Marc,

Tu me donnes faim !
Quand est-ce que tu passes à la maison ? ()

Luc

Luc,

dans les oeuvres de miséricorde corporelle, il y a:
donner à manger à ceux qui ont faim,
donner à boire à ceux qui ont soif,
et abriter les étrangers.

dans les oeuvres de miséricorde spirituelle, il y a:
instruire les ignorants,
consoler les affligés,
pardonner les offensés,
et supporter patiemment les personnes ennuyeuses.

Alors Luc, tu es corporelle à la maison et spirituelle sur LPV ?

Luc,

Un peu de patience pour la cuisine. Un petit repas vers la fin du mois?

Marc,

Plutôt en février, si tu vois ce que je veux dire...

Luc

Vous donnez faim à tout le monde!!!
Marc, j'amène un clos milan 01

bonne nuit

Laurent

1

il fait du vin Marc ?

Bonsoir,

Bu hier un vin blanc insolite du domaine. Bouteille sans étiquette qui n'a jamais été commercialisé. Couleur jaune ambrée.
Nez: flatteur sur le l'anis et un peu crayeux.
Bouche: Le vin s'exprime sur le fenouil et l'orange amer. Très gras, riche avec une longueur moyenne. On a des sensations d'un vin moelleux mais le vin est sec. Bon vin très expressif pour un apéro, thon/sardines sur le grill ou fromage bleu.

À Robert de nous dire plus sur les cépages et le comment.

salut a tous!
savez vous si Robert sera à vinisud ????

Bonsoir,

Normalement Robert y est une journée sur le stand Caves 41.

le lundi 18
quand au "blanc" il s'agit d'un vin initialement fait pour être liquoreux qui a refermenté en bouteille.
cépage : muscat de hambourg avec plus de 20° potentiel
actuellment il oscille entre sec et demi sec (sic)

Bu ce midi Sylvie 2004, 50%syrah-50%serine 14.5/20 non carafé

Le nez est très mentholé, sur l'olive noire, le cassis, le cacao amer, puis après une bonne aération se développent des notes florales (iris, violette) et un petit côté giboyeux. L'élevage se faire sentir, ce n'est pas d'une grande précision mais le nez est puissant et un peu alcooleux.

En bouche une grosse attaque donne le LA, c'est très dense, compacte, les tannins sont un peu grossiers, typés par l'élevage. La finale, de bonne facture quoiqu'un peu amer, est sur le menthol, le zan, le cassis, les fleurs, c'est très complexe en rétro-olfaction.

En définitive j'avais un très bon souvenir de ce vin bu il y a quelques mois, et là je ne retrouve pas ce plaisir d'une matière suave et élégante, c'est très puissant, l'élevage prenant, à mon sens, le dessus sur son terroir, c'est très bien travaillé. Mais trop à mon goût...

Ce midi, Los Abuelos 03, 100%grenache 13/20 non carafé

La liqueur de cassis et la framboise à l'eau de vie dominent le nez, c'est très solaire, très épicé sur le poivre. Pas mal d'alcool au nez.

En bouche la matière est dense et longue, le cassis et la fraise écrasée signent la finale. Pas mal de lourdeur après aération où l'acidité fait défaut, l'alcool se fait vraiment sentir.

C'est un vin qui me semble un peu en bout de course, un peu caricatural aussi du millésime, je l'avais bien apprécié il y a peu mais pas aujourd'hui, en tout cas il y a un vrai manque de fraîcheur.

CR:Quand les épouses sont absentes ... tajine d'agneau aux fruits secs (figue, pruneau, aromatisé au paprika et à la cannelle) et en dégustation :

A l'aveugle pour Alain Hinant, je connais l'échantillon.

Domaine Terre Inconnue Los Abuelos 2003

Le vin est carafé 02h00.
La robe présente des traces d'évolution.
Ce qui frappe d'emblée au nez, c'est la fraîcheur : des arômes de cassis (voir de buis pour Alain), une touche épicée mais un ensemble plutôt fruité.
La bouche présente une belle tension, dans ses arômes de fruit avec une finale aux tanins encore un peu présents.
Par rapport au CR de Patrick, c'est justement cette fraîcheur et l'absence de toute lourdeur qui ont caractérisé ce vin.
En tous cas, impossible de le situer en 2003.
Un bien beau vin, absolument pas en bout de course.
Confronté sur le plat à Rayas 1998 (voir CR dans la rubrique).

Olivier

Peut être une question de conservation, en tout cas je suis content de voir que ce vin se comporte bien, j'avais beaucoup aimé il y a peu.

Sylvie 2001

Nez explosif et d'une belle complexité sur le chocolat, le cacao et les fruits compotés. Bouche dans le même registre, très goûteuse, concentrée, grasse et puissante. Longue finale.

Ce vin aurait probablement convaincu s'il n'avait pas été suivi d'un Janasse VV 05 quasi parfait, qui a mis en lumière les imperfections du Sylvie, notamment un équilibre précaire, une sensation de vintage et de lourdeur, ainsi qu'une trop forte présence de sucres résiduels qui le rend presque écoeurant.

Yves Zermatten

Leonie 2002

Encore un peu de perlant qui disparait après un carafage énergique.
Très joli nez sur les fruits mûrs, réglisse, canelle, poivre.

Malheureusement je ne retrouve plus le bel équilibre d'il y a 1 ou 2 ans en bouche.
La matière est belle, le fruit présent , la longueur bonne mais c'est l'alcool qui emporte tout en finale.

Une fois de plus je suis obligé de constater que le vieillissement des vins du sud ne m'apporte rien et je regrette de n'avoir pas bu cette bt quand le vin était si bon il y a 1 ou 2 ans !

"le vieillissement des vins du sud"

tellement diverse, singulier, différent d'une appelation à l'autre, d'un producteur à l'autre.

Enzo ce n'est qu'une impression tirée de quelques expériences personnelles avec des vins du LR.

Pas une affirmation générale.

Une fois de plus je suis obligé de constater que le vieillissement des vins du sud ne m'apporte rien

Raymond,

Désolé, mais dit de cette manière, cela ressemble tout de même beaucoup à une affirmation générale...
Tout d'abord, le Languedoc-Roussillon ne représente pas le sud à lui tout seul, j'espère que tu ne nieras pas l'exceptionnelle capacité d'amélioration des meilleurs vins de Châteauneuf sur une durée qui va jusqu'à plusieurs dizaines d'années.
Si on en reste au LR, une dégustation récente de quelques vins du millésime 1998 m'a persuadé de la très bonne tenue de nombre d'entre eux qui, dix ans après, étaient loin d'avoir dit leur dernier mot.
En ce qui concerne les vins de Robert, il est vrai que jusqu'à présent, mon plaisir a été maximal quand je les ai cueillis dans leur prime enfance et que leur richesse en alcool a parfois tendance à prendre le dessus ensuite. J'en laisse cependant reposer quelques exemplaires car je pense qu'ils peuvent retrouver leur bel équilibre de jeunesse après cette phase quelque peu ingrate.

Luc

Si on en reste au LR, une dégustation récente de quelques vins du millésime 1998 m'a persuadé de la très bonne tenue de nombre d'entre eux qui, dix ans après, étaient loin d'avoir dit leur dernier mot.

Il n'est pas question de nier la capacité au vieillissement de ces vins. Encore moins de celle des CNP !

Je me suis fait plusieurs fois la remarque pour des vins que j'apprécie : je ne les ai pas trouvés meilleurs 3,4,ou 5 ans après. ( Mas Laval, Prieuré St Jean de Bebian, certains vins chiliens ou australiens aussi, par ex )

Bonjour,

Hier soir j'ai organisé à Bruxelles pour quelques belges et assimilés une dégustation en Terre Inconnue. La dégustation était orienté sur le grenache avec en complément quelques vins du domaine Mas Thélème en Pic Saint Loup. A la mi-temps on a mangé un "Indian Lambscurry". CR à suivre.

la liste des vins:
Mas Thélème - Carpe Diem 2005
Terre Inconnue - Bruyères 2005

Mas Thélème - Exultet 2004
Mas Thélème - Grandgousier 2004

Terre Inconnue - Los Abuelos 2004
Terre Inconnue - Los Abuelos 2003

Terre Inconnue - Los Abuelos 2002
Max Ravaldel/Robert Creus - Jus Soli 2002

Max Ravaldel/Robert Creus - Jus Soli 2001
Terre Inconnue - Los Abuelos 2001

Terre Inconnue - Léonie 2000
Terre Inconnue 1997 (Léonie)

hors série:
René Barbier - Espectacle 2005
Terre Inconnue - Sylvie 2004

VDT – Domaine Terre Inconnue – Guilhem 2003

Robe sombre.

Nez très puissant de violette, de réglisse, de cuir et chocolat en poudre. C’est capiteux, mais sans lourdeur.

Attaque puissante. Tanins présents mais patinés.

Le vin est velouté et ne propose aucun excès du au soleil mis à part une pointe de sucre en finale. Le vin est joliment aromatique sur les épices et les baies sauvages.

Bel équilibre.

Loïck, le blog

Salut Marc,

J'aurais mieux fait de venir, tant la dégustation du CDR-Belgique consacrée aux vins du Rhône septentrional 2001 s'est révélée catastrophique...

Luc

J'ai eu l'honneur et l'avantage d'accueillir cette heureuse et généreuse initiative de notre ami Marc. Les enseignements que j'en tire sont les suivants:
- il y a vraiment une "patte" Robert Creus dans tous ses vins: finesse, longueur et arômes originaux, notamment d'agrumes. Los Abuelos, dans tous les millésimes, m'a bluffé par son aspect de dentelle en dépit des degrés annoncés; Sylvie confirme, millésime après millésime, que c'est un grand vin;
- les vins de Robert se marient remarquablement avec la cuisine exotique, voire piquante;
- le Mas Thélème devrait faire parler de lui dans l'avenir. Ses références Rabelaisiennes ne sont pas pour me déplaire et je suis sûr que Gargantua en personne n'aurait pas renié ces vins !
- je ne suis pas séduit outre mesure par Jus Soli, que je me garderais cependant bien de juger vu le contexte et l'absence de recul que j'ai envers ce vin. Bon sang, même mêlé, ne saurait mentir et je lui donnerai une autre chance !
A bientôt,
Eric

Bonjour,

Ca m'a pris un bout de temps mais le voilà. Le CR de la dégustation.
La première série est pour la plus part des vins du Domaine Mas Thélème. J'ai voulu insérer ces vins parce qu'il y a un plein lien en style et aussi pour les faire découvrir. Tous les vins sont servis par deux pour simplifier la vie du dégustateur et ne sont pas carafés.

Carpe Diem 2005 (50% syrah, 40% grenache et 10% cinsault)
Le soir:
Le vin s'exprime des fruits noirs (mûres et griottes). Violemment reglissé pour l'instant. En finale un peu sur le chocolat amer. Une belle tension en bouche, très friand, assez puissant sur le goudron. Très typé Languedoc. J'aime bien.

Les Bruyères 2005
Le soir:
Belle acidité, profond, viandé et un peu animal. Plus en place et plus droit que le Carpe Diem. Plus de tension aussi mais plus discret en expression pour l'instant. J'aime très bien.

Exultet 2004 (60% syrah, 30 grenache et 10% cinsault)
Le soir:
Bu déjà plusieurs fois mais ce jour là, j'ai adoré l'équilibre et l'ampleur de ce vin. Encore sur le retenu, profond et frais. Grande réussite par un l'assemblage exemplaire. J'ai très bien aimé.

Grandgousier 2004 (70% grenache et 30% syrah)
Le soir:
Frais et sur les agrumes et le chocolat amer. Un vin très vineux, frais et très bien balancé. Plus dans un style Rhodanien que Languedocien. J'assume qu'un très bon grenache, bien construit, est en cause. Il ne montre pas encore tout son potentiel. Pour l'instant encore un petit restant d'élevage en finale, mais c'est déjà bien intégré. J'ai bien aimé.

Deuxième série est exclusivement rempli des vins vinifié par Robert Creus. Tous vins suivants sont carafés 8 à 10 heures d'avance.

Abuelos 2002 (100% grenache)
à l'ouverture:
Moindre en profondeur et volume que les autres qui suivront mais un vin élégant sur le poivre et garrigue.
Le soir:
Sur l'orange dans un bon volume. Pas tellement profond. Bon vin avec une petite amertume en fin de bouche. Est-il à mi-chemin ou déjà sur le déclin? Je ne sais pas. Bon vin.

Jus Soli 2002
à l'ouverture: assez muet mais profonde et belle structure.
Le soir:
Un beau vin avec une certaine profondeur mais surtout avec beaucoup de structure. Il s'exprime sur la liqueur et est bien soutenu par de belles acidités. Longueur normale. J'aime bien.
Après 2 jours en frigo et sous Wine Preserver:
Bonne profondeur sur la liqueur et dans un registre d'un vintage port. Il se présente sur des senteurs du café et d'oranges. Une balance et longueur surprenante. Tannins complètement fondus. Il y avait encore de la volatile mais ça disparait après un petit passage en carafe. Un vin large et excentrique. C'est un OBNI: Objet Buvable Non Identifié. J'ai adoré de nouveau.

Jus Soli 2001 - Elisabeth
à l'ouverture:
Inexpressif. Encore fermé.
Le soir:
Encore peu expressif avec un volatile gênant. Je l'ai déjà bu bien meilleur. Phase difficile ou bouteille défectueux??

Abuelos 2001 (100% grenache)
à l'ouverture: Très frais, vif et ample. J'aime bien. Le meilleur de la série.
Le soir:
Une structure incroyable, riche, rond et très profond. Dans un style vintage port mais sec. Il me fait penser au style de Bonneau à C9dP. Grand potentiel. Donnons-le encore 10 ans de cave avant de l'attaquer de nouveau. J'ai adoré.

Abuelos 2004 (100% grenache)
à l'ouverture:
Ça perle un peu en bouche mais c'est frais et vif. Sur le zan.
Le soir:
Riche et pointu avec une sensation poussiéreux. Friand, puissant et vif, rond et fruits balsamiques. Sur les oranges, agrumes et le pamplemousse. Bonne longueur. Belle personnalité mais le volatile me gênait un peu ce soir là. J'aurais du le carafer encore plus longtemps. J'ai bien aimé.

Abuelos 2003 (100 % grenache)
à l'ouverture:
Profond et sur des pruneaux.
Le soir:
Au nez, bizarrement sur les sureaux. Très profond et dense sur des pruneaux et oranges. Des acidités remarquables. Encore un vin qui évolue énormément par le temps. J'ai bien aimé.

Léonie 2000 (pas de carafage) – vient de la cave d'EricD
Animal, profond, fumé et épicé. Encore discret et sur la réserve. Pas rustique ou rude. Long carafage nécessite ou laissez le encore un peu dormir en cave.

Terre Inconnue 1997 (1er millésime - pas de carafage) – vient de la cave de Laurent Lab
On retrouve pleins des fruits avec des notes balsamiques. Il donne une sensation crayeux et soyeux. Il est ample, élégant et profond à la fois. Du caractère et personnalité. Voluptueux sur les pruneaux et oranges. Belle longueur et bien structuré avec des acidités parfaits. Me fait penser à un “bon vieux” Beaucastel. Sublime! Ça doit donner du tonnerre avec un vrai râble de lièvre à la royale.

HORS SERIE – carafé 10 heures d'avance
Sylvie 2004 (100% syrah/serine)
a l'ouverture:
Un vin vif et droit. Sur les fruits noirs.
Le soir:
Le vin est devenu très suave, mais au plus puissant, épicé et profond. Il reste bien pointue et droit. Et ici aussi: à carafer encore plus long.

Espectacle 2005 (100% grenache)
A l'ouverture:
Assez muet sur des fruit rouges.
Le soir:
Très discret et plutôt léger par rapport aux vins précédents. Bonne balance, fin et plein de fruits rouges.
Après 2 jours:
Le vin a une balance remarquable et un équilibre parfait. Il donne l'impression de ne pas être très volumineux mais il l'est sans doute. Il est d'une grande suavité et très digeste. Il est crayeux/poussiéreux par ses tannins et acidités. Tout ça est sans doute l'expression du sol/climat et dû à l'age des vignes. Sur l'étiquette est marqué 15 % et ça se goute nullement. C'est tellement frais. J'ai adoré.

Résumé:
Les vins du Domaine Terre Inconnue sont comme les meilleur de la région, des vins très gourmands mais ici ils sont fait avec surplus: un fruit très précis et pur. Ils ont des tanins friands et croquants, accrocheurs, qui rendent la sensation d'une sucrosité dans la finale très digeste. Ils sont fort bien structuré par ses tannins fins et par ses acidités parfaites.
Ce sont des vins avec des défauts pour des puristes, mais moi je me régale. Seul défaut, que c'est frustrant de ne plus retrouver ses caractéristiques à mi-chemin. Et qu'il faut attendre. Voir 10 ans et plus pour certains. Pour te retrouver alors avec des vins avec une expression unique.
Les vins de Terre Inconnue sont des vins à caractère fort et qui se boivent de préférence avec des repas. Oui, ils sont riches en degrés. Vers les 14,5 voir 15,5. Donc il faut mieux être très vigilant à la température de service. Ils sont aussi riche et ample en saveurs. Pour les grenaches: surtout sur des agrumes, et pruneaux. Comme Robert a déjà écrit ici: “notes d'agrumes sur les vins rouges est un signe de maturité”
Encore un conseil: si vous voulez vous régaler, carafer les vins jeunes longtemps d'avance. Voir la vieille pour le lendemain!

Ils produisent des vins rouges ronds, suaves et gourmands ... En grands vins de table qui se respectent.
Extrait de "Vendange en Terre Inconnue", Marc De Wolf.

Marc,

Merci pour ce magnifique CR et pour tes conclusions.
Tout cela me met l'eau à la bouche et j'ai de plus en plus de mal à résister pour éviter d'ouvrir ces bouteilles !

Olivier

Bonsoir Marc,

Encore un tout grand merci pour cette soirée magistralement organisée.
J'ai embarqué ce qui restait de la bouteille de Sylvie 2004 pour mon weekend en Angleterre et elle a été achevée le samedi soir, soit après plus de 3 jours d'ouverture. Elle était fabuleuse et a fait au moins jeu égal face à Cistes 1995 de Peyre-Rose dégustée en parallèle.

Amitiés

Didier

Didier, j'avais donc raison... "à carafer encore plus long"

Ce sont des vins avec des défauts pour des puristes, mais moi je me régale. écrit:

Marc je te rejoint à 100% là dessus et je n'applique pas cela que aux vins de Robert.

En fait c'est comme une femme (sans misogynie aucune rassurez vous car les les aimes autant que le vin c'est dire !!!): la femme parfaite c'est beau à voir mais qu'est ce qu'on s'emmerde avec ...

Xavier