Quelques belles bouteilles, sans notes, dégustées lors de mon passage au pays. Ordre presque chronologique
Chambertin 1961 de Pierre Damoy, mon 2nd plus vieux vin. Plus tout jeune, mais extraordinaire de se dire que cette bouteille de 48 ans tient encore magistralement la route" Des fruits, de la longueur et pas tant de tertiaire que ça. Magnifique.
CDP Beaurenard 1989 : même farine, jeune, puissant, encore de très beaux restes. Très Bien
Gloria 1992, très chouette surprise, de la finesse, du fruit, à maturité. Bien +
Coulée de Serrant 2006 : jeune, notes d'élevage. A attendre oeuf corse. Citronné et agrumes. Beaucoup de plaisir pour mon premier contact avec ce vin renommé. Bien +
Marcoux 1999 : notes d'évolution mais très beau CDP qui me donne une bonne idée d'un grand à maturité. Beaucoup de fruits et des notes épicées. Pour les retrouvailles avec mon père, une bien belle bouteille. Très bien.
Milan, le grand blanc 2002, plus surprenant, moinns floral et fruité que prévu, plus minéral et sec. Belle longueur. Bouteille balayée en 1 heure. Bien +
Condrieu La Loye 2006 de Gérin : une de mes premières visite en Condrieu. Rien à reprocher. Très beau vin.
Domaine des Tours (Reynaud) : Vin de pays Merlot 1995, donc période Jacques Reynaud sur une superbe pizz' royale. Incroyablement jeune et beau. Dire que ce sont des bouteilles qui devaient se vendre 3 ou 4 francs à l'époque. Belle espérance de vie.
Chablis Grand cru les Blanchots 1990 de Laroche : dès que la bouteille se réchauffe, cela devient magique, long, gras, un nez étourdissant. Une première approche d'un grand Chablis qui percute ! Superbe.
Mission Hill 2003, merlot, Okanagan Valley, superbe surprise pour ce vin plein et viril mais élégant... et pas cher en plus.
Saint Joseph 2006 de chez Gonon, très belle matière, longueur, a point mais peut se garder. Très bien.
Comte Peraldi 2006, Ajaccio, au resto corse. Fin, vin clair mais accessible. Se boit tout seul. Vin plaisir.
Gavoty :
2007 blanc : vin élégant, sec
2004 rouge : bien jeune mais potentiel évident surtout comparé au 2001 bu derrière, grand millésime, plus fin et accessible mais capable de patienter encore longtemps.
1998 blanc ou l'illustration de la belle capacité de vieillissement des beaux blancs de provence. Grande élégance, longueur, complexe. J'en achèterai volontiers.
Pradeaux 2004 : encore sur la réserve, et pour un bon moment. S'exprime peu à ce stade car tannins bien présents et astringence assez sévère.
Puis :
Chanceux comme pas deux, j'ai eu l'opportunité de faire une visite incroyable au Domaine Chave.
Avons dégusté, en présence du sympathique G. Chave et de l'un de ses amis:
Blanc :
2003, gras, mielleux et floral, long, long, long... magnifique
Rouge :
2006 : déjà fort accessible mais des notes de boisé, un bébé au potentiel certain, magnifique de finesse et de fruits. J'en attends beaucoup.
2005 : plus puissant et fermé; mais là-aussi, ça sent bon.
1988 : à maturité selon le maître de maison, encore beaucoup de finesse et de dentelle. Pas de notes d'évolution. De nombreuses années devant lui selon moi.
1990 : ... Cathelin, un petit fond de verre de ce mythe absolu dont je rêvais. J'ai pu garder le bouchon qui sent encore, une semaine plus tard. Insolente jeunesse, finesse et dentelle exacerbée. Bu brut de débouchage. J'ose à peine imaginer le résultat après un peu de carafe.
Grand souvenir
Puis
Trevallon
Blanc 2007, gras long, onctueux et miel. Futur très grand vin selon moi. 55 euros ! Mme Durbach, qui me sert sur le salon, estime que le prix est encore trop bas vu la rareté et la demande...
Trevallon rouge 2006, carafé, déjà accessible. Beau vin
Trevallon 2000, quelques notes d'évolution, beau vin en dentelle mais matière un peu maigre
J'en oublie bien sûr, mais vivement le prochain retour.
Gael