Tu sais, si on y regarde bien, les batteries et le respect de l'environnement...

J'arrête là et je repars à ma sélection de bouchons pour la mise en bouteilles du 2007.

Pontet-Canet 2002

Bu il y a une semaine, le lendemain du 2001 pour comparer les deux millésimes.

A l'ouverture, le 2002 était supérieur au 2001, mais après carafage, c'était l'inverse, mais de pas grand chose.

Très bonne bouteille dans tous les cas, bonne longueur et structure, une acidité raffraichissante sur la finale (mais moins que le 2001 !).
Elle gagnerait à être conservée encore quelques temps je pense.

Vincent

En parlant de 2001, une dégustation au cours d'un repas il y a quelques mois d'un Pontet-Canet versus Latour avait fortement fait pencher la balance vers Pontet-Canet. Les vins avaient été carafés entre 2 et 3 heures avant dégustation, et autant Latour était fermé dans sa coquille, autant Pontet-Canet présentait une alliance de puissance et de gourmandise qui a plu à toute la tablée, et a confirmé la très très bonne impression que j'avais eue du 2007 en primeurs (coup de coeur).
2001 semble malgré tout (ou plutôt grâce à cela ) avoir un très bel avenir devant lui.

Vincent (on va créer une association des Vincent qui aiment Pontet-Canet 2001...)

Pontet Canet 2001
La dernière bouteille étant "fermée", j'ai à nouveau ouvert un flacon: malgré tout le bien que cette bouteille promet, actuellement elle reste inaccessible.
Je vais attendre demain pour me prononcer.
Bizzare qu'un vin qui plaît apparemment ne me plaît qu'à moitié...je me pose de sérieuses questions sur mes gôuts:S

Aujourd’hui, les chevaux ont pu réaliser leur premier traitement réel. Avant, c’était de l’entrainement pour tout le monde (chevaux, machines, hommes,…)

Mais là, c’est du sérieux. Il y avait un traitement biodynamique. Chevaux et tracteurs ont du cohabiter pour faire le plein de bouillie. C’est une première chez nous et cela doit bien faire quelques décennies que ce n’est pas arrivé.

Pour le moment, nous ne disposons que d’un seul pulvérisateur.
Pour le deuxième, on va lancer nos chaines de montage. Pour le moment, il faut programmer les robots qui assemblent les pièces des chariots et pulvérisateurs…Je plaisante

Avec un seul pulvérisateur, on a pu traiter sans problème les 7 ha qui sont actuellement en « gestion chevaux ». Demain, on traitera 4 ha de plus avec les chevaux.

Pour ceux que ça intéresse, la consommation est de 0.5 litre de carburant par heure. Je ne sais pas si c’est beaucoup ou pas. Pour la même productivité (2 ha par heure), un enjambeur doit bien consommer 15 à 20 litres par heure.

Progressivement, on peut affiner nos données quant aux nombres d’hectares qu’un cheval peut « assumer ».
Une chose était acquise depuis longtemps, ce n’est pas le traitement qui sera le facteur limitant.

Cette année, avec du matériel déjà fabriqué et utilisé pendant 1 an, on va pouvoir essayer d’optimiser le travail du sol et viser des productivités plus importantes que l’an dernier.
Et dire qu’il y a encore des gens qui pensent que les chevaux chez nous, c’est uniquement un projet de communication !
Si tel était le cas, je ne m’embêterais pas avec tant de détails à régler ou améliorer.

L’an dernier, l’objectif était surtout de pouvoir travailler le sol avec le cheval. Et ce n’était pas gagné.
Cette année, il y avait le traitement à valider. Sans verser dans un optimisme exagéré, on peut dire que c’est un vrai succès.
Donc, il nous reste encore à travailler la rentabilité du travail du sol pour rendre le projet totalement efficace.

Humilité, concentration et profil bas : c'est encore et toujours d'actualité !

Aujourd'hui, le PC01 est completement différent et confirme tout le bien qu'on a dit: un vin gourmand, un peu sur le cassis, avec des tannins bien intégrés. Il a encore pas mal de (très) bonnes années devant lui.
Ouf.

Plus serieusement, ces compte rendus sont enrichissants et plein d'humilite

La vie avec la vigne nous oblige à l'humilité. Particulièrement dans un domaine qui à plus de trois siècles d'existence. On pense être les chefs qui dirigent les choses, mais avant nous, il y a eu d'autres personnes avec d'autres moyens en d'autres temps mais toujours avec l'envie de comprendre et d'améliorer les choses.
Ce n'est pas parce que je suis le premier ingénieur dans l'histoire de Pontet-Canet que cela me rend meilleur que les personnes d'avant. Parfois, j'en arrive même à penser le contraire...

De 8 années passées à Lafon-Rochet, il reste sur ce domaine quelques détails modestes et sortis de ma tête. C'est pour cela que ce domaine ne sera jamais complètement anonyme dans mon esprit. Mais ces détails là, je suis le seul à les relier à moi car en 10 ans, la vie a fait son travail d'oubli.

Donc, même avec 20 ans d'ancienneté (ce qui n'est déjà pas si mal), ma présence à Pontet-Canet n'est qu'un petit spot dans l'histoire du cru.
S'en souviendra-t-il ? J'espère, mais ce n'est pas sûr.

Pontet-Canet 1998

Goûté PC98 ce week-end, pas un Pauillac classique, bizarre... cependant très agréable, mériterait peut-être 2-3 ans d'attente pour s'épanouir.
Très fin, avec un goût de... "reviens-y" ;-)
Je n'entre pas dans les détails car je n'en suis pas capable.

Pas une grande claque (je l'attends encore en rouge), pas un vin que je conseillerai forcément à ce prix (65€... heureusement qu'on l'a payé à deux...) mais un bon vin que l'on a plaisir à boire, et c'est bien là le principal (même si je m'attendais à mieux - rapport Q/P décevant à mon avis -).

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GoT

PC 98 je l'ai très bien gouté l'an dernier... carafé plusieurs heures
il était meilleur le lendemain, encore meilleur le surledemain !

J'ai bu pontet canet 1998 l'an dernier, en demi-bouteille, et il m'avait un petit peu déçu. Je pense aussi que l'aération lui aurait fait du bien mais vu le format de la bouteille, il ne risquait pas d'en rester le lendemain!

ceci dit on voit clairement la différence d'un millésime quand on goute PC 98 et PC 2001, l'un en puissance et l'autre plus vers la finesse (2001)

Finalement, il n'y a rien d'écrit car quand PC2001 a été présenté en primeur, le gros reproche qu'on lui faisait était l'austérité en finale...

Je suis désolé de ne pas être plus présent sur le forum pour faire part de la vie de Pontet-Canet au quotidien mais il y a beaucoup de travail dans les vignes. Je n'arrive pas à rester au bureau pour écrire.
Et comme pour l'instant je gagne plus ma vie à Pontet-Canet qu'avec les chroniques dans LPV, je privilégie donc Pontet-Canet.

Je vais quand même essayer de passer un peu de temps à continuer cette expérience d'échanges avec les amateurs qui se connectent au site.

Ce week--end, comme tous les autres week-end, c'est Champ des Treilles. Il y a plus de travail que de jours disponibles. Mais ce n'est pas grave car quand on aime,...

Le printemps arrive.
Encore une journée chaude et même très chaude pour la saison.
Déjà, on commence à voir des bourgeons éclatés.
Aujourd’hui, sur une repousse de porte-greffes, j’ai vu des jeunes feuilles.

La pousse de la vigne, c’est un moment d’intense excitation mais aussi un passage vers le nouveau millésime.
On y pense depuis des mois. La saison dernière nous a amené son lot de constatations, de choses à améliorer ou carrément à changer. Puis, la vinification a donné un éclairage plus précis et parfois différent en confirmant ou infirmant des idées émises.
Maintenant, ça va être le moment de tout tester.
Et chez nous (ici à Pontet-Canet et au Champ des Treilles), il y en a des améliorations à apporter. En découvrant (ou redécouvrant) notre viticulture au fur et à mesure, nous progressons vers ce que nous pensons être la vérité, mais chaque fois, celle-ci s’éloigne un peu plus.

Rien ne peut plus être pris comme une évidence sans avoir été analysé, pesé et estimé dans sa globalité et dans sa place dans le tout que constitue la nature.
Je ne parle pas de grosses machines ni de techniques brutales comme notre société moderne. Je veux plutôt parler des moyens subtils qui peuvent faire la différence à la fin.

Il y en a des idées « nouvelles » à mettre en œuvre en espérant qu’elles feront aller dans ce que l’on peut appeler la bonne direction ; en espérant qu’il y en a une.

Mais la sortie des feuilles, c’est aussi le début des problèmes c'est-à-dire la protection de la vigne contre les maladies. Il ne faut pas se voiler la face, la principale difficulté reste quand même là.
Les moyens subtils, c’est pour améliorer ; la protection, c’est pour continuer d’exister ! Ce n’est pas la même chose; même si les premiers peuvent aider la seconde.

Donc, tous les ans constituent un nouveau challenge ; du moins pour moi. Sachant qu’il y a toujours une part d’incertitude, on ne peut pas se dire que l’on a passé un cap de « maitrise technique » qui nous met définitivement à l’abri de tout problème.
Si j’avais pu en avoir l’impression à la fin de 2006 (après 3 années en bio), l’année 2007 nous a ramené à la dure réalité et à beaucoup plus d’humilité sur le sujet.
Certes, je pense que 2008 a été un succès pour notre projet car la difficulté de l’année était du niveau de 2007 et on s’en est sorti aussi bien que les autres qui sont en lutte « conventionnelle ». Mais les traumatismes de 2007 restent encore plantés dans mon cœur et m’incitent à garder la tête basse et toute ma concentration.
En 2009, comme tous les ans, je ferai tout ce que je peux pour que les choses « se passent bien » mais je ne suis pas sûr d’y parvenir.
C’est là toute la difficulté ! Il ne suffit pas d’avoir sa vie dédiée à la vigne pour s’affranchir des problèmes. C’est une condition nécessaire mais pas suffisante ; pour reprendre une expression de prof de math.

Une chose est sûre cependant, malgré les difficultés et les cicatrices encore vives, je travaille avec une grande sérénité vis-à-vis de la vigne et du personnel qui est tous les jours dans les parcelles. Cela n’a pas de prix.

Déception hier-soir avec ce Pontet-Canet 1994 dont j'attendais beaucoup plus. Le vin était présenté à l'aveugle, lors d'une petite dégustation entre amis. La bouteille avait été remontée de la cave la veille au soir, et ouverte environ 3 heures avant dégustation. Servie à environ 17-18°c.

Je n'ai pas mes notes sous la main, je vous livre donc une simple appréciation générale, que je compléterai plus tard quand je retrouverai mes notes. La couleur est encore bien rouge, avec un disque légèrement orangé. A priori on ne lui donne pas 15 ans pour sa robe. Le nez est très typé cabernet sauvignon. De mon humble point de vue, un certain manque de complexité par rapport à ce dont je me souviens du 2001 et du 2002. Un manque de finesse et de délicatesse aussi. En bouche, le vin est riche et dense, malheureusement sa finale est assez courte, sur des tanins trop secs.

Notez que les grands vainqueurs de la soirée furent un cabernet sauvignon australien dont j'ai oublié le nom, et un Givry 1er Cru de chez François Lumpp. Je ferai un CR plus détaillé dans la rubrique "dégustations éclectiques".

Bonne journée,

JC

Très étonné par le commentaire de Jean-Christophe sur le Pontet Canet 1994 : je l'ai bu en Décembre 2008 et je l'ai trouvé superbe ! grande finesse, nez complexe et en bouche du velours y aurait-il des différences entre bouteilles ?? Il m'en reste 4 j'en ouvrirai une pochainement.

D'une manière générale les avis sur le 94 me semblent mitigés et controversés ,cela va de bouteilles à l'apogée dépassée selon certains à des flacons au top de leur maturité selon d'autres et sublimes.
S'agit il d'un problème de conservation des flacons ou de mises disons un peu dissemblables?
Cordialement

En ce qui concerne mes flacons de Pontet Canet 1994, je les ai acheté en 2005 chez un caviste très sérieux, le niveau était parfait et le bouchon de la bouteille ouvert en décembre 2008 était "comme neuf"..... mes flacons sont gardés dans ma maison,cave semi-enterrée avec graviers,hygrométrie 75-80%, température variant de 10 degrés l'hiver à 16-17degrés l'été (grace à la clim) avec évolution des températures lente toute l'année.....
Personnellement je pencherai plutôt pour un problème de bouteille, mais sans certitude bien entendu.

Pour ce qui est de la bouteille de PC 94 que j'ai ouverte jeudi, j'ai du mal à croire que ça puisse être un problème de bouteille ou de conservation, même si je l'ai achetée sur ebay. Le niveau était impec, et le bouchon aussi. Quand je pense à des problèmes de conservation, je pense principalement à deux risques principaux: conservation dans un environnement trop sec, et/ou dans des conditions de température inadaptées. Les défauts auxquels je pense alors sont le vieillissement prématuré, oxydation, ou pire refermentation en bouteille. Ma bouteille ne présentait aucun de ces défauts. Maintenant, il est vrai qu'une bouteille n'est pas l'autre. Le vin que j'ai bu n'était pas mauvais du tout; il avait une matière riche, et encore beaucoup de jeunesse, mais la finale était un peu courte et les tanins un peu secs, par rapport aux attentes que j'avais, suite aux commentaires élogieux lus sur LPV et à mon expérience sur d'autres millésimes de ce cru, en particulier 2001 et 2002.

Ceci dit, je ne regrette pas d'avoir acheté cette bouteille et de l'avoir bue. Si j'ai bonne mémoire c'était le premier millésime de l'équipe actuelle, et c'est déjà un sacrément bon travail! Après, on voit la montée qualitative des dernières années, qu'on ne peut qu'applaudir. Rétrospectivement je me dis qu'il est bien normal que ce 94 soit dans un style différent, et peut-être un peu moins accompli que d'autres plus récents.

Le prochain PC que je goûte, ce sera 2004!

JC

Pour ma part, je pense que c'est une très bonne affaire si on regarde les prix pratiqués par ailleurs.
Je peux en parler librement car je ne suis pas un vendeur de vin et le domaine n'en a pas en stock, tout a été vendu lors de la campagne primeur au printemps 2006.

Quant à savoir quel est le vrai prix d'un vin...

Franck,

Tu as un raisonnement de comptable, j'ai un raisonnement d'amateur de vin, chacun son truc...

Luc

Bonjour,

afin de passer a autre chose que des prix de PC, voici un petit compte rendu des deux bouteilles de PC bues lundi soir.

Vue que je ne n’ai pas les capacités olfactorielles ni didactiques des autres intervenants, je vais essayer de rester court et de simplement vous faire parvenir mes impressions de novice.

Pontet Canet 1985

Ouvert env. 4h avant la dégustation. Le nez est assez faible et présente surtout des aromes d’écurie… Je décide de ne pas carafer mais de laisser la bouteilles avec l’épaule dégagé. Je suis un peu l’évolution jusqu’au service et le vin s’est tout même réveillé un peu. Au final, un nez agréable que je n’arrive pas trop décrire, mais qui n’a plus trop d’ampleur. En bouche c’est fin, les tannins sont fondus, c’est équilibré, mais la matière n’est plus trop présente, je ne perçois aucun arôme de fruit. C’est bon mais pas plus. A mon humble avis clairement sur le déclin (fut elle meilleure par le passé ?)

Pontet Canet 1986

Même scenario que pour le 85 sauf que la le nez est tout de même plus causant, et la matière en encore un plus riche, les tannins sont fondus, le tout est équilibré, procure encore un certain plaisir surtout grâce a la matière qui est plus présente que sur le 85. Toutefois je pense que le 86 devrait également être bu rapidement.

En comparaison avec quelques autres anciens bordeaux que j’ai pu boire, les deux bouteilles son nettement en dessous de Talbot 85 ou Léoville barton 89, mais je les ai mieux apprécies que Beychevelle 88 par exemple).

J'ai bu tantôt Pontet Canet 85: au nez, c'est déjà très bon, un petit de peu de renfermé évidemment mais qui disparaît après une heure.
En bouche, d'abord un peu d'écurie effectivement, mais au bout de deux heures, un reste de fruit quand même.
Tout celà n'est pas très dense, mais agréable à boire, avec des tannins bien fins.
Pour moi, un (très) bon vin qui reste encore bon quelques années mais qui mérite d'être bû maintenant. Le prix restaurant: 55 euro, ça me semble correct.

Salut

Pontet-Canet 1990
Voila un bout de temps que je regarde cette bouteille que j’ai acheté au début des années 90 à l’époque où je ne jurai que par les Pauillac.

Le vin présente une belle couleur profonde avec une très légère évolution tuilée sur le disque.
Le nez se montre assez puissant sur des notes empyreumatiques et des arômes de tabac blond et un léger fumé. Le fruit est très discret mais il apparaît de façon subtile à l’aération.
L’attaque en bouche est assez puissante et un peu austère à l’ouverture. Je décide donc de le mettre en carafe.
Le vin se montre plus soyeux avec l’aération mais il reste austère dans l’ensemble. Le bois me semble cependant bien intégré et le vin me parait d’une grande complexité en fin bouche avec une montée en puissance très équilibrée entre le sous bois, le tabac et des notes de pruneau.
La longueur est très intéressante avec une sensation aérienne et un beau volume soutenu par des tanins et une légère amertume qui ne me dérange pas.

Ce vin m’a plu dans l’ensemble mais je le considère comme un vin de gastronomie qui a fait merveille avec la côte de bœuf à la braise. Il n’est pas sans me rappeler le HB 1990 (un peu plus harmonieux).
Un classique dans un millésime que j'affectionne!

Bobo

On est pourtant très loin de la qualité des vins produits actuellement...
Personnellement, ce 1990 ne m'a jamais emballé.

Luc

Un court message pour dire que la qualité des récents millésimes de Pontet-Canet m'a littéralement subjugué, et que la visite que j'ai faite au domaine l'année dernière me le fait porter encore un peu plus haut dans mon coeur. Indéniablement un 5 plus grands Pauillac depuis 2000 (quoique 2001 n'ait pas été une réussite majeure). Je salue l'approche pragmatique de M. Alfred Tesseron qui s'essaie au bio quand les conditions s'y prêtent tout en ayant l'intelligence de traiter quand cela est réellement nécessaire, et je souhaite qu'elle inspire d'autres grands domaines bordelais . Quant aux prix, il me semble qu'ils sont en phase avec la qualité du vin, et qu'il demeure même intéressant en comparaison d'un autre 5ème cru de l'appellation à forte notoriété dont les prix sont sensiblement les mêmes mais dont la qualité est très en-deçà de celle de PC

Marc.

quoique 2001 n'ait pas été une réussite majeure

Je le trouve au contraire très réussi.

Luc

J'ai eu beaucoup de très agréables surprises avec ce millésime à mon avis largement sous-estimé, mais Pontet-Canet ne fait pas partie de ces agréables surprises. Le vin est bon certes, mais il n'est pas emblématique,selon moi, du renouveau qualitatif de cette belle propriété

Pour tout vous dire je lui préfère même le 1999 ou le 2002, millésimes à priori plus difficiles

Marc.

Des millésimes déjà un peu plus prêt à être consommés aussi. Laissons au 2001 le temps de se faire.

Je salue l'approche pragmatique de M. Alfred Tesseron qui s'essaie au bio quand les conditions s'y prêtent tout en ayant l'intelligence de traiter quand cela est réellement nécessaire, et je souhaite qu'elle inspire d'autres grands domaines bordelais

Sauf qu'il a déclaré que si c'était à refaire, il resterait en bio. C'est ce qu'ils ont fait d'ailleurs en 2008, millésime assez difficile climatiquement.

Je suis assez de l'avis de Marc sans .

Certes Pontet-Canet 2001 est bon, je le trouves même très réussit...
Mais il ne fait pas partie des millésimes que je préfères. N'ayant pas pû bien évidemment déguster la totalité des millésimes de cette propriété n'étant qu'un modeste amateur je classerais Pontet-Canet comme suit selon mes goûts qui ne sont que très personnels et selon les millésimes que j'ai eu l'occasion de déguster :

1/ 2005 - 2006
2/ 2003-2004
3/ 2002
4/ 1999
5/ 2001
6/ 1998
7/ 1996
8 /1978

1961 ??? - Mon père en avait encavé plusieurs caisses il y a longtemps, elles n'ont pas résisté à la fin des années 70, j'ai beau avoir fouillé dans tous les recoins de la cave grrr...plus rien. Je n'ai pas de réels souvenirs si ce n'est d'y avoir goûté et que cela était fort bon. Ma mère qui est encore de ce monde en a garder un de ses meilleurs souvenirs, elle en parle encore. Je penses qu'il devait s'agir d'une très grande bouteille peut-être bien au-dessus des 2006-2005... Mais je ne peux la classer.
Encore une fois chacun trouvera son bonheur, Luc adore Pontet 2001 et il a bien raison, ce vin correspond à son idée d'un grand Pauillac... Tout comme Pontet 2006 pour ma part.

Cordialement,

Jean-Aubert