non il y a pas d'erreur c'est bien comique parce qu'en mettant en bouteille on se marre un peu je ne conçoit pas de travailler si ça ne m'amuse pas un peu.

Au fait jérôme tout est en bouteille tu passes quand tu veux. Mais avant le 15 août (parce qu'après je suis out) ou après le 01/09/2003 ou pendant les vandanges mais là  le sécateur t'attend.(aaa)

Terre Inconnue ne m'est plus inconnue (aaa)

Léonie 2000, 100% carignan, bue sur 2 jours.

La robe est superbe, dans les tons violacés, jeune, avec une onctuosité qui donne de belles jambes sur les rebords du verre.

Le nez est beau, sincère, sur des notes goudronées, avec une constante animale qui donne du caractère. Une belle touhce du sud avec l'olive noire, la tapenade. Le boisé est au service du vin.

La bouche demanderq du temps à  se faire, mais révèle déjà  une trame fine, serrée. Une main de fer dans un gant de velours tant cette force sous-jacente est contôlée, docile, avec des tannins polis et bien élevés (bbb).

La finale est longue et un petit peu chaude, mais quel plaisir.

89 points aujourd'hui, plus dans quelques années sans aucun doute.

Samedi dernier je suis passé à  St Series gouter les vins de Robert. Ma première surprise a été de voir à  quoi ressemblé le chai de stockage de terre inconnue, j'ai même revérifié deux fois l'adresse pour être sur que je m'étais pas planté... Une fois dans les lieux, j'ai été très bien acceuilli par le papa-ouvrier agricole qui m'a amené à  la cave. C'est étonnant le nombre de bouteilles que l'on peut mettre dans un garage!
Nous avons ensuite commencé la dégustation des 2001. L'ensemble des vins carignan, grenache et syrah présente une matière très importante qui tapisse le palais. La cuvée Léonie présente un joli nez de fruits rouge; en bouche le vin est encore légèrement perlant mais présente une finale longue est équilibré. La cuvée los abuelos présente un nez fruits rouges plus marqué avec des notes très cerise et cassis; en bouche on retrouve une finale longue, avec des tannins plus fins que le vin précédent. Pour finir, on passe à  la cuvée Sylvie, la c'est encore un cran au dessus. Le nez est envahissant, on reconnait la syrah avec des notes de garrigues. les larmes reste collait au verre tellement le vin est "épais". En bouche c'est vraiment impressionant tant la matière s'impose, on a l'impression de macher... La finale est très longue mais les tannins sont encore bien présents. Ce vin semble avoir un potentiel étonnant et j'imagine déjà  ce vin dans 10 ans... Bref, c'est vraiment un vin hors norme qui me fait un peu penser au clos des truffiers de la Negly par sont coté massifs et ces accents de garrigues. Pour finir, il m'a fait gouter un vin dernier vin, jus solis, me semble t-il, mais après la cuvée Sylvie il n'était pas à  son avantage et m'a paru bien maigre...
Bref, malgré les prix un peu élevé je suis reparti avec des bouteilles des trois cuvées en me disant que j'allais me régaler dans quelques années quand les vins se seront un peu assagi...

Première rencontre, ce soir, avec une Terre Inconnue,
la plus modeste:
Bruyères 99...

50% Grenache - 50% Carignan.

Le nez est complexe: cerise, framboise, liqueur de café.
La bouche est ronde, souple, marquée par un équilibre entre des tannins mûrs et l'alcool, sur fond d'acidité basse. On y retrouve les arômes du nez jusqu'en finale.

Nous avons bu cette bouteille à  4, ma femme et moi, ma fiile et son copain.
Notre avis peut être copié dans une note précédente :"Ce n'est pas un monstre de puissance, mais de finesse ! Une gourmandise".

Un bon rapport qualité/prix.

Cordialmement,
Thierry

Salut Thierry,

J'ai bu ce vin il y a quelques jours. Assez d'accord avec ta description, mais, outre ce que tu décris, j'ai été frappé par un fort caractère animal, tant au nez qu'en bouche, dans le genre ventre de lièvre.

Didier

Entendues des nouvelles alarmantes sur des orages (violants ?) dans le secteur !

Robert, je te dis merde…!

Didier,

à  quelle température as-tu bu les Bruyères?

Il faisait chaud, j'ai servi le vin à  14°.

La fin de la bouteille, plus chaude, perdait de son charme. Elle était effectivement animale.

Je suis resté sur mes impressions du début.

Cordialement,
Thierry

Par une chaude soirée, bouteille rafraichie, je dirais 14° également, mais je ne l'ai pas mesuré. J'ai gardé le fond de la bouteille au frigo et, le lendemain, à  température plus froide encore, l'animal était toujours là .
Mais je n'ai pas trouvé cela désagréable, que du contraire.

Amicalement
Didier

c juste mon avis : bien d'avoir débuté avec les bruyères (que l'on retrouvera d'ailleurs peut-être en 2002) mais c'est loin de ce que vous allez retrouver dans l'une ou l'autre des cuvées 2000 ou 2001.
mais cela ne se base sur ce que j'ai ressenti et peut-être boirez-vous alors qq chose d' "inhabituel"
mais je dois être certainement partial
quoique...
PS:le fameux rapport qualité/prix en prendra peut-être un vieux coup ,mais pour avoir bu récemment qq "chers" vins locaux , cela tient (très)nettement la route...

Suite aux remarques de DidierD.,

j'ai voulu reboire les Bruyères 99

dans des conditions climatiques plus normales pour moi.

Il ne fait pas très chaud dans le nord, mais nous avons mangé dehors, ce soir, avec plaisir.

Les Bruyères est précédée par mon fond de bouteile de Cornas 98 de Chapoutier de ce midi;

Face aux Bruyères, ce soir, le Cornas semble concentré!

Les Bruyères, c'est, à  mon avis, un style, plus dans la gourmandise que dans la puissance et la concentration.

Le point fort de cette "friandise" reste, cette fois encore le nez:
cerise, framboise, liqueurs de framboise et de café.
Je trouve en plus, ce soir, les notes animales décrites par Didier: pour moi, une impression de fourrure de lapin ou de lièvre, avec une note de sel de céléri...
La bouche est peu modifiée depuis la dernière fois:"ronde, souple, marquée par un équilibre entre des tannins mûrs et l'alcool, sur fond d'acidité basse. On y retrouve les arômes du nez jusqu'en finale".

Cordialement,
Thierry

1er millésime de la famille Creus ,Léonie avait alors 1 an
pur carignan ,il a fallu que je pleure beaucoup pour que Robert daigne m'en ouvrir une (c'était à  la "mi-temps" des vendanges de dimanche dernier ,ou le grenache était à  l'honneur
en fait ,Robert m'a bien expliqué que tant que je n'en avais pas bu ,ça m'incitait à  revenir
à  l'ouverture , c'est un renard qui s'est roulé dans le cassis
mais bien vite,le renard se casse et c un beau bouquet de cassis (effet terroir de st-christol?) d'agrumes et d'autre chose que je ne trouvais pas:"suie" m'a dit Robert: effectivement c dans ce registre
attaque avec une impression de grande minéralité (des choses pierreuses,crayeuses) : vin riche et bien équilibré ,sans agressivité,du plaisir et de la douceur veloutée et épicée en finale
avec toute ma subjectivité,je n'y trouve pas de défaut (qu'il me serait de toute façon interdit de dire)
peut-être que le + agréable ,c que c un vin inhabituel qu'il serait certainement beaucoup + facile à  reconnaitre que tous ces puissants sudistes qui se ressemblent (et que j'apprécie d'ailleurs beaucoup)
D'après Robert,qui lui avait déja bu ce vin,il ne bouge pas depuis sa naissance
et avec la daube de taureau, la bouteille ne fit pas long feu...
gerald ,sous une fine pluie gardoise qui permettra enfin de ne pas arroser ce soir...

Léonie 2000
Ce vin m'a de nouveau enthousiasmé même s'il me semble qu'il se referme un peu. Il a besoin aujourd'hui d'un long carafage (au moins 4/5 heures) pour se révéler, alors qu'il y a un an les arômes de pruneau et de cassis vous explosaient littéralement au visage dès l'ouverture. Les autres TerreInconnophiles et TerreInconnologues du site ont peut-être constaté le même phénomène.
Le vin est remarquable de finesse, de velouté, et de longueur. Il me tarde de le comparer aux 2001 que je viens de réceptionner (merci Luc et Laurent).
Eric

Samedi 27 Septembre, nous avons fait notre initiation à  la Terre Inconnue. Pour l'occasion, j'ai ouvert un 97, qui est en fait un Los Abuelos, 100 % Grenache comme nous l'avait signalé Robert précédemment. Un filet de BÅ“uf était au programme. Comme sparing partner, j'avais ouvert un Clos des cistes 96 du Domaine Peyre Rose.
Heureusement que nous avons commencé par déguster le Clos des Cistes car la Terre Inconnue l'a surclassé par la suite.
Cette terre Inconnue 1997 avait une robe foncé, l'aspect était limpide pour un vin non filtré. Au nez, des notes.. que dire des effluves intenses de cassis, de groseilles à  l'eau de vie qui vous enivrent. En bouche, l'attaque est franche et puissante avec des tanins bien présents fondus, un vin rectiligne toute en puissance avec toujours des fruits rouges en eau vie liées à  l'alcool (15°) mais bien maîtrisé et très agréable. La longueur est très impressionnante. Vraiment un grand vin, à  coté le clos des cistes a eu du mal à  tenir la comparaison. Tous les convives de la soirée se sont régalés.(bbb)(bbb)

PS, olif, Vivement la dégustation de la léonie 98 avec cette fois-ci comme sparing partner une Copa Sante 98 que nous amènera Seb

Sylvie 2001
Matière énorme, vin surpuissant (15°) et sirupeux, voire confituré. Les dégustateurs pensent à  un Maury. J'aurais opté, à  l'aveugle, pour un coulis de grenache du style de Gourt de Mautens. Après une heure de carafe, les arômes de la syrah émergent mais c'est tôt, beaucoup trop tôt pour déflorer ce vin qui doit sagement attendre que sa matière monumentale se fonde.
Eric

Sainte Marlene priez pour eux.
Je suis un fan des vins de Marlene Soria.
Sylvie 2001 au moins 5 ans d'attente si ce n'est 10 amha.
Euh ne le repettez pas mais c'est juste un peu plus de 15° réponse sur le degré par mail privé et que aux connaissances de ce site.

Robert,

Je crois que François est aussi un fan des vins de Marlène, même si la belle l' a un peu éconduit cet été!(aaa)
Que Terre Inconnue ait un peu éclipsé le Clos des Cistes à  ses yeux, c'est une sacrée performance et un beau compliment pour ton vin.

Olif

Je l'avais pris comme tel, mais c'est une chose dont je n'arrive pas à  me résoudre tellement j'aime les vins de Marlène S.

Robert,
plus que 15° ! Je comprends alors pourquoi tout le monde ou presque a cru a un vin muté et pourquoi tu avais parlé, je ne sais plus trop où mais sans doute sur ce forum, de vin "too much".
Eric

hé non pas muté du tout
tout juste too much plaira ou plaira pas, pour le moment
c'est plaira qui gagne.

Il y a 15 jours j'ai ouvert une des bouteilles de "Sylvie 2001" que j'avais récupére chez l'ouvrier agricole. Ce vin est toujours aussi imposant avec des larmes qui restent cramponnées au verre et un volume en bouche hors du commun. En revanche il m'a paru plus fermé qu'il ya 2 mois (je crois qu'il venait d'être mis en bouteille) et plus monolithique. 24 heures après le constat était le même. Je pense que je vais oublié les autres bouteilles quelques année...

François

Dégusté lors de la soirée relatée par ailleurs ().
Etaient présents : Eliane, EricD, DidierD, Lab (Laurent), MichelD, Marc Dewolf, Jarles (Sébastien), Laurent Mélotte, Luc Javaux.
Invité d'honneur : Robert Creus.
Le compte-rendu tient compte des avis émis par tous les participants, retranscrit avec le plus de fidélité possible par les deux reporters mandatés, à  savoir MichelD et moi-même.

Terre Inconnue - Los Abuelos 2001

La robe est intense, lourde, très jeune. Très beau nez sur les fruits rouges à  l'alcool, le chocolat, la réglisse, la garrigue, le cuir, les épices et la poudre de riz. La bouche fait montre d'une fraîcheur remarquable, l'alcool (pourtant imposant) est magnifiquement intégré, les tannins sont très mûrs, soyeux, la longueur est impressionnante. Quelques grammes de sucre résiduel ne nuisent pas au grand équilibre de ce vin, accentuant au contraire son côté gourmand. Magnifique !

L'avis de MichelD : Robe pourpre très profonde. Plein nez de garrigue. Puissance. Compote de coulis de grenache dit Eric. Robert nous dit pourtant qu'actuellement son vin est sur la retenue !! Mâche, chocolat.
Bouche superbe, "à  boire et à  manger" selon Eliane. Tannins fondus, très enrobés, réglisse. Vin très concentré, donnant l'impression de boisé alors qu'il ne voit pas le bois. Matière somptueuse. Charnu, velouté et voluptueux.

PS : Robert me corrigera peut-être, mais il me semble que ce vin a bénéficié d'un élevage en barrique (pas de fûts neufs) de nobles origines...

Terre Inconnue - Los Abuelos 2000

La robe est brillante, soutenue, avec des reflets rubis. Le nez est superbe, sur la cerise à  l'alcool, le chocolat, le caramel, les épices. En bouche, l'équilibre semble à  ce stade légèrement dominé par l'alcool, mais la fraîcheur est néanmoins remarquable, de même que la longueur, superbe. Le 2001, très grand, me semble pour l'heure mieux équilibré. A revoir avec confiance d'ici 3 ou 4 ans afin que tout cela s'harmonise. A noter que le vin n'a pas été carafé, ce qui lui aurait sans doute fait le plus grand bien.

Luc

PS : question à  5 centimes : est-ce qu'un long carafage peut atténuer la sensation d'alcool dans un vin ?

Terre Inconnue
Léonie 2001
La robe est d'un grenat très profond, sanguin.
Le nez porte bien en lui les caractères du carignan: une note légèrement animal, du café, du goudron, mais il y a aussi des épices et du fruit noir.
Bouche onctueuse, dense et lisse émoustillée par un pointe de gaz.
La structure est très belle, c'est un vin très élégant. Il y a bien l'amertume en finale, si caractéristique et dans ce vin tellement civilisée.

Los Abuelos 2001
Vin d'ailleurs dégusté en leur compagnie.
La robe est profonde, d'un pourpre violine foncé.
Nez sur les fruits rouges et noirs, framboise et mûre.

Tour de force que ce vin qui fait passer inaperçu une puissance hors norme. C'est un grenache d'une grande douceur, d'une belle gourmandise, structuré avec des tannins magnifiques et doux. Mûre, framboise, épice et finale fleurie qui laisse un parfum délicat pendant très longtemps. En fait, jusqu'à  ce que le verre soit rempli de la cuvée syrah.

Sylvie 2001
Monumentale syrah qu'il faudra savoir attendre pour que tout cela se fonde.
La robe est très dense.
Le nez est fumé, lard fumé, épices, fruit rouge et le boisé qui s'exprime comme sur le 2000 au travers de notes de bananes séchées ais plus discrètement.
Bouche de très grande envergure, large avec un corp imposant que la pointe de sucre résiduel assagit un peu. Tannins en très grande quantité, d'une maturité exceptionnelle. L'élevage se ressent encore, mais laisse s'exprime la violette sur la finale. Aucune lourdeur. Patience. Je parie sur un grand potentiel de vieillissement.

D'emblée, le CO2 me gêne ; il fausse la perception de la matière (qu'en pense Robert ? Influence de D. Laurent ?(aaa)). Il faut vraiment faire chuter une ou deux fois ce vin et le carafer longuement avant de pouvoir l‘apprécier.

La robe est impressionnante, brillante, presque noire. Le nez est sur les petits fruits noirs, mûrs, le cassis notamment, sur des nuances de réglisse, de goudron, d'herbe fraîche et de minéralité. Il reste malgré tout relativement simple et moyennement intense. La bouche est volumineuse, puissante, chaude, dense, riche et onctueuse, avec des tannins enrobés dans une matière séductrice et suave. On sent qu'il y a de l'alcool et le vin est plus compact que complexe, avec une sensation de liqueur et de pulpe de fruit sur un sillon acide qui s'affirme dans la finale, très aromatique (réglisse, cassis, etc), vive et de grande longueur, sur des amers de qualité.

Ce vin est plus spectaculaire que profond mais il est diablement savoureux et séduisant. Le CO2 me dérange quand même un peu. Finalement, ça me gênait tellement que j'ai « shaké » le vin pour le faire disparaître totalement (enfin presque, il perçait toujours en finale). Ca fait quand même un peu mal de traiter un si beau rouge de la sorte.

Yves Z

Coà¯ncidence Yves,

Léonie 2001 faisait partie des vins dégustés vendredi parmi d'autres 100% Carignan. Ta description est très proche de ce que nous avons ressenti ici, avec ce même 'pétillant' sur le bout de la langue. La mise est encore assez récente et je crois qu'il s'agit d'une phase ingrate. Je vais laisser dormir un peu mes autres bouteilles.

A bientôt pour mon CR
Amicalement
Didier

juste un petit mot pour léonie : le 2000 bu en novembre 2002 était très fermé et surtout très réduit . maintenant , c du bonheur pour l'amateur de cassis "giboyant".
alors que los abuelos 2000 se présentait beaucoup mieux il y a 6 mois . en novembre , il m'a paru déséquilibré par l'alcool.
ainsi va le (bon) vin ,il vit...

merci pour vos interventions.

Il est vrai qu'il est sûrement trop tôt pour boire et juger ce vin mais je me demande si le gaz va disparaître au vieillissement. Au sujet du gaz, je pense qu'il faut préciser qu'il ne provient pas du tout d'un redémarrage de la fermentation. Si j'ai bien compris Robert, ce gaz (que nous avions déjà  perçu lors de la dégustation chez Robert) est dû au CO2 résiduel qu'il aurait dû éliminer en faisant plus chuter le vin avant la mise. C'est pas grave mais ça peut surprendre.

amicalement

Yves Z

le CO2 ne vient ni d'un redémarage de fermentation (moins de 2 g de sucre résiduels) ni d'un redémarage de malo (malo faites). Tout celà  analysé par un labo compétent.
le CO2 doit donc venir d'un brassage pas assez conséquent à  la mise en bouteille (qui se fait à  la main, donc en douceur).
Par contre, par manque de place pendant la mise en bouteille j'ai stocké une trentaine de bouteille hors du local climatisé et dans la désorganisation qui me caractérise je les ai oublié là , elles ont passés tout l'été (caniculaire) debout et supportant des températures extrêmes.
Un jour en faisant mes comptes de bouteilles (au moment de la livraison, donc après l'été) il me manquait ce contigent de bouteilles et c'est mon père qui en faisant le ménage a remis la main dessus.
Je les ai gardé croyant qu'elles étaient mortes et hop ! pas de gaz résiduel et très bonnes de surcroit.

Vin dégusté lors d'une soirée thématique sur le carignan, le 19/12/2003

Terre Inconnue – Léonie 2001
Vin de table
(ouvert et carafé 4 heures avant le service)

Robe : Rubis noir, opaque, jambes très grasses.
Nez : Puissant, sur les fruits noirs confiturés, le raisin de Corinthe, le fenouil sauvage, l'écorce d'orange amère (signe de surextraction d'après un des participants) et le foin coupé. Evolution sur le café fraîchement torréfié.
Bouche : Ample, volumineuse, un peu 'too much' avec un fruité compoté et, par rapport à  la matière énorme, un déficit en acidité. Présence de CO2 qui perle sur la langue. L'alcool, malgré le haut degré annoncé, ne dérange pas. Les tanins sont imposants mais bien mûrs. Bonne persistance sur une note torréfiée. Le vin semble dans une phase ingrate (mise en bouteille récente) et paraît monolithique. A laisser dormir quelques temps.