.

En attendant l'avis de Derenoncourt sur ce 1999.

Voici des évaluations de Quarin sur une série de Pavie-Macquin goûtés plusieurs fois en 2005.

1998 : 17,25
1999 : 16,50
2000 : 17,00
2001 : 16,75 à 17
2002 : 16,25 à 16,50
2003 : 16,50 à 16,75

je rappelle qu'un vin noté entre 16,5( inclus ) et 18 est considéré par Quarin ,comme excellent

J'ai pris une caisse du 2004. Est-ce que qqn l'a goûté ? Il semblerait que ce soit une réussite, un vin qui ne cesse de s'améliorer. J'espère avoir fait un bon chois en choisissant ce vin.

Salutations,

J'en ai goûté 5 barriques représentatives, puis un assemblage de celles-ci. Très très bon! Il a tout: puissance, finesse, élégance. j'aurais les moyens, j'en achéterais...

Eric

Il n'est par hors de prix comparé à d'autres. Environ CHF 50.-- TTC.
Livriason en début 2007 - en ayant acheté 12, c'est avec plaisir que je vous
en vend une ou deux (ou échange)

Salutations,

Je devrais avoir du Domaine de l'A 2004, apparemment très bien aussi. Trois A contre deux PM??? A voir

Eric

a voir .. a voir... j'avoue être peu emballé :).. par contre dans une dizaine d'année au tour d'une table pour une dégustation.. ça c'est le top

Et bien moi j'ai acheté les deux, mais j'ai l'impression qu'Eric s'est bien débrouillé pour acheter du Domaine de l'A 2004;)

Auteur: laurent sidoine
Date: le 16/04/2006 à 16:11

bonjour

quelqu'un a t-il dégusté ce vin recemment?
Merci
Laurent

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Auteur: Daniel S
Date: le 16/04/2006 à 16:17

Pas depuis longtemps. 1993 l'année du Mildiou en rive droite. Pas sûr que ce Pavie-Macquin 1993 soit digne d'intéret

.

Merci à Daniel d'avoir ouvert cette magnifique bouteille! Voilà un hommme qui sait recevoir!

La robe est intemporelle, ne fait pas son âge, comme souvent pour les grands vins. Le nez s'ouvre lentement à l'aération : fruit noirs et rouges, café, et cette minéralité toujours présente. Mais le plus beau est à venir, de la soie en bouche, une tension qui maintient ce vin. Les saveurs de fruits et de tabac se mêlent jusqu'en finale marquée par des notes de cerise noire, de tabac et de craie.

Au delà de ce bon moment avec quelques LPViens, je me rappellerai longtemps de ce vin remarquable, d'une distinction rare, un raffinement extrême. J'avais déjà adoré le 2001 il y a un peu plus d'un an, ce millésime est de la même veine, encore plus complexe. Pas besoin de parler d'extraction ou de finesse, ou encore de puissance ou d'élevage : ce vin est une synthèse, une interface de la qualité, quasi perfection que le temps finira bien par affiner encore, mais c'est déjà tellement jouissif en l'état...

Et ben voilà un commentaire qui donne envie de se jeter sur cette bouteille si elle se trouve sur son chemin !

Dans une interview dont certains se rapelleront, je pense, Stéphane Derenconcourt disait que ce serait LE vin qu'il emmmenerait sur une île déserte C'est dire...

Eric

moi-aussi, c'est un des vins de la rive droite que j'emmènerais sur une île déserte, c'est dire, même si avec deux "m" seulement !
Je viens d'en mettre en cave deux bouteilles, dénichées par hasard chez un caviste ! A ne pas rater si vous tombez dessus, c'est un GRAND Saint-Emilion.

Yves Zermatten

Pendant que la bataille faisait rage sur les prix, et pour certains, pour l'achat des primeurs 2005, j'ai acheté ,à un bon prix, sur Idéalwine quelques bouteilles de Pavie-Macquin 1998.
Là je n'aurai pas besoin d'attendre 10 ou 15 ans pour me régaler et boire ce vin à maturité. Merci les primeurs

Daniel S a écrit:

---

> Pendant que la bataille faisait rage sur les prix,
> et pour certains, pour l'achat des primeurs 2005,
> j'ai acheté ,à un bon prix, sur Idéalwine quelques
> bouteilles de Pavie-Macquin 1998.
>
Daniel .....ce sont de fausses bouteilles : j'ai inondé le marché ( fabrication Suisse

.

Bon choix Daniel.

Quand lucidité rime avec Générosité.
Ce Pavie Macquin que tu nous a offert a illuminé la journée.
J'ai beaucoup aimé le CR de Jerome a son sujet

Merci encore

Des lecteurs et un contributeur de LPV, m’avaient demandé s’ils pouvaient visiter Pavie-Macquin, je leur avais dit de prendre rendez-vous de ma part.
La visite a eu lieu le lundi 7 Août en fin de matinée, ils m’ont demandé de les accompagner, comme je suis en congé, j’ai accepté avec plaisir, et je ne l’ai pas regretté.
La visite a été conduite par Sarah, d’origine irlandaise, la jeune assistante technique, (diplômée en viti-oeno) de Nicolas Thienpont.
Encore une fois de belles dégustations sur fûts du millésime 2005, des vins riches, précis, bien représentatifs des différentes parcelles, avec toujours un élevage largement en retrait par rapport à des fruits remarquables de maturité et d’intensité aromatique.

Les dégustations en bouteille (demi-bouteille) font l’objet de mon post.

Pavie-Macquin 2004
La robe est foncée, presque noire au cœur du verre, avec un liseré violine assez étroit au bord du disque, le nez est d’une très belle précision , intense, en premier plan apparaissent des arômes de cerises noires et de mures (fruits écrasés ) d’une parfaite maturité accompagnés par des senteurs de café et des boites à épices ( douces) et des notes minérales, la bouche est fraîche avec de nombreux tannins au toucher parfaitement velouté, c’est riche, avec un véritable festival de saveurs fruitées en milieu, et cette puissance parfaitement domptée : du gras et de la chair ; la très longue finale est intense, très parfumée ( petite note de violette en premier plan),précise, éclatante de sève et de minéralité ( notes salines et calcaires).
Un vin superbe dans un millésime classique qui accompagnera parfaitement les repas

Pavie-Macquin 2003
La robe est sombre, avec des reflets violine à sanguin sur les bords du verre, le nez est élégant, complexe , et d’une très bonne intensité avec son côté un peu sudiste de fruits très mûrs, mais pas cuits ; framboises, figues, mûres, épicées (cannelle, gingembre) , une pointe de réglisse, la bouche est d’une remarquable suavité , des tannins sont d’un toucher soyeux confondant, le vin s’installe dans le milieu du palais rapidement, c’est riche ,dense, serré (sans en avoir l’air), toujours longiligne dans sa construction, finement charnu, et plein de goût, la finale est très longue, un peu exotique dans sa palette aromatique , mais d’un magistral équilibre, quasiment sans sensation d’alcool, d’un fondant remarquable , savoureuse, avec cette impression que la minéralité ( que l’on ne perçoit pas nettement ) a équilibré la richesse en alcool de ce millésime très solaire.
Une réussite majeure dans l’appellation et dans le millésime.
Un vin sensuel, et très jouissif, à boire pour lui-même au top, sur cet échantillon.

.

Daniel S a écrit:

---

> Des lecteurs et un contributeur de LPV, m’avaient
> demandé s’ils pouvaient visiter Pavie-Macquin, je
> leur avais dit de prendre rendez-vous de ma part.
> La visite a eu lieu le lundi 7 Août en fin de
> matinée, ils m’ont demandé de les accompagner,
> comme je suis en congé, j’ai accepté avec plaisir,
> et je ne l’ai pas regretté.
> La visite a été conduite par Sarah, d’origine
> irlandaise, la jeune assistante technique,
> (diplômée en viti-oeno) de Nicolas Thienpont.
> Encore une fois de belles dégustations sur fûts du
> millésime 2005, des vins riches, précis, bien
> représentatifs des différentes parcelles, avec
> toujours un élevage largement en retrait par
> rapport à des fruits remarquables de maturité et
> d’intensité aromatique.
>
> Les dégustations en bouteille (demi-bouteille)
> font l’objet de mon post.
>
> Pavie-Macquin 2004
> La robe est foncée, presque noire au cœur du
> verre, avec un liseré violine assez étroit au bord
> du disque, le nez est d’une très belle précision ,
> intense, en premier plan apparaissent des arômes
> de cerises noires et de mures (fruits écrasés )
> d’une parfaite maturité accompagnés par des
> senteurs de café et des boites à épices ( douces)
> et des notes minérales, la bouche est fraîche avec
> de nombreux tannins au toucher parfaitement
> velouté, c’est riche, avec un véritable festival
> de saveurs fruitées en milieu, et cette puissance
> parfaitement domptée : du gras et de la chair ; la
> très longue finale est intense, très parfumée (
> petite note de violette en premier plan),précise,
> éclatante de sève et de minéralité ( notes salines
> et calcaires).
> Un vin superbe dans un millésime classique qui
> accompagnera parfaitement les repas
>
> Pavie-Macquin 2003
> La robe est sombre, avec des reflets violine à
> sanguin sur les bords du verre, le nez est
> élégant, complexe , et d’une très bonne intensité
> avec son côté un peu sudiste de fruits très mûrs,
> mais pas cuits ; framboises, figues, mûres,
> épicées (cannelle, gingembre) , une pointe de
> réglisse, la bouche est d’une remarquable suavité
> , des tannins sont d’un toucher soyeux confondant,
> le vin s’installe dans le milieu du palais
> rapidement, c’est riche ,dense, serré (sans en
> avoir l’air), toujours longiligne dans sa
> construction, finement charnu, et plein de goût,
> la finale est très longue, un peu exotique dans sa
> palette aromatique , mais d’un magistral
> équilibre, quasiment sans sensation d’alcool, d’un
> fondant remarquable , savoureuse, avec cette
> impression que la minéralité ( que l’on ne perçoit
> pas nettement ) a équilibré la richesse en alcool
> de ce millésime très solaire.
> Une réussite majeure dans l’appellation et dans le
> millésime.
> Un vin sensuel, et très jouissif, à boire pour
> lui-même au top, sur cet échantillon.
>
>100% d'accord avec ce commentaire sur le 2003: un vin coup de foudre!
>

Bonjour à tous,

Une petite question concernant la mise en bouteille du vin Pavie macquin qui en appelle une autre au préalable (certainement déjà posée sur LPV ???...) :

- Quelles sont (ou alors quelle est) les différences concernant la mise en bouteilles (ou d'autres éléments d'ailleurs : bouteille, fiscalité, relation avec un négociant...) entre un vin qui comporte la mention "récoltant" et un autre où il y a la mention "N" ?

Cette première question afin de posée celle qui concerne le château Pavie macquin. En effet, en voulant ranger mes bouteilles de ce chateau des millésimes 2002 et 2003 je me suis rendu compte que celles du millésime 2002 portées la mention "N" et celles du millésime 2003 la mention "récoltant". J'ai acquis les 2002 en GMS et 2003 chez un caviste mais je ne pense pas (?) que la différence soit à chercher à ce niveau (?).

- Ainsi, comment s'explique cette différence sur les bouteilles et que nous indique t'elle (investissements, changement dans le processus de mise ???...) ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Bien à vous tous

Vincent LUCIEN

Bonjour,

Je vais déplacer le "post" précédent, car en effet, la première partie de la question ne concerne pas directement Pavie macquin....

Dégusté hier soir une bouteille de Pavie macquin 2002. Le vin a été mis en carafe à 13 h 30 : carafe étroite, bouchon fermé jusqu'à 18 h et ouvert de 18h à 19h30. Dès l'ouverture le vin déborde de fruit... à 19h30 :

- La robe d'un rubis foncé présente une superbe intensité et l'on distingue de légère trace d'évolution autour du disque (le vin a été acquis il y a peu en grande distribution : donc conservé dans le magasin depuis un certain temps).

- Au nez : le premier nez s'exprime sur les fruits rouges alors qu'à l'agitation (second nez) le verre déborde d'aromes de fruits rouges et noirs, ce qui montre que ce vin va encore évolué de très belle manière. Le troisième nez fait un peu plus apparaître les notes d'élevage : boisé et vanille.

- En bouche, on commence à comprendre (malgré qu'il ne s'agisse que d'une bouteille du millésime 2002) pourquoi Daniel S. est élogieux avec ce vin est pourquoi il l'apprécie beaucoup : encore une fois, ce vin déborde de fruits rouges et noirs dès l'attaque et cela se prolonge en milieu de bouche, pour s'atténuer en finale afin de laisser place à la minéralité et à de légère note saline du plus bel effet : c'est long, quel plaisir !

Un seul défaut à ce stade de la dégustation : le touché en bouche (tanins pas encore tout à fait en place?) n'est pas aussi velouté ou soyeux qu'un clos fourtet ou un larcis ducasse du même millésime.

Au total, c'est superbe tant par la qualité que par le plaisir que procure ce vin : ****(*), 17+, 90-92.....

PS : la bouteille portée la mention "n" et non la mention "récoltant"... et il aurait été dommage, à mon avis, de ne pas dégusté une bouteille à ce stade de l'évolution du vin.

Bien à vous tous

Vincent LUCIEN

Mes impressions sur Pavie-Macquin 2003, un des 2003 que je préfère jusqu'ici :

"3,5/4 Nez de cerises, un peu fumé et minéral. Bouche très concentrée tout en étant douce avec une sensation de velours. D'une grande pureté, sensuel et équilibré. Longue finale encore simple. Très joli vin en devenir. A attendre pour plus de complexité..."

Le commentaire d'un de mes amis, fin palais avec qui je l'ai goûté... mais qui n'aime pas le net, donc ne vient pas sur LPV :

Un jeune Saint-Em’ comme je les aime… Nez au premier abord simple et élégant, mais en réalité subtil et racé : arômes complexes complètement en harmonie avec des arômes plus classiques de fruits rouges. Très agréable en bouche, là encore un bel équilibre, une belle harmonie des sens. On retrouve les arômes du nez (cerise & graphite), ce qui est toujours un très bon point pour moi. Belle finale dans la simplicité. J’ai hâte de voir ce qu’il donnera dans quelques années !

Pavie Macquin 95

Bouteille acquise auprès d'un cammarade pour 30E.
- Une robe sombre, dense et à peine évoluée sur le disque du verre.
- Un nez de Moka, cassis.
- Une bouche pleine qui confirme les fruits noirs, murs, tabac... Elle est très expressive avec une longeure significative. Les tannins ne sont pas encore totalement fondus, la matière est encore très dense et la bouche est déjà très agréable. Le vin est accessible et devrait encore se tenir pour longtemps... La bouteille a été bue en deux jours et le soir suivant, le vin n'avait pas bougé!!

Parker a noté ce vin 89 et là je suis perplexe; car il mérite beaucoup plus; Troplong Modotte 99 qui a la même note et bu aussi lors de cette soirée paraissait un peu palôt à coté tout en étant lui aussi de belle facture.

Si vous passez à coté et pour un prix approchant; ne laissez pas passer cette occasion

Une note : 17,5/20

Dégusté ce soir,

Robe tuilée, évolution nette, 1er nez de cuir évoluant ensuite vers des notes de terre humide, de pruneau confit, de sous bois.

En bouche belle surprise, bel équilibre et belle longueur au niveau aromatique, on retrouve le cuir, le paprika et le côté pruneau.

En bref un vin qui à légèrement dépassé son apogée, mais qui à 23 ans est arrivé à me surprendre agréablement.

JulienM

St-Emilion Château Pavie-Macquin 1998 : 14,5/20 - 19/11/06
Boisé démonstratif : café, bourbon (on pense à du chêne américain), épices cacaotées, fruit profond (cassis), réglisse, havane. Peu harmonieuse et plaisante, la matière est relativement tannique, puissante, un poil alcooleuse et rustique. Ses goûts de bonbon acidulé et de piment peuvent entraîner vers Rioja. Selon un dégustateur, ce vin possède un caractère hermaphrodite (et la bouteille peine un peu à se vider) … J’avais déjà eu l’occasion de peu apprécier un Pavie-Macquin 97, vraiment trop boisé (on avait pensé à un californien). Des amis m’ont dit l’avoir pour autant regoûté bien mieux quelque temps plus tard. A suivre, donc !

Cet été, nous avons dégusté un PM 98 de la même provenance (et au même endroit, je pense), nous avions été conquis par ce vin, même les femmes ont aimé.

Pavie Macquin 1998 :
La robe est foncée.
Le nez est très concentré, subtil, sur les fruits noirs.
La bouche révèle des tanins nobles et puissants puis le fruit se développe sur la mûre, le cassis, bel équilibre, superbe longueur, extraordinaire persistance, j'en ai encore les papilles qui frémissent..................

Surprenant, échantillon défectueux? Est ce que tes camarades ont ressenti les mêmes choses?

Pavie Macquin 98, c'est l'un des Bordeaux qui m'a le plus enthousiasmé.

Cela me rappelle ma déception au sujet de PM 2004 relatée ici : www.lapassionduvin.c... alors que dans ce millésime, précisément il semble faire l'unanimité.
Le vin passe par des phases curieuses, capricieuse, il est vivant. Pas de grands vins, mais des grandes bouteilles, ou encore de grands instants.

Jérôme, tu as raison n'ayant dégusté qu'un PM 98, mon ressenti ne peut engager que pour cette bouteille dégustée, à cette instant.