écrit:

je suis certain du prix, caviste en plus

Donc moins cher qu'au domaine puisqu'entre temps on m'a communiqué le prix : 58 € le 2010.
Sympa le caviste...

Domaine Stéphane Tissot, Arbois, Les Bruyères 2018

Vin acheté dans leur boutique "slick et design" à Arbois en fin d'année dernière. Le domaine est vraiment doué pour la commercialisation de leur production.
A l'achat, il était convenu que le vin n'était pas encore en place et méritait 6 mois de repos avant de l'attaquer.

Pour aller droit au but, c'est un vin qui a été à la hauteur de son ambition et de son pricing (plus de 30 euros).
C'est l'idée que je me fais d'un chardonnay jurassien taillé pour la gastronomie.
Il y a cette pureté minérale, ce fruité que je trouve un peu poivré et le tout est parfaitement couplé à cette touche jurassienne, cette subtile sensation de fruit à coque qui reste longuement en bouche.
Une bien belle bouteille.

Domaine Stéphane Tissot, Arbois, La Mailloche, 2013

 

Bouchon parfait.
Nez affreux de réduction, vasouillard et phénolé, sur des notes d'encre, de sparadrap. En remuant fort, ça libère quelques senteurs d'oranges mais sentir une rose sur un cadavre n'en fera jamais une expérience attirante.
La bouche propose une vraie trame acide et une densité certaine mais c'est vraiment trop moche aromatiquement pour être plaisant à avaler.
ED

Domaine Stéphane Tissot, Traminer 2017

Très beau vin. Un bel équilibre entre la tension et un côté oxydatif. Le fruit est bien évidement plutôt transformé par la vinification et l'élevage; il me fait penser à une pate de coing acidulée. C'est rond, puissant, ça remplit la bouche, c'est d'une belle intensité et ça fonctionne bien sur des pasta al limone avec du bar émietté. Le verre pourrait conserver l'odeur outre-tombe.
C'est franchement excellent en l'état et je ne suis pas certain qu'un vieillissement prolongé bonifiera le breuvage, il est aujourd'hui dans un superbe équilibre.
Quel cépage le savagnin !

FGsuperfred post= écrit: je suis certain du prix, caviste en plus

Donc moins cher qu'au domaine puisqu'entre temps on m'a communiqué le prix : 58 € le 2010.
Sympa le caviste...  

C’est un tres bon prix car on voit de plus la mailloche vers 50€ et la tour de curon à 80€

 

C'est faisable sur le 2010 car le prix pro devait être aux alentours des 30-35 € HT. Sur le 2018, il est de 50 € HT. Donc à 58 € TTC, il serait à perte... 

 Domaine Stéphane Tissot - Arbois - Cuvée DD 2018

Bu avec des amis sans prise de note.

Robe trouble, plus foncé que sur les millésimes précédent j'ai l'impression.
Nez réduit à l'ouverture sur des notes animales qui va s'ouvrir sur les petits fruits rouges, les agrumes, le végétal. A ce stade l'allergique aux vins natures a déjà vidé son verre dans l'évier.

Pour ceux qui poursuivent l'expérience, un léger perlant, un volume plus dense que ce à quoi je m'attendais, effet millésime je suppose. Le vin demande une bonne aération pour se défaire de sa réduction, ne pas hésiter à sortir la carafe, le perlant disparait assez rapidement en revanche. On reste quand même sur un vin construit sur la finesse et la longueur, les tanins se font discrets et la trame végétale étire le vin.

Je trouve ça très sympathique voir un peu plus après aération notamment parce que le vin s'est montré changeant tout au long de la soirée offrant une variété d'arômes et d'expressions avec un fruit allant crescendo. Je pense que ça va pas mal vieillir sur ce millésime. Mes amis ont également apprécié.

 Bénédicte & Stéphane Tissot, Arbois, Rose Massale 2018
Ouvert hier sur une raclette, agréablement surpris par la qualité de ce vin, après une grosse déception sur Graviers 16 déviant à mon gout notamment (et plus récemment Tour de Curon oxydé chez Arnould).
La on est sur un vin très net, le nez est sur la pomme granny, la poire, floral, anis, léger grillé, pas de tourbe. La bouche est d'une belle ampleur avec ces mélanges fruits /végétal, la finale est longue et énergique, saline, c'est très sapide et l'accord avec la raclette est plutôt réussi. Bémol, 30 euros prix caveau à Arbois, un peu trop cher à mon avis pour en racheter. 


Bien + 

 Arbois Rose Massale 2019 - Bénédicte et Stephane Tissot.
Chardonnay Rose.
Nez évocateur des chardonnays jurassiens, c’est légèrement fumé et safrané, des notes d’anis, de pommes granny, de mirabelles et de fleurs blanches. On peut ressentir un léger élevage.
La bouche est riche, très juteuse, pleine de fruits blancs et jaunes, avec une persistance légèrement épicée.
Malgré sa jeunesse, ce vin propose un plaisir immédiat. L’aromatique est moins strict et sérieuse que les cuvées parcellaires du domaine et se rapproche plus des vins de Ganevat sur la richesse et en même temps l’acidité vibrante.
Très joli vin.

 Bénédicte et Stéphane Tissot - Arbois - Trousseau singulier 2017

Robe légèrement évoluée et trouble.
Nez sur les petits fruits rouges, la griotte, un fond végétal.

Si je devrais qualifier ce vin en un mot, ce serait carré. On n'est pas sur un trousseau léger style grenadine. Il y a du vin, de la matière même si ça reste fin et délié. Les tanins même si ils ne sont pas grossiers restent sensibles et donnent une structure au vin, l'acidité étire le vin en longueur plus qu'en largeur vers une finale épicée. J'aime beaucoup même si je pense que ce n'est pas très consensuel ou en tout cas moins accessible par rapport à d'autres productions Jurassiennes du moment.

D'ailleurs, il existe une version amphore de cette cuvée que j'ai goûté récemment sur 2019, pour un élevage à priori équivalent en durée les tanins sont plus doux, arrondis, ce qui donne un vin accessible plus tôt. Le seul problème c'est qu'en terme de prix ça commence à piquer un peu ...

Bouteille terminée à j+1 et là c’est très très bon, il y a plus de tout, l’aromatique s’est ouverte sur la fraise, le vin a gagné en volume et les tanins se sont assouplis. Dire que j’avais lâché 21 € pour cette bouteille il y a deux ans … Nostalgie …

 

Bénédicte et Stéphane Tissot - Arbois - Trousseau singulier 2018
Bu au Bistronome à Arbois
Le nez est très fruité après une courte de phase de réduction. En bouche, les fruits débordent des tannins nombreux mais bien ronds.
Julien

 

Bu   ici

 Trousseau Singulier 2019 du domaine Tissot.
Le verre de gauche présente une robe pourpre d’intensité assez faible.
Le nez est ouvert, avec un peu de volatile, des notes de fruits frais, d’encens et de pivoine.
L’attaque est souple et fraiche. La bouche est assez aérienne, en dentelle, avec une légère amertume. Retro sur le pomelo et les fruits rouges.
Bonne longueur.
Bon à très bon. (note 3,5/5).  

 Domaine Stéphane Tissot, Côtes du Jura Pinot noir En Barberon 2017

Robe brillante, translucide.
Très joli nez, épicé, une fraicheur végétale, un fond fumé.

Le vin sera carafé 15 minutes pour l'ouvrir, c'est vraiment très joli, très fin avec des tanins superbes. Beaucoup de race pour ce pinot, j'ai trouvé ça au dessus du Trousseau bu il y a peu et qui était déjà très très bon, notamment pour sa finesse superlative.
Payé 30 € il y a deux ans, encore un vin dont le prix a bien augmenté, si ce n'était la nostalgie, on trouverais ça presque justifié pour la qualité.

Domaine Stéphane Tissot, Arbois "Les Bruyères" arbois 2016

Nez fumé / tourbé, sur la prune également, une pointe d'alcool. Je ne suis pas à l'aveugle mais ça fait vraiment Tissot. C'est (très ? trop ?) puissant !

En bouche, le vin présente la même aromatique qu'au nez mais en plus "sage", avec de la pomme cuite aussi. Ca se présente mieux que la veille où j'ai même soupçonné un bouchon fourbe.

C'est bon, classique du domaine je trouve, avec cette puissance aromatique qui peut lasser...
Le vin semble être entré dans une phase d'évolution qui me laisse penser qu'il faudrait le boire dans les 2 années à venir.

  domaine Stéphane Tissot 2014 arbois "trousseau singulier" j'ai adoré la remarque de "mon" caviste : faut pas laisser trainer un tissot en rayon avec vous !bah oui quand c'est bon, bah c'est bon !
une foutue infection à la con a voulu me faire cloitrer chez moi en cette fin d'année, donc on fait avec, alors se réconforter avec un verre (pas plus) est sinon obligatoire au moins bienvenu...
le nez sur la fraise des bois, la cerise, le poivre, la pivoine, la framboise, très floral fin et aérien, pinotant presque... très pur et gourmand !
l'attaque en bouche se fait sur un équilibre à la fois gourmand, convenu et agréable...
les amers sont polis, le vin est très très rond alors que je m'attendais au vu du millésime, à un peu plus d'acidité ressentie...
mais ça me va très bien car la matière est fine et délicate, les tanins semblent parfaitement mûrs, assez larges, mais un surcroit d'acidité serait forcément mal passée, donc je dirais bien vu pour le style bien maitrisé.
le vin est et demeure gouleyant, agréable, fin mais aussi persistant alors que dans un premier temps il peut sembler evanescent, voire inconsistant, ce n'est absolument pas le cas, pile poil le type de vin qu'il faut prendre le temps de gouter et regouter à tête reposée.
le jus est vraiment très joli, sur le palais subsiste en fin de bouche la sensation d'avoir un sirop de grenadine, particulièrement agréable...
belle longueur soutenue par de jolis amers qui reprennent du poil de la bête, mais qui savent rester soft et nobles (lire agréables)
un vin très joliment réussi, qui manque peut-être d'un brin de folie qui le ferait se démarquer, ce que j'attendais vu le tarif...très bien

Tarif actuel ou tarif de sa sortie ? (il doit y avoir 6-7 euros de différence non ?)

de mémoire 34 prix caviste actuel

Stephane Tissot 2014 arbois "trousseau singulier"
y'a des fois on poste trop tôt, après quelques heures d'ouverture pourtant...
24 heures après force est de constater que le peps tant attendu et qui manquait tant hier est là : acidité sous-jascente et surtout de superbes amers viennent donner matière et force au vin, tout en gardant une gourmandise folle en milieu de bouche et un côté cistercien/fausse austérité tannique noble d'ensemble...
je ne sais si je me fais bien comprendre, je vais essayer de décrire un peu mieux le vin tel qu'il est aujourd'hui
flacon rebouché avec son bouchon (à l'envers car trop abîmé) hier soir
nez ayant pris plusieurs grades de puissance aromatique, sur certes la fraise des bois, mais surtout, une grenadine prédominante, mêlée à des notes florales d'une finesse superlative, la cerise vient ensuite en renfort...
la bouche quant à elle est ciselée comme pas permis... l'équilibre est totalement différent d'hier, car certes on garde la magnifique finesse, mais le vin semble avoir pris un coup de pied au cul, du genre d'un équipe de foot qui , à la mi-temps, prend un soufflante mémorable après une première partie de jeu plus que moyenne, et qui se transcende en seconde période
l'acidité vient souligner une très très jolie et ultra-noble amertume tannique, d'une finesse superlative, qui prend de la place, du volume en milieu de bouche, sans pour autant parler quand même de complexité, car ce vin est ultra-jeune...
la fin de bouche jute littéralement dans le fond de la bouche caressant l'égout avaleur, le suceur de fond de bouche comme je l'appelle lors d'un instant perdu intellectuellement...
les amers nobles (j'insiste sur ce fait) viennent étirer magnifiquement ce vin
j'avoue bien bassement n'avoir aucune idée sur le potentiel de garde de ce vin, ayant déja bu des jura trousseau de plus de 20 ans qui me semblaient bien plus évolués que ce flacon-ci, mais s'il m'en restait, je parierais dessus sans soucis...
de la très très belle ouvrage !
excellent !

Merci pour le suivi !

2014 en rouge et surtout en Trousseau est étonnant dans le Jura, entre autre à cause de la gestion de la Suzukii. Beaucoup de vignerons ont fait des trousseau légers à boire sur le fruit et sans beaucoup de matière mais d'autres ont réussi à sortir des quilles très sérieuses. Et ça n'a rien à voir avec le niveau de qualité habituelle des vignerons.

Julien

Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Arbois, Sursis, 2018



Bouchon parfait.
Robe sur un doré un peu terne.
Nez marqué d'une réduction tenace et assez peu avenante, plus vaseuse que grillée pierreuse et qui refusera catégoriquement de s'évacuer sur deux jours.
Bouche pleine et riche en attaque, avec une sensation de maturité par son volume tapissant et gras.
L'acidité reste néanmoins bien présente pour soutenir l'ensemble et éviter tout effet de molesse.
Mais entre le marqueur réduit moche qui bride toute autre expression aromatique et une amertume en finale, force est de constater que c'est quand même bien choucard tout ça.
A revoir.

Quel dommage. Le 2017 bu cet été dernier à la Grenouillère était magnifique. 

 Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Arbois, Le Clos de la Tour de Curon 2018

Le nez est puissant et l’élevage se fait beaucoup ressentir sur le grillé, le sésame, la coco. Ça fait très image d’Épinal de Meursault. L’élevage est en fait outrancier, on imagine que la chauffe a été appuyée mais force est de constater que c’est très complexe et c’est bon ! même si j’aurai aimé que les notes de coco soient plus discrètes.
La bouche est énorme, large et longue, grasse et tendue. Wahou, y a du vin!! La longueur est vraiment dingue. Au niveau aromatique, l’attaque se fait sur les mêmes notes avec plus de fruits et à partir du milieu de bouche, l’aromatique passe sur le « cailloux bien pierreux ». J’ai rarement ressenti cet arôme de façon aussi puissant.
Très bien aujourd’hui et futur grand vin sans trop de doute.

Garde: C’est clairement trop jeune mais ce n’est pas un infanticide non plus 

Bonsoir,

Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Côtes du Jura , En Barberon Chardonnay 2015 

 
la robe est d'un superbe doré soutenu et ferait presque plus que son âge...Une aromatique riche et puissante trahit la haute maturité et le caractère solaire du millésime. C'est puissant sur les  fruits blanc, le chevrefeuille, le foin et la noisette avec un caractère épicé, légerement anisé. En bouche, la matière est dense, presque huileuse et d'une amplitude et puisance certaine. Le vin est pour moi est sur une ligne de crête grace à une acidité suffisante qui permet de ne pas basculer dans le pataud...Grande persistance en bouche.

Un poids lourd au joli jeu de jambe mais qui risque de fatiguer au 3 ème round...Il m'en reste 2 bouteilles et je ne vais pas prendre le risque de  les attendre 10 ans...

Impressionnant en l'état.
 

Les amis, c'est la vie !


Domaine André et Mireille Tissot, Arbois, Savagnin, 2005



Bouchon imbibé sur un tiers.
Robe bouton d'or bien brillante.
Beau nez puissant et franc, confortable, sur la noix de pécan, le raisin de corinthe, le curry.
Bouche parfaitement positionnée, riche, sur une maturité certaine avec un équilibre solaire et frais à la fois.
Finale puissante et moelleuse à la fois, plein d'allonge et de relance.
Superbe.

 

 Tissot (Bénédicte et Stéphane / André et Mireille) Crémant du Jura BBF

Robe dorée
Bcp de bulle au service
Beau nez intense, fruit jaune, botrytis, puis oxydatif, très joli.
Attaque un peu stricte sur des notes oxydatives
Du volume mais la bulle manque un peu de finesse.
Finale assez stricte et courte manquant de confort.
Au final une bulle qui brille surtout par son nez, la matière est un peu fougueuse et manque de finesse et confort.
A aérer ou à attendre
Assez bien 

Côtes du Jura 2000, chardonnay en Barberon de Stéphane Tissot ce midi. Pour accompagner un filet de poulet fermier, sauce crémée au vin jaune et morilles, Arbois 1988 de André et Mireille Tissot pour la sauce, splendide à l'ouverture à température cave de 14°, fruits secs et curry en douceur, l'acidité est là, une pointe d'oxydatif aussi, mais le tout est enrobé par une onctuosité qui en fait un apéritif superlatif. Même sans vieux comté. Nous en garderons 1 verre et demi pour la sauce, le reste pour le plaisir de le boire de suite. 
Le Barberon 2000 garde le côté grillé typique de Stéphane, c'est un sans soufre, je l'ouvre vers 11h30 mais je ne carafe pas, il restera ouvert au frigo jusque 13h00. je pense avoir bien fait car il ne s'arrêtera pas de s'ouvrir et de s'améliorer pendant le repas. Sans doute mon meilleur  blanc de Tissot, c'est incroyable de jeunesse, un petit sentiment de plénitude, çà reste original, personnel mais j'arrive maintenant à me dire qu'on touche le sommet, qu'enfin le terroir s'exprime et qu'il passe au dessus du style de l'auteur. Acidité évidemment, gourmandise aussi et la finesses des arômes en plus. Je craignais l'accord, çà le fait vraiment. Merci Mireille, André et Stéphane. 

Domaine Bénédicte et Stéphane Tissot, Arbois Savagnin 2015

 

Robe or soutenue, brillante.

Nez sur la noix, la noisette, les agrumes, une touche de végétal, qui évoque le céleri-rave.

La bouche est équilibrée, il y a une belle acidité, mais pas trop, du gras, mais pas trop, tout est mesuré, sans excès. Belle longueur, finale sur la noisette et cette note végétale ressentie au nez.

C'est très bon, abordable dès aujourd'hui. Le vin me paraît moins puissant que sur de précédentes dégustations.

Bien ++ / Très bien

Mathieu

Tissot (Bénédicte et Stéphane / André et Mireille) Trousseau Arbois 2011

Une bien belle surprise que voilà pour la bouteille du week-end.
Dans un premier temps, le vin se montre un peu simple et court.
Puis l'aération aidant, de belles notes de fruits rouges compotés arrivent, la matière prend du volume et de la longueur, avec une jolie structure apportant fraîcheur et caractère.
On se croirait volontiers avec un beau rouge de la côte de Beaune à maturité.
Bravo Mr Tissot pour avoir sublimé ce cépage "modeste" dans un millésime pas réputé facile pour les rouges.
Belle tenue sur 3 jours, signe de qualité.
Très bien
Plutôt à boire.

J'avais adoré ce vin dans sa jeunesse
2011 me semble par contre un excellent millésime à rouges dans le Jura : toutes les bouteilles ouvertes, surtout des Trousseau de Puffeney ou Aviet, ont été très bonnes, à tous les âges.

Julien

France, Jura, Arbois, Stéphane & Bénédicte Tissot, St-Roch 2013
En dépit des dizaines de pages du CR, cette cuvée n'a jamais été commentée sur le forum d'après mes recherches. C'est la faîtière ouillée de la gamme embouteillée exclusivement en magnum (environ 150 magnums) quand les rendements sont bons. Clos de moins d'un hectare qui sinon vient enrichir la cuvée "Sous la tour de Curon" comme depuis 3 ans (dernière itération 2018). La cuvée est distribuée à son réseau à des proportions ridicules (de l'ordre de 1 par centaines de bouteille, source : la route des Blancs). Par ailleurs, au litre, la cuvée est moins chère que la Tour de Curon.

 

Oeil : La robe n'a pas de trace d'évolution, la texture est bien liquide, peu glycérolée (13% d'alcool).

Nez : Une belle claque déjà que ce nez où une intensité et une netteté des arômes vient donner énormément de plaisir. Agrumes, fruits à noyaux, puis la réduction "tissotienne" avec des fruits à coques, noisettes, pistache, pop-corn vous envoit déjà au paradis des épicuriens. Et ce nez kaléidoscopique vient donner des notes iodées, rocheuses, saline déjà.

Bouche : Là aussi, la promesse du nez est tenue où on retrouve la même versatilité et intensité dans chacune des phases du vin. La longueur sur une flèche minérale est phénoménale et n'a pas grand chose à envier à celle des vins jaunes que j'ai bu. Toute la tablée se roule par terre avec ce vin qui est phénoménal !

Conclusion : Ce vin est une révélation car il a dépassé toute les espérances, vraiment, il me paraît difficile de faire mieux en plaisir épicurien, seulement différemment mais j'a l'impression d'avoir bu un sommet du vin blanc ouillé. L'accord avec la lotte fonctionne bien où le gras de la lotte fait ressortir la beauté du fruit du vin qui donne un aspect différent. La Tour de Curon est certes une cuvée irrégulière d'après les CR mais reçoit aussi très souvent la dithyrambe. J'ai eu de la chance, je peux confirmer à tel point Tissot peut faire grand. Un grand moment de gastronomie. Exceptionnel.