+1 YR

J'avais posté il y a quelques temps un commentaire de dégustation tout à fait dans la lignée de ce que tu décris. A une nuance près : pour moi il était plus Chassagne que Meursault

bon Meursault avec qq années (entre 2004 et 2007). La lecture du pédigrée fait forte impression. Et la réputation de Leflaive sort grandie de cet essai. écrit:

et tu mets combien dans un bon meursault de quelques années ?
27 euros ne me parait pas si cher si tu fais la comparaison et si tu en as d'autres dont tu ne veux plus, pense à moi

Portrait
Anne Claude Leflaive, élue vigneronne de l'année par ses pairs.

www.thedrinksbusines...

Heureusement pour elle, je n'ai pas le droit de vote... ><

Cordialerment,

Hervé

Domaine Leflaive Bourgogne 2010

Difficile d'accès dans un premier temps avec une acidité excessive, ce vin est superbe après 4 heures de carafe. Le boisé est noble, l'acidité importante (mais pour qui a découvert le vin blanc avec le chenin c'est parfait) et la longueur dingue si l'on se réfère à appellation. Le vin s'achève sur une finale salivante et saline, on en redemande. Çà fait penser à un très bon Puligny ou un 1er cru de Chablis. C'est pas donné en terme de tarif mais on en a pour son argent dans le cas présent.

Paul

2005 Domaine Leflaive Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles

Bouteille carafée 45mn
Belle robe jaune tirant vers l’or, nez sur la pêche et le citron, bouche contenant des arômes de thé, de citron, de coing. Sensation légèrement beurrée en bouche mais une amertume un peu trop présente est ressentie en finale.
Le lendemain, l’amertume a disparu.
Un très bon vin, à attendre si l’on est prêt à prendre le risque d’une éventuelle oxydation...

Gregory

Cela faisait quelques semaines que je n'avais pas ouvert une bouteille du domaine... Pourquoi ? par peur d'une confirmation des lectures de la rubrique du domaine, par peur de voir mes bouteilles avec des défauts majeur. Non simplement l'envie d'ouvrir une bouteille que je n'avais regouté depuis quelques temps.

Non pas que je nie que les prix du domaine ont pris une envolée (que je ne peux cautionner) mais je dois avouer avoir eu par le passé de grands plaisirs gustatifs que le domaine a su et pu m'apporter.

C'est donc avec grand plaisir (mais non sans une certaine appréhension) que je choisi pour notre dîner une bouteille de Puligny Montrachet - Domaine Leflaive 2005.
Ces pseudos craintes sont vite effacées en ouvrant la bouteille. La robe est jaune or - Le nez offre des arômes très légèrement grillés avec en plus un coté fruits jaunes bien mûrs sans omettre des notes discrètes d'herbes séchées - La bouche est ample, avec une longueur importante et une matière grasse qui finie sur un coté finement acidulé permettant un juste équilibre rafraichissant. Le potentiel de vieillissement est encore important et le vin est, à mon sens, encore un peu sur sa retenue. Par contre, je n'ai aucune inquiétude sur sa possibilité d'évolution future sans aucune crainte pour une future oxydation à venir... Mais cela est certainement dû aux quelques dizaines de bouteilles que j'ai pu ouvrir dans le passé ! TRES BIEN

Voila qui me rassure sur le potentiel de certaines bouteilles du domaine pour lesquelles l'oxydation prématurée n'est pas mon inquiétude primaire.... Alors soit, je n'ai pas dégusté assez de ces bouteilles, soit j'ai une chance incroyable, soit.....

Eric

Bonjour

bouteille bue lors d une degustation ici

Vin 3 :

Nez sur les agrumes, et le mineral avec un coté legerement brioché. En bouche, le vin apparait dans un premier temps assez peu complexe mais intense sur les agrumes et la pierre a fusil avec de beaux amers.( La bouteille a ete ouverte peu de temps avant). En le laissant s aerer, le vin prends de la complexité et de la densité. Au debut je partais sur un meursault de Grivault mais au fur et a mesure, le vin devient cristallin, intense sur le citrus, le mineral, quelques notes de reductions apparaissent. Le volume devient plus imposant toujours sur les agrumes et un peu de brioche et deroule une grosse finale tres bien equilibré avec un cote parafiné, salivant. grosse densité et grosse persistance pour ce vin qui est tres jeune mais qui donnera aussi une superbe bouteille une fois qu il aura gagner en complexité. 2 eme fois en peu de temps que je bois cette bouteille et c est vraiment excellent meme si encore jeune.

Il s agit de :

Domaine leflaive - Puligny Montrachet " Clavoillon" 2010

Bu pendant une superbe semaine en Bretagne

Domaine Leflaive, Bâtard Montrachet, 2003



Oliv
Robe jaune paille très peu teintée.
Nez magnifique de grand bourgogne, sur un parfait équilibre entre le floral et les agrumes avec un élevage fumé beurré parfaitement intégré. La grande classe !
La bouche est en revanche marquée des excès du millésime, sur une attaque ample, à la matière massive et un peu alanguie.
Le vin peine à se relancer, tapissant le palais en largeur mais manquant d'acidité pour lui donner trame et rebond.
La présence de forts amers cassent un peu le finale.
Aucune idée de comment peut évoluer ce vin à la garde ? A boire rapidement ou à attendre longuement ?

Totolouga
Un superbe nez qui laisse présager une belle bouche. Je goutais à l'aveugle face au jury, je n'ai pas trouvé.....Malheureusement la bouche n'a pas suivi. C'est un peu mou mais n'exagérons rien, tout de même un très bon vin....on devient difficile....-
A priori c'est dû au millésime solaire. Eu égard aux prix des millésimes récents j'espère que c'est bien ça ! TB

A boire rapidement ou à attendre longuement ? écrit: Oliv

Si je m'en tiens à mon expérience sur de beaux Chardonnay Californiens les amers s’intègrent avec le temps, s'affinent voire disparaissent. Maintenant, si l’acidité n'est pas là, cela peut rendre la perception du vin encore plus mou voire peut l'amener à s'oxyder. Donc question difficile à répondre, mais j'aurai tendance à attendre pour voir, ce que je fais d'ailleurs avec mes 2003 qui dorment en cave tranquillement, je croise les doigts pour qu'il n'y ait pas d'oxydation prématurée.

Didier

Au vu de ce que le vin offre actuellement, attendre me semble également une option à tenter.

Une dégustation particulièrement énervante dont je vous fait part.

Domaine Leflaive, Puligny-Montrachet 1er cru, Les Clavoillons 1998

Nez quasi-inexistant, quelques discrètes notes d'oxydation (noix) qui ont disparu après quelques minutes d'aération dans les verres pour laisser place à... Rien. Néant total.
En bouche, un vin à l'encéphalogramme totalement plat. Mort de chez mort. Même pas bon pour une sauce, tout juste pour l'évier. Une bouteille d'Evian m'aurait procuré plus de plaisir. Vu le prix et le pedigree de cette bouteille, ça m'a franchement mis en rogne.

Dégusté lors d'une belle soirée relatée ici :

Domaine Leflaive - Puligny-Montrachet 1er Cru Les Pucelles 2004

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J'aime assez confronter le blanc de la Grange des Pères à un Bourgogne de belle (voire même de très belle) renommée. Celui-ci se pare d'une robe dorée de belle intensité. Le nez est marqué par ses notes beurrées, un élevage discret, des fruits blancs, avec une pointe de réduction sur la pierre à fusil. La bouche est marquée par l'acidité mordante du millésime, un peu excessive aux yeux de certains, acceptable pour d'autres, avec une matière et un gras qui peuvent sembler un peu discrets pour un vin de ce pédigrée, mais qu'on peut néanmoins qualifier de fin plutôt que maigre, avec sa belle finale salivante, de très belle longueur. A noter que la majorité des invités (mais pas tous) a préféré la Grange des Pères. Très bien

Luc

Domaine Leflaive, Puligny-Montrachet 1999 [size=small]en magnum[/size]
[size=x-small]dégusté fin mai[/size]
Le nez est citronné, puissant. Il y a du pétard, du silex et des agrumes. L’aromatique est puissante et large.
La bouche est également puissante, ample et riche. La longueur est énorme, l’équilibre superbe, la trame acide étirant le vin. La finale est saline et salivante. Superbe vin à maturité.

Olivier

Domaine Leflaive - Puligny-Montrachet 2006

Bu en semi-aveugle face à un carillon 2006
La robe est dorée.
Le nez est sur le caramel, la pomme mûre, un peu blette et du beurre.
La bouche est sur la pomme très mûr avec une belle ampleur. Il y a des épices, du raisin de corinthe, du champignon et un peu de caramel brulé. Il y a un début d'oxydation sur cette bouteille mais ça se tient encore très bien. La longueur est correcte avec un fruité un peu trop mûr.

Le carillon met KO le Leflaive.

Bourgogne
Le domaine Leflaive (Puligny-Montrachet), "star" des vins blancs de la Côte de Beaune, produira bientôt ses premiers pouilly-fuissé !

www.bourgogneaujourd...

Chevalier-Montrachet Domaine Leflaive 2000 :

Bonjour,

Le vin n'est pas bu l'aveugle est servi en carafe.
superbe robe claire avec des nuances dorées. Nez sublime de classe sur une aromatique d'une richesse et finesse rare. la bouche est grasse, enveloppante, tout en restant sur un équilibre juste qui étire le vin vers une finale interminable.
Le vin est bu en parallèle d'un Batard 2005 du même domaine et la comparaison est des plus intéressante, l'un jouant sur la finesse, l'élégance et la complexité, un vin qu'il faut un peu aller chercher, l'autre sur la puissance et la séduction immédiate. Ces vins ont admirablement sublimé un homard bleu rôti.

Salutations

Christophe

Batard-Montrachet Domaine Leflaive 2005 :

Le vin est servi en carafe et bu à l'aveugle.

Robe claire et peu évoluée. La puissance du nez est impressionnante ! Des notes de grillé avec une pointe de réduction au moment du service laissent minute après minute place à une aromatique plus complexe avec des notes de pralin et de pierre à fusil.
La bouche confirme la puissance, toute en largeur et d'une persistance aromatique hors norme.

Grande bouteille!

Salutations

Christophe

Bourgogne Blanc 2012, Domaine Leflaive

J1:
Dès l'ouverture le chardonnay s'exprime merveilleusement. Des notes de fruits jaunes, d'agrumes s'expriment en premier lieu puis des arômes briochés, torréfiés, arrivent à leur tour dans le verre.
C'est tout en harmonie!
La bouche est opulente, marquée par une grosse acidité. C'est ample, bien présent sur les agrumes, les fleurs blanches et un joli gras, mais la finesse est là. On partirait sur Meursault...

J2:
Le nez est encore plus harmonieux et subtil.
La bouche a gagné en longueur et le gras est moins présent.
C'est toujours aussi bon!

Cédric
Le Blog du Flacon

Hello à tous,

Bu hier soir ce Domaine Leflaive - Mâcon-Verzé 2012 avec des amis sur une entrée à base de betteraves rouges, fromage de chèvre, salade et quelques noix.

Superbe Mâcon! Il s'est ouvert tout le long de l'entrée et nous sommes revenus dessus lors du fromage (ça a été difficile de convaincre mon ami de ne pas tout boire à l'entrée!).
Sur les agrumes, les fruits jaunes, avec un côté fumé, toasté. Long, fin, délicat, un très beau vin.
Je ne lui retrouve pas de côté beurré qui m'aurait fait penser à un Meursault, mais il est peut-être encore trop jeune...?

L'accord n'était pas fusionnel mais pas non plus raté. A par contre très bien accompagné les fromages.

Très bien

Bien cordialement,

Thibault

La dégustation prévue est celle de vins de 2013. Elle est conduite par Anne Claude Leflaive et Eric qui doit être régisseur.

Le Bourgogne blanc domaine Leflaive 2013 a un nez discret. Il a un beau fruit et une belle opulence, c’est un très beau vin avec une belle acidité. Dans le final on décèle du lacté. Précis, ce vin charnu évoque les amandes. Il sera mis en bouteilles en mars 2015. C’est un vin riche, qui transcende la notion de bourgogne générique.

Le Puligny-Montrachet Clavoillon 1er Cru Domaine Leflaive 2013 a un nez plus riche. La bouche est plus fluide, rendant le vin très joli et gracieux, de belle minéralité. Il évoque les pâtes de fruits. Il est plus réservé que ce que je connais des vins de Leflaive.

Le Puligny-Montrachet les Pucelles 1er Cru Domaine Leflaive 2013 a un nez plus élégant et discret. Il est très fluide, élégant, tout en finesse. Dans le final on retrouve un peu de caramel comme pour le Clavoillon. Il est plus calcaire, plus complexe. Un des vignerons dit « on mâche de la craie ». Il a une belle acidité.

Le Chevalier Montrachet Grand Cru Domaine Leflaive 2013 vient d’une parcelle de 2 hectares, l’appellation comptant seulement sept hectares. Tout-à-coup, on change de dimension. Ce vin a une énergie extrême. Il a le gras typique des vins de Leflaive. Il est très fin, élégant. Bien fait, il est tout en finesse. Il est gourmand, citronné, au final immense et à la belle acidité. Nous buvons un très grand vin.

L’atmosphère étant joyeuse, je lance en direction d’Anne Claude qu’à mon avis les Chevalier Montrachet sont incapables de vieillir, ce qui justifie qu’on boive le 2013. L’allusion est directe, la perche est grosse et Anne-Claude joue le jeu de bonne grâce. Nous allons boire des Chevalier Montrachet dont nous allons devoir trouver les années.

Le Chevalier Montrachet Grand Cru Domaine Leflaive qui nous est servi a un nez qui pétrole. Il est gras en bouche, caramel, épais, très grand. Il est imposant et je pense qu’il est de la décennie 90 mais en fait c’est un Chevalier Montrachet Grand Cru Domaine Leflaive 2001. Il a du fumé, de jolis agrumes. C’est un vin qui a bien évolué, déjà très gastronomique.

Deux bouteilles qui vont suivre ont un problème, l’une est bouchonnée mais légèrement et l’autre vin est cuit, il a mal évolué. Le Chevalier Montrachet Grand Cru Domaine Leflaive 1989 qui leur succède est très lacté et l’on sent l’alcool qui ressort. Pour moi ce vin n’est pas parfait et ses évocations de champignons, de brioche et de beurre manquent de précision.

Tout-à-coup Anne-Claude nous annonce qu’elle va nous ouvrir un Montrachet. Lorsqu’un domaine produit 300 bouteilles par an, un tel cadeau est inimaginable. Anne-Claude a la gentillesse de dire que j’ai tellement aimé son 1996 qu’elle est heureuse d’en ouvrir un pour nous.

Le Montrachet Grand Cru Domaine Leflaive 1993 s’annonce tout de suite comme un grand vin. Il est salin ce que j’aime beaucoup. Il n’a pas l’énergie du 1996 que j’ai bu récemment, mais il est tout en suggestion. Il a une race extrême et une grande complexité. Il évoque un peu la truffe blanche. Le lait et le caramel, s’ils existent, sont suggérés. C’est un vin très structuré. Nous buvons le troisième millésime de ce vin créé en 1991. Nous sommes tous émus de ce cadeau.

J’ai préféré le Chevalier Montrachet 2001, mais ce 1993 est porteur d’une grande émotion.
Mille mercis à Anne-Claude pour une telle générosité.

Bourgogne
Eco-construction : une cave en forme d'œuf au domaine Leflaive.

www.vitisphere.com/u...
www.vitisphere.com/b...

Bu lors d'un merveilleux week end

Domaine Leflaive, Bâtard-Montrachet Grand Cru, 2001



Oliv
Robe jaune paille assez léger.
Nez somptueux de précision et de classe évoluant merveilleusement dans le verre pour gagner de plus en plus en complexité.
L'ensemble s'ouvre sur une forme de richesse contenue où la mangue verte répond à l'anis, le fruit de la passion à la fleur d'oranger, l'anis aux notes plus herbacées, sur le foin, la verveine. C'est fabuleux d'ampleur et pourtant de délicatesse.
Ah nom di djiou, ce que c'est grand un Bourgogne de ce niveau ! Car la bouche est immédiate et fabuleusement harmonieuse. Sous une apparente délicatesse de structure et de trame qui la rend irrésistiblement fraiche et désaltérante, l'impact, la profondeur et la persistance aromatique sont absolument exceptionnels !
Elle déroule sa grandeur avec l'incroyable évidence des plus grands vins, celle qui concilie l'envie de boire et celle d'en parler, la puissance et la finesse, l'ampleur et la légèreté.
La finale extraordinaire de présence, d'équilibre et de persistance est absolument monumentale, sur des goûts délicats et précis d'orange et de fleurs blanches véritablement géniaux.
Un vin grandiose, de ceux qui font la réputation d'un domaine, à l'avenir grand ouvert au vu de son développement merveilleux tout le long de la soirée.
Au niveau du somptueux Chevalier du même millésime bu avec mon Président Galinsky .
Exceptionnel !

Enzo
Bon là qu'est-ce qu'il se passe, où est-on après ce classique bourguignon, le nez est d'une grande élégance, plein de fruit, sur la grenade, le zeste d'orange, l'ananas, la paille, avec une touche réglissée. C'est complexe, charmeur, très pur et précis. Un grand nez.
La bouche est à la hauteur, d'une grande délicatesse, là où le Sauzet jouait sur la puissance brute, celle-ci n'est qu'harmonie des saveurs et équilibre.
C'est plein de fruit, rond, ample, tactilement d'une grande douceur et en même temps très énergique car on salive du début à la fin qui se prolonge sur les notes d'agrume (orange) persistantes et une impression de jeunesse remarquable. Quel délice! Un grand vin.
Excellent.

Leflaive - Bourgogne blanc 2010 : couleur or pâle, nez moyennement expressif sur des notes citronnées, des notes florales, un léger beurré assez fin. Bouche parfaitement équilibrée, belle acidité, du gras, de la finesse, une belle matière et sur les arômes du nez. Belle longueur pour un générique, finale qui fait saliver. Un vin déjà très bon, et qui sera sûrement encore meilleur dans 3-4ans. Et dire que ce n'est que l'entrée de gamme...

Domaine Leflaive - Bourgogne 2011

Bouteille débouchée ce midi sur des restes de langoustes sautés à l'ail.

Beaucoup de volume mais tout est en retenue et le boisé est perceptible. Joli vin mais clairement à attendre.

En aucun cas on imagine un bourgogne générique là-dedans ! On pense plutôt à meursault.

En aucun cas on imagine un bourgogne générique là-dedans ! On pense plutôt à meursault.

Michel, remarque que c'est plutôt le prix d'un Meursault d'ailleurs...
Je sais, ce n'est pas le sujet !

Arnould.

Ouais, des meursaults à 22 € il y en a quand même de moins en moins

C'est pas faux ça, surtout des bons, mais ça se trouve...
Le bourgogne de Leflaive à 22 €, c'est pareil, faut un peu chercher, mais si c'est bon, ça les vaut ok !-D

Arnould.

Bonsoir,
Domaine Leflaive Puligny-Montrachet 1er cru Les Pucelles 2005 :

A l'ouverture, le nez présente des notes de gaz, c'est assez fermé. En bouche même constat le vin est assez fermé et ne livre pas grand chose.

C'est 24h plus tard que celui-ci sera plus intéressant. Personnellement je ne trouve pas grand chose au niveau aromatique quelques touches par ci par la de fruits blancs, un peu de réduction. C'est plus la structure du vin qui m'a paru intéressante. Un joli volume, une belle précision du début à la fin de bouche, une belle longueure.

Un joli vin mais qui joue en peu en dessous compte tenu du prix. Trop tôt peut être?

Cordialement

Alex

Puligny Montrachet - Domaine Leflaive 2005

Carafée 30 minutes.

Le nez est frais, tendu et citronné à l'ouverture, et reste vif avant de révéler sa puissance en carafe. De petites touches grasses agrémentent cette classe que dégage le vin, soutenue par une belle impression volumineuse. Des notes d'herbes séchées, de mousse fraîche complètent ce joli panel sensoriel complexe sur des notes poirées, avec une pointe cailloutée fumée. Difficile de décoler mes narines du verre.

En bouche, l'attaque est fluide et virevoltante, avant de dérouler comme au nez toute sa majesté en milieu, qui laisse éclater sa noblesse et sa puissance tel un V12 italien. La finale quasi interminable reste encore tendue, sur des notes réglisées, derrière une fine couche de gras en filigrane.
Un vin qui réclame de l'attention, meme si la bouche est globalement moins expressive aromatiquement que le nez, comme encore sous le joug de la puissance que ce vin encore jeune doit maitriser. Fond de verre sur la noisette.

Excellent, le niveau de ce génerique me scotche sur place pour ma première approche du domaine...je suis totalement en phase voire meme plus avec les commentaires de Eric/Galinsky.