J'avais bu le 2003 en juillet 2004 en cours d'élevage, et il était vraiment très gourmand. Il est ensuite passé dans une phase difficile. Je l'avais dégusté en 2006, et il était très fermé. Je suis content de voir qu'il est plus aimable

Château TALBOT 2002

Bu le week end dernier.
Dégagé aux épaules 2h environ.
Le nez était assez franc avec un côté torréfié, chocolat très plaisant. Notes de fruits rouges encore légères.
Très gourmand en bouche avec des tanins bien fondus même si la longueur est un peu faible.
C'était la 4ème bouteille d'un lot de 6 et il m'a toujours laissé la même impression très agréable.
Je suis tout sauf un spécialiste mais je rejoins le commentaire plus haut sur le fait que c'est certainement à boire rapidement.
Maxime

xtraits de CRs de la dernière session PACA sur un Chateau Talbot blanc 1998

Laurent:
Le nez explose sur des notes grillées, de noisette, de mousseron. Elevage sensible.
La bouche est sapide, propose un superbe gras, le boisé est intégré et l’équilibre joli sans lourdeur. Rien d’asséchant dans ce vin. Bonne longueur finale. Une bonne surprise. Bien ++.

Manu
On enchaine avec une deuxième belle surprise. Je trouve que le nez pétrole énormément. Pour moi, c’est clairement sur les hydrocarbures (je dois être plus réceptif à ces odeurs là…Karim, si tu me lis…) avec des petites notes de fruits exotiques. En bouche, c’est frais, équilibré, là aussi une note citroné. Pour situer ce vin, je suis un peu perdu, certains partent sur la Loire, d’autre Languedoc, je sème mes Cailloux blancs pour ne pas me perdre, mais je suis loin d’être, comme je le pensais, en Alsace…tout faux !
BIEN +

Quentin:
Le nez est très aromatique sur l’ananas, les fruits exotiques.
L’attaque est un peu molle puis on a du gras, c’est rond, on a de l’ampleur sur l’ananas, une belle acidité en milieu de bouche, on a une petite impression de cailloux en finale avec de la vanille, c’est pas très long.
J’aime bien ce vin facile d’accès.
Bien +

olivier:
La robe est jaune or
Le nez est sur l’encaustique, avec beaucoup de gras, il est un peu pétrolé, il y a de l’ananas et de la sauge sauvage
La bouche est légèrement boisée, il y a de la noix, un peu de fruits exotiques et la fin de bouche est acide.

Arnaud
Nez: très aromatique, sur des notes de fruits exotiques, une touche d'ananas. C'est très plaisant
Bouche: Joli gras, c'est frais et on retrouve les notes de fruits, l'élevage est bien intégré. Longueur finale un peu courte. Un vin très exhubérant derrière le muscadet mais sympa. J'aime. Bien ++. Je pars assez vite sur un graves blanc: on est sur un Talbot et je ne savais pas qu'ils faisaient du blanc.. Joli découverte

Remarque complémentaire en relisant les CRs: je n'ai pas compris manu et ses notes de pétrole, je les sens souvent très bien et là aucune trace pour moi; Bizarre...

bonjour a tous,

j'ai pris du talbot 2005, quelqu'un a t il déjà gouté? j'en ai peu de bouteilles et le gouter me fait un peu flipper.
vu la qualité de l'année en général, quand, selon vous serait-il a boire?

amicalement, arnaud.

Bonjour,

Bu mercredi dernier lors d'une dégustation au bureau avec charcuterie et un peu de fromage, un Talbot 1996. Robe violine mais ne tuile pas du tout, très beau nez de vin vieux avec des arômes de champignons, de sous-bois sans être trop présents. En bouche, le vin est fin, digeste et gourmand mais de longueur moyenne à mon sens. Très bon. A boire maintenant à mon avis.

NB : la dégustation comprenanit 5 bouteilles bues dans l'ordre suivant : Charmes-chambertin 2004 de Tortochot, Domaine de Chevalier 2003, Chateau Batailley 2005, Chateau Talbot 1996 et Riesling VT 1997 de Rolly Gassmann. Je précise car cela a forcément compté dans mon appréciation.

Cdt.

Aimé

Talbot 1995

Couleur rubis avec des reflets brique
Nez sur le cuir,pruneaux,épices
Bouche puissante encore tannique;finale poivré
Une jolie bouteille qui peut tenir encore quelques années

jmw

J'avais découvert Caillou Blanc 2004 aux Caves Legrand il y a 2-3 ans, et j'avais aimé ce vin. J'ai ouvert ce soir une bouteille, et je fus ravi… Un très beau nez, vif, beurré, sur le calisson et des notes d'agrumes, assez complexe. En bouche, l'attaque est ronde, grasse, avec des arômes d'ananas, de citron, des fruits blancs type pêche ou abricot. Une certaine acidité tend se vin qui s'étire, pour terminer sur des notes légèrement épicées et briochée. Bref, un vrai coup de coeur. J'ai eu l'occasion de goûter le 2007 qui m'avait bien moins convaincu, car sur un registre plus pariétal. Mais ce 2004 me semble splendide, je vais en racheter...
Cordialement
Frédéric

TALBOT 04:

Il y a longtemps que je n'ai plus ouvert un Bordeaux. Du monde à la maison et beaucoup d'amateurs de cette région. Je pars donc sur ce vin.
Ouvert 5 heures avant le service.
Nez fumé, on sent un peu d'élevage mais c'est pas trop imposant.
En bouche on retrouve ce fumé mais pas que ça car derrière on perçoit des arômes de fruits noirs et de cerise sur la finale.
Une jolie longueur.
Une bonne surprise pour moi.

Manu

Château Talbot 2001,

Petite déception sur cette bouteille. Le vin est très joli au nez, mais la bouche ne suit pas. La matière est plutot faible, c’est fluide et court en bouche. Un peu plus d’air n’y a rien changé.

Ce n’est pas franchement mauvais, loin de la, mais quand on goûte Giscours 2000 en parallèle, ce vin fait pale figure.

A+

Pascal

Peut-être une moins bonne bouteille,Pascal;),que celle que j'avais dégusté il y a plus de deux ans,où le vin,déjà très joli,promettait encore une bonne petite garde.

d'accord avec toi Laurent.
Didier

Bonjour,

Bu hier soir une bouteille de Talbot 2000. Vin ouvert environ une heure avant dégustation (pas d'"épaulement"). Température approximative du vin 18-19 degrés.

Robe rouge profonde avec reflets bruns. Nez très expressif, puissant, sur les feuilles mortes et la réglisse, notes boisées délicates. Bouche sapide, sans aspérité, tanins fondus, champignons et fruits rouges dominant. Longueur très correcte.

Une belle bouteille en définitive qui accompagna merveilleusement bien une côte de boeuf au grill. A mon avis ne pas attendre trop pour boire car cette bouteille semblait à son apogée.

Serge

Château Talbot 1997

Une robe un peu opaque car le transport ne fut pas assez délicat des reflets violets??
Le nez est riche sur la figue et le cacao
L'attaque est fine, un peu fluette peut être, mais ce vin placé entre un Gigondas et un Chateauneuf était peut être mal situé.
Ça manque un peu de mâche , mais une belle puissance aromatique sur la figue le pruneau et le cacao
Une fin de bouche d'une belle longueur

Une belle surprise moi qui ne suis pas fan de Bordeaux, j'avais apporté cette bouteille pour faire plaisir à mes amis et j'ai beaucoup aimé
Enfin un Bordeaux avec du caractère

Chateau Talbot 2008
Bouquet très séducteur, ample, sur les petits fruits noirs, la framboise écrasée et la vanille. En bouche, une très belle matière, soyeuse, sur la mûre, quelques effluves de tabac et de graphite, de la framboise, des épices douces qui étirent ce vin. C'est un vin charmeur, très accessible, avec de la chair, de beaux tanins, une belle tension, qui joue plus la carte de l'hédonisme que celle du terroir. C'est équilibré, raffiné, sans excès de puissance, d'alcool ou d'extraction, mais avec sans doute un petit manque de personnalité (la trace du "terroir" n'est pas évidente, si ce n'est que c'est clairement un Médoc racé, un brin putassier). Mais j'aime bien la régularité de Talbot. Ce n'est pas transcendant, mais c'est très très honnête, à un prix… disons abordable (24 euros). Bref, si on aime les St Julien rapidement accessible, pour tous, ne pas hésiter...

Gouté également Talbot 2008 en dégustation à la Vignery de Rambouillet. Pas grand chose à ajouter aux commentaires déja très complets de Satristim. Seules quelques nuances : je trouve le côté vanille somme toutes discret pour un Saint-julien sortant de l'élevage. Question matière, en comparaison des deux autres St Julien 2008 goutés, je l'ai trouvé au dessus de Beychevelle, mais nettement en retrait de Lagrange.

Enfin, je n'ai pas noté la touche végétale en finale relevée par certains dégustateurs, mais je vois que Satristim ne la relève pas non plus.

A 24 Euros, j'e considère que cela représente une bonne affaire, surtout pour ceux qui ne sont pas prêts à attendre leur vin des années.

Cordialement.

Dans la gamme de prix de Talbot, qui ces vingt dernières années n'a jamais été au TOP, je pense que LAGRANGE a été beaucoup plus régulier et souvent meilleur marché que Talbot.
Au niveau plaisir , il n'y a pas photo. parait que Talbot a fait un excellent 2009

Claude

Tout a fait d'accord Claude, mais Lagrange, on est sur 32 euros. Même si, en ce qui me concerne, je considère les 8€ d'écart largement justifiés, ce n'est déjà plus le même budget.

Je suis d'accord avec vous... si ce n'est que Youdge relève un point qui me semble essentiel: "A 24 Euros, j'e considère que cela représente une bonne affaire, surtout pour ceux qui ne sont pas prêts à attendre leur vin des années". Talbot se boit très bien très jeune, alors que je trouve que Lagrange demande un peu plus de patience... Du moins, si je table sur mes souvenirs des millésimes goûtés, tous postérieur à 2000 sauf un 96. Cordialement
F

Talbot se boit bien vieux aussi : je me suis régalé avec du 55, du 59, du 66, du 88, du 89, du 90....

Château Talbot 1998

Bouteille ouverte la veille mais non épaulée, mise en carafe juste avant service à l'aveugle.

Robe grenat sombre, déjà évoluée.
Nez intense et complexe : grillé, sous-bois, poivron, puis après aération dans le verre le poivron disparait au profit des arômes de cèdre, havane et fruité secondaire.
Bouche élégante et élancée, assez longiligne, sur une trame soyeuse, avec une pointe d'acidité.

Bon Saint Julien à point, ne plus attendre. 16,5 / 20, surtout pour le nez.

Je l'avais bien situé en Rive gauche puis je parie sur 1996 alors qu'un autre convive le place en 1998 parce que c'est une bonne année. J'argumente que 1998 est une bonne année en Rive droite mais pas en Rive gauche (les cabernets sauvignons, tardifs, ont souffert), mais je n'en déduis pas que le poivron très présent au premier nez et l'acidité en bouche auraient dû justement m'orienter sur 1998 et non 1996 ...

Jean-Loup

Talbot 2006

Ouvert dimanche.

Je savais d'avance que ce serait trop jeune mais j'avais envie d'en ouvrir une quand même pour suivre son évolution dans le temps.

Ouvert et carafé deux heures. C'est encore sur les fruits, mais je pense que c'est en phase de changer, d'évoluer.
En bouche l'attaque est agréable mais il manque un quelque chose pour que ce soit grand. C'est tout en finesse, pas de tanins agressif ou qui accroche (à l'aveugle j'aurais juré un Margaux). Le tout est harmonieux et agréable mais pas expressif comme on le souhaiterait. J'aurais penché pour un début de période de fermeture.

J'avais pensé que se serait trop jeune, avec du bois ou l'élevage trop présent mais non c'était tout l'effet inverse (j'avais oublié que même jeune les crus classés peuvent se fermer).

Une expérience toutefois intéressante.

Le fond de bouteille fini se midi se révélais un peu mieux.

Talbot 2004

Au nez les notes de poivron vert ne m'enchantent guère.
En bouche la matière est plutôt assez suave et soyeuse, agréable donc.
Hélas le registre d'arômes ne me plait pas: boisé et végétal majoritaires de point de vue (de nez).

Une bouteille qui a plu à la plupart des convives; en ce qui me concerne je ne suis pas conquis.

Comment peut-on ouvrir une bt si jeune....?

avec un tire-bouchon

belyrus écrivait:

---

> Comment peut-on ouvrir une bt si jeune....?

Merci, mais il me faut mettre bas le masque: j'ai 38 ans!

Ceci dit Belyrus, et bien que la pudeur t'empêche d'employer un ton bienveillant, je veux bien comprendre que tu réprouves ce genre "d'infanticide".
Personnellement je n'avais pas d'avis sur la question, n'étant pas un amateur averti de vins de Bordeaux.
Après si tu veux que je t'explique pourquoi mon hôte a souhaité ouvrir cette bouteille ce soir là, demande le moi en MP et je te répondrai, je doute qu'ici cela intéresse grand monde.

Certains LPViens s'étonnent que l'on ouvre parfois des bouteilles jeunes. Il est vrai qu'un grand cru, surtout du Médoc, gagne à veillir un peu plus que 6 ans. Quoique pour un petit millésime, on peut concevoir de le goûter, et le trouver bon.
Ce qui est flateur pour Jean-Bernard, c'est qu'il l'a finalement trouvé trop jeune, si l'on en croit son CR de dégustation. Et qui sait, peut-être l'a-t-il offert à son hôte, qui a voulu lui faire partager...

Pour avoir bu Talbot 2004 au domaine la semaine dernière, je rejoins en partie Jean-Bernard. Au départ clairement végétal, celui-ci a énormément gagné en aromatique et amplitude avec l'aération. La matière était plutôt douce, avec un élevage au second plan. Un joli vin, d'une belle tension que je n'hésiterai pas encaver si je le trouve à prix intéressant.

Merci Jan pour ton gentil message
Gildas, j'avoue que sur ce coup là j'ai manqué de curiosité, j'aurais pu demander à laisser un demi verre de côté pour le regoûter un peu plus tard!
En même temps je me suis acoquiné avec un Gevrey Chambertin 2002 (Sirugue?) venant tout droit de l'Intermarché de mon hôte. Gevrey auquel je trouvais d'étonnantes qualités (étonnement dû à mes préjugés sur les bourgognes que l'on trouve en hyper). Ses qualités? Soyeux, et fruité, large de surcroit. La tablée lui préférant donc le Talbot, je n'avais qu'à profiter de mon côté.

Quoiqu'il en soit vos messages et mes impressions de bouche m'empêchent d'avoir un avis (mitigé) définitif sur ce Talbot 2004. Et c'est tant mieux!
Manquerait plus que je me fige quand les vins vivent et évoluent! J'espère avoir l'occasion de le regoûter dans quelques années...
Quel plaisir que d'être amateur de Vin!

Saint-Julien Château Talbot 1995
1500 ml., 12%, [size=small](14.01.11)[/size] vs. Beychevelle'95 en aveugle, carafe: 30 min., à table avant repas
Robe encore jeune, bonne saturation.
Nez fruité généreux, mûr, aux accents de grosseille et de humus.
Bouche mûre, fraiche, bien équilibrée, complete, plus structurée que le Beychevelle.
Belle longueur fruitée et épicée.
Très belle bouteille.
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Dégustation verticale de quelques millésimes de Château Talbot

Les verres de tous les millésimes ont été servis quelques minutes avant le commencement de la dégustation qui a duré environ une heure, à l’exception du millésime 1970 servi plus tardivement.
Le Caillou 2007 a été servi en dernier.

Mes brèves impressions, sous forme quasiment télégraphique

Château Talbot 2007
Robe: grenat
Nez : un nez complexe composé d’arômes fumés, d’épices, de fruits noirs
Bouche : une fraicheur certaine qui confine même à la verdeur pour une structure svelte. Mais l’adjectif « rêche » est celui qui m’est venu à l’esprit lorsque j’ai dégusté ce vin. Un vin bien sûr très, trop, jeune et qui pour moi va s’améliorer sans aucun doute. La question est de savoir dans quelle proportion. Si seulement la bouche avait été à l’avenant du nez…

Château Talbot 2004
Une robe rubis. Au nez, la concentration apparaît plus forte que celle du 2007, même si la palette aromatique est moins large, puisque j’y décèle des fruits rouges et un beau caractère fumé.
En bouche, ce vin se révèle bien rond avec un caractère soyeux certain. Un vin bien agréable en l’état, prêt à être bu.

Château Talbot 2000
Un nez quasiment inexpressif. Une bouche encore plus concentrée que le précédent et laissant apparaître une petite touche tannique qui est en train d’être absorbée. Un vin qui, je l’espère, suivra la voie de son petit frère 2004. Un vin franc et strict pour le moment.

Château Talbot 1970
Un vin qui a dépassé son apogée, en passe d’être madeirisé, et qui commence à être assimilé à une liqueur. A dix ans près, je pense que des compliments auraient pu être mentionnés à son égard, car il lui reste au jour d’aujourd’hui un fond de corps agréable.

Château Talbot Caillou blanc 2007
Alors que je m’y attendais le moins, voilà le vin qui m’a le plus enchanté de la soirée : un vin minéral aromatique à souhait, floral, fruité sur la pomme et le pruneau. Une attaque vive, une fraicheur qui se transforme en caractère gras. Bel équilibre.

Je dois dire que je n’ai pas été convaincu par les vins dégustés ce soir-là et que je m’attendais à mieux des rouges.
Certes, tous ces vins ont des qualités et présentent des abords agréables, mais aucun d’entre eux n’est transcendant : ce qui m’a marqué est leur manque de corps. Il est vrai que je ne cherche pas particulièrement la puissance dans les Saint-Julien, mais à l’inverse aucun d’entre eux ne m’a séduit par sa finesse et une véritable complexité

Pourtant, j’étais de bonne humeur en me rendant à cette dégustation…

Luc