David Cobbold détonne en effet un peu (je le trouve personnellement assez souvent péremptoire, pour ma part), mais les autres donnent pas mal dans les idées toutes faites et le léchage de bottes, quand même (l'animateur de cette émission le premier).
Par ailleurs cette émission est malgré tout emblématique d'une approche du vin comme moyen d'entretenir un réseau*, et qu'on retrouve pas mal, en germe, dans certains (pas tous, certains camarades lpviens en sont l'exemple;)) clubs de dégustation de grandes écoles. C'est une des raisons, il me semble, pour lesquelles cette émissions tourne assez vite en rond, car l'approche reste, du coup, assez superficielle. J'en ai écouté un certain nombre il y a quelques années (l'émission étant disponible en podcast, on peut en ingurgiter beaucoup en peu de temps), mais cette émission m'a vite lassé.
Mathieu
* le titre du guide coordonné par Marty, "guide des grands amateurs de vins", m'a toujours fait beaucoup sourire, à ce titre...
je suis assez d'accord sur ce côté parfois élititste, dans le mauvais sens du terme. Les pubs pour les rendez vous du "wine business club" sont aussi un exemple.
J'ai cru comprendre que l'idée derrière cette "parution virtuelle" est de donner envie à ceux qui n'avaient pas encore franchi le pas deux ans après la sortie. Quelques chapitres bien choisis auraient peut-être été suffisants pour cela. En même temps, si ça permet à beaucoup plus de gens de le lire, ma foi... On écrit avant tout pour être lu.
Mieux vaut tard que jamais. Ayant acheté ce bel ouvrage pour l'anniversaire d'un ami, j'en ai pris deux exemplaires histoire de charger ma bibliothèque !
Moi qui aime les cartes et suis capable de passer des heures devant une simple IGN, là je suis servi.
Je trouve les dégustations parcellaires avec coupe des sols très instructives.
Bref, ce message pour une question qui me vient en lisant l'historique de Beychevelle : d'après la description du Domaine qui est faite avant et au moment de la classification de 1855, il a l'air un peu dans l'oubli et plus voué aux chevaux et aux fiestas qu'au vin. Comment a-t-il pu se trouver classé, même si ce n'est "que" 4ème cru ?
Merci !