Prima de l'anglore il y a peu.
La clastre des frères soulier, très bon
"Matet en l'air " du clos vagabond il y a quelques semaines, ainsi que "epikuria" de Gabriele et Regis Dansault : un montlouis sur loire sympa

Benoît Courault, Bruno Duchêne, Georges Descombes, Dard et Ribo pour ajouter quelques noms

Quart de Gâtine de Ben Courault est un sacré canon. Ai pu goûter à un Guinechiens 2010 voici peu, pas facile de passer derrière ! Benoît Courault m'avait dit faire des échanges avec Fred Mugnier. Ses vins ne doivent pas être merdiques !!!

Je confirme, Guinechiens c'est top !

On peut ajouter Bruno Rochard, Jérôme Breteaudeau, les champagnes Ruppert Leroy, Vincent couche ou benoit Lahaye. Les Jura de chez Ganevat, Buronfosse ou loreline Laborde. Et plein d’autres....

dt écrit: On peut ajouter Bruno Rochard, Jérôme Breteaudeau, les champagnes Ruppert Leroy, Vincent couche ou benoit Lahaye. Les Jura de chez Ganevat, Buronfosse ou loreline Laborde. Et plein d’autres....

Pour Bruno, il m'a dit se laisser le choix de mettre jusqu'à 2 g à la mise si besoin. Cela reste peu, mais je ne sais pas si cela rentre dans la définition des vins nature de certains.
Concernant les vins de Loreline, petite anecdote, j'ai oublié une Mamette 18 dans un placard pendant 1 mois avec une température moyenne de conservation entre 25 et 27 degrés. Ce fut un bon prétexte pour l'ouvrir, résultat ça n'avait pas bougé et à la dégustation c'était au niveau habituel des vins du domaine.

François Rousset-Martin et Fabrice Dodane, c'est pas gratos mais ça tue!

Blog écrit: Donc tu sous entends que les vignerons nature produisent en conscience des vins qui vont vriller dans les 6 mois après la mise, qu'ils embouteillent selon le calendrier lunaire 3 semaine avant la Dive, pour les vendre à des amateurs décérébrés qui excuseront l'offense tant ils seront flattés d'avoir pu acquérir les saints flacons ? Ou j'ai mal compris ?

OUI

Mais on a l'habitude, car tu interprètes avant d'avoir vraiment lu.
Donc je recommence:
Par essence, les vins nature sont fragiles.
Par courant philosophique chez la majorité, car la microbio est un vilain mot pour eux et que l'on doit laisser le vivant, ils ne prennent pas les quelques précautions qui leur seraient pourtant permises ( même dans le cadre très restreint de la dernière mouture de droit privé datant ces derniers mois ).
De fait et sans surprise, il est facile dans ces conditions de produire un vin par définition instable, qui ne demande qu'à partir en sucette. Partira ou partira pas, ça dépendra d'un paquet de critères: blle de début , de milieu, ou de fin de mise / stabilité générale moyenne de la cuve / conditions de garde / hétérogénéité des obturateurs / etc...

Dans la mesure ou on goûte en salon un vin qui est plus près de sa mise que lorsque l'on va l'ouvrir un certain temps plus tard, le risque a augmenté.

Rien de plus ou rien de moins, mais je remplacerai "décérébré" par "ayant le goût du risque".

agitateur écrit:

Blog écrit: Donc tu sous entends que les vignerons nature produisent en conscience des vins qui vont vriller dans les 6 mois après la mise, qu'ils embouteillent selon le calendrier lunaire 3 semaine avant la Dive, pour les vendre à des amateurs décérébrés qui excuseront l'offense tant ils seront flattés d'avoir pu acquérir les saints flacons ? Ou j'ai mal compris ?

OUI

Mais on a l'habitude, car tu interprètes avant d'avoir vraiment lu.
Donc je recommence:
Par essence, les vins nature sont fragiles.
Par courant philosophique chez la majorité, car la microbio est un vilain mot pour eux et que l'on doit laisser le vivant, ils ne prennent pas les quelques précautions qui leur seraient pourtant permises ( même dans le cadre très restreint de la dernière mouture de droit privé datant ces derniers mois ).
De fait et sans surprise, il est facile dans ces conditions de produire un vin par définition instable, qui ne demande qu'à partir en sucette. Partira ou partira pas, ça dépendra d'un paquet de critères: blle de début , de milieu, ou de fin de mise / stabilité générale moyenne de la cuve / conditions de garde / hétérogénéité des obturateurs / etc...

Dans la mesure ou on goûte en salon un vin qui est plus près de sa mise que lorsque l'on va l'ouvrir un certain temps plus tard, le risque a augmenté.

Rien de plus ou rien de moins, mais je remplacerai "décérébré" par "ayant le goût du risque".

Encore des généralités sans grand intérêt si je peux me permettre, c'était l'objet de mon propos.
Pas mal de nature produisent des vins qui tiennent dans le temps.
Des natures qui travaillent comme des cochons il y en a certainement tout comme des vignerons conventionnels.
Donc soit tu sous entends qu'il s'agit d'un complot naturiste pour faire bouffer des Brett aux amateurs et c'est risible soit tu généralise et ça l'est aussi.
Dans tous les cas pas grand intérêt dans tes propos en tant qu'amateur.

Si ça peut te rassurer, je pense que tes propos n'ont aucun intérêt non plus, ni pour les pro, ni les amateurs, ni les autres.

La question de départ, celle Eric je crois, à laquelle je répondais, portait sur des vins qui goûtent plutôt mieux en salon que ce qui ouvert à la maison ( par définition un peu plus tard que le salon ). Que tu le veuilles ou non, ce risque d'évolution non favorable est statistiquement beaucoup plus présent chez les natureux que les autres. Mais visiblement tu aimes jouer à la roulette russe avec 3 balles dans le barillet, libre à toi, hein. A ce stade, peut être peut on parler de "décérébré", en effet.

En quête du vin nature... (France 5)

mobile.france.tv/doc...

Le documentaire a deux ans, mais il repasse en ce moment. C'est pas mal, même s'il y a un certain nombre de clichés et d"approximations (genre "levure de synthèse). On y reverra JM Comme qui était encore à Pontet-Canet. Oui, parce que 90 % des vignerons que l'on croise dans le reportage ne sont pas "nature". Le titre est un peu trompeur...

Règlementation
Vin naturel, l’amour flou.

www.courrierinternat...

Dernière étape de mes vacances certainement trop caloriques mais terriblement intéressantes par la diversité des domaines visités.

Gevrey chambertin 12h 15 restaurant la table lucien. Bistrot de la rôtisserie.

Le restaurant divisé en 2 salles est complet heureusement nous avions réservés.

Le démarrage fut un peu lent et malheureusement quand nos entrées arrivent le vin n est pas encore servi.

J avais commandé un Fixin 2015 vieilles vignes du domaine molin a 53 €.

Mon hôte dans la précipitation goutte par réflexe le vin avec encore un morceau de poireaux et de boudin noir entre les mâchoires....je vous laisse imaginer la scene...

Après avoir englouti l entrée pour esponger la dégustation du matin nous mettons consciencieusement le nez dans ce vin.

Ça me rappelle l été après avoir cueilli les fraises et fini dans une bassine pour faire de la confiture et puis plus rien.
En bouche le vin est sans reel défaut mais sans grace ni profondeur.

On se regarde autour de la table . On a l impression de boire un vin vieux de 10 ans
Pas de réduction pas d acidité mortifère pas de vieux cuir tanné et mouillé.
Ça aurait pu se boire avec un crachoir a côté

Le service étant distret un sommelier préférant peut être s intéressé à d autre client nous finissons notre dernier repas des vacances en mode zen.

L addition arrive et comme par magie c'est notre sommelier qui nous l amène.

J en profite pour lui dire que le vin n était pas extra et que la bouteille avait peut être un défaut.

N ayant bu que la moitié et les verres encore plein je lui demande d y goûter
Forcé de constater que le vin n'était pas génial il s appuie sur le fait que c est un domaine biologique et que c'est le style du domaine.
Pas de réduction au nez manque de corps et nez sur la surmaturité .

Je clos la discussion ne voulant pas lui dire le fond de ma pensée mais en tant que restaurateur je vais quand même vous dire mon opinion.

On a commencé il y a quelques années avec les vins bio et maintenant on ne sait déjà plus si c'est
Biologique
Biodynamique
Biométrique
Biodégradable
Ou naturel...

Sûr la carte des vins aucune indication
Personnellement ma première dégustation de vin nature pour mon restaurant c'est soldé sur 2 vins excellent sur 8 et 4 avec des défauts ou déviances
Pour suivre une mouvence nous avons mis ses 2 cuvées a la cartes et mentionnés lisiblement vin nature.
Je ne permettrai pas de vendre ce style de vin sans avoir informé mon client car sinon il aurait comme moi eu l l'impression de ce faire avoir.
Biologique ou nature il faut tout de même faire attention en tant que revendeur a goûter quand on le peut avant d d'acheter ou prendre des précautions avec son intermédiaire
Bref cette petite leçon apprises a mon détriment nous a alerter avec mon sommelier sur le côté surnois de ses vins .
Vendu bio mais frôlant avec le naturel ou la biodynamique.
La finalité a mes yeux étant le respect et la satisfaction de mes clients

Les labels bio ou biodynamie ne certifient que la culture de la vigne, pas le processus de vinification. Et je ne pense pas qu'il existe un label pour certifier les vinificateurs médiocre ou les sommeliers aux goûts douteux

Bio et a plus forte raison bioD fixent des limites plus basses que le conventionnel pour les sulfites.

Effectivement, les labels vraiment restrictifs sur le processus de vinification sont quand même plutôt bioD.

Le seul label reconnu officiellement, c'est le bio. Il concerne aussi les vinifs, mais est plutôt laxiste. Si on veut un label exigeant, le meilleur est celui de SAINS, mais il est adopté par très peu de vignerons.

Pour ceuss' qui se poseraient aussi la question : SAINS = Sans Aucun Intrant Ni Sulfite

On discute de plus en plus avec des vignerons qui ne sont pas Bio mais qui travaille tout comme
Ça c'est pas grave
Le problème ce sont les Bio qui commencent a travailler comme des natures et là ça peut etre gênant pour revendeurs car si tu te retrouves avec des vins déviants comme celui que j'ai bu
Ça pose problème pour un restaurateur
Bio ok car globalement pas de soucis
Nature égale soucis à la revente si pas prevenu

J’imagine quand même que si tu passes par un agent ou un caviste, tu es raisonnablement informée de ce que tu achètes, sinon il faut changer de crémerie
On ne peut effectivement pas dire que les vins typés nature soient consensuels en terme de publics, très souvent ils sont vendus dans des restaurants ou bars à vins clairement positionnés sur ce créneau.

Oui Laurent il est bien évident que tous les vins que j'achète on soit étaient goûté par mon sommelier ou par nos revendeurs.
En réalité j attache autant d importance a la cuisine qu au vin que l'on sert.
Car ça fait parti de la renommée mais aussi d'une publicité qu'on se forge au fil des années.
Dorénavant nous allons faire plus attention aux vins bio pour éviter ce genre de mésaventure.

J'ai reçu il y a quelques semaines une nouvelle cuvée de vin blanc d'un de nos producteurs les plus "nature". A peine reçue je l'ai goûtée pour savoir où l'on mettait les pieds : c'était absolument intorchable. J'avais alors deux solutions : soit renvoyer les bouteilles au producteur, soit les vendre en disant la vérité. J'ai donc écrit ce commentaire : "Uniquement pour les amateurs de vins totalement barrés, car ce vin a tous les défauts possibles et imaginables. On vous aura prévenus "

Eh bien à ma grande surprise, j'ai quasiment vendu la trentaine de bouteilles que j'avais reçues. Va falloir en recommander

Bonjour Eric,

La question est de savoir si les heureux possesseurs de ces flacons ont été aussi heureux de leur expérience gustative, ou s'il reviendront en disant : ''On ne peut pas se plaindre, nous étions prévenus''.

Eric B écrit: : "Uniquement pour les amateurs de vins totalement barrés, car ce vin a tous les défauts possibles et imaginables. On vous aura prévenus "

Langage codé facile à interpréter pour les fans de nature hardcore

Amateurs avec vu sur la tour Eiffel ou Montmartre

Figurez vous qu'un vigneron Slovène cherchait un importateur (il a trouvé, ouf). Ce fut très difficile, ... très : question à chaque fois : vous êtes bio ? vous êtes nature ? c'est combien votre S02 libre ? Parce que nous, on ne travaille qu'avec des "nature(s)" aujourd'hui.
Plus de la moitié des contacts. L'autre question porte sur les tarifs.
Aucune demande d'échantillon.

Eric B écrit: '' J'ai reçu il y a quelques semaines une nouvelle cuvée de vin blanc d'un de nos producteurs les plus "nature". A peine reçue je l'ai goûtée pour savoir où l'on mettait les pieds : c'était absolument intorchable. J'avais alors deux solutions : soit renvoyer les bouteilles au producteur, soit les vendre en disant la vérité. J'ai donc écrit ce commentaire : "Uniquement pour les amateurs de vins totalement barrés, car ce vin a tous les défauts possibles et imaginables. On vous aura prévenus "

Eh bien à ma grande surprise, j'ai quasiment vendu la trentaine de bouteilles que j'avais reçues. Va falloir en recommander ''

Tu aurais pu aussi écrire « relativement conforme à la production habituelle ». De toute façon tes clients achètent cette cuvée juste pour l’étiquette

Blog écrit:

Eric B écrit: '' J'ai reçu il y a quelques semaines une nouvelle cuvée de vin blanc d'un de nos producteurs les plus "nature". A peine reçue je l'ai goûtée pour savoir où l'on mettait les pieds : c'était absolument intorchable. J'avais alors deux solutions : soit renvoyer les bouteilles au producteur, soit les vendre en disant la vérité. J'ai donc écrit ce commentaire : "Uniquement pour les amateurs de vins totalement barrés, car ce vin a tous les défauts possibles et imaginables. On vous aura prévenus "

Eh bien à ma grande surprise, j'ai quasiment vendu la trentaine de bouteilles que j'avais reçues. Va falloir en recommander ''

Tu aurais pu aussi écrire « relativement conforme à la production habituelle ». De toute façon tes clients achètent cette cuvée juste pour l’étiquette

C'est buvable, parfois. Alors que là, c'est juste pas possible

Mais c'est vrai que l'étiquette est juste hallucinante

Bien que de nature curieuse et relativement ouvert au naturisme, les rares fois où j’ai goûté j’ai trouvé ça barré et brutal, en un mot punk et dans un esprit qui ne me semblait plus exister depuis les années 80

lol. Le reportage de Arte sur le producteur est bien marrant aussi.
Je suis curieux de gouter ses vins sur place, j'ai déjà acheter deux quilles, c'était vraiment pas fou. Les deux étaient brettés dans mon souvenir.

D'expérience, les vins natures "extremes" (= produits à l'arrache) c'est uniquement dans un rayon de quelques km qu'on peut les apprécier. Plus de transport et ils sont flingués. J'ai des souvenirs mémorables de vins de ce coin, d'Ardèche et des Cévennes, consommés sur place en vacances.