Je le crains, même si la robe n'est pas particulièrement évoluée.

Luc

A suivre...

Il serait intéressant de refaire le point sur ce beau millésime, avec Olivier nous avions été surpris de l'évolution de VV Eparses 2002.

Choisilles et Baudoin 2002 sont satisfaisants ...

Luc, Laurent,

J'ai bu hier une Choisilles 2002 et je confirme l'avis de Laurent.
Le nez est dans une phase intermédiaire, il a perdu un peu de l'éclat de sa jeunesse, mais la minéralité se manifeste davantage.
C'est une bouteille que je vais attendre tranquillement...

Amitiés,
Thierry

Les Tuffeaux 2002 Chidaine

Un nez plaisant et puissant allant de la guimauve au coing, avec des touches de miel et de minéralité. C'est frais...

Une bouche fraîche et savoureuse dans laquelle l'acidité laisse peu à peu le gras s'exprimer. Elle se caractérise par une belle matière, du volume et de la longueur. La belle finale offre des sensations de fruits jaunes et de minéralité...

Je trouve cela très bon

cordialement,
Thierry

Clos Baudoin 2002 Chidaine

Nez très frais sur les fleurs, la pomme et le coing.
Bouche vive et concentrée, ample et grasse, savoureuse et longue, avec une acidité bien présente et qui contribue à la longueur de la finale.

Un vin au bel avenir, je pense...

Cordialement,
Thierry

Peu vaillant actuellement, j'ai tenté de goûter hier soir, chez Daniel Bécu, Clos du Breuil et Clos Baudoin de Chidaine.
Ces deux 2006 ont un nez puissant, floral mais pas trop sur le tilleul... Arôme qui ne plaît pas trop à Denis (Critique)
Les bouches ont un peu de sucre résiduel, Daniel souligne également la présence d'un peu de soufre. La matière est belle, concentrée (mais moins qu'en 2005, avec un très léger creux en milieu de bouche), savoureuse. Les finales sont remarquables.
Breuil, comme d'habitude, se boit un peu mieux actuellement, à mon avis.

De beaux vins, mais pas vraiment secs...

Cordialement,
Thierry
,

D'accord avec Thierry. J'ai goûté ces vins au Salon d'Angers. J'ai trouvé que Clos Baudoin 2006 manquait un peu de tension. C'est un peu plus "mollasson" que d'habitude. J'ai plutôt préféré Clos du Breuil à la longue finale très élégante. Mais là aussi le sucre est encore perceptible. D'une manière générale, et pas seulement chez Chidaine, les chenins 2006 sont un cran en dessous de ce que j'ai pu goûter en 2007 (même si les 2007 n'étaient pas encore "finis"). Il y a beaucoup plus d'acidité et de dynamisme dans ce dernier millésime.

Philippe

2005 était déjà bien "mollasson" chez Chidaine... j'espèrais que 2006 apporterait un peu plus de tension aux vins... c'est dommage. Je ferai donc à nouveau l'impasse en 2006 (ce n'est pas plus mal, ça me permettra de faire des économies ! ).

2005 était déjà bien "mollasson" chez Chidaine...

Permettez-moi de ne pas vous emboîter le pas !

Il se trouve qu'après une journée éprouvante à Rennes, malgré un superbe couscous à L'assiette kabile, je me reconstitue avec une bouteille de Clos du Breuil 2005.

Velvet Underground,

Lou Reed lui-même apprécierait cette cuvée de caractère...

D'accord avec Charles. Les 2005 sont riches et donnent une sensation parfois un peu sucrée mais la matière est sans commune mesure avec les 2006. Sur les 2005 il y a un équilibre, malgré la richesse, que je ne retrouve pas en 2006.

Philippe

Parfaitement d'accord avec vous, Charles et Philippe.

Clos du Breuil, je l'ai déjà écrit, est le 2005 que je bois le plus volontiers actuellement.

Amitiés à vous deux,
Thierry

Domaine François Chidaine, Vouvray Le Bouchet, 2005
belle couleur jaune paille,le nez est discret sur le coing,la cire d'abeille de façon fugace ,les fruits secs:amandes et noisettes le citron confit et une légère flaveur de tilleul mais non dérangeante,la bouche est suave avec un zeste d'acidité,bien typée sur le chenin , mièllée et les fruits secs
cordialement

"et une légère flaveur de tilleul mais non dérangeante"

Ce n'est pas un défaut le tilleul, pourquoi non dérangeante?

Je me permets de relayer ici quelques analyses de Pierre Citerne lors d'un voyage sur place ...


Domaine François Chidaine (Husseau) - mars 2007

François Chidaine et son associé Nicolas Martin nous ont donné l'occasion unique de juxtaposer deux typicités, celle de Montlouis et celle de Vouvray, exprimées par le même vigneron, unanimement reconnu comme l'un des plus doués et des plus rigoureux de la région. Montlouis ou Vouvray, ce sont des vins de grande constitution et de grande franchise, qui ont besoin de vieillir quelques années pour révéler toute leur subtilité et leur profondeur.

Nous avons commencé par un tour de cave des 2006 avant assemblages (uniquement les montlouis, les vouvray sont à Vouvray…). Certaines cuvées sont encore en train de fermenter : belles matières pleines, puissantes, déjà individualisées, qui semblent respirer plus librement que les 2006 déjà en bouteille que nous avons goûtés ailleurs : Le Clos du Breuil, le Clos Habert, le Clos du Volagré, Bertherault, Les Bournais… ainsi qu'un tri de vendanges au fruit explosif et à la sucrosité modérée.

Montlouis "Clos du Breuil" 2005
Matière généreuse, plantureuse même, ferme mais ronde, plus large que verticale ; on atteint des taux d'alcool périlleux pour un équilibre de vin sec (14,2°).

Vouvray "Les Argiles" 2005
On retrouve la grande générosité du millésime 2005, avec cependant l'impression d'un fruit mieux dégagé, d'une acidité plus vibrante et d'une texture plus fine que dans le vin précédent.

Montlouis "Les Choisilles" 2005
Riche, avec une réelle tension, une réelle finesse sous-jacente ; je perçois avec étonnement quelques arômes boisés, grillés et lactiques (c'est une première pour moi en ce qui concerne les vins du domaine, même très jeunes).

Vouvray "Clos Baudoin" 2005
Equilibre de "sec-tendre", beaucoup de finesse, de minéralité, de tension ; le terroir parle. Mais encore une fois dans ce millésime si généreux la charge alcoolique du vin masque pour l'instant un peu ces qualités.

Montlouis "Clos Habert" 2005
Richesse, netteté, vigueur : un demi-sec (27g de sucre) ample et complet, encore assez brut dans son expression.

Montlouis "Les Tuffeaux" 2005
S'il y a davantage de sucre que dans le vin précédent (34g), on perçoit aussi davantage de vivacité et de profondeur ; encore très réservé, il présente une assise minérale impressionnante, on devine un énorme potentiel.

Vouvray "Le Bouchet" 2005
Encore un demi-sec ; plus en finesse, en subtilité que les montlouis, doté d'une très belle fraîcheur, d'une grande pureté aromatique. En essayant de le comparer mentalement à d'autres vouvray, on devine cependant plus de présence, de largeur en bouche que dans le style presque "germanique" qui est celui des meilleurs et plus célèbres producteurs vouvrillons.

Montlouis "Moelleux" 2005
Très jeune, pur, assez monolithique, acidité bien présente équilibrant sans forcer une liqueur confortable (90g) ; un élevage tout en bois neuf quasiment imperceptible. Prometteur.
Le taux d'alcool a je crois été évoqué dans des discussion précédentes (Philippe Barret, Arnaudm).

Emir Kusturica aimerait-il ?

J'ai ouvert une bouteille de Le Bouchet 2005 ce week-end. J'ai été très surpris. Le vin bu avait rien à voir avec celui dégusté il y a six mois.

Ce dernier ne m'avait pas fait grande impression. Il s'apparentait à un champagne sans bulle.

Le vin que je viens de boire m'a semblé s'approcher d'un moelleux réussi plus que d'un demi-sec traditionnel.

Cette différence si marquée entre les deux dégustations tient-elle uniquement à une mise ne carafe plus longue? Ou est-ce du à un changement de phase de ce vin? Cela fait partie des mystères qui remplissent les pages entières de LPV et occupent nos heures perdues...

Gastronomix,

Cela tient au contexte, au fait que le vin est vivant et changeant ...
Charles, Thierry et Philippe, qui sont des dégustateurs chevronnés, émettent un avis qui me semble a priori plus fiable que celui de velvet (que je ne connais pas).

En relisant Pierre, je n'ai pu m'empêcher de repenser aux échanges récents sur LPV (taux d'alcool et race des vins de Loire).
Je n'ai pas pu comparer, sur 2005, Huet (vins superbes) et Chidaine (puisque ce sont des 2002 que nous avons eus dans la série de chenins).
La comparasion des 2005, dans les chais à la même période, de Huet et de Chidaine, doit être intéressante ...
Pierre en a dit un mot également ...
Et je crois que Charles a fait l'exercice ...

Je dois confesser que je ne m'attendais pas à un tel changement en un espace temps finalement assez réduit (six mois).

Une chose est sûre (pour moi), François Chidaine est vraiment le roi du demi-sec (Tuffeaux comme Le Bouchet). Ce qui ne veut pas dire qu'il ne fasse pas de bons secs ou moelleux également. Mais je crois que dans ces deux dernières catégories la concurrence est plus âpre!

Quelqu'un peut-il rappeler la teneur en sucres résiduels dans Le Bouchet 2005? J'ai lu un post de Jérôme parlant de 34g comme pour les Tuffeaux. J'ai du mal à croire qu'ils aient la même teneur...est-ce la magie de l'acidité qui opère plus dans les Tuffeaux?

Extrait de LPV (retrouvé par Google) :

Jérôme Perez

...

Montlouis, Le clos du Breuil 2005 : je reviendrai sur ce vin sans doute. J'ai été séduit par ce nez certes réservé, mais plus complexe, musqué, poire encore et minéral. Superbe équilibre en bouche, finale très minérale crayeuse qui laisse la bouche parfaitement nette, même si l'acidité n'est pas celle des 2002 et que la richesse se fait sentir, là aussi par un soupçon de chaleur. C'est un très bon vin, voire excellent. (1,5 grammes de résiduel)

Montlouis, Clos Habert, demi sec (27 grammes de résiduel) :
nez fleuri, gai. bouche riche marquée par les agrume. Un vin large doté d'un bel équilibre, gourmand.

Les tuffeaux demi sec (34 grammes de résiduel).
nez clairement de moelleux, riche. Poire confite, agrumes, minéralité présente. Vin bien équilibré, très long et finale sur le citron confit. Beau vin.

Vouvray, Le Bouchet, demi sec 2005 (34 grammes de résiduel)
Différence flagrante dans l'expression des sucres qui se manifestent ici dès l'attaque, contrairement au vin précédent alors que la richesse est la même. Bouche monobloc, plus puissant que le précédent. A attendre pour qu'il se livre, mais prometteur.

...

François Chidaine 2005
Gastronomix,
voilà mes notes du 22/02/07
I - Les MONTLOUIS :
1° - Clos du Breuil : 3 gr de SR, 4,5 gr d’acidité
Bouche assez courte; belle acidité. Vin bien équilibré
3° - Choisille : 2 gr de SR; 5 gr d’acidité. Fermé. Le potentiel semble là malgré tout.
5° - Clos Habert : 1/2 sec. Ce vin est toujours vinifié en 1/2 sec.
27 gr de SR; 4,5 gr d’acidité. Bel équilibre. Pas de mollesse. On ne sent pas l’acidité.
6° - Tuffault :
C’est une sélection de raisins càd une récolte sur plusieurs parcelles de Montlouis. Sol crayeux.
8° - Les Bournais :
Argilo-calcaire. Parcelle de 3 HA Jeunes vignes plantées en 1999.
1/2 sec; 47 gr de SR; acidité : 4,5 gr. Nez exotique (mangue). Poire en bouche. Mollesse évitée grâce à une belle acidité.

II - Les VOUVRAY :
Sols argilo-calcaires
2° - Les argiles :
3 gr de SR; 4,5 gr d’acidité.C’est une sélection de raisins sur le territoirs de Vouvray
4° - Clos Baudoin (2 HA). : 5 gr d’acidité; 5 gr de SR. Réglisse en bouche. Gros potentiel. Anis en finale
7° - Le Bouchet : 1/2 sec. Sélection de raisins. Deux passages dans les vignes Parcelle de 2 HA. 35 gr de SR; 4 gr d’acidité. C’est le 1/2 sec qui a le plus d’acidité à cause de l’exposition au nord de la parcelle . Belle tension

Bu ce We en apéritif un Tuffeaux 2002 sur des petits toasts au foie gras et des des "bouchées pomme /bleu" et je rejoins complètement les impressions de Thierry. C'est un très beau vin, un nez assez causant, d'une fraicheur et d'un équilibre remarquable. Mes invités, peu enclins en général aux vins sucrés ont beaucoup apprécié ce demi-sec. La bouteille n'a pas fait long feu.

Je le trouve dans une très bonne forme.

Cordialement

Le Bournais 2005 Chidaine

Un vin goûté en mai 2007 (cf. supra) et bu à nouveau aujourd'hui...

Très différent du 2004, ce 2005 est entre le 1/2 sec et le moelleux.

Il reste excellent et j'interviens pour souligner l'évolution et la qualité des saveurs de la bouche actuellement:
J'ai d'abord l'impression de croquer un raison de table blanc puis je découvre dans la finale de superbes nuances de mangue...

A ne pas mettre sur un poisson
Mais délicieux seul ou face à une tarte aux fruits jaunes...

Cordialement,
Thierry

Les Bournais 2005 goûté le 31/12/07.

Vin que je qualifierais de moelleux léger ou léger moelleux. Effectivement à mi-chemin entre le 1/2 sec et le moelleux traditionnel.

Il a su très bien accompagner un foie gras ainsi qu'une tarte aux fruits. Je recommande ce vin à ceux qui comme moi n'apprécient par forcément la grosse cavalerie que peuvent être les liquoreux (qu'ils soient de Sauternes ou d'ailleurs) pour accompagner un foie gras.

Il peut rester en cave ou être bu dès maintenant à condition d'observer une aération raisonnable.

de toute façon, l'accord foie gras et moelleux n'est pas une évidence du tout.

Les choisilles 2002 :

J'ai été surpris par une odeur et un goût prononcé de pomme à l'ouverture !
Quelqu'un a-t-il déjà remarqué cela ?
Est ce que c'est un problème de bouteille ?
Ou est ce que c'est moi qui suis un amateur pas assez éclairé ?

Quentin

Les Choisilles 2002 :

J'ai goûté ce vin ce WE. Sublissime... et encore meilleur le lendemain ! "Tranchant", minéral, belle longueur en bouche avec une grande acidité qui prolonge ses arômes d'agrumes... grand vin ! Je cours en racheter, je suis FANA

ah oui, c'est bon ! et je suis certain que ce sera encore meilleur dans quelques années.

Hors Sujet,

J'ai bien lu "je cours en racheter" ?

Tu as une adresse ou il reste du 2002 ? Si c'est le cas, tu m'intéresses bigrement

Stanislas

Il en restait récemment mais à Aix en provence ...

Quentin

Bonjour,qui peut m'aider?
J'ai encore 1 Choisilles 2000,bien gardé dans ma cave.
Est-ce-que je l'aurais bu, ou garder?