Bonjour HERMES, une petite question, le 2008 se goûte si bien que sa actuellement!?!

Il me reste une bouteille de 2001 je sens que son heure est proche...mais je serais aussi tenté d'ouvrir une 2008 au vu de ta dégustation!

2008 est effectivement très flatteur. J'aime beaucoup l'aspect cristallin des beaux sauvignon de cette région lorsqu'ils sont dans leur jeunesse. Pour autant, si tu n'en a qu'une, garde là, car le millésime est effectivement immense.

Je pense que 2008 par son coté très mur est accessible actuellement , et a la marque déjà d'un grand vin . Bien sur il peut encore se garder , tout est affaire de gout .

Hier soir, BUISSON RENARD 2007.

Le vin n'a pas été carafé juste ouvert et dégusté dans la foulée.

Je ne me suis pas trop attardé sur la robe donc j'en dirais pas grand chose; le nez est très fruité, accès sur les fruits exotiques, ananas, mangue, passion. Beaucoup d'arômes fruités; un nez vraiment gourmand.

La bouche par contre me donne une impression controversé. un vin tranchant sur l'agrume mais à la trame acide trop présente. ça manque un peu de gras pour moi. Un bon vin mais qui ne m'a pas mis une claque.

A noter qu'il s'est mieux marié sur le dessert : une reproduction maison de l'infiniment vanille de Pierre Hermé. La vanille sucrée atténuant un peu l'acidité du vin au lieu de la décupler.

Bonjour,
bue dans le cadre d'une dégustation de vins de Loire, sans manger
Didier Dagueneau, Pouilly-fumé "Pur Sang" 2008
nez très explosif sur les agrumes et le pamplemousse en particulier,
en bouche c'est très droit avec une acidité importante, sur le pamplemousse avec un beurré léger en fin de bouche, longueur correcte
j'ai été très impressionné par le nez (jamais bu pour le moment un vin blanc avec un nez aussi intense) moins par la bouche (trop jeune m'a t on dit)
heureux d'avoir rencontré un vin de ce domaine (même si vinifié par le fils suite au décès du père)
très impressionné aussi par le prix (58€ caviste si je me souviens bien)

nicomtpr écrivait:

---

"(même si vinifié par le fils suite au décès du père)"

Je pense et je suis même sûr que benjamin dagueneau est un grand vigneron qui marche sur les traces de son père.

certes,
mais c'était l'idée de rencontrer les vins d'un vigneron dont j'avais tant entendu parler.

Bonsoir à tous,

bu hier soir avec quelques compères marseillais pour la seconde fois Didier Dagueneau, Pouilly-fumé "En chailloux" 1999.

Dégustation fidèle au CR précédent : un grand Sauvignon de Loire qui a déroulé un interminable panel aromatique via les agrumes (citron vert, citron, pamplemousse...), les fruit exotique (mangue mure, sorbet fruit de la passion...), les fruits rouges (fraise), le cassis, la fumée, la menthe fraiche, le menthol, la chrorophylle...

Une bouche pleine, pure, une belle trame minérale sur la craie, de l'opulence, de l'énergie, de la longueur....

Un Sauvignon parfait !! 17,5/20

Bonjour à tous,

J'ai récemment acquis du Pur Sang 2003, et j'aurais voulu avoir quelques informations quant à son état actuel.
Se boit-il toujours bien ou faut-il l'attendre?

Merci!

LPV, quelle mine d'informations !!!
Je me suis tapé près de 20 pages du forum sur Dagueneau avant de tomber sur le commentaire de Eric B du 26/10/08, et là, ça m'a rassuré ! J'hésitais en effet à parler de légère déception après la dégustation d'un Silex 2000 samedi dernier, étant encore un béotien de LPV et de surcroît peu calé en Pouilly Fumé.

Dégusté à l'aveugle avec 2 couples d'amis (dont 1 vignerons de métier mais tous excellents dégustateurs), j'étais donc le seul parti avec des à-prioris et m'attendant à trouver la fraîcheur, la vivacité, la minéralité, l'acidité d'un sauvignon blanc sur un terroir comme celui de Dagueneau. J'y ai finalement trouvé un vin subtile, complexe aromatiquement mais manquant de PEPS, avec une sucrosité lancinante qui lui enlevait l'éclat que je m'attendais à y trouver. A l'aveugle, ça ne leur a pas semblé + facile : hésitations entre chardonnay et sauvignon blanc, voire même entre France ou étranger... Pour l'analyse, je trouve amusant de voir combien on retrouve en 2011 mot pour mot les mêmes caractéristiques que celles décrites par Eric en 2008. Je cite :

"On découvre ici une farandole aromatique plutôt tendre, délibérément fruitée, épicée et muscatée, qui évoque l’Alsace (un gentil ?) : ananas, pêche blanche, cédrat, épices, rose, pamplemousse. Notes végétales initialement très prononcées (cosse de petit pois), qui s’atténueront nettement à l’aération. Bouche fine, longue, très affable (un moelleux inhabituel pour cette cuvée, trahissant quelques grammes de sucre résiduel). Du caractère (malgré cette bonhomie déroutante) mais finale un peu somnolente (des poignées d’amour qu’on n’attend pas sur un tel vin). L’ayant amené, je ne l’ai absolument pas « deviné » : j’attendais un profil nettement plus bagarreur (celui du 2001 ? ou du 2004). A revoir. "

Conclusions : Silex 2000 ne semble pas avoir bougé d'un poil entre 2008 et 2011, et il est je pense assez déroutant pour ce que l'on peut attendre d'un grand Sauvignon blanc minéral.
Toutefois, devant les commentaires dithyrambiques d'autre LPViens sur d'autres millésimes de Silex, je promet de ne pas tirer de conclusions sur feu Mr Dagueneau ou sa descendence avant d'en avoir goûté d'autres !

Merci Eric d'avoir éclairé ma lanterne !

Je me suis tapé près de 20 pages du forum sur Dagueneau avant de tomber sur le commentaire de Eric B du 26/10/08

Et pourtant, avec un petit coup de moteur de recherche (silex 2000, recherche dans le titre, limité au forum Loire), tu l'aurais trouvé en moins de 10 secondes.

Luc

Oui, Mathieu, sans vélléité aucune, je ne comprends néanmoins pas.
Ca rejoint un autre topic où j'évite soigneusement de mettre les pieds.

Le moteur de recherche ne semble pas être utilisé assez souvent.
Pourtant, il est très pratique.

Après, on peut toujours reprocher des facilités absentes, mais quand on pense que le site est financé par ses administrateurs, qu'il n'y a aucune publicité dessus, et à quel point il reste agréable techniquement, franchement, il n'y a pas de quoi monter au plafond.
Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il est -à mon avis- l'un des plus regardés au monde.

Digression close.

Eric.

1er millésime du fils du regretté Didier Dagueneau et 1ère réussite. Très proche, dans la lignée de son père, il manque un peu de netteté.
Très jeune, forcément, il a peut être une trame fruitée plus marqué, moins minérale si je puis dire, qui à mon avis se révèlera avec l'âge. Il faut que l'élevage se fonde.
A regôuter d'ici 3 / 5 ans pour voir son évolution.

Bonsoir à tous

j'ai remis çà avec ce soir au restaurant Didier Dagueneau, Pouilly-fumé "En chailloux" 1999.

Vin toujours aussi en forme parfaitement conforme avec mes rencontre précédentes: un vin très loin d'être au bout du rouleau (l'aération l'a fait exploser de demie heure en demie heure), un nez d'un grand complexité et d'une fantastique netteté aromatique et d'un grande précision.

Un très grand nez qui m'a fait la totale: le bourgeon de cassis et les agrumes (citron confit, citron vert et pamplemousse) ouvrent le bal, suivent des notes de fruits rouges et de confiture de framboise d'une rare intensité pour un vin blanc (jamais ressentie aussi intensément sur un blc la framboise), les fruits exotiques compltent le tableau à travers ananas, ananas au sirop, mangue, fruit de la passion et enfin arrivent la menthe verte fraiche et le chewing-gum à la chlorophylle !!! Ca n'arrête pas d'évoluer et de dérouler un magnifique panel. Le vin terminera enfin sur des notes beurrées, la noisettes grillées et le pralin me faisant penser aux vins de Meursault.

Bref un immense nez.

Comme les fois précédentes la bouche est à son tour redoutable d'équilibre, de tension et de longueur. Il y a une belle matière, une sensation alcoolique inexistante et une parfaite acidité empêchant toute sensation de fatigue...la bouteille se vide toute seule et on regrette qu'il n'y en ait qu'une.

Je répète ce que j'ai dit lors de mon précédent CR, un Sauvignon proche de la perfection donc : 17,5 /20

Bonjour à tous.

Bouteille dégustée, à l'aveugle, lors de la première soirée d'Lpv Auvergne.

Le vin se présente sous une belle couleur or, plus foncée et plus soutenue que le précédent. Là aussi de belles larmes coulent sur les parois du verre. Au nez, on retrouve une belle intensité, sur un mélange de fruits, d'agrume et de minéralité, mais cela n'a rien à voir avec le cépage précédent. Un léger côté «fumé» apparaît également au nez. En bouche, belle matière. L'attaque est vive, intense sur les fruits et les agrumes. Le vin tapisse le palais avec un côté gras plaisant et une belle, très belle finale. J'ai déjà eu ces sensations, mais je ne sais pas où placer le vin. Il s'agit de :

Loire, Blanc Fumé de Pouilly, Domaine Didier Dagueneau, Pur Sang 2006, 100% Sauvignon, 14%
[IMG=http://img847.imageshack.us/img847/8064/dsc02302s.jpg][/img] [IMG=http://img64.imageshack.us/img64/2436/dsc02303m.jpg][/img] [IMG=http://img571.imageshack.us/img571/2991/dsc02304o.jpg][/img]

Bonne journée à tous.

@ bientôt.

Nathenri.

Nath, quel était le thème de la dégustation ? Tu te (nous) promènes de région en région !

O.

Bonjour à tous.

Didier Dagueneau - Pur sang 2006

Bonjour o_g.

Comme indiqué dans le message dans la rubrique "dégustations éclectiques", pour cette première soirée, il n'y avait pas de thème imposé mais simplement le fait que chacun fasse découvrir aux autres un vin qu'il apprécie.

Bonne journée à tous.

@ bientôt.

Nathenri.

OK merci de la précision, je n'avais pas lu les "dégustations éclectiques" mais suis abonné à plusieurs des fils en question. Tu n'en as que d'autant plus de mérites d'avoir reconnu certains vins !

Olivier

bonsoir à tous,

J'ai acquis recemment sans trop le vouloir, un silex 1997, j'ai ouïe dire que D.D. à réduit le SO2 voire supprimé sur certaines vinif avant de se rendre compte d'oxydations prématurées sur les vins concernés et de faire machine arrière.

Je crois que 1997 se situe dans la fourchette de cette expérimentation...

Quelqu'un à t-il un souvenir de ce millésime?
- Dois-je m'empresser de l'ouvrir avant de le perdre à tout jamais ?
- Ou dois-je déja le ranger dans la catégorie souvenir comme une relique (un magnum) en l'hommage d'un homme qui aura marqué, en son temps, sa profession ?

Merci du retour de vos eventuelles expériences...

pardon, je parle du millésime 1995.

Vin dégusté chez un caviste,
Robe jaune pâle, nez discret sur les fruits exotiques et la poire, bouche un peu acide au premier abord puis avec un goût fumé très agréable et une très grande longueur en bouche.
Un vin encore très jeune mais très prometteur

Grégory

Bu à l'aveugle après Domaine de Chevalier Blanc 2008
Didier Dagueneau - Silex 2007

Le vin est plus marquée par le côté variétal du sauvignon blanc que le Chevalier.
Le nez est intense sur la groseille à maquereau, le pamplemousse, la pierre à fusil, légères traces d'herbes coupées et au dessus de déliâtes notes florales qui apportent délicatesse, volume et profondeur. Quel nez mes aïeux !!! Une fois de plus on a à faire à du grand.
En bouche le vin est assez puissant, plutôt austère. Il donne une impression de gros volume avec une superbe ampleur qui ne fera que grandir au fur et à mesure de la dégustation. La matière et dense, compacte soutenue par une grosse acidité mûre et fine. Superbe longueur avec des très beaux amers.
Énorme, mais c'est un bébé.

Didier Dagueneau - Pur Sang 1990

Couleur paille brillante plutôt profonde.
Le nez évoluera tout au long des deux heures de la dégustation. Il a été tout le temps intense mais au début monolithique sur l'amande et la poire. Au bout d'une heure il s'est métamorphosé en prenant du volume, beaucoup d'ampleur avec bien sûr toujours les arômes d'amande, de poire, d'abricot, un peu de curry, de la pierre à fusil, du galet humide. Belle complexité qui se fait changeante au fil du temps où un arôme prend le dessus sur l'autre.
Lorsque le vin donne le meilleur de lui-même, je pars dans mes rêveries en mettant immédiatement des images sur mes vacances au bord du Viaur quand je n'étais pas bien haut. Les odeurs de galets humides du vin me font penser aux bords de l'eau de cette rivière pleins de gros galets roulés.
J'adore quand un vin à le pouvoir de me transporter dans mes rêveries. Cela ce fait sans forcer, tout seul, au point que j'en oublie mes convives.
En bouche le vin est moyennement puissant, rond avec une matière soyeuse, légèrement grasse qui emplit le palais. L'acidité ne se fait que peu sentir. Une première bouche qui n'explose pas. Par contre en seconde bouche, explosion d'arômes d'amandes, pierre à fusil, abricot, curry alors que le vin s'élargit, prend du volume. Il semble avancer comme une lame de fond, comme un tsunami vers la fin de bouche où il ne finit pas de s'allonger, où la fraîcheur prend cette fois-ci le dessus, avant que les arômes ne disparaissent que progressivement après un très long laps de temps.
Cette sensation tout en longueur où le vin s'ouvre et devient large est superbe. A noter que cela se fait tout en douceur sauf au niveau de l'aromatique qui est vraiment intense.
Un très grand moment.

Je n'avais aucune attente et lors de l'ouverture je n'étais pas trop emballé. Sa métamorphose fut spectaculaire.

Croisé au détour d'une carte, à un tarif que je juge raisonnable, je décide de regoûter un vin que je n'ai pas visité depuis des années (quel que soit le millésime) :

Silex 2006
Petit doute au moment du choix mais je me dis que 2006 doit quand même assez bien se boire, au vu de mes expériences du millésime dans la région... confirmé par le sommelier.
J'avais en mémoire des vins axés puissance mais là, je suis emporté par la délicatesse (puissante ) du vin. La définition aromatique est splendide et on retrouve dans cette bouteille l'énergie toute particulière qui fait les grands vins. Le vin se livre bien, complexe, ouvert, gracieux (à ce titre, le Clos Rougeard Brézé du même millésime, qui suivait, était beaucoup moins flatteur et pour tout dire un cran en dessous de D). La bouche est sublime, réellement sublime. Un des plus beaux vins que j'ai dégusté cette année. C'est cher mais ça n'est pas loin de le valoir ! 93/100

Ses vins sont passés en 1998 de Pouilly-Fumé à Blanc Fumé de Pouilly.

Sont-ils revenus à Pouilly-Fumé après son décès?

Est-ce que c'est selon les cuvées?

Merci.

Le Pouilly Fumé de base est le "Blanc Fumé de Pouilly". Cette cuvée subsiste et s'échange une trentaine d'euro départ domaine.

rzac23 écrivait:

---

> Le Pouilly Fumé de base est le "Blanc Fumé de
> Pouilly". Cette cuvée subsiste et s'échange une
> trentaine d'euro départ domaine.

Merci de votre prompte réponse.

Ca ne concerne pas que le blanc de base : je viens de regarder sur une bouteille de Silex 2001. Egalement "Blanc Fumé de Pouilly" (et je crois me rappeler avoir vu la même chose sur d'autres millésimes bus).

Ce sont les contre étiquettes Eric où est mentionné BFdP.

Il faudrait déjà s'entendre sur ce qu'est l'étiquette et la contre-étiquette...

Logiquement, celle qui est à l'arrière de Silex, c'est l'étiquette, car les mentions légales y sont indiquées. La contre-étiquette, c'est le Silex

Ceci dit, je pense que la question de Michel était de savoir si l'appellation mentionnée sur l'étiquette (légale) était "blanc fumé de Pouilly" ou "Pouilly-Fumé". Je ne sais pas si ça a évolué récemment, mais il y en encore 4-5 ans, c'était la première mention qui était privilégiée.