Avec ce merveilleux 2007! Moins connu avant 2000 pour ma part!

Et malheureusement un certain site qui s’en frotte déjà les mains…

Bonjour à tous,

 Semaine plus tranquille et ce WE, surtout, hommage à Eloï Dürrbach, disparu vendredi, propriétaire du génial domaine Trévallon. Un vin que j'affectionne particulièrement, qui m'a toujours touché, ému. Je n'ai jamais bu de mauvais Trévallon en rouge. Certains bus trop jeune, un peu fermés mais jamais mauvais, et certains très grands... Je ne résiste pas à l'envie d'afficher mes notes moyennes sur les dégustations de mon livre de cave (ce sont celles bues à la maison) qui ne présentent pas les plus vieux millésimes bus dans les diners, soirées... Et particulièrement le 2001 qui est un grand millésime de Trévallon (94-95 18).

 

Et donc ce WE :

VdT, Domaine de Trévallon 2011 (vidéo 4:00) : Un nez expressif de fruit noir, prune, cassis, note profonde de cuir, d'encre puis d'orange sanguine, d'épice, fond cacao, chocolat. La bouche est charpentée, voir robuste, belle fraicheur marquée qui tend le vin, tanins soyeux enrobant tout juste la fraicheur, c'est acidulé du coup, sur la prune, le cassis, note de cuir, d'encre puis un côté Pims car combinaison de l'orange et du fond cacao/chocolat. La finale est fraiche, profonde, puissante par sa force, et belle persistance de prune, de cassis, le coté Pims et le fond de cuir, encre. Excellent 93 (17) Prêt à boire, mais peut se garder encore même si pas sûr qu'il se bonifie.

Amicalement, Matthieu

 Et la flambée des prix sur IW on en parle ? J'ai regardé par curiosité s'il était possible d'acheter du Trevallon sur internet plus rien sur les sites qui ressortent sur les 10 premières pages de Google, les prix vont senvoler. La speculation va malheureusement prendre le dessus avec cette bien triste nouvelle.  

Triste nouvelle le deces d’eloi durrbach
J’espère que cette morbide spéculation sera un feu de paille 

Bien plus que les mauvaises récoltes, le gel, les "feu" notes de parker ou encore les frais de successions des domaines viticoles, 

l'amateur de vin doit craindre le décès de leur géniteur. 

s'il fallait prouver que ces cotes IDW sont ridicules et comme si la "fameuse" loi de l'offre et de la demande" avait une quelconque légitimé sur ce site, comme si les stocks de Trévallon avait été bu sur un weekend alors que les cavistes regorgent de 2016 et de 2017 à 60 et des euros.....

Qu'est ce que ça va être que Aubert de Vilaine , Mme Leroy ou Mr Chave vont passer l'arme à gauche, j'espère que IDW enverra une gerbe de fleur à l'enterrement. 

Je n'ai pas bu de Trévallon depuis plus de 10 ans hélas,...........parce qu'on ne peut pas tout boire ,tout le temps   !
Mais il y a bien longtemps un ami lors d'un repas à la maison m’avait apporté et laissé presque négligemment 2 bouteilles d'un vin que je ne connaissais absolument pas . Je remercie poliment et les range dans ma cave .
Quelques mois plus tard je remonte les bouteilles  pour les goûter toujours sans savoir et je lis  : Trévallon 1987  ! Je me souviens encore du choc de plaisir que j'ai eu à la dégustation . Ca devait être en 1990 ou 1991 et je partage l'avis de Patrick Essa : je préfère  les Trévallon rouges dans le fruit de leur jeunesse (du moins dans les années non surconcentrées) . Par exemple j'ai acheté par la suite des 1989 et 1990 considérées comme des grandes années très riches   : même en les gardant( j'en ai encore) je n'ai jamais eu autant de plaisir .
Quelques années auparavant j'avais eu à peu près le même choc gustatif avec 2 bouteilles de Tignanello 1983 que m'avait rapportées d'Italie un autre ami .
Des vins à replacer dans le contexte de leurs contemporains et qui ont fait  "bouger les lignes"

 Domaine de Trevallon rouge 2017
Dégustée lors de cette soirée
Bouteille apportée par un copain.
Mulcépages : Syrah et Cabernet Sauvignon.
Bouteille ouverte 2h avant la dégustation…. vraiment dommage, un nouvelle fois le vin aurait mérité un carafage.
La robe est sombre. 
Le nez est sur le fruits rouges cassis et myrtille. 
L’attaque en bouche est juteuse, mais la gorgée passe rapidement sur quelque chose de plus dense avec une astringence marquée. Belle longueur.
Vin de qualité indéniablement, mais mal préparé, trop jeune, et bu après une GdP au top.

Domaine de Trévallon rouge 2012

Robe sombre de grande jeunesse.
Aromatique d'intensité modérée, proposant de rares et belles notes mentholées. La maîtrise de l'élevage semble évidente.
Attaque végétale très belle.
Beaucoup de volume, structure marquée mais sans dureté.
Matière équilibrée, la puissance est maîtrisée.
Finale plus sudiste mais juteuse.
Au final, un vin de grande harmonie et de grande garde, mais d'ores et déjà digeste. Bref, la classe. RIP Mr Dürrbach.
Excellent
Plutôt à garder

Domaine de Trévallon rouge 2007, VDP des Bouches du Rhône

Bu au restaurant. Goûté, carafé. Dépôt important.

On sait qu'on est en présence d'un des très grands millésimes de Trévallon et ce sera confirmé tout au long du repas, et de plus en plus après chaque gorgée.

Le nez est superbe sur un fruité noir, la cerise mûre, et les épices douces (muscade, pointe de cannelle). Grande profondeur de bouquet, pur. Rien de démonstratif, tout est dans la nuance et l'expression aromatique pénétrante. La grande classe! On passe un temps fou le nez au-dessus du verre.

La bouche se révèle d'une immédiate fraîcheur de fruit associée à une trame tannique parfaitement dessinée. Le vin est vertical sans austérité, d'une élégance souveraine, un vin plein et séducteur, à la présence assurée et tranquille, à l'image d'un grand Médoc à maturité. D'ailleurs, sur cette bouteille, entre Rhône et Garonne, je trouve ce Trévallon plus bordelais que sudiste. Equilibre d'école et grande finale finement épicée.

L'accord avec une épaule d'agneau délicieusement confite, risotto d'épeautre à peine fromager, compotée d'oignons et jus à l'ail noir a été magique.

Trévallon 2007 confirme qu'il est un très grand vin, excellent aujourd'hui (après carafage pour moi) et à quelques années de la bascule vers son plateau de maturité (5/6 ans je pense). Disons qu'il est arrivé au Chalet Reynard et qu'il ne lui reste plus que les quelques derniers kilomètres pour arriver au sommet du Géant de Provence. Il devrait alors faire partie pour longtemps de la légende des vins du domaine de Trévallon. Salut admiratif et respectueux envers Eloi Dürrbach pour sa vie consacrée au vin.

Jean

Domaine de Trévallon Bouches du Rhône rouge 1998

Bu à Arbois, lors d’une soirée bien arrosée  : les notes seront courtes. Bu avant le décès d'Eloi Durrbach.

Robe à peine évoluée. Equilibre bordelais : nez sur la griotte, les fruits infusés, la boîte à tabac. La bouche est structurée, les tannins sont abondants et pas encore tous fondus. C’est assurément un vin très sérieux mais ô combien civilisé et d’une toute grande classe.

Julien

Domaine de Trévallon Rouge 2000

Ouverture 3h avant sans epaulage. La robe est trouble et tire sur l'encre, aucun signes de tuilage sur le disque. Nez assez discret sur un fruité encore présent et une certaine classe qu'exprime le cabernet sauvignon à maturité. Des arômes animaux marqués par la fourrure humide viennent malheureusement prendre le dessus et s'estomperont peu à peu avec l'aération. La bouche est toute en rondeur et les tannins sont totalement fondus rendant le vin très sapide. La longueur est moyenne. Un Trévallon tout en finesse dont la durée de vie a table à été plus que limitée, le vin étant a parfaite maturité avec des tannins fondus et un faible taux d'alcool (12.5) lui conférant une buvabilité certaine. Un manque de complexité cependant et des arômes animaux un poils trop marqués au nez. Très bel accord avec un brillat truffé cependant. 

IGP Alpilles Domaine de Trévallon 2009

Bouteille carafée énergiquement 40 minutes avant le service.

Magnifique nez sur la fraise écrasée et l’orange sanguine.

En bouche, c’est la fraîcheur qui frappe tout d'abord. Du menthol à foison, mais pas que. Il y a une texture et de la profondeur dans ce vin qui fait plus jeune que son âge. L’ensemble est équilibré, entre un jus dense et une trame acide qui donne de l’énergie et même de l’élégance à un ensemble convaincant. Cela m’a fait penser à une belle Côte-Rotie.
Finale encore très jeune avec quelques tanins et une belle longueur sur la menthe fraîche.

C’est vraiment excellent et à l’aube de sa vie.

Quel est le verre utilisé ?
Merci

Un Spiegelau mais je ne connais pas leur gamme 

Fraise écrasée !
pas vu chez Trevallon encore comme orange sanguine  non plus 
(Peut être amère oui). Mais sur les 2009 les dernières ont été bues dans leur prime jeunesse! Et les restantes sont en attente car à l’époque c’était marqué par l’élevage !

cordialement

sylvain

C'est un vin qui m'a rappelé les marqueurs de la syrah, la fraise écrasée je ne la trouve majoritairement que dans ce cépage.

Ha! Ok!
perception différente alors!

Cordialement,

Sylvain

Oui j’assume ma perception totalement subjective 

LPV BFC - Première avec les Beaunois

 Domaine de Trévallon Blanc 2015

Vvigne
Après un nez douteux et trop discret, on trouve une matière de blanc sudiste assez imposante, souple et peu structurée, manquant d'un peu de fraîcheur.
Cette bouteille peut paraitre douteuse, mais présente tout de même un fond assez remarquable pour la région.
A revoir



Krabb
Nez sur l'oignon, la serpillère. Désagréable en bouche, bouteille défectueuse pour moi.


Garfield
Nez bizarre sur l’oignon, bouche très grasse avec des amers, peu d’aromatique. Pas de plaisir la dessus. Probable vin déviant ? assez bien - / ED ?



Leteckel
Nez un peu space, vanillé. On décide après un vote à table que le vin n'est pas bouchonné...peut-être, mais ça sent le défaut quand même, enfin j'espère.
Pas de miracle en bouche, il y a un gros volume glycériné, c'est assez chaleureux et pas très long.
Vraiment pas ma came alors que j'aime beaucoup les rouges du domaine.

 Domaine de Trévallon - Alpilles rouge 2011


Premier Trévallon pour moi  : Bouteille bue sans prise de note ni dégustation à l'aveugle.

Au nez, je retrouve un mélange de sève et d'herbe fraiche. Pour moi c'est plutôt intéressant mais il gène quelques convives autour de la table. Jusque ici tout vas bien, comme dirait l'autre  : l'important c'est pas la chute mais l'atterrissage... 
Et c'est en bouche que tout se gâte, les toutes premières secondes le vin est plutôt agréable mais il vire très rapidement sur une forte astringence et un coté vert vraiment désagréable ( c'est l'atterrissage sur la dalle en béton au pied de l'immeuble ), impossible de discerner autre chose en l'état et impossible de prendre du plaisir pour moi. La bouche est vraiment violente. Personne ne s'est régalé autour de la table, le vin a fini à l'évier. Pour la science il aurait été intéressant de re gouter un peu le lendemain. Je crois qu'on était trop dégouté

Payé 80e chez un caviste en Suisse, je crois que même à 20e aucun convive n'aurait franchis le pas...

Mauvais millésime ou bu trop jeune ? Bref vu les prix des quilles aujourd'hui ça ne donne pas vraiment envie de re gouter.

Matteo

écrit:

 Domaine de Trévallon - Alpilles rouge 2011
... 
Et c'est en bouche que tout se gâte, les toutes premières secondes le vin est plutôt agréable mais il vire très rapidement sur une forte astringence et un coté vert vraiment désagréable ( c'est l'atterrissage sur la dalle en béton au pied de l'immeuble ), impossible de discerner autre chose en l'état et impossible de prendre du plaisir pour moi. La bouche est vraiment violente. Personne ne s'est régalé autour de la table, le vin a fini à l'évier. Pour la science il aurait été intéressant de re gouter un peu le lendemain. Je crois qu'on était trop dégouté

Payé 80e chez un caviste en Suisse, je crois que même à 20e aucun convive n'aurait franchis le pas...

Mauvais millésime ou bu trop jeune ? Bref vu les prix des quilles aujourd'hui ça ne donne pas vraiment envie de re gouter.
 

Trévallon rouge est un vin tannique et parfois peu aimable, surtout en jeunesse, mais là, le vin a passé les 10 années et les CR précédents du 2011 sont quasiment tous positifs. Au vu de ta description je pencherais pour un vin décharné et donc un problème de bouteille mal conservée, un vin qui a vieilli trop vite, très vite même tant Trévallon peut résister au temps qui passe. Ce n'est qu'une hypothèse mais l'absence de ressenti de fruité et de "gras" pour ne retenir que l'astringence et la verdeur (tannins séchés) me fait penser à un vin passé.

A discuter avec le caviste auprès duquel tu as acheté la bouteille.

Jean

Je pense aussi à un problème de bouteille, probablement un bouchon défectueux si la bouteille a été conservée correctement. Même si le vin n’est pas contaminé par un goût de bouchon…

Thien

Je plussoie sur une bouteille défectueuse.
J'ai bu ce vin (à l'aveugle) il y a environ 2 ans, c'était top !

Bonjour Jean, Thien et Arnould. Merci pour vos retours.
Effectivement, avec les copains et vu la réputation du domaine nous trouvions ça surprenant. D'autant que certain avait déjà eu de bonne expérience sur d'autres millésimes. Bilan : A revoir
 

Bonjour a tous,

je viens de recevoir une offre primeur sur les millésimes 2020/2021 a des tarifs qui ne ressemblent plus beaucoup a des primeurs (57 euros) et alors que le principe semblait abandonne par le domaine: fausse campagne ou hausse sur l'ensemble des tarifs ?

57 euros HT ou TTC?

TVAC comme ils disent outre-Quiévrain.

A  ce prix ça reste intéressant à mon sens vue la qualité et la capacité de garde du vin....