"En novembre 2016, Bruno Bienaimé décide de s’installer dans le Jura, où il se sent plus en phase avec la nature.
Il est vite séduit par le terroir d’Arlay et crée le Domaine Bienaimé.
Aujourd’hui, il y exploite 3,2 ha de vignes, où se côtoient Chardonnay, Savagnin, Trousseau et Pinot Noir."

Le site du domaine

Domaine Bruno Bienaimé - Savagnin (ouillé) 2019

Le monsieur s'est formé en Champagne donc déjà il à l'habitude d'appliquer un coefficient majorateur à tout ce qu'il fait... Et comme désormais il fait, dans le Jura,  "des vins d'exception" (2 millénaires millésimes de pratique  à ce jour) il se sent de sortir des bouteilles au niveau de prix d'un Overnoy. Courageux, pour rester poli. Moins de 1000 bouteilles de cette cuvée sont produites. Bref passé cet agacement parlons un peu vin.
Edgar, caviste très sympa, qui va bientôt gérer une nouvelle cave à St-Etienne,  m'offre un verre de ce savagnin ouillé (70€ la bouteille) à l'aveugle.

La bouteille a été ouverte quelques heures avant je crois, je bois le dernier verre.
Très beau nez, expressif et assez riche  sur les fruits à coques, le pop corn,  et un très beau fruit mûr et épicé.
C'est gourmand, profond, net, ça fait très envie.
Attaque droite, ample mais on sent que le vin pourrait donné plus, qu'il est encore replié sur lui même.
Il y a du matos, matière conséquente, bien domptée par l'acidité.
C'est bon, très bon, salivant, légèrement gras, presque terpénique.
Longueur correcte.
Plutôt haut niveau donc, dans un style maitrisé (ni baroque, ni cistercien) un peu genre Tissot avec plus de finesse. 
Ceci dit sur un verre il faut rester très prudent.

 
 

Il vaut mieux le boire à l'aveugle, car l'étiquette 

Edgar, caviste très sympa, qui va bientôt gérer une nouvelle cave à St-Etienne

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Bonjour Jean-Bernard,
​​​​​​Sais-tu quand et où va 
​​​​​ s'installer ce monsieur que j'aille découvrir sa cave ? Merci !​​​​​​

Domaine Bruno Bienaimé - Côtes du Jura - Le Chardonnay 2020

Pas un véritable CR, juste quelques mots sur ce vin bu au resto après conseil du taulier qui nous a un peu (beaucoup ?) survendu la bête.
Etiquette aussi moche que celle du Savagnin...

Robe un peu trouble mais moins que ne le laisse penser la photo (c'était le dernier verre et c'était le plus trouble).
Le nez offre des petites notes de réduction mais surtout de pommes et des arômes fermentaires. Ca sent le nature et c'est pas super agréable même si ça s'améliorera un peu à l'aération.
En bouche, il faut reconnaitre un beau jus et un bel équilibre sur les agrumes, rendant l'ensemble très frais et salivant...d'abord le citron, puis quand Tophe souffle "pamplemousse", c'est exactement ça.
Bon au global, c'est plutôt bon mais franchement pas de quoi, selon moi, courir partout pour en dégoter (parait que c'est "rare"), surtout vu le tarif proposé (vu ce chardo à 55 € chez un caviste et le savagnin bu par JB à 65 €).