Dimanche, ce vin à la robe très claire a vu son acidité dominer les débats au point de masquer ses qualités.

Il en fut tout autrement ce soir où le liquide libéré s'est montré sous un jour plus conforme : disparition de la sensation d'acidité, finesse aromatique et complexité de la trame mais le tout sur la réserve.

Ce vin est clairement à attendre, sans inquiétude aucune ;un grand merci à Benji pour ce beau flacon.

Armand Rousseau Gevrey-Chambertin Clos Saint-Jacques 2001
Ouvert dans le sud par un jour orageux, ce qui influence forcément le goût.
Le nez n'est pas très marqué même s'il est pur.
En bouche, il est tout simplement touché par la grâce.
C'est le dessin, le délié de ce vin qui me semblent le plus remarquables, ce qui suppose un travail sur les raisins de la plus haute précision.
Qu'il soit premier cru ou grand cru, on s'en fiche, parce qu'on est devant l'excellence la plus grande.
Velouté, intégré, délicat, fin, racé, tout en lui est une merveille.
Un immense vin bu sur un grenadin de veau cuit sept heures à 60°.

Un 1995 bu récemment nous a paru loin de cette description.

Plutôt une déception par rapport à l'étiquette.

Daniel

Armand Rousseau - Clos de la Roche 2002

Certes c'est très jeune, mais quand on n'est pas allocataire du domaine et qu'on croise cette bouteille à moins de 100€ sur table au restaurant, on saute sur l'occasion

Le vin est bù dès la remontée de cave, non carafé. Il a été servi dans des verres suffisamment grands pour qu'il ait le temps de s'ouvrir progressivement.

La robe est relativement claire et brillante. Le nez est ouvert, sur les fruits rouges et les épices. Ça pinote agréablement et, malgré que nous soyons en Italie, la Bourgogne nous semble toute proche!
La bouche est magnifique, d'une pureté et d'une délicatesse rare. Les tannins sont d'une très bonne qualité et commencent à se fondre (ils se font ressentir légèrement en fin de bouche). La finale est longue, soutenue par une aciditée bien maitrisée. A deux, la bouteille est descendue très vite...

En résumé, c'est déja très bon en l'état mais ce Clos de la Roche 2002 sera à coup sûr une bouteille extraordinaire dans 5 ou 10 ans.

A+

Quentin

Si je comprends bien, les Italiens sont aussi raisonnables que les Espagnols sur les coeffs des vins.

Oui effectivement, les coefs que je constate en ce moment n'ont rien à voir avec ceux qui sont pratiqués en France...

Quentin

ainsi qu'un Chambertin 2000 ... lors d'un marathon chez un médecin belge

François,

tu m'as donné envie d'en ouvrir une bt, as-tu passé le vin en carafe ?
Lors de ma dernière rencontre, qui il est vrai date un peu, je l'avais trouvé dur et fermé ...

merci d'avance

Les derniers 2001 que j'ai ouvert étaient des plus aimables.

Petites illustrations du CR un peu plus haut



Quentin

Un bel entretien avec Charles Rousseau par F. Mauss.

gje.mabulle.com/inde...

Merci du lien oliv.

Ce qui est intéressant, c'est que les vignerons de cette génération, tout comme Henri Bonneau ou comme le regretté Jean Hugel, parlent (parlaient) avec simplicité de leurs choix, de leurs décisions, comme si tout était extrêmement naturel.
Très beau texte que cette interview.

"""Quand il y a quelque chose à vendre, ce n’est plus une parcelle comme j’ai pu en acheter dans le temps, c’est un domaine en entier et là, ce sont les financiers qui les prennent.

C'est une très bonne nouvelle ....ils vont "virer "" les anciens clients qui n'auront plus les moyens d'acheter les bouteilles ....à moi le Chambertin , le Clos de Bèze , le Clos St Jacques !! ....j'espère que les droits de succession vont exploser dans les prochains mois ....il faudra bien renflouer les caisses !! Pas même concerné , j'ai déjà fait le nécessaire ....ils ne me prendront plus un sou !! X(

Merci Oliv! Au passage j'ai trouvé très intéressant d'apprendre le rôle de la RVF dans l'émancipation des producteurs bourguignons.

Marc

domaine Armand Rousseau 2000 clos de la roche grand cru

c'est un vin que j'ai en cave depuis quelques mois, avec l'objectif de justement le boire en compagnie de mes amis, ceux avec qui on a tant partagé dans les rires et dans la déception parfois aussi...

j'ai failli en ravoir un flacon mais bon... je m'étais dit que je devais le gouter avant, même si le style maison me plait beaucoup...

le nez allie puissance et finesse avec des notes de rose, de fraise écrasée, encore très austère et aérien à la fois, avec une superbe complexité, charmeur et profond à la fois même si on sent bien qu'il n'est pas encore parfaitement prêt

la bouche présente une pureté à l'attaque sur la fraise acidulée de manière très fine, les tanins sont très fins et soyeux. le vin n'est clairement pas prêt mais son potentiel est tellement lisible qu'il parait évident que le futur en fera une somptueuse bouteille même s'il se présente déja très bien aujourd'hui

j'aime ce vin qui n'aura eu pour tort que d'avoir été servi avec un grand vin, mais que j'aimerais être une petite souris dans le futur pour voir comment sera ce vin dans 10 ans

superbe acidité qui étire le vin et lui donne une précision (un peu la ligne directrice de cette dégustation vous l'aurez compris) mais s'il serre encore un petit poil

grande longueur très fine, j'adore !

un grand vin en devenir, probablement !

excellent !

Sans rien enlever au CR de Fred, je dois avouer de manière générale que les CR parlant d'un "vin en devenir" de 10 ans d'âge ou plus me laissent un peu dubitatif. Que cela soit mis au compte de mon incompétence et manque d'expérience. SVP ne lisez aucune ironie à ce message n'en comprenant pas; mais acceptez mon interrogation.

Olivier

peut-être tout simplement parce que 10 ans pour certaines bouteilles, c'est le début de leur vie (lis le CR sur theulet-marsalet 1967...)
beaucoup ont trop pris l'habitude de boire les vins trop jeunes, sont déçus et ne croient pas au potentiel de garde
or pour le savoir, il faut justement laisser vieillir !

Fred je veux bien te croire, mais j'avoue que mon expérience n'en est pas à ce stade ! (Lu et apprécié au passage ton CR sur le 1997 de Bouchard)

Olivier

oula ! pas d'erreur !
je n'ai que très peu d'expérience sur la bourgogne en général, ça ne date que de 3/4 ans pas plus
mais on m'a appris à attendre des grands crus, tout comme les bordelais au lieu de les juger trop tôt car on n'a pas la patience de les attendre
l'expérience est aussi affaire de bon sens...

Bon eh bien le bon sens sera pour moi de faire confiance à ceux qui ont (un peu) plus d'expérience que moi avant de me faire mon opinion personnelle.

Olivier

CR:Gevrey-Chambertin 1er cru Clos Saint Jacques 1996 Armand Rousseau

Voila encore un nez explosif, un véritable concentré de fruits noirs.
Le touché de bouche est impressionnant, tout en douceur, avec une belle matière. L'acidité est parfaitement intégrée, elle donne de la tension au vin. La concentration se ressent également en bouche avec une belle complexité d'arômes de sous bois et une myriade de fruit. Ce vin offre une palette de saveurs riches et intenses. La longueur est de très belle facture, toujours dans ce registre de puissance maitrisée. Les derniers 1996 que j'ai bu me bluffent, car ils sont encore jeunes. Mais ce vin atteint tout doucement son apogée, à vrai dire, rien ne presse.

Excellent

Ces 2 flacons sont ils prêts à boire? N'en ayant qu'une de chaque je ne peux pas tester!
Merci.

2002 ? à ta place j'attendrais ...

les 2000 et certains 2001 se boivent bien actuellement,

Je partage l'avis de claudius. 2002 mérite d'être gardé encore...

Je vais attendre alors, ou alors essayer d'en trouver 2 autres.....

Je me joins au cortège de ceux qui te conseillent d'attendre...
2002 est un assez grand millésime en Bourgogne...

Al

Armand Rousseau Lavaux Saint Jacques 2003

Dégagé aux épaules 45 mn avant le repas, bue avec des souris d'agneau cuites au four.

Robe rose clair, goût de mure et de fruits rouge, texture "soyeuse", longue finale sur la mûre : un très bon vin

Grégory

Utilisateur anonyme écrivait:

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> Chambertin Rousseau 1996 : 16,5/20 - 11/3/06
> Pinot fin, élégant, plutôt svelte. Peu de couleur, gamme relativement évoluée pour un vin qui semble
> en deçà de ce que l’on pourrait attendre. Style maison réconfortant (vendange en vert, race, ...).
> J’entends dire que le domaine a un peu failli sur ce millésime …

Domaine Armand Rousseau - Chambertin - 1996

Comme quoi, ce vin était à attendre :

Le vin a été carafé une heure.
R : un beau rouge rubis avec à peine de très légères touches d’évolution.
N : somptueux : le fruit (rouge plus que noir) est encore là, la finesse et la complexité sont déjà perceptibles.
B : confirmation : un vin qui donne un bonheur immense ; fin de bouche parfaite… Un vin qui ne faiblira pas tant qu’il en restera dans la bouteille… ensuite, impossible d’en parler.-

TRES BIEN