l'odeur de la confiture occupée à mijoter dans la casserole

de la richesse de LPV, et du charme des expressions d'outre-Quievrain 

écrit:

l'odeur de la confiture occupée à mijoter dans la casserole

de la richesse de LPV, et du charme des expressions d'outre-Quievrain 

Oui, même si au foot ils ont encore des progrès à faire...

Le foot: le point de Godwin franco-belge. 

Hello Laurent
Bravo et félicitation , 
didier

écrit:

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l'odeur de la confiture occupée à mijoter dans la casserole

de la richesse de LPV, et du charme des expressions d'outre-Quievrain 

Oui, même si au foot ils ont encore des progrès à faire...

Des progrès dans quel domaine Michel?

Apprendre à descendre du bus?
Idolâtrer les corrompus à leur décès?
Les sex tapes?
Ou les violences? conjugales ou autres?

On se contentera de rester comme on est...

jlj

écrit:

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l'odeur de la confiture occupée à mijoter dans la casserole

de la richesse de LPV, et du charme des expressions d'outre-Quievrain 

Oui, même si au foot ils ont encore des progrès à faire...

Des progrès dans quel domaine Michel?

Apprendre à descendre du bus?
Idolâtrer les corrompus à leur décès?
Les sex tapes?
Ou les violences? conjugales ou autres?

On se contentera de rester comme on est...

jlj

Ah si on ressort les vieilles histoires alors...

J'ai un peu traîné à réaliser un petit compte rendu de la seconde manche du championnat de la RVF. Celle-ci s'est déroulée le 04 décembre dernier à Les Riceys, qui possède un centre historique qui vaut le déplacement.

44 équipes sont de la partie. Nous sommes la même équipe de 4 que lors de la première manche. L'ambiance est bonne..Omicron n'étant encore qu'un vague terme tiré d'un film de science-fiction  .

1) Pour commencer, et comme de coutume, nous est proposée une bulle. Sa robe est assez pâle. Le nez n'est pas hyper expressif. Quelques notes florales s'en dégage. La bouche se montre à la fois traçante, gourmande, avec des notes alimentaires. La bulle est fine, agréable. La finale rafraîchit bien le palais sur des notes citronnées.

Nous sommes tous assez d'accord pour dire que ce vin est un champagne. Pas mal réalisé d'ailleurs. La question sera pour nous de choisir le bon cépage. En fonction des moments nous serons entre le chardonnay et le meunier. Le pinot noir ayant été écarté assez rapidement. Le chardonnay nous parle le plus, mais il n'a pas le style de la côte des blancs...Joueurs, nous penserons aux maisons de la région et nous répondrons: chardonnay, blanc de blanc, 2015 de chez Devaux.

Il s'agissait:

Cépage : chardonnay 
Appellation : Champagne 
Producteur (Château ou domaine) : Lamoureux 
Nom de la cuvée : Alexandrine 
Millésime :2014

Voilà qui nous permet de prendre un bon départ. Dommage pour le millésime, nous avons hésité entre 14 et 15.

2) Le second vin sera une évidence pour moi, et mes équipiers seront assez vite sur la même idée. La robe est pâle. Le nez propose des notes végétales, un peu de pêche. Le tout n'étant pas très expressif. La bouche sera fraîche, un peu aqueuse, sans beaucoup de sensation alcoolique et sans grand relief. Un vin au profil simple et typé pour l'apéro. Bref, pour en avoir dégusté plusieurs les semaines précédentes, je propose à mes équipiers de jouer un sauvignon de Menetou. Comme il est jeune, nous indiquons: 2020.

Il s'agissait:

Cépage : sauvignon 
Appellation : Menetou Salon 
Producteur (Château ou domaine) : Fraiseau Leclerc 
Nom de la cuvée : classique 
Millésime : 2020 

A la pause, en discutant, il apparaîtra clairement que ce vin a posé beaucoup de problèmes aux concurrents. Beaucoup sont partis sur du rolle de Provence ou de Corse.

3)  Bon, celui-ci nous fera tourner en bourrique pendant toute la première partie du concours. Un vin peu lisible et offrant très peu de plaisir en l'état. La robe est pâle, avec des reflets verts. Le nez, à nouveau peu expressif, propose des notes végétales, de pêche, une touche boisée (?). En bouche, le vin se montre dissocié entre une attaque ronde et grasse, un milieu de bouche aqueux et une finale mince, citrique et peu agréable. L'aromatique est assez pauvre, avec quelques notes alimentaires et de bonbon arlequin. Son équilibre en bouche faisant quand même nordiste, nous éplucherons la plupart des cépages de la Savoie, de l'Alsace et de la Loire. In fine, nous retournons en Loire et nous pensons à un très jeune chenin pas encore en place. De fait nous indiquerons: Chenin, saumur, 2020.

Il s'agissait:

Cépage : sauvignon 
Appellation : Sancerre 
Producteur (Château ou domaine) : Paul Prieur
Nom de la cuvée :Les Monts damnés 
Millésime : 2018

Bon, celui-là, il fera beaucoup de dégât. Il me conforte aussi dans l'idée que je n'ai jamais, jusqu'à présent, trouver mon bonheur avec ce domaine.

4) Si les vins précédents se montrent peu expressif...ici, c'est tout le contraire. Nous serons dans le too much. Le nez sera très expressif, sur la rhubarbe, la verveine, le citron vert. La bouche aura un côté fumé, un corp manquant de concentration, avec un côté, à nouveau aqueux. Le tout avec cette aromatique entêtante. 

Nous étudierons le sauvignon, mais il ne faut ni Loire, ni Bordeaux.  Un équipier proposera un Gascogne...et nous l'enverrons à la gare avec cette idée...Nous finirons par trouver un consensus sur un rolle provençal assez jeune. Nous indiquerons donc: Rolle, Provence, cotes de Provence, 2020

Il s'agissait:

Cépages : sauvignon 75 %  gros manseng 25 % 
Appellation : IGP Côtes de Gascogne 
Producteur (Château ou domaine) : Domaine de Pellehaut
Nom de la cuvée : Les Artistes 
Millésime : 2020 

Bon...3 sauvignons d'affilés, ça c'est fait...et forcément, cela a fait l'effet de la mitraille sur une charge d'infanterie. 

Terminé pour les blancs tranquilles, nous passons à un premier rouge.

5) La robe se montre moyennement foncée (ou claire, c'est selon le point de vue). Le vin colore légèrement le verre. Le nez sera un mélange de fruits rouges et noirs, presque comme dans une vinification carbonique. Avec en plus une touche fumée et végétale. La bouche se montre fraîche, pas hyper concentrée, sur les mêmes arômes qu'au nez si ce n'est que le côté végétal ressort plus. Globalement, un vin qui attaque sur le fruit et termine sur la rusticité. Mes premières impressions vont vers le gamay (mais tout ne colle pas), ou le sud ouest (sans vraiment savoir me poser sur un cépage). En discutant un équipier propose un pinot noir. L'idée plaît dans l'équipe, même si personnellement j'ai du mal à suivre..surtout à cause de la robe et de la légère coloration du verre. Un autre équipier évoque que ce genre de robe et de coloration pour du pinot, il l'a déjà vu sur un pinot noir de champagne...et comme nous sommes dans la région...l'idée séduit.
De fait, nous indiquerons: Pinot noir, coteaux champenois,2018.

Il s'agissait:

Cépage :  Pinot noir 
Appellation : Menetou salon 
Producteur (Château ou domaine) : Domaine Chavet 
Nom de la cuvée : Clos de Beauregard 
Millésime : 2020 

Encore un vin de Loire..et encore un Menetou. Décidément!

6) Le dernier vin de la série est fait pour rassurer les équipes:  Le nez envoyant directement vers le bordelais. Bois de cèdre, mélange de fruits rouges et noirs, note de poivron. La bouche est un modèle du genre. Tout en équilibre et gourmandise pour un Bordeaux bien né.

Son velouté et sa gourmandise nous incite à indiquer le merlot en majoritaire: Merlot, saint-Emilion GC, 2015.

Cépages : cabernet sauvignon 67 % merlot 33 %    
Appellation : Margaux 
Producteur (Château ou domaine) : Château Cantenac Brown
Millésime : 2015 

Pour le coup, nous perdons bêtement quelques points pour avoir choisi le mauvais cépage dominant.

A la pause, pour ne pas changer, les avis et réponses partent dans tous les sens...Il faut dire que personne n'aura pensé à proposer 3 sauvignon .

7) Le premier vin de la seconde série est aussi un cas d'école, du moins pour son cépage. Sa robe est violacé, sombre. Le nez sur les épices douces, l'olive noire, l'orange. La bouche confirme. Il y a la texture, l'équilibre et le style d'une jeune syrah. Nous discutons pour savoir où la placer. In fine, nous pencherons pour un terroir plus frais du Languedoc: Syrah, pic-saint-loup, 2019.

Il s'agissait:

Cépage : syrah 
Appellation : Côtes du Vivarais 
Producteur (Château ou domaine) : Domaine du père Léon
Nom de la cuvée : La Paluche 
Millésime : 2020 

Voilà qui rapporte pas mal de points, même si l'appellation était un petit piège.

8) Le vin suivant aura une robe aussi violacée et sombre. Il semble y avoir plus de concentration et le vin colore le verre. Le nez est dominé par un boisé "classe" mais très présent en l'état, un côté cassis, des notes florales. Assez joli en soi. La bouche se montre ample, puissante, dominée par le boisé. La finale reste fraîche, même si une petite pointe d'alcool montre que ce vin doit encore se mettre en place. En première intention, j'hésite entre un malbec ou une syrah. Les copains sont vite sur la Syrah. A l'aération, je vais les suivre sans problème. Un équipier évoque le rhône nord, sur un jeune Hermitage. Pour un autre équipier et moi, il y a un peu trop d'alcool pour le Rhône nord, et le côté cassis nous fait pencher vers le Languedoc-Roussillon.

Nous partons, in fine, sur une syrah, faugères, 2015.

Il s'agissait: 

Cépages : syrah 70 % grenache 30 % 
Appellation : Terrasses du Larzac 
Producteur (Château ou domaine) : Château des Crès Ricards
Nom de la cuvée : Oenothéra 
Millésime : 2019 

9) Le rouge suivant proposera une robe très foncée, violacée. Le vin colore le verre et fait de grosses larmes sur ses parois. Le nez se montre assez étonnant...Sur les fruits noirs (confiturés et rustiques) et appelle clairement au sucre. L'attaque en bouche est très ronde, puissante. Le milieu de bouche montre un sucre non intégré et la finale développe une grosse rusticité avec des tanins peu intégrés et asséchants. Un vin complètement dissocié entre son entrée, son milieu et sa fin de bouche. Pas de plaisir possible pour moi sur ce vin. Pour le situer, j'évoque aux copains un possible madiran (à cause des tanins), mais l'idée ne séduit pas. Sans trop savoir devant quoi nous nous trouvons..nous jouons la sécurité et tablons sur le cépage qui appelle le plus facilement au sucre: le grenache noir. 

Nous répondons: Grenache noir, maury sec, 2019.

Il s'agissait: 

Cépages : syrah 40 % carignan 30 % grenache 20 % mourvèdre 10 % 
Appellation : Languedoc 
Producteur (Château ou domaine) : Château de Gaure 
Nom de la cuvée : Pour mon père
Millésime : 2019

Pour le coup, un vin que je n'ai pas du tout compris. Un ami m'a une fois fait goûter un 2009 de ce domaine qui était superbe...là ce n'est plus du tout la même histoire.

10) le dixième vin sera le dernier rouge. La robe se montre légèrement orangée. Le vin semble avoir quelques heures de vols. Le nez développe des arômes de fruits noirs, de la réglisse, un côté viandeux un peu rustique.

La bouche se montre puissante dans son attaque, mais retombe très/trop vite. L'aromatique reste dominée par les fruits noirs un peu confiturés (pruneaux, mûres), la réglisse, une touche chocolatée et toujours ce côté oxo, jus de viande. Si l'aromatique semble être celle d'un vieux vin, la finale montre encore une sacrée rusticité avec des tanins puissants. Un vin au profil à la fois austère et évolué. Après un premier tour de table, nous sommes entre un mourvèdre ou un grenache. Le vin n'ayant pas la finesse d'un beau Bandol et comme nous pensons à jouer sur les 2 tableaux, nous le plaçons dans le Languedoc. Sa rusticité et son côté viandeux, nous ferons aller vers un vin à dominance de mourvèdre.

De fait, nous indiquerons: Mourvèdre, Saint-Chinian, 2015.

Il s'agissait:

Cépages : grenache 80 % mourvèdre cinsault syrah .. 
Appellation : Châteauneuf-du-pape
Producteur (Château ou domaine) : Clos de l’Oratoire du Pape
Nom de la cuvée : Les Chorégies 
Millésime : 2016 

Ouch, il fait un peu mal celui-là...Encore plus quand on va voir la valeur de la quille...

Et nous terminons donc avec deux vins blancs aux profils sucrés:

11) La robe n'est pas très foncée. Le nez muscate, avec un trait végétal. A l'aération, le nez se montrera plus épicé, avec même un léger parfum d'eau de rose. La bouche est assez bien équilibrée, fraîche, avec un sucre bien intégré et les mêmes arômes qu'au nez.

Bon, l'Alsace nous paraît assez évidente...par contre, nous avons tous la même faiblesse dans l'équipe: Muscat ou Gewurztraminer? Les 2 cépages peuvent avoir beaucoup de ressemblances aromatiques. Un gewurtz muscater, et un muscat avoir le côté eau de rose...Bref nous parions sur la couleur pâle et le bel équilibre en bouche pour tabler sur: Muscat, alsace grand cru 2019.

Il s'agissait:

Cépage : Gewurztraminer 
Appellation : Alsace Grand cru  
Producteur (Château ou domaine) : Albert Mann  
Nom de la cuvée : gd cru Furstentum VV 
Millésime : 2018 

Bon...celui-là, il nous fait beaucoup de mal..Il va falloir bosser les 2 cépages. Par contre, il faut avouer que chez Albert Mann, ils savent bien bosser le gewurztraminer.

12) Le dernier vin sera lui une évidence rien qu'au nez. Il sent l'ananas rôti, la mangue et tout une ribambelle d'autres fruits exotiques. La bouche va le confirmer, avec la belle fraîcheur qui caractérise les jolis vins du sud ouest. De fait, nous indiquerons: Petit Manseng, Jurançon, 2018.

Il s'agissait:

Cépages : petit manseng 60 % gros manseng 40 % 
Appellation : Jurançon 
Producteur (Château ou domaine) : Lionel Osmin Clos Cancaillau 
Nom de la cuvée : Le dernier carré 
Millésime : 2020 

Voilà qui termine un concours qui nous aura fait suer quelques goûtes. A l'énoncé des scores, il apparaît clairement que le concours a fait pas mal de dégâts. In fine, même si nous n'avons pas été brillant sur quelques vins, nous avons régulièrement pris des points. Le sauvignon de Menetou, ainsi que le pinot noir de la même appellation feront la différence pour nous car, avec 98 points, nous terminons à la 3ème place du concours. Les seconds sont juste devant nous avec 99 points. Les premiers sont assez loin devant avec 118 points. 

Résultats complets juste ici:  RVF

Le prochain concours aura lieu en Mars prochain dans le Languedoc. Notre équipe n'y sera pas, donc si un Lpvien y sera, qu'il n'hésite pas à relater son expérience.

Ah cette ressemblance entre muscat d'Alsace et gewurztraminer ! Quand j'en parle à des soi-disant connaisseurs, ils se moquent souvent de moi.
Maintenant je pourrai répondre que je me trompe (trop) souvent et que même des vice-champions du monde ont des difficultés...

En tout cas bravo Laurent pour la régularité de ton équipe sur les trois dernières épreuves RVF. C'est pour moi le critère qui permet de reconnaître les vrais champions et pas le résultat d'une seule. 

Jean-Loup 
 

N'hésite pas Jean-Loup...et si au passage tu découvres comment différencier les 2 cépages, je suis preneur.  

Comme tu expliques très bien tes raisonnements et tes petits trucs (merci Laurent !), je vais te donner le mien sur la différenciation entre muscat et gewurztraminer, même si cela ne marche pas à tous les coups. Je trouve qu'il y a souvent une amertume en finale du gewurz, que je retrouve beaucoup moins dans le muscat. Le problème est que, comme pour beaucoup de saveurs, nous ne sommes pas tous sensibles de la même façon à l'amertume. 

Jean-Loup

Il y avait  ce WE, une manche du concours RVF de dégustation, l'équipe de LPV Grenoble à fini 6ème et s'est qualifié pour la finale.
Bravo à eux!
Marc

oberlin écrit:

Il y avait  ce WE, une manche du concours RVF de dégustation, l'équipe de LPV Grenoble à fini 6ème et s'est qualifié pour la finale.
Bravo à eux!
Marc
 

Bravo à l'équipe LPV Grenoble pour cette belle performance! 

ysildur post= écrit: N'hésite pas Jean-Loup...et si au passage tu découvres comment différencier les 2 cépages, je suis preneur.

 




 

Euh je trouve que le muscat a un gout du raisin (petite baie légèrement sucré) que tu manges au dessssssert (na! ) et que le gewurtz sent le litchi ( en plus ananas rôti, mangue, …) 

Dans les gewurtz piegeux, je metterai aussi ceux de zind : 
C’est surtout les gewurtz sec qui pose problème et zind cherche  à faire des vins de plus en plus sec.
Il y a aussi un gewurtz d’ostertag avec 7-8 degrés d’alcool
L’amertume pas forcément vu souvent sur les gewurtz 

Je ne sais si laurent mes remarques auront fait avancer le schmilblic

francois999 écrit:

ysildur écrit:

N'hésite pas Jean-Loup...et si au passage tu découvres comment différencier les 2 cépages, je suis preneur.

 



 

Euh je trouve que le muscat a un gout du raisin (petite baie légèrement sucré) que tu manges au desert et que le gewurtz sent le litchi ( en plus ananas rôti, mangue, …) 

Dans les gewurtz piegeux, je metterai aussi ceux de zind : 
C’est surtout les gewurtz sec qui pose problème et zind cherche  à faire des vins de plus en plus sec.
Il y a aussi un gewurtz d’ostertag avec 7-8 degrés d’alcool
L’amertume pas forcément vu souvent sur les gewurtz 

Je ne sais si laurent mes remarques auront fait avancer le schmilblic

Et ça pousse le muscat au désert???

jlj

Jean Luc, il faut arrêter de troller ce fil maintenant! 
 

Bon je vais cliquer sur signaler car le répéter 4 fois, c’est abusé 

En attendant les commentaires de Laurent qui ne vont pas tarder, les nouvelles d'hier, où nos amis belges ont réitéré leur titre de l'an passé. 
Félicitations donc!

www.larvf.com/le-cha...

le trio Belge composé de Laurent Katz, Dominick Christoffels, François-Xavier Barcéna, déjà champion en 2021, et renforcé par Olivier Rotiers s’est encore imposé cette saison

Pensée pour mes amis Philippe et Éric qui terminent au pied du podium!

ps: désolé d'encore troller, mais je n'ai pas résisté 

jlj

Après une saison 2020-2021 marquée par le Covid 19, cette saison a pu se dérouler totalement normalement, pour le plus grand bonheur de l’ensemble des dégustatrices et dégustateurs du circuit.

Sur l’ensemble des 6 manches qualificatives, un club de dégustation parisien, les Vignyfica a été dans tous les bons coups et a dominé la saison. 31 équipes de 2, 3 ou 4 dégustateurs se sont qualifiées pour cette finale dans les locaux de la coopérative des Vignerons des Terres Secrètes à Verzé, dont 5 belges et une luxembourgeoise.

Petite nouveauté pour cette finale, Philippe De Cantenac a indiqué qu’il y aura des vins étrangers, sans spécifier combien exactement. De fait, nous nous sommes entraînés en pariant sur 4 vins non français, ventilés entre les 8 premiers vins et les 4 derniers vins de la finale à 6 équipes.
In fine, nous apprendrons qu’il n’y aura que 2 vins non français sur les 8 premiers vins.

 Les gens s’installent. Passons à la dégustation :

 Vin N°1

Pour ne pas déroger à la tradition, il s’agit d’un vin effervescent. Sa robe est d’un beau jaune, avec quelques reflets verts (à noter que si la salle est spacieuse, elle manque un brin de luminosité pour l’analyse des robes, surtout sur les blancs).

Au début le nez développe avant tout des notes alimentaires, un peu de fruits jaunes et une pointe d’oxydation ménagée. A l’aération viendront des arômes de fruits secs et de pomme au four. 
La bulle se développe fine et crémeuse en bouche. La matière gourmande et vineuse se montre bien en place avec des arômes d’agrumes et de pomme chaude. La finale ne manque pas de peps.

Placer ce vin n’est pas bien compliqué. Nous sommes tous d’accord pour proposer un champagne. Son côté pomme au four et les arômes d’agrumes nous font pencher vers le chardonnay, sa vinosité évoque le pinot noir et la gourmandise de l’entrée de bouche le meunier. In fine, en revenant dessus en fin de dégustation, le côté pomme prenant le dessus, nous décidons de jouer : 

Chardonnay de Champagne de chez Ayala en 2015 et en cuvée, nous indiquons blanc de blanc (simple stratégie, blanc de blanc étant aussi répandu que brut tradition ou cuvée prestige en champagne ).

Il s’agissait : 

Cépage principal : Chardonnay 50 % pinot noir 40% meunier 10%
Appellation : Champagne
Producteur (château ou domaine) : Pierre Mignon
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Clos des Graviers
Millésime : 2009 

Un vin qui ne posera  pas trop de soucis à la plupart des équipes. 

Vin N°2

Le vin propose une robe jaune pâle avec quelques reflets verts/argentés.
Le nez, assez simple, propose des arômes d’amande amère, une touche boisée, une petite note florale et quelques agrumes.
En bouche le vin se montre léger,  facile d’accès, agréable. L’aromatique se situe sur les agrumes, une pointe un peu floral/végétale.

 A la base, 2 équipiers penchent vers un rolle, car ils ont eu un ressenti salin sur ce vin. FX et moi, nous penchons pour un chardonnay du mâconnais. Quand nous l’évoquons, nos équipiers adhèrent assez vite à l’idée. Nous décidons même de jouer très local en indiquant :

 Chardonnay, en Macon-Verzé, Vignerons des terres secrètes, 2021

Il s’agissait :

Cépage principal chardonnay
Appellation : Mâcon Verzé
Producteur (château ou domaine) : Terres Secrètes
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Croix Jarrier
Millésime : 2020

 Dommage pour le millésime, le vin nous paraissait encore très jeune. Pour le reste, c’est un strike.

 Vin N°3 

Le 3ème vin est le premier vin non français.
La robe est pâle sur des tons verts. Le nez se montre très pétard /réduit d’entrée. A l’aération, cela va s’atténuer. Le vin développera alors des notes intenses de buis, fruits exotiques. La bouche se construit autour d'une belle fraîcheur bien peps avec les mêmes arômes qu’au nez. 

Nous sommes trois à rapidement penser au sauvignon de Nouvelle-Zélande. Un équipier évoque un riesling australien car un arôme lui fait pencher dans cette direction. Avec l’aération, il nous rejoindra et nous indiquerons sur la feuille :

Sauvignon, Nouvelle-Zélande, Marlborough de chez Dog point en 2020.

 Il s’agissait : 

Cépage principal : Sauvignon
Pays : New Zealand
Appellation : Marlborough
Producteur (château ou domaine) : Clos Henri
Millésime :2019

 Encore une fois, on loupe le millésime à rien, mais pour le reste c’est très bien. 

Vin N°4

Voilà le premier rouge.
La robe est assez profonde, foncée. Les larmes colorent le verre. Le nez est fortement dominé par le boisé, un côté vernis et en allant les chercher derrière, des arômes de fruits rouges et noirs ainsi qu’une impression végétale.

La bouche se montre assez ronde et gourmande avec une belle fraîcheur qui commence vers le milieu de bouche avant que la finale ne soit marquée par des tanins encore fort présent.

Les copains n’ont pas trop d’idée et comme j’ai un fugace arôme de fraise qui vient, je propose un gamay. L’idée plaît à l’équipe, mais aucun de nous n’a de certitude sur le sujet. Nous garderons ce vin jusqu’à la fin, en espérant qu’il s’ouvre plus ou que l’un de nous est une illumination, mais ce ne sera pas le cas. Dans le moment de stress et de panique du chrono qui tourne, un équipier proposera un malbec en cahors. L’idée séduit sur le moment, et nous retournons notre veste en indiquant :

 Malbec, cahors du château des Croizilles, Le lac au cochon, 2019.

 Il s’agissait :

Cépage principal : Gamay
Appellation : Moulin à vent
Producteur (château ou domaine) : Château des Jacques
Nom de la cuvée (si nécessaire ): Clos de Rochegrès
Millésime : 2015


 A la correction, Philippe expliquera qu’une seule équipe aura trouvé la bonne réponse sur ce vin piégeux. C’est râlant pour nous, en sachant que nous l’avons largement évoqué. 

Vin N°5 

Le vin suivant propose une robe moyennement foncée, je vois encore à travers. Au début, le nez est marqué par le pruneaux, un élevage présent, mais élégant et une touche végétale un peu verte. A l’aération, cette touche poivronnante prendra même le dessus.

En bouche, l’attaque se montre assez ronde, gourmande sur cet arôme de pruneau. Le vin tombe un poil vite et termine sur les amers que l’on pouvait déjà imaginer au nez. Le vin reste frais. D’ailleurs, à l’aération, il gagnera en fraîcheur et son pruneau se transformera en fruits noirs des bois.

Il s’agit du vin sur lequel nous avons le plus débattu dans l’équipe. Après les premières discussions à balayage large, il nous reste deux hypothèses : un bordeaux ou un cabernet franc de Loire. Il faut savoir que la semaine précédente, à l’entraînement, nous avons eu le même dilemme et réalisé le mauvais choix. In fine, nous serons à trois contre un au sein de l’équipe. L’équipier isolé n’en démord pas, pour lui, c’est un cabernet franc.  Arrivant à court d’arguments entre les 2 parties et le chrono tournant dangereusement, nous finissons par réaliser ce que nous ne faisons jamais: passer à la majorité contre l’avis d’un équipier et nous indiquons :

Merlot de saint-Emilion grand cru du château Franc Mayné, 2017.

 Il s’agissait : 

Cépage principal : Cab sauvignon 40 % Merlot 40%  cabernet franc 13 %
Appellation : Pessac léognan
Producteur (château ou domaine) : Château Haut Bergey
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Paul
Millésime : 2018

 A la pause, on apprendra que pas mal d’équipes ont indiqué cabernet franc sur la feuille des réponses. En voyant à la correction qu’il s’agissait bien d’un Bordeaux, ce fut un ouf de soulagement, même si nous ne sommes pas sur la bonne rive. 

Vin N°6 

Arrive le second vin étranger de la sélection. 

Sa robe est foncée, presque noire. Au nez, il développe des arômes assez puissants de foin, réglisse, fruits noirs confiturés et raisins secs.

La bouche est ronde, gourmande, appelle au sucre. Ce vin développe outres les arômes du nez, une note de chocolat et une finale un rien épicée.

 Nous pensons, assez rapidement que ce vin reste européen. Nous hésitons entre le grenache noir en Espagne ou un corvina italien. Un équipier évoquera un primitivo, mais psychologiquement, nous l’écartons car nous pensons que ce cépage n’est pas assez prestigieux pour cette finale.
A l’aération, le côté épicé me semblant gagner en importance et dans le moment de stress de la fin du chrono, je lance à la volée aux copains : et pourquoi pas une syrah australienne ? Ma dernière idée ne plaira pas aux copains et nous indiquerons : 

Grenache noir en Espagne, Rioja de chez Palacio Remondo 2019. 

Il s’agissait :

Cépage principal Primitivo
Pays : Italie
Appellation : Rosso Salento
Producteur (château ou domaine) : Castel di Salve
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : cento su Cento
Millésime :2019

 Bon, nous prenons 1 point pour le millésime, mais rien de plus. Comme quoi, essayer de se mettre à la place de l’organisateur, cela ne paie pas toujours. 

Vin N°7

Le dernier rouge de la première partie nous est servi.
A sa robe, nous entrons dans la catégorie des vins ayant facilement plus de 10 ans.  En effet, le disque est bien orangé. La robe moyennement profonde.

Le nez propose des notes giboyeuses, réglissées, balsamique assez importante.
En bouche, on sent que la matière commence doucement sa phase de déclin/plénitude en fonction des points de vue. Elle a dû être bien plus puissante en jeunesse. Ici, elle se montre assez juteuse, avec un côté réglisse /balsamique que je trouve un peu entêtant et du coup : lassant.

Les hypothèses fusent : vieux Bordeaux, syrah/grenache du Languedoc avec de l’âge ou encore un Bandol. Nous écartons assez rapidement le Bordeaux, la structure en bouche ne nous y amène pas. Un équipier penche fortement pour Bandol. Je n’ai pas mieux, j’appuie son idée. Nos deux équipiers acquiescent, et de toute façon, nous devons revenir sur les vins 4, 5 qui nous posent des problèmes. Nous indiquons donc :

Mourvèdre, Bandol château Vannières, 2005.

 Il s’agissait : 

Cépage principal carignan 33 % syrah 25 % grenache 25 % mourvèdre 17%
Appellation : Corbières- Boutenac
Producteur (château ou domaine) : Château Fabre Gasparets
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Chimère
Millésime : 2008

 Nous prenons peu de points sur ce vin. Beaucoup d’équipes étant parties sur un châteauneuf avec de l’âge, ce n’est pas un vin qui creusera des écarts. 

Vin N°8

Un vin que je n’ai pas du tout analysé.

Au nez, il s’agit clairement d’un vin vieilli sous voile du Jura. Je ne le goûte pas, mes équipiers non plus, et nous nous recentrons sur les vins qui nous posent des difficultés. Nous indiquerons :

Savagnin, Côtes du Jura, Fruitière de Voiteur, tradition, 2015.

 Il s’agissait : 

Cépage principal :Savagnin
 Appellation : Côtes du Jura
Producteur (château ou domaine) : Domaine Sainte Marie
Millésime : 2012

 Dommage pour le millésime, mais en même temps sur ce type de vin, c’est quasiment impossible de le trouver volontairement. Par contre, après avoir rendu notre feuille des réponses, je l’ai quand même goûté un peu. Je ne connaissais pas le domaine, mais il s’agit d’un très joli vin, bien équilibré et digeste. A noter pour un prochain passage dans le Jura.

 A la pause, on voit que la plupart des équipes se sont retrouvées en difficulté sur les mêmes vins que nous. Clairement, les scores seront serrés.

A la correction, nous grimaçons sur le gamay et aussi un peu sur l’italien. Pour les autres, pas de regrets. FX notre calculette humaine nous annonce que nous avons 74 points.

Philippe annonce l’équipe classée 6ème et première qualifiée pour la finale à 6, avec  69 points. Bref, nous poussons un ouf de soulagement. Philippe égrène une à une les équipes composant cette finale à 6. Nous sommes provisoirement à la seconde place. Nous serons deux équipes belges pour quatre équipes françaises dans cette dernière ligne droite. Pas d’équipe surprise, celles présentes sont toutes des habituées à niveau-là. L’équipe classée provisoirement première a un score de 79 points à ce stade. 

Les équipes s’installent, le dernier round peut commencer.
(mes notes seront plus succinctes, le système vin par vin ne permettant pas de réaliser une grande prise de notes). 

Vin N°1

Vin rouge.

La robe se montre moyennement pâle, il est facile de voir au travers.
Le nez, assez immédiat, permet de faire retomber un peu la pression, de souffler et faire redescendre un peu l’adrénaline :  il pinote beaucoup !
En bouche, la matière est assez fraîche et légère. On évoque la possibilité que le vin ne soit pas Bourguignon. Mais non, l’élevage est bien celui de la Bourgogne…et ce n’est pas le moment de jouer les aventuriers. Le profil du vin nous éloigne de la côte de Nuits ou de la côte chalonnaise. Nous réfléchissons aux appellations autour de Beaune. Sur ce vin, nous avons beaucoup discuté du millésime. 2017 nous a semblé le plus correspondre à la robe et à la structure du vin.
De fait, nous indiquons pinot noir, savigny les beaune, Boisset, 2017.

Il s’agissait :

Cépage principal Pinot noir
 Appellation : Beaune 1er cru
Producteur (château ou domaine) : Albert Morot
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Marconnets
Millésime : 2017

 Sur les 6 équipes en lice, une va passer à côté du vin en partant sur un grenache noir (de mémoire). Toutes les autres équipes trouvant bien le pinot noir. Nous serons les seuls à avoir le bon millésime et comme nous sommes proche de la bonne appellation, nous marquerons 17 points. L’équipe classée première aura 13 points, les 2 autres équipes 13 et 14 points.

Ce joli score nous permet de revenir à une seule unité des leaders du concours. 

Vin N°2 

Vin blanc.

 En voyant la carafe, nous sommes un peu étonné de voir arriver un vin blanc. Sa robe est jaune à reflets verts, son nez appelle un peu au sucre et développe de légères notes  de fruits jaunes et blancs. Sa structure en bouche montre bien qu’il y a du sucre dans ce vin. Dans un équilibre de demi-sec selon nous. La finale se montre assez minérale et peps.

Personnellement, j’hésite entre un pinot gris alsacien ou un chenin ligérien. Un équipier à la même hésitation. Par contre, un autre nous regarde avec un regard sur de lui et indique : Chenin. Il argumente autour de la fraicheur et de la minéralité du vin. Nous acquiesçons a ses arguments et nous indiquons donc :

Chenin de Loire, Vouvray 2017 (de mémoire pour le millésime).

 Il s’agissait :

Cépage principal : Chenin
Appellation : Jasnières
Producteur (château ou domaine) : Pascal Janvier
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Silex
Millésime : 2020 

Quatre équipes seront parties sur le pinot gris sur ce vin, dont les leaders provisoires. Nous marquons 14 points alors que l’autre équipe ayant indiqué le  chenin a le bon millésime et empoche 17 points.

 Après les deux premiers vins, le classement provisoire est chamboulé. Nous prenons la tête avec 105 points, devant l’autre équipe qui aura trouvé le chenin et qui se  positionne à 101 points. Les anciens leaders se retrouvent 3ème avec 92 points. Un écart est creusé entre les 2 premiers et les autres, mais rien n’est encore fait, il reste deux vins à déguster.

 Vin N°3

 Vin rouge.

La robe est moyennement foncée, il est facile de voir à travers. Le nez est entre les fruits rouges et noires confiturés et des épices.

La bouche se montre ronde, suave, à l’avenant, très marquée grenache pour moi. La finale plus épicée fait penser à la syrah. Nous discutons avec les copains et nous sommes assez vite d’accord pour placer ce vin dans le Rhône sud. La structure en bouche faisant grenache nous pencherons vers lui. Niveau appellation, nous hésitons entre Châteauneuf où l’une de ses voisines.  Le vin étant assez élégant, nous indiquerons :

Grenache noir, châteauneuf-du-pape (pas retenu le domaine), 2018.

Il s’agissait :

Cépage principal syrah 50% grenache 50 %
Appellation : Châteauneuf du pape
Producteur (château ou domaine) : Domaine Clefs de St Thomas
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Pierre Troupel
Millésime : 2019

 A la correction, seules les deux équipes belges et une française (ceux classés derniers) auront trouvé le combo cépage/appellation qui rapporte 10 points. Les seconds au classement prennent 7 points, les premiers leaders 6 points.

Nous sommes à 115 points. Avant le dernier vin, nous creusons un tout petit peu l’écart avec les seconds qui sont à 108 points et les 3ème à 98 points. Nos compatriotes et amis sont à l’affût à la 4ème place avec 94 points.
Avec ces scores, tout reste possible sur l’ultime vin de cette finale. 

Vin N°4 

Vin blanc.

 Nous voilà sur un vin moelleux.
Notre point faible depuis fort longtemps.
Pas de notes sur la robe. Le nez est très exotique, sur la mangue, les fruits jaunes.
La bouche est assez exubérante et présente une fraîcheur assez importante. 
De fait, nous nous orientons rapidement sur un petit manseng, jurançon du sud-ouest en 2020.

 Alea Jacta Est.

Les copies sont rendues, Philippe corrige à sa table. Nous échangeons avec  les autres équipes.. Il y a deux écoles: quatre équipes sont parties sur le petit manseng. Deux sur le chenin. Les équipent parties sur le chenin sont nos compatriotes et l’équipe française classée deuxième à ce moment-là.

Philippe s’approche d’une des table qui a  indiqué le petit manseng. Il annonce qu’ils ont 1 point pour le millésime… A ce moment-là, nous déchantons…nous pensons le titre perdue et la place de première équipe belge menacée ( pour représenter le pays au championnat du monde). 

Philippe fait un peu durer le suspense, nous, nous sommes en déliquescence. Il reprend la parole et dit : « Mais est-ce bien du chenin ? », il demande à Bernard d’aller chercher la bouteille, celui-ci revient, la bouteille cachée sous son tablier et la découvre…c’est une bouteille alsacienne….

 Il s’agissait : 

Cépage principal Pinot gris
Appellation : Alsace
Producteur (château ou domaine) : Wolfberger
Nom de la cuvée (si nécessaire ) : Luxuriance
Millésime :2016 

 C’est d’abord un énorme ouf de soulagement avant de réaliser que nous remportons le titre de champion de France 2022. Nous nous saluons avec les autres équipes pour ce beau match et profitons du moment.

Il s'agit de notre deuxième titre d’affilé  pour FX, Dom et moi; le troisième titre pour Olivier.

 A ma connaissance, c’est une première de remporter 2 années de suite le titre de champion de France. 

Maintenant va commencer la période des entraînements pour le 08 octobre prochain et le championnat du Monde qui se tiendra chez Ayala.

 

 

Encore toutes mes mes félicitations et merci pour le rapport Laurent. 

jlj 

Merci Laurent, pour ce super C.R. 
Nous avons vécu le suspense jusqu'au bout.
FÉLICITATIONS 

Bravo encore une fois Laurent, et merci beaucoup pour le CR. Vous faites très fort sur les vins 2 et 3 de la finale à 6, le chenin n'avait pas l'acidité suffisante pour nous pour partir sur ce cépage, et au contraire, la fraîcheur insolente du Chateauneuf nous a fait partir en Pic Saint Loup. Titre amplement mérité, célébrez le bien et à très bientôt dans un concours

Sylv1

Bravo à tous les deux et surtout à Laurent, non seulement pour le résultat, mais aussi pour ce magnifique CR haletant !

Jean-Loup 

Chapeau! Y'a du niveau!
Va falloir encore travailler le manseng  . Si vous passez dans le coin, je vous ferai un atelier  .
Et encore une fois, super compte rendu.

bibi64 écrit:

Chapeau! Y'a du niveau!
Va falloir encore travailler le manseng 

. Si vous passez dans le coin, je vous ferai un atelier 

.
Et encore une fois, super compte rendu.

Salut Olivier, mais quand le pinot gris goûte comme un manseng...on est perdu nous ^^. Il faut vraiment qu'on travaille ces vins. Je note l'invitation!

J'y vais de mes félicitations  .
C'est impressionnant....et pourtant quelle humilité dans le récit.
Petite question : est-ce que vous êtes "prévenus" lors du service des vins étrangers ou vous êtes en totale aveugle tout au long du concours ?

Oui on était prévenu à l'avance quand c'était un vin étranger. Heureusement, car si en plus il fallait découvrir nous même si c'était un vin français ou étranger, ça aurait rendu l'exercice encore plus compliqué. Et c'est plutôt l'objectif du championnat du monde.
Notre équipe a également trouvé le vin Neo Zélandais, mais pas le deuxième, on l'a mis au Portugal. On a quand même fini 8ème sur 32, avec finalement pas beaucoup d'entrainement, je trouve qu'on s'en est bien sorti. Pour moi qui débute dans cet exercice avec 2 collègues beaucoup plus aguerris c'était une super expérience !

Chapeau, je suis estomaqué par les capacités de dissection, d'analyse et de retransmission de cet exercice! Titre amplement mérité, je suis reellement admiratif. 

Frisette écrit:

Chapeau, je suis estomaqué par les capacités de dissection, d'analyse et de retransmission de cet exercice! Titre amplement mérité, je suis reellement admiratif. 

C'est que le Belge est un persévérant!
Jamais il ne renonce; toujours enthousiaste dès qu'il s'agit de s'entraîner, il goûte, regoûte et recommence encore s'il n'est pas sûr d'avoir bien assimilé.
Afin d'être rassuré, dès potron-minet et jusqu'à plus soif, il sent, hume, goûte et analyse le divin nectar sous toutes ses coutures.
C'est du travail sérieux, mon bon Monsieur Frisette!

jlj

Je n'en doute pas mon bon Jean Luc! Il vous reste à faire pareil pour le foot!!!

Les Stephanois ont encore le droit de prodiguer conseil en matiere de ballon rond ?