Est-ce une constante en 2001 mais je viens de goûter comparativement Les Calcinaires de Gauby et Les Sorcières de Bizeul dans ce millésime.
Deux vins que j'ai trouvé très proches, en qualité et en style, sur le millésime 2000 et qui sont également relativement semblables en 2001 car présentant le même défaut.
On ne peut leur reprocher de manquer de fruit, la trame des Sorcières étant toutefois un peu plus serrée et soyeuse. Gros volume en bouche avec sensation alcooleuse (14°3 pour l'un, 14°5 pour l'autre) et surtout un perlant prononcé que l'on retrouve dès l'attaque et qui donne la sensation que le vin est reparti en fermentation après la mise.
Est-ce que cela peut s'estomper au vieillissement ? Grosse interrogation (et déception)!
Le millésime 2001 a été mis en bouteille avec ce carbonique pour maitenir cette fraicheur. Il s'agit de les carafer 2 heures en les faisant chuter pour bien les oxygener. vous aurez alors un fruit et une fraicheur remarquable.
eh oui ! le vin demande des information que le caviste doit fournir s'il connait les domaines qu'il commercialise, afin que le consommateur profite au mieux de son vin
un vin c'est la communiquation, l'échange, la courtoise.
Communication; certes.
Ce qui m'inquiète, c'est le procédé de vinfication, ou plutôt de mise en bouteille. Je trouve que la pratique que vous décrivez est limite.
Jérôme,
Je ne porterai pas de jugement sur le côté "pétillant" de ces vins (que par ailleurs je ne connais pas); une reprise de la fermentation en bouteille n'est jamais à exclure. Toutefois, ce sont des vins très jeunes et par conséquent il me semble qu'un bon passage en décanteur ne peut leur faire que du bien. Quant à savoir si le pétillement disparaît à la décantation, c'est une autre affaire...
Amicalement,
Eliane
Si je ne me trompe pas, cette méthode est assez courante pour redonner un peu d'acidité à certains vins récoltés en surmaturité qui peuvent parfois en manquer. Je pense que l'on retrouve ce phénomène dans quelques grandes cuvées de blancs (comme certains vins de Deiss, parfois dans certains Mâcon du domaine de la Bongran,...). Cette sensation perlante est censée disparaître au vieillissement ou au carafage, au contraire d'une refermentation en bouteille. Je dis cela avec les précautions d'usage, n'étant pas Å“nologue, et cela m'intéresserait d'ailleurs d'entendre l'avis d'un spécialiste sur la question.
Je sais que cela existe sur les blancs: cette pratique me gêne un peu d'ailleurs, surtout sur des vins dont le charme réside dans le volume et la richesse.
Sur les rouges, cela me choque.
Et puis si cela disparaît au carafage et au viellissement, à quoi bon? Le vin s'en retrouve-t-il plus vif au bout du compte?
Le gaz donne une impression de fraîcheur, mais le vin, lui, intrinsèquement, en a -t-il plus?
On entend depuis deux ou trois ans que les vins de Gauby recherchent moins la puissance mais davantage de finesse. Si c'est le procédé utilisé, c'est un peu juste...
il y a pi tètre une autre explication.
Quand vous ne brusquez pas le vin et que vous le mettez en bouteille tout doucement sans le brutaliser, vous le mettez en bouteille avec le CO2 dissous issu des différentes fermentations.
Pour s'affranchir de ce problème il faut le titiller un peu le vin, le brusquer un peu.
Ci très simple nous on transvase le vin du fût vers la cuve pour faire des assemblages avec des seaux et on verse le vin du haut de l'échelle ça brasse ça bouillone et on voit bien qu'il y a un dégagement de CO2.
Tout ça sans sulfitage bien sûr.