Mea culpa, je n'avais pas vu que ce n'était pas un jaune dont il s'agissait.

Et je suis déjà sorti ...

Extrait du CR d'une soirée relatée ici

Stéphane Tissot - Arbois - La Tour de Curon 2004

La Tour de Curon présente un nez caractéristique, grillé et fumé qui m'évoque irrésistiblement les vins de Coche-Dury, alors qu'il évoque irrésistiblement le Jura à mes compagnons de table. Comme ils dégustent à l'aveugle, ils ont certainement raison, bien que je ne trouve aucune note de type oxydative dans ce vin au fruité bien mûr, marqué par la noisette grillée. La bouche est tendue comme un arc, mais ne montre aucune maigreur, l'acidité est forte (nous sommes tout de même en 2004...) mais parfaitement enrobée. Très grande longueur. Le vin survole le plat, le place sous l'éteignoir tant il capte tous les sens. Quand on pense que les vignes ont été plantées en 2002, le résultat obtenu est époustouflant. Superbe !

Luc

Marrant Luc ta sensation avec Coche, le 2006 bu en février dernier m'avait clairement évoqué la même chose par ce coté "graine de tournesol grillé' et sa grosse tension...j'avais beaucoup aimé.

Domaine André et Mireille Tissot, Arbois, Vin de Paille, 1993



La robe est bronze, presque acajou.
Le nez présente des senteurs de fruits secs, de confiture d'abricot, avec une pointe minérale. Une petite volatile chatouille les narines.
La bouche attaque sur une acidité élevée qui étire une belle liqueur. L'ensemble est agréable quoique simple.
Le vin manque en effet un peu de rebond pour se relancer à compter du milieu de bouche, les gouts sont plutôt faibles mais s'accorde finalement bien avec de jolies crêpes au Grand Marnier.
La finale est plutôt courte mais laisse le palais bien frais.

Un bon vin, un peu simple.

A quelle température doit-on boire ce vin : SPIRALE 2008 vin de paille ?
Merci pour vos réponses.

Personnellement je servirais autour de 8°, comme pour les paille. C'est très sucré donc attention si c'est bu pas assez frais, ça devient vite écoeurant.

Crémant du Jura BBF

Le nez est sur la pomme granny, avec une grande fraîcheur et quelques notes d'évolution qui viennent complexifier le tout.
La bulle est très fine.
L'attaque est franche, la bouche est fruitée et bien ciselée par l'acidité et le côté minéral du vin.
La finale est complexe et je suis très agréablement surpris par ce crémant 100% chardonnay passé sous bois.
Un extra brut qui a un caractère bien trempé et que j'apprécie lors de cet apéro.

Eric

Stéphane Tissot Vin Jaune En Spois 2005

La robe est paille
Le nez est expressif sur la noix à la fois fraîche et ancienne, épices douces.
La bouche est très persistante, puissante. Un vin large et long, sirupeux.
Ce vin manque un peu de finesse à ce stade.
Le lendemain rien n'a bougé.
Très très longue garde prévisible

Eric

Stéphane Tissot Arbois Graviers 2009 Chardonnay

Le nez est spécial avec un côté foxé, champignon mais pas déviant comme j'ai pu le gouter sur d'autres vins
La bouche est puissante avec une grande longueur et une pointe d'alcool pour terminer.
J'avoue être perplexe sur ce vin qui ne laisse personne indiffèrent à notre table.

Eric

Stéphane Tissot. Pinot noir En Barberon 1998.
[size=x-small]cr tiré de "Catherine et les garçons font rugir le Jura !" [/size]

Hubert.

Sur la comparaison à l' aveugle entre le Trousseau de Puffeney, le Poulsard d' Overnoy et le Pinot noir de Tissot, nous avons eu du mal à distinguer immédiatement les trois cépages, tant le style de la région (terroirs, vinification…) leur donne une coloration si particulière, où la douceur du fruit le dispute à la rigueur de l’acidité, dans un équilibre dont la subtilité relève de l’art de chaque vigneron. Ici, en plus des fruits rouges, apparaissent des notes évoluées de vieux cuir, de tabac, de sous-bois, avec beaucoup de finesse et d’élégance.

Catherine :

Des notes de fruits rouges évidentes, mais aussi de sous-bois, de cuir, du boisé léger, beaucoup de finesse.

Daniel :

Le nez a du corps, une vraie charpente, en comparaison des vins précédents plutôt en demi-corps [size=x-small]pour moi, ce n' est pas un défaut, mais une singularité[/size] où le fruit, entre cerise et confiture de fraise, dégage un léger coté animal, un peu viandé (cuir) qui s' accorde à merveille avec le gibier des terrines, mais aussi un coté épicé (poivre), doublé de notes empyreumatiques un peu fumées qui étoffent le fruit. L' ensemble au boisé fondu aujourd' hui, dessine un paysage équilibré, élégant, mais aussi résolument gourmand tant son fruit semble jouer à se parer de tels atours. C' est fou comme ce vin un peu taiseux dans sa jeunesse, a évolué en dix ans !
La bouche étoffée mais tendue, exprimant beaucoup de jeunesse et de fraicheur, a la structure et le jeu de saveurs adaptées à la texture goûteuse des terrines de gibier qui se font un chapeau, de tannins un petit peu asséchants mais qui font rouler de bien beaux amers en finale.
Sauf erreur, il me semble que c' était le second En Barberon vinifié par Stéphane. A considérer la jeunesse étonnante de cette bouteille, j' imagine que les En Barberon d' aujourd' hui, doivent sacrément décoiffer !

André :

On est sur un autre registre , moins fringant et charmeur, plus serré et sérieux, fumé, epicé, avec quelques notes secondaires : a caser avec des Bourgognes pour voir...

Olivier :

Soyeux, rectiligne, long. Superbe.

Bonsoir à tous... J'aurais souhaité ouvrir un Tissot sur un fromage, au cours d'un repas à venir... Quelle cuvée me conseilleriez-vous, à part les Graviers, que mes amis connaissent déjà ? J'ai un assez grand nombre de cuvées en cave, mais je ne parviens pas à me décider, ne les ayant pas toutes goûtées... Mille mercis pour votre aide... Stéphane

Stéphane Tissot, Savagnin 1998.
[size=x-small]cr tiré de "Catherine et les garçons font rugir le Jura !" [/size]

Hubert :

Ample et généreux, il vous recouvre délicatement le palais d’une tapisserie finement brodée où chaque brin est rigoureusement à sa place. OK, c’est plus allégorique que descriptif, mais voilà, ce vin offre un tel équilibre qu’il m’est difficile de le décrire plus précisément : tout est rigoureusement à sa place, chaque instrument joue sa note et la partition d’ensemble est orchestrée avec brio…

Daniel :

"Nez merveilleux, résolument savagnin, évoquant la noix, l’amande séchée, l’abricot sec, les raisins de Corinthe, la cire d’abeille, le tout enveloppé d’un arôme subtil, m’évoquant la rose ancienne. Quel voyage ! Après trois jours d’ouverture (sous vacuum efficace), son évolution m’a surpris. Le soir de la dégust, ce vin paraissait sec, comme un cousin du Jerez. En le regoûtant, la saveur fruitée, incroyablement complexe, tout en strates superposées, s’ accompagne d’ une impression légèrement sucrée, comme si il y avait dans ce vin une pointe de sucre résiduel, m’ évoquant la saveur d’un pain d’épices transmuté dont chaque épice serait une essence de noix, d’ amande , d’abricot. Vin d’essences, esprit de vin ? Il me semble avoir pressenti alors ce dont le club fermé des amoureux du Jaune témoigne"

Je n' ai pas grand chose à rajouter à ce que j' écrivais sur le même vin sur LPV en Juillet 2010 ! Aujourd' hui, plutôt que d' évoquer une impression légèrement sucrée, j' utiliserai le mot parfumé, car, sauf erreur, je ne pense pas qu' il y' ait une once de sucre résiduel dans ce vin où l' acide et l' amer sont au garde à vous, mais comme illuminés d' un sourire, tant le fruit merveilleux, s' épand sensuellement en bouche comme un miel sans sucre au moelleux sec, intensément goûteux, qui une fois avalé, laisse comme un arc-en-ciel entre gorge et palais. Les vins de Stéphane, tellement à son image, sont lumineux...

Catherine :

Arômes caractéristiques du cépage, du gras, de l’ampleur, de la longueur, c’est superbe et magnifié par la dorade aux petits légumes et vinaigrette au curry. Tout le monde s’extasie sur l’accord, un des plus beaux de toutes nos rencontres "Catherine et les garçons".

André :

Noix, curry grande ampleur,ça tapisse et persite...

Olivier :

Ce vin est la parfaite démonstration d’un tout sublimant chacune des parties, à savoir un accord met/vin transfigurant littéralement le savagnin d’une part, et la dorade et ses petits légumes d’autres part. Le coté doux/acide des pickles dialogue parfaitement avec le vin. Grand moment d’harmonie…

J'aurais souhaité ouvrir un Tissot sur un fromage, au cours d'un repas à venir... Quelle cuvée me conseilleriez-vous, à part les Graviers, que mes amis connaissent déjà ? J'ai un assez grand nombre de cuvées en cave, mais je ne parviens pas à me décider, ne les ayant pas toutes goûtées... Mille mercis pour votre aide... Stéphane

Eh bien, le Savagnin, cité ci-dessus, par exemple, qui s' accorderait déjà à merveille avec un vieux comté. Mais si tu as un son Vin Jaune, d"' àge un peu mûr, le même accord deviendra fracassant !! En fait, il serait plus facile de te répondre, si tu précisais les bouteilles que tu as en cave, avec leurs millésimes.....

Daniel

Bien évidemment, je comprends. J'ai plusieurs bouteilles de Vin Jaune, mais elles sont récentes... Je donnerai plus de détails demain, mais te remercie déjà pour ta réponse. Stéphane

Le problème, en fait, est que mes bouteilles sont toutes de millésimes récents (2008 et 2009)...

Oui, oui.... Les vins jaunes de 2008, 2009....
Bonne année 2015 !!!!
J'ai dû m'endormir longtemps ?!...
Bonne nuit
François

Je ne parlais pas des vins jaunes mais de mes autres cuvées de chez Tissot !!! Pardon pour ce malentendu !!!

Humour... momus87... Humour !....
Bonne journée
François

Certes, mais j'avais l'air assez peu malin, tout de même !!!!

@momus87
Début novembre le Savagnin 2008 m'avait fait une très forte impression.
Un vin élégant et délicieux.

Philippe - LPV Lyon

Bon, voilà ce que j'ai en cave en bonnes bouteilles de Jura :

- Vin Jaune Tissot - Les Bruyères - 2004
- VJ - Tissot - W - 2004
- Savagnin 2007
- VJ Arlay 2000
- VJ Puffeney 2001
- VJ Ganevat 2002
- Château Chalon Macle 2002 et 2003
- Tissot La Tour de Curon 2007
- Puffeney - Savagnin 2005
- Tissot En Amphore - 2009

L'une de celles-ci pourrait bien convenir sur un vieux comté, non ? Je pensais parsemer ce dernier d'un peu de truffe, mais serait-ce too much ? Ou alors une partie nature, une autre légèrement truffée, pour goûter la différence... Merci pour vos conseils...

Stéphane

La Tour de Curon 2007, c'est déjà superbe d'équilibre et d'harmonie, un des plus beaux vins blancs dégustés cette année pour ma part. Il pourrait se marier avec beaucoup de choses, mais pour le comté, je partirais d'instinct sur un de vos vins jaunes.

Le problème, en plus, c'est que je n'ai qu'une bouteille de la Tour de Curon. Je préfèrerais en effet lui offrir un plat complet plutôt qu'un fromage... Mais bon... Je pense donc, bien évidemment, au vin jaune... Truffe ? Pas de truffe avec le comté ? Un peu des deux ? Mille mercis... Stéphane

Stéphane Tissot - Arbois - Poulsard Vieilles Vignes 2011

passé le léger réduit, le pétillement évacué à l'agitation, superbe vin de gourmandise, léger mais à la matière sirupeuse, petits fruits rouges discrets, impression un peu liquoreuse, puis agréable finale poivrée. A boire par multiple de 6

Personnellement, je ne servirai pas de truffe avec un comté. Un bon comté se suffit à lui-même. Et j'irai vers un oxydatif plutôt que La Tour de Curon ou En Amphore...

Thierry

Parfait. Merci infiniment. Stéphane

Je confirme l' avis de Thierry sur les truffes, éviterais les vins ouillés et privilégierais le coté oxydatif du Savagnin en choisisant un Jaune, voire un des Ch Chalon de Macle, déjà bon mais loin d' être à leur apogée ou le ch d' Arlay 2000 ; tous constituant vraiment l' accord top avec le vieux Comté, mais devant être largement ouverts à l' avance, vu leur jeunesse.

Daniel

Parfait. Ce sera donc sans doute Arlay ou Macle. J'attendrai un peu pour commettre un infanticide sur Tissot, qui ne le mérite pas !!! Sinon, j'éviterai aussi la truffe, donc. Je pourrai acheter plus de comté, du coup !!!

Et comme suggéré par Daniel, ouvre la bouteille au moins 24h00 à l'avance.

Jean-Paul

Oui ! Promis !!!