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Lutèce revient aux fondamentaux

  • jd-krasaki
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Lutèce revient aux fondamentaux a été créé par jd-krasaki

Les bulles
 
Vin 0 
Nez frais, fruits du verger, pêche. 
La bouche est équilibrée avec une petite acidité, bulle abondante. 
Très correct. 
Château L’Enclos des Roses, Gaillac brut nature. 
 
Vin 1. 
Robe paille très trouble.
Au nez c’est un cidre ! plutôt aigre-doux avec des notes de froment. 
La bouche est légère, crémeuse, fine amertume, bulle en dentelle. 
Finale courte et appétante. 
Dandelion, cidre 2021. 
 
Vin 2. 
Nez grillé, un peu poussiéreux, biscuit presque brulé, zeste d’agrume, menthe. 
La bouche est large, la bulle délicate. Le vin a du fond, du confort et une finale agréable. 
Sympa. 
Champagne De Sousa Réserve GC blanc de blanc
Dégorgement 2019. Dosé à 5 g/L.
 
Vin 3. 
Nez sur la noix de cajou, métal chauffé, qui gagne du fruit à l’aération.
La bouche est sèche et droite, avec des notes herbacées et une fine amertume 
Plus tendu que le précédent, et plus à mon goût .
Champagne Michel Gonet, Les 3 terroirs extra brut blanc de blanc 2017.
Dégorgement 2022. 
Les blancs
 
Vin 4. 
Robe dorée légère. 
Nez discret, surtout sur l’alcool qui ressort et pique le nez, avec des nuances de feuille de citronnier, la pêche.
La bouche est pleine, huileuse, l’aromatique toujours discrète. 
On arrive vite sur une finale à l’amertume grimaçante. Pourquoi s’imposer ça ?
J’aime pas.
Domaine des Tours, Vaucluse Clairette 2019
 
Vin 5. 
Robe légèrement dorée. 
Le nez est poussiéreux au démarrage (c’est mon apport, il avait du fruit exotique à l’ouverture mais plus là ; je suis inquiet), sur le vieux grenier humide. Petit à petit des arômes de lampe à pétrole, de fruits exotiques, de champignon frais se révèlent. 
La bouche est trop légère, fuyante, presque plate, elle ne répond pas au nez. Ca reprendra du poids (un peu) en réchauffant mais dans l’ensemble on peut dire que le vin a passé son heure. 
Karl Erbes, Erdener Treppchen Auslese trocken 1992
 
Vin 6.
Nez sur le miel, l’abricot (à l’aération), un soupçon de fleur d’oranger et de lard grillé.
La bouche est ronde, caressante, avec de fins amers.
Finale un peu courte pour moi, c’est dommage vu le niveau. 
Très joli. 
Stéphane Ogier, Condrieu Combe de Malleval 2019.
 
Vin 7
Nez citronné, chlorophylle, note miellée, un rien végétal un peu piquant (tige de tomate ?) c’est très très joli. 
La bouche est fraiche, tonique, acidulée, très aérien au toucher avec une accroche légère.
C’est évidemment un excellent sauvignon.
Finale longue et claquante. 
Délicieux et délicat, coup de cœur. 
Domaine Guiberteau, Saumur Brézé 2011. 
 
Vin 8 
Robe jaune d’or, brillante, avec quelques bulles persistantes sur le bord du disque. 
Nez sur le caillou chaud, pomme verte, piquant avec un zeste de citron vert et une touche aigre, qui emmène vers le Jura. 
Bouche citronnée, traçante, dense et mâchue.
Finale intense et longue avec une fine astringence.
Magnifique, coup de cœur bis. 
Domaine Labet, Côtes du Jura Chalasse VV 2018
 
Vin 9 
La forme de la bouteille dit déjà Jura.
Nez sur la croute de fromage, le curcuma, l’estragon, le brou de noix, la prune, l’amande, le chou fleur, expressif sans débordement, c’est complexe, y’a de quoi humer pendant longtemps. C’est surement non ouillé (ou élevage long).  
La bouche est très croute de fromage à nouveau (et pomme), dense, énergique, sablée, avec une énorme acidité mûre (savagnin non ouillé ?).
Belle finale. 
Très beau, du Jura magistral et que je ne trouve pas clivant. 
Claude Buchot, Côtes du Jura Savagnin 2014.






Les rouges[/center] 
Vin 10
Robe moyennement intense, jeune. 
Nez intense sur les fruits rouges, vernis, fleurs, poivre vert. 
La bouche est acidulée, sphérique, avec des tanins délicats, fins mais insistants. L’ensemble est un gros bonbon digeste.
Finale gentiment acidulée, un peu végétale et fraiche. 
Beau vin de soif, plus que de dégustation. 
Bruno Rochard, vin de France Le gué des Muriers Grolleau 2020.
 
Vin 11
Matthias annonce un vin que Matthieu, lui et moi avons commenté il y a longtemps sur LPV. Grosse pression psychologique. 
Nez sur les cranberries, épices légères, sous-bois, légère volatile. 
Bouche un peu poivrée, épicée, tanins patinés, fruit qui se met en retrait dans une matière affinée et fraiche, fluide avec une belle présence. 
Joli, à boire (je l’eus peut-être encore préféré plus jeune)
Ca fait pas trop nordiste, ça fait pas trop sudiste… Un peu syrah peut être ? … Matthias égrène les indices pour me sauver la face mais je suis perdu jusqu’à la bouée de sauvetage finale… Ce sera donc…
Les promesses de la Terre, Corbières Renaissance 2015
 
Vin 12
Nez qui pinote joliment, entre 2 ages, fruit douceureux, sous bois. 
Bouche à la structure carrée mais au fruit fluide et gourmand, évident. C’est très bien. 
Yvon Clerget, Pommard Rugiens 2009
 
Vin 13
Nez sur la fleur fanée, fumée, âtre froid, profond, expressif. 
La bouche est ample, avec un développement arachnéen, une structure droite. Toutefois la chair est déliée et il y a un certain confort. 
Finale sur l’acidulé.
Un délice méditatif et excitant en même temps, d’une superbe finesse. Coup de cœur. 
Domaine de Montille, Volnay premier cru Taillepied 1989
 
Vin 14
Robe brunie. 
Nez sur l’âtre froid, sous bois, fumée, cerise à l’eau de vie, avec un côté cacaoté. Une once de sparadrap.  
La bouche est généreuse, suave, clairement évoluée. La structure est riche, il y a du moelleux. On pourrait penser à un vieux chateauneuf orienté grenache.
Finale modérément persistante. 
Beaucastel, chateauneuf-du-pape 1997
C’est très bien mais on a déjà vu des beaucastel plus performants.
 
Vin 15
Nez sur la fraise, cerise, discret. On a aussi du thym, et un peu de fourrure. Encore un grenache, mais plus jeune.
La bouche est impactante, l’alcool percpetible, chaleureux, cholcoloaté, tanins un peu serrés. 
La finale est longue, chaleureuse et chocolatée (c’est cohérent) 
Oratoire Saint Martin, Cairanne Prestige 2006
 
Vin 16
Yann demande s’il ouvre sa bouteille de « remplacement » (notion qui n’a qu’un sens relatif, utilisé pour justifier l’inflation du nombre de bouteilles…). Paf tire-bouchon. L’attente est à son comble.
Robe magnifique, cerise brillante. 
Nez sur l’hibiscus, rose, cerise, grillé, noyau de cerise, tabac brun à pipe.
La bouche est hyper efficace, tonique, tendu avec une structure très élancée. Fine amertume. Les tanins sont dynamiques et serrés encore en jeunesse. Le vin se révèle à table avec un morceau d’agneau (toujours difficile de penser à garder quelques morceaux dans son assiette pour les vins à venir). Le vin continue à développer du muscle en s’aérant. 
Un pinot très chouette, avec des pectoraux en tablette de chocolat, très belle aromatique. 
Domaine de Montille, Nuits-Saint-Georges Thorey 2012
Susucre ? 
Vin 17
Robe dorée très claire. 
Nez légèrement exotique, crème de citron, meringue, citron vert.
La bouche est fraiche, tendue et fruitée, digeste. 
Longueur moyenne. 
Domaine Castéra, Jurançon Caubeigt 2019
Excellent choix pour la finale sur un cheese cake speculoos citron vert, mais j’avais pas retrouvé pas la grosse patate laser des Castéra. Très très bon.
 

La pièce jointe est absente ou indisponible


 

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Excellente série de blancs. Et des pinots noirs !!!
Des choix parfaits qui ont laissé les participants avec le palais alerte et l’esprit clair jusqu'au bout de la série (je crois).  

JD | Lutèce
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27 Aoû 2023 11:21 #1
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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck