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Ah bah si moi j'en bois tous les jours (enfin presque je ne consomme pas tous les jours) selon la nouvelle définition, mais je ne le savais pas...Merci Stalker pour tes messages et réflexions. Pour le reste je trouve vraiment drôle que les contributeurs de ce fil qui ont le plus à redire sur les vins « nature » soient ceux qui n’en boivent et n’en commentent pratiquement jamais
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Quand je pense qu'on s'échine à donner une définition au terroir, il doit y avoir des centaines voire des milliers de pages sur le sujet, rien que sur LPV, alors que finalement, c'est tellement simple à te lire : le terroir c'est la levure.
nous avons tous plus ou moins une idée de ce qu'est un Saumur Champigny ou un Gigondas, parce que nous avons tous dégusté des centaines de vins issus de ces terroirs, et ainsi accumulé des informations concordantes sur les vins qui en sont issus.
Euh alors là non pas du tout... Personnellement plus j'en goûte et moins je trouve d'unité. Mais c'est d'ailleurs prouvé, il n'y a pas vraiment de typicité des AOC contrairement à ce que veut te vendre l'INAO. Il y a probablement un topic dédié à ce sujet. Pour faire régulièrement des soirées sur une seule AOC je peux te dire que quand les gens repartent ils ont goûté 8 vins très différents et ne savent plus du tout ce que c'est un Meursault, un Gigonddas, ou autre... Mais c'est logique une AOC = plusieurs sols, plusieurs expositions, plusieurs cépages parfois, plusieurs climats parfois et des tas de viticultures puis de vinifications différentes. Si tu ajoutes à ça le côté "politique" des limites géographiques d'une AOC (c'est-à-dire qu'une AOC s'arrête souvent au panneau de changement de commune par exemple), ça fait beaucoup au final. D'ailleurs regarde la publication des réponses des candidats aux championnats RVF et tu verras que l'AOC est très rarement trouvée. Généralement on fait des stats du type : ça sent le sauvignon de Loire, Sancerre a le plus de chance de tomber.
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On s'est mal compris je pense. Je suis de l'avis d'Eric : sans nier qu'un vin sera différent en fonction du type de levures utilisées, il y a des choses qui ont plus d'impact sur le goût final, la barrique par exemple. Je voulais surtout bien rappeler qu'une AOC n'est pas un goût contrairement à ce qu'on entend souvent. Reconnaître des vins et des vignerons ça c'est possible, nous sommes d'accord.
Naïf que je suis, je crois parfois avoir reconnu un vin, c'est donc une levure que j'ai reconnue! Je me sens Monsieur Jourdain, subitement...
Quant au débat sur les AOC, nous sommes d'accord. J'ai parlé de vins, et non explicitement d'AOC.
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Quand je pense qu'on s'échine à donner une définition au terroir, il doit y avoir des centaines voire des milliers de pages sur le sujet, rien que sur LPV, alors que finalement, c'est tellement simple à te lire : le terroir c'est la levure.
Je comprends ce que Luc veut dire, et le partage. Nous dégustons tous ici à l'aveugle avec la conviction qu'un climat de Meursault est détectable, par exemple, comme le style d'un vigneron au sein de ce même climat. Si la dégustation à l'aveugle est une école de modestie et d'humilité, et si nous voyons bien que le changement climatique trouble le jeu, nous avons tous plus ou moins une idée de ce qu'est un Saumur Champigny ou un Gigondas, parce que nous avons tous dégusté des centaines de vins issus de ces terroirs, et ainsi accumulé des informations concordantes sur les vins qui en sont issus.
Je veux bien qu'on râle sur l'emploi des levures ( je vis en Provence, on en parle des rosés? ) qui uniformisent les jus, mais prétendre comme le fait Stalker, qu'en définive, ce sont celles-ci qui priment dans le goût du vin, me parait pour le moins douteux, même s'il avance des arguments entendables.
Je serais ravi de lire Ylsidur ( j'espère que ça s'écrit comme ça ) sur le sujet.
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Encore une fois, c'est pas le ressenti ni l'avis de la grande majorité des gens qui boivent/font du vin nature.Labels vins naturels
Si j'en crois les cahiers des charges des trois labels existants, c'est aucun soufre ajouté pour les deux premiers (Association des Vins Naturels et Association des vins S.A.I.N.S.), et un ajustement de max 30 mg/l à la mise pour le dernier (Syndicat des Vins Nature), avec obligation d’information d’adjonction de sulfites, mentionnée sur l’étiquette via un logo dédié.
Si je m'en réfère aux longues discussions sur le bio et la biodynamie, ceux qui ne sont pas labélisés ne doivent pas être considérés comme faiseurs de vins naturels.
Luc
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Chapeau! enchainer autant de clichés en quelques lignes, c'est fort.mais chat échaudé craint l'eau froide, de sorte que seul un nectar indiscutable pourra le pousser à revoir (temporairement) son opinion. On est donc sur une problématique de goût et de culture personnelle, voire de vision du monde, qui ne saurait en aucun cas faire office de valeur absolue. A noter que ce même amateur traditionnel, ou traditionnaliste si on veut incidemment apporter une coloration religieuse à la chose, estime être dans son bon droit puisque la grande histoire du vin, la théorie de l'évolution, plaident en sa faveur. Pour lui, le vin nature témoigne d'une approche au mieux anecdotique, au pire préhistorique et techniquement aberrante de la vinification. Le vin nature, c'est un peu le chaînon manquant entre l'hypocras et le premier grand cru classé. En gros, il acceptera le vin nature qui affiche un profil organoleptique sensiblement équivalent à celui d'un classique (il sera même prêt à lui concéder un petit carafage pour atténuer la réduction et lui permettre de dégazer un brin), mais va renâcler devant un vin différent qu'il l'oblige à remettre radicalement ses valeurs en question, et il se sentira d'autant moins enclin à le faire qu'il ne verra pas l'objet de se soumettre à la torture (en payant le prix fort qui plus est, on est dans le masochisme pur et simple) alors que tant d'autres vins lui apportent pleine et entière satisfaction.
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Moi ça me fait bien marrer. Quand on a participé à quelques soirées LPV au cours desquelles défilent une vingtaine de bouteilles auxquelles on prête 5 minutes d’attention et qui finissent dans un crachoir on a du mal à comprendre le sérieux de cette discussion. On est quand même dans le superflu de l’accessoire. Venir se plaindre parce qu’une bouteille n’a pas la régularité d’un Martini alors qu’on en crache parfois des dizaines me laisse songeur …hannibal post= écrit: Et pourquoi présenter les amateurs non 100% nature comme des bas du front, bornés et ancrés dans de supposées certitudes?
Ce n'était pas du tout le sens de mes propos.
Je ne comprends pas pourquoi certains se sentent visés dès qu'on tente une réflexion un peu généraliste (ou même de rigoler un peu dans un débat ou le sérieux ne semble pas souffrir la contradiction; désolé pour le dérangement).
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La dose d'alcool dans le vin nature est toute aussi toxique que celle du vin conventionnel...Le rapport c’est que ça ne semble pas poser problème de cracher un vin conventionnel sans intérêt parce qu’on ne l’aime pas alors que dès qu’il s’agit d’un vin nature on retrouve un un post sur ce fil …
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les amateurs de vins tout court (stop aux chapelles) ne considèrent pas que ce sont des défauts car ce sont réellement des défauts organoleptiques. La vraie question est de savoir si on le supporte ou pas et si on les aime ou non. Chacun est libre d'aimer un vin à défaut mais vouloir faire passer des défauts pour la norme, c'est un peu fort de café!mais le fait que les vins dits "natures" présentent des caractéristiques organoleptiques que les amateurs de vins traditionnels (ou classiques, si vous préférez) considèrent comme des défauts diversement rédhibitoires.
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Ne serait-ce que pour ne pas entretenir de confusion supplémentaire dans un domaine déjà suffisamment compliqué, il semble à priori légitime d'afficher un taux 0 pour prétendre au label 100% nature. Cela dit, pour moi, le sujet n'est pas tellement la guéguerre concernant le ratio idéal de SO2, mais le fait que les vins dits "natures" présentent des caractéristiques organoleptiques que les amateurs de vins traditionnels (ou classiques, si vous préférez) considèrent comme des défauts diversement rédhibitoires. L'amateur traditionnel, par exemple, n'a pas pour habitude de passer son vin trois heures au shaker avant de le boire, de s'émerveiller benoitement devant un Saint-Emilion effervescent qui fleure bon les toilettes sèches, ou encore de tenter désespérément d'ingurgiter un breuvage si opaque à tout point de vue qu'on peine à discerner ne serait-ce qu'un semblant de fruit dans la fosse à purin (ce qui au mieux en ferait un simple jus de raisin alcoolisé). Bien sûr que d'autres font mieux, heureusement, mais chat échaudé craint l'eau froide, de sorte que seul un nectar indiscutable pourra le pousser à revoir (temporairement) son opinion. On est donc sur une problématique de goût et de culture personnelle, voire de vision du monde, qui ne saurait en aucun cas faire office de valeur absolue. A noter que ce même amateur traditionnel, ou traditionnaliste si on veut incidemment apporter une coloration religieuse à la chose, estime être dans son bon droit puisque la grande histoire du vin, la théorie de l'évolution, plaident en sa faveur. Pour lui, le vin nature témoigne d'une approche au mieux anecdotique, au pire préhistorique et techniquement aberrante de la vinification. Le vin nature, c'est un peu le chaînon manquant entre l'hypocras et le premier grand cru classé. En gros, il acceptera le vin nature qui affiche un profil organoleptique sensiblement équivalent à celui d'un classique (il sera même prêt à lui concéder un petit carafage pour atténuer la réduction et lui permettre de dégazer un brin), mais va renâcler devant un vin différent qu'il l'oblige à remettre radicalement ses valeurs en question, et il se sentira d'autant moins enclin à le faire qu'il ne verra pas l'objet de se soumettre à la torture (en payant le prix fort qui plus est, on est dans le masochisme pur et simple) alors que tant d'autres vins lui apportent pleine et entière satisfaction. Pénétrer dans un bar nature (j'allais dire naturiste), pour le classique, c'est un peu comme faire un stage de rééducation oenologique dans un ashram viticole, ou encore une séance d'électrochocs dans un asile d'aliénés.
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