Zind, c'est nature ? 

Biodynamique sûr, j'ai un doute sur le nature, pour dire à quel point je ne suis pas braqué sur le sujet.. J'aime goûter à tout, mais effectivement j'ai parfois l'impression que le terroir s'efface dans le style nature, est-ce dû à des contraintes de vinification en nature, qui uniformise, ou un consensus sur l'élevage, je ne sais pas.
Pour avoir du très bon il faut effectivement s'adresser aux premiers à avoir expérimentés; les vins de Gahier que j'ai goûté, j'ai su que c'était nature plusieurs semaines après dégustation, et je n'avais rien remarqué. 
Sur place il ne l'avait pas mentionné. Et son melon à queue rouge 1989 ou 90 était d'une fraîcheur folle (je lui donnais 5 ou 6 ans!). 

hannibal écrit:

Lu l'article
Bibi va encore dire que c'est rien que des clichés.
Mais c'est quoi, un cliché ? Un instantané, et les instantanés, mis bout à bout, ça finit par faire des images qui se tiennent.
Plus sérieusement, je pense que ce qu'on peut attendre de mieux d'un naturiste, outre le fait de rester dans les limites de la décence organoleptique, c'est un minimum de surprise et d'originalité, choses qui, il faut bien le reconnaître, ont quand même souvent tendance à manquer dans le textile. 
Bien le bonsoir à tous (y compris Bibi que j'ai senti un poil vénère, sur le coup)

Tu m'as arraché un sourire avec ce message, c'est déjà pas mal  .
J'au lu aussi l'article du coup, et je n'ai pas trouvé que c'était rempli de clichés; au contraire, je trouve cet article ouvert, en mode questionnement.
Même si je n'ai pas compris le point "e". Pas plus que tes multiples références aux textiles... Ca doit être mon côté "pas complètement nature" et donc bas du front  .
 

Le vin nature, c'est parfois bon, et parfois pas
www.lepoint.fr/vin/l...
Bonne lecture
Benoit
 

Je ne mettrais pas Zind (quel niveau sur les riesling au passage et ce dès l'entrée de gamme) en nature, on n'est pas chez Frick...

Stephan on est en plein dedans par contre 

Marc

Ben écrit:

Le vin nature, c'est parfois bon, et parfois pas
www.lepoint.fr/vin/l...
Bonne lecture
Benoit

 

Allez hop, 1 euro dans la boite à doublons  :

www.lapassionduvin.c...

J'ai évidemment quelques Frick en cave, et d'ailleurs idem, superbe tenue, équilibre et finesse dans une cave où beaucoup d'amateurs de nature seraient en PLS. 

Frédéric Berne nature ? Si oui, j'en redemande ; pour moi le beaujo nature c'est Lapalu, et là...

Berne est en bio sur les derniers millésimes, en nature je ne le pense pas. 

jojobiscotto : Perso je place ma curiosité avant tout (...)

Curiosité, oui, c'est le maître-mot, que tout amateur de vin partage, me semble-t-il. Et, en bientôt 45 ans de pratique assidue, j'en ai bu un certain nombre... Pour info, quand j'ai commencé, ma mère avait une cave, et il y avait environ trois bouteilles dans sa cave... et le vin qui a déclenché mon intérêt (passionné) pour la chose, était un Pelure d'Oignon qui traînait là depuis un temps indéterminé... Comme quoi, il faut s'attendre à tout. 

Oui, cela dit je comprends que si l'on tombe sur 2 ou 3 Stephan à 90 balles qui sont du jus de queue de souris, cela puisse calmer le plus curieux des amateurs. Pour le moment, ce n'est pas mon cas. Au mieux, je trouve une majorité de nature trop uniformes et uniquement axés fruits (j'aime bien les élevages mixtes, par exemple, Clos manou même si non nature).
La plupart des fanas de nature dans mon entourage sont également des anti bois quasi révulsés, j'ai l'impression que ça va souvent avec... 

mgtusi écrit:

Frédéric Berne nature ? Si oui, j'en redemande ; pour moi le beaujo nature c'est Lapalu, et là...

Pourrais-tu développer un rien sur ce "là "Michel?

jlj

jean-luc javaux écrit:

Pourrais-tu développer un rien sur ce "là "Michel?

jlj

Facile, je peux le faire à sa place...

la lala lala...


Luc

Sans fausse note, quoi...

jlj

jean-luc javaux écrit:

mgtusi écrit:

Frédéric Berne nature ? Si oui, j'en redemande ; pour moi le beaujo nature c'est Lapalu, et là...

Pourrais-tu développer un rien sur ce "là "Michel?

jlj

Comme ce "là" m'interpelle et que la réponse musicale de Luc n'a pas fait avancer mon schmilblick "vin nature " où je suis niveau zéro, je descends à la cave et remonte Eau Forte 22 dont j'ai acheté une caisse il y a quelques mois.
Si le "là " laisse supposer un quelconque risque de déviances diverses, il n'en est nullement question.
Ce vin est très bon, plein de fruit et de matière en rondeur. Très frais, ça passe en tout cas tout seul.

jlj

Jean-Luc, soyons sérieux, Eau Forte c'est 30 € la bouteille.A ce prix, je t'aligne des sacrées quilles dans la région.

L'entrée de gamme de Lapalu, c'est tout ce que je n'aime pas , une matière inexistante, un fruit caricatural (on dirait qu c'est levuré).
 

A mon sens Lapalu est stable par rapport à l'un des papes du coin qui foire beaucoup trop de cuvées et qui pourtant arrive à les vendre sans trop de soucis: Metras.

En comparaison, Foillard ou Lapierre qui font des vins sans défauts, ici c'est la loterie à chaque bouteille.

Ah mais je n'ai pas écrit que c'était déviant, simplement mauvais pas à mon goût

Pourquoi le vin nature n'est-il pas vendu au supermarché ?

Tour à tour considérés comme des vins de «punks» ou une lubie de bobos donneurs de leçons, les vins natures semblent échapper à toute tentative de démocratisation. Et c’est sans doute un problème de mise en rayon.

podcasts.lefigaro.fr...

Je lis plusieurs fois ici que :
- la définition de vin nature est compliquée, qu'il y en a plusieurs et que derrière ce qualificatif se cachent beaucoup de possibilités,
- que tout le monde peut se revendiquer producteur de vin nature, en raison de l'absence réelle de label,
- que le vin nature attire des consommateurs ayant une représentation très positive de ces vins, et qu'ils sont donc attirés en quelque sorte par l'étiquette, et ce qu'elle promet,
- qu'un nombre non négligeable de vins sont de piètre qualité et/ou présentent des défauts, parfois dus aux carences formatives des acteurs,
- que malgré cela les vins nature sont bien plus chers, ce qui suggère l'idée qu'ils sont d'une qualité supérieure à leurs homologues conventionnels moins chers.
​​​
Le vin nature serait donc dans certains cas une stratégie marketing qui promet beaucoup mais ne  garantit rien, surtout pas la qualité.
Les vins nature seraient au vin ce que les écoles Montessori de 2024 sont au monde éducatif. ;-)

J'ai une petite question : est-ce qu'à la fin on s'en fiche pas [un peu/complètement] que ce soit un vin nature ou non ?

Je veux dire par là que le fait que le fait qu'un vin soit bio est un vrai argument, car c'est bon pour la planète et probablement aussi pour la santé.

Mais le fait qu'un vin soit nature ça ne change rien, non ?

Donc à la fin ce qui compte c'est de savoir si c'est bon ou non, indépendamment du fait de savoir si c'est naturel ou pas (ce dernier élément ne devant normalement pas constituer un argument).

Je me trompe ?

ArthurL écrit:

Je veux dire par là que le fait que le fait qu'un vin soit bio est un vrai argument, car c'est bon pour la planète et probablement aussi pour la santé.

 

J'ai envie de réagir même si c'est un peu HS. Oui le vin bio c'est probablement plutôt mieux et il y a plein d'arguments pour. Voici des arguments des arguments à charge  "contre" la proposition ci dessus : 
1) Le vin bio (ou pas bio) n'est pas bon pour la santé : il contient de l'éthanol, cancérigène, et peut engendrer une dépendance. 
2) Le respect du cahier des charges bio permet de dire, je pense, qu'il n'y a pas (du moins pas intentionnellement) de résidu de pesticide de synthèse dans du vin bio, ainsi que plusieurs autres produits ; et les plafonds de sulfites permis sont plus bas. Mais il y a des additifs permis en bio.
3) La culture bio s'appuie sur l'utilisation de cuivre en préventif néfaste pour les sols. Certains pays restreignent fortement (ou interdisent ?) l'usage du cuivre. 
4) l'agriculture bio (je dézoome sur l'agriculture en général) serait plus éméttrice de gaz à effet de serre pour une production donnée que le conventionnel (pour cause de moindre productivité) - ça ne s'applique probablement pas à la viticulture.

Du coup, bio, nature, revêtent à mes yeux une importance similaire : c'est une information parmi d'autres sur le vin.

ysildur écrit:

A mon sens Lapalu est stable par rapport à l'un des papes du coin qui foire beaucoup trop de cuvées et qui pourtant arrive à les vendre sans trop de soucis: Metras.

En comparaison, Foillard ou Lapierre qui font des vins sans défauts, ici c'est la loterie à chaque bouteille.



 

Absolument la même ligne, très très peu de vin pétés chez Foillard et Lapierre. Chez Metras c'est la roulette russe et chez le fils il y a 6 balles dans le barrilet...

Marc

jd-krasaki écrit:

ArthurL écrit:

Je veux dire par là que le fait que le fait qu'un vin soit bio est un vrai argument, car c'est bon pour la planète et probablement aussi pour la santé.


 

J'ai envie de réagir même si c'est un peu HS. Oui le vin bio c'est probablement plutôt mieux et il y a plein d'arguments pour. Voici des arguments des arguments à charge  "contre" la proposition ci dessus : 
1) Le vin bio (ou pas bio) n'est pas bon pour la santé : il contient de l'éthanol, cancérigène, et peut engendrer une dépendance. 
2) Le respect du cahier des charges bio permet de dire, je pense, qu'il n'y a pas (du moins pas intentionnellement) de résidu de pesticide de synthèse dans du vin bio, ainsi que plusieurs autres produits ; et les plafonds de sulfites permis sont plus bas. Mais il y a des additifs permis en bio.
3) La culture bio s'appuie sur l'utilisation de cuivre en préventif néfaste pour les sols. Certains pays restreignent fortement (ou interdisent ?) l'usage du cuivre. 
4) l'agriculture bio (je dézoome sur l'agriculture en général) serait plus éméttrice de gaz à effet de serre pour une production donnée que le conventionnel (pour cause de moindre productivité) - ça ne s'applique probablement pas à la viticulture.

Du coup, bio, nature, revêtent à mes yeux une importance similaire : c'est une information parmi d'autres sur le vin.

Sur le bio, il y a en général plus d'émission de CO2 car plus de passage dans les vignes pour traiter du fait de la moindre rémanence des produits utilisés (ils sont lessivés par la pluie, contrairement aux systémiques qui pénètrent dans la plante). 

Marc C écrit:

 

 

Absolument la même ligne, très très de vin pétés chez Foillard et Lapierre.

Marc
 

Normal, c'est du négoce à 90%

J'ai rajouté "peu" que j'avais oublié avec mes gros doigts !

Honnêtement Michel, ça change quoi que ce soit du négoce, ce qui compte c'est ce qu'il y a dans le verre !
Si on aime le style, on y trouve son bonheur, et il faut être un peu (beaucoup?) de mauvaise foi pour dire que ça manque de vin dans un Côte de Py ou un Corcelette de Foillard...

Marc

 il faut être un peu (beaucoup?) de mauvaise fois pour dire que ça manque de vin dans un Côte de Py ou un Corcelette de Foillard

Et, comme chacun sait, tant qu'il y a du vin (nature ou pas), il y a de l'espoir.

Marc C écrit:

J'ai rajouté "peu" que j'avais oublié avec mes gros doigts !

Honnêtement Michel, ça change quoi que ce soit du négoce, ce qui compte c'est ce qu'il y a dans le verre !
Si on aime le style, on y trouve son bonheur, et il faut être un peu (beaucoup?) de mauvaise foi pour dire que ça manque de vin dans un Côte de Py ou un Corcelette de Foillard...

Marc
 

pour des carbo, il n'en manque pas mais il vaut mieux ne pas comparer avec des tradi.
perso jamais eu de déviant chez lapierre, alors que chez foillard....

Marc C écrit:

J'ai rajouté "peu" que j'avais oublié avec mes gros doigts !

Honnêtement Michel, ça change quoi que ce soit du négoce, ce qui compte c'est ce qu'il y a dans le verre !
Si on aime le style, on y trouve son bonheur, et il faut être un peu (beaucoup?) de mauvaise foi pour dire que ça manque de vin dans un Côte de Py ou un Corcelette de Foillard...

Marc
 

Ah mais tu as le droit d'aimer le sirop de fraise à 30 € le litre !

Pour le coup, le débat carbo / semi-carbo me semble aussi idéologique que le débat nature / pas nature.
M'en fous, dans les deux cas il peut m'arriver d'aimer l'un comme l'autre.